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Citations phuns et plus si affinités


Rübezahl

Messages recommandés

  • 4 weeks later...
  • 2 months later...
  • 3 weeks later...

Citation attribuée par François Sureau à Rivarol parlant d'un révolutionnaire : "Ses idées sont comme des carreaux en caisse : claires à part, obscures ensemble".

 

Pas réussi à vérifier que c'est bien Rivarol qui en est l'auteur, et Internet en attribuerait plutôt une version à Jules Renard : "Ses idées ressemblent à des carreaux de vitres, entassées dans un panier de vitrier, claires une à une, et obscures toutes ensemble."

 

Quoiqu'il en soit, c'est délicieusement cruel. :wub: 

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  • 2 weeks later...

"The golden mean, the truth, is no longer recognized or valued. To win applause one must write stuff so simple that a coachman might sing it, or so incomprehensible that it pleases simply because no sensible man can comprehend it."   

 

                                                                                                                                   Wolfgang Amadeus Mozart (1782)

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  • 1 month later...

Le cinéaste René Allio, ayant travaillé avec Michel Foucault, aurait déclaré au sujet de ce dernier : "de tout son être, il tend à ressembler, culminant dans son crâne rasé, à un sexe en érection".

 

Michel Foucault était donc une tête de nœud, CQFD.

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  • 2 weeks later...

Je suis tombé là dessus dans Aphorisme sur la sagesse dans la vie. / Section 2 - concernant notre conduite envers nous meme

 

J'ai kiffé grave.

 

"Et tout d'abord toute société exige nécessairement un accommodement réciproque, un tempérament: aussi, plus elle est nombreuse, plus elle devient fade. On ne peut être vraiment soi qu'aussi longtemps qu'on est seul; qui n'aime donc pas la solitude n'aime pas la liberté, car on n'est libre qu'étant seul. Toute société a pour compagne inséparable la contrainte et réclame des sacrifices qui coûtent d'autant plus cher que la propre individualité est plus marquante. Par conséquent, chacun fuira, supportera ou chérira la solitude en proportion exacte de la valeur de son propre moi. Car c'est là que le mesquin sent toute sa mesquinerie et le grand esprit toute sa grandeur; bref, chacun s'y pèse à sa vraie valeur. En outre un homme est d'autant plus essentiellement et nécessairement isolé, qu'il occupe un rang plus élevé dans le nobiliaire de la nature. C'est alors une véritable jouissance pour un tel homme, que l'isolement physique soit en rapport avec son isolement intellectuel: si cela ne peut pas être, le fréquent entourage d'êtres hétérogènes le trouble; il lui devient même funeste, car il lui dérobe son moi et n'a rien à lui offrir en compensation. De plus, pendant que la nature a mis la plus grande dissemblance, au moral comme à l'intellectuel, entre les hommes, la société, n'en tenant aucun compte, les fait tous égaux, ou plutôt, à cette inégalité naturelle, elle substitue les distinctions et les degrés artificiels de la condition et du rang qui vont souvent diamétralement à l'encontre de cette liste par rang telle que l'a établie la nature. Ceux que la nature a placés bas se trouvent très bien de cet arrangement social, mais le petit nombre de ceux qu'elle a placés haut n'ont pas leur compte; aussi se dérobent-ils d'ordinaire à la société: d'où il résulte que le vulgaire y domine dès qu'elle devient nombreuse. Ce qui dégoûte de la société les grands esprits, c'est l'égalité des droits et des prétentions qui en dérivent, en regard de l'inégalité des facultés et des productions (sociales) des autres. La soi-disant bonne société apprécie les mérites de toute espèce, sauf les mérites intellectuels; ceux-ci y sont même de la contrebande. Elle impose le devoir de témoigner une patience sans bornes pour toute sottise, toute folie, toute absurdité, pour toute stupidité; les mérites personnels, au contraire, sont tenus de mendier leur pardon ou de se cacher, car la supériorité intellectuelle, sans aucun concours de la volonté, blesse par sa seule existence. En outre, cette prétendue bonne société n'a pas seulement l'inconvénient de nous mettre en contact avec des gens que nous ne pouvons ni approuver ni aimer, mais encore elle ne nous permet pas d'être nous-mêmes, d'être tel qu'il convient à notre nature; elle nous oblige plutôt, afin de nous mettre au diapason des autres, à nous ratatiner pour ainsi dire, voire même à nous difformer. Des discours spirituels ou des saillies ne sont de mise que dans une société spirituelle; dans la société ordinaire, ils sont tout bonnement détestés, car pour plaire dans celle-ci il faut absolument être plat et borné. Dans de pareilles réunions, on doit, avec une pénible abnégation de soi-même, abandonner les trois quarts de sa personnalité pour s'assimiler aux autres. Il est vrai qu'en retour on gagne ces autres; mais plus on a de valeur propre, plus on verra qu'ici le gain ne couvre pas la perte et que le marché aboutit à notre détriment, car les gens sont d'ordinaire insolvables, c'est-à-dire qu'ils n'ont rien dans leur commerce qui puisse nous indemniser de l'ennui, des fatigues et des désagréments qu'ils procurent ni du sacrifice de soi-même qu'ils imposent: d'où il résulte que presque toute société est de telle qualité que celui qui la troque contre la solitude fait un bon marché. À cela vient encore s'ajouter que la société, en vue de suppléer à la supériorité véritable, c'est-à-dire à l'intellectuelle qu'elle ne supporte pas et qui est rare, a adopté sans motifs une supériorité fausse, conventionnelle, basée sur des lois arbitraires, se propageant par tradition parmi les classes élevées et, en même temps, variant comme un mot d'ordre; c'est celle que l'on appelle le bon ton, «fashionableness». Toutefois, quand il arrive que cette espèce de supériorité entre en collision avec la véritable, la faiblesse de la première ne tarde pas à se montrer. En outre, «quand le bon ton arrive, le bon sens se retire [24].» "

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Citation

La femme est comme un livre qui bon ou mauvais doit commencer à plaire par le frontispice ; s’il n’est pas intéressant il ne fait pas venir l’envie de le lire, et cette envie est égale en force à l’intérêt qu’il inspire. Le frontispice de la femme va aussi du haut en bas comme celui d’un livre, et ses pieds, qu'intéressent tant des hommes faits comme moi, donnent le même intérêt que donne à un homme de lettres l’édition de l’ouvrage. La plus grande partie des hommes ne prend pas garde aux beaux pieds d’une femme, et la plus grande partie des lecteurs ne se soucie pas de l’édition. Ainsi les femmes n’ont point tort d’être tant soigneuses de leur figure, et de leurs vêtements, car ce n’est que par là qu’elles peuvent faire naître la curiosité de les lire dans ceux qui à leur naissance la nature n’a pas déclaré pour dignes d’être nés aveugles [

 

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  • 4 weeks later...
il y a 44 minutes, Mégille a dit :

"L’éqriture n’a été invantée que pour pindre la parole."

Copie d'élève ?

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il y a 10 minutes, Rincevent a dit :

Copie d'élève ?

Non, Charles Louis Marle, dans son "Appel aux français" de 1829. Assez proche de Voltaire sur la question, d'ailleurs : "l'écriture est la peinture de la voix, plus elle est ressemblante, mieux elle est."

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il y a 4 minutes, Mégille a dit :

Non, Charles Louis Marle, dans son "Appel aux français" de 1829.

Alors la peinture qu'il en fait est plus proche de Frida Kahlo que de Nicolas Poussin.

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il y a une heure, Mégille a dit :

Non, Charles Louis Marle, dans son "Appel aux français" de 1829. Assez proche de Voltaire sur la question, d'ailleurs : "l'écriture est la peinture de la voix, plus elle est ressemblante, mieux elle est."

Sur ce sujet, on peut faire l'erreur (mon cas) de sous-estimer à quel point l'écriture a été 100% dépendante de la voix.

Peut-être qu'elle s'en affranchit aujourd'hui (?), mais historiquement (et assez logiquement) l'écriture est initialement un refringuage textuel de la voix.

 

C'est d'ailleurs marrant de constater qu'on lit mieux des textes en langue étrangère quand ils sont prononcés à haute voix.

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  • 3 months later...
Quote

Etre assez intelligent, c’est n’être pas assez intelligent précisément.
Etre à moitié quoi que ce soit d’ailleurs est inutile — car c’est toujours l’autre moitié qui fait défaut.

Sacha Guitry, Toutes réflexions faites

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  • 1 month later...
  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

«  Tout au long de l'histoire, la pauvreté a été la condition normale de l'homme. Les avancées qui ont permis d'échapper à cette norme, de temps à autre, ici et là, sont le fait d'une minorité extrêmement réduite, fréquemment méprisée, souvent condamnée, et presque toujours en butte aux bien-pensants. Chaque fois que cette minorité a été empêchée de créer, ou, comme cela s'est parfois produit, a été écartée de la société, le peuple est retombé dans la pauvreté la plus abjecte. » - Robert A. Heinlein

 

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  • 1 month later...
  • 5 weeks later...
Citation

Je suis toujours attiré par la déconnante, et la droite déconne. Les hurluberlus, les mabouls, on ne les trouve qu’à droite. La droite est branque, il ne faut jamais l’oublier. À gauche, c’est du sérieux. Ils pensent ce qu’ils disent et, c’est le moins qu’on puisse dire, ils ne sont pas très indulgents avec les idées des autres. Je n’ai jamais entendu Marcel Aymé porter des jugements sur le reste de l’humanité, ni demander des sanctions ou des châtiments

Audiard

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  • 2 weeks later...

"Quand j'étais jeune, je croyais en trois choses: le marxisme, le pouvoir rédempteur du cinéma, et la dynamite. Maintenant, je crois juste à la dynamite." - Sergio Leone

 

                             

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  • 1 month later...
  • 2 weeks later...

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