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Réforme du droit du travail, esclavagimse & mineurs de fond


Messages recommandés

Les gens sont parfois....comment dire pour être polie....

 

Je peux comprendre que certains considèrent leurs patrons comme des exploiteurs. Mais ils ont le choix dans ce cas, ce n'est pas comme si on ne pouvait pas se mettre à son compte plutôt que de pleurnicher... Je ne pouvais pas supporter mon premier employeur, je suis donc partie et je me suis mise à mon compte.

 

Tu insinues qu'il faudrait du courage ? De la volonté ? Ne pas pleurnicher ? Ne pas rester dans sa zone de confort ? 

 

Allons, voyons ...

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Les gens sont parfois....comment dire pour être polie....

 

Je peux comprendre que certains considèrent leurs patrons comme des exploiteurs. Mais ils ont le choix dans ce cas, ce n'est pas comme si on ne pouvait pas se mettre à son compte plutôt que de pleurnicher... Je ne pouvais pas supporter mon premier employeur, je suis donc partie et je me suis mise à mon compte.

 

Attends, nous les méchants libéraux sommes avides de sang, si bien que nous préparons le prochain génocide par la promotion du darwinisme social! Filoche a beaucoup d'adeptes sur Terre.

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Les gens sont parfois....comment dire pour être polie....

 

Je peux comprendre que certains considèrent leurs patrons comme des exploiteurs. Mais ils ont le choix dans ce cas, ce n'est pas comme si on ne pouvait pas se mettre à son compte plutôt que de pleurnicher... Je ne pouvais pas supporter mon premier employeur, je suis donc partie et je me suis mise à mon compte.

 

Tout le monde ne peut pas se mettre à son compte, et se mettre à son compte ne correspond pas à tout le monde.

Dans un marché de l'emploi plus dynamique, avec plus d'opportunités, les gens se poseraient moins de questions pour partir, mais pour cela il faudrait une réforme d'envergure pas des mesures ciblées de petit joueur.

 

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Tout le monde ne peut pas se mettre à son compte, et se mettre à son compte ne correspond pas à tout le monde.

Dans un marché de l'emploi plus dynamique, avec plus d'opportunités, les gens se poseraient moins de questions pour partir, mais pour cela il faudrait une réforme d'envergure pas des mesures ciblées de petit joueur.

 

 

Je ne disais pas que se mettre à son compte est la meilleure chose pour tout le monde. Simplement qu'on a toujours le choix si une société ou un contrat ne nous convient pas. La loi restreint les licenciements, pas les démissions.

 

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Je ne disais pas que se mettre à son compte est la meilleure chose pour tout le monde. Simplement qu'on a toujours le choix si une société ou un contrat ne nous convient pas. La loi restreint les licenciements, pas les démissions.

 

 

Je crois que la démission implique de renoncer au chômage et aux indemnités. Si on est dans la logique du rapport de force, ce n'est pas forcément l'option choisie.

Faudrait sans doute sortir de cette logique, idéologique, mais c'est exactement cette logique qu'utilise le PS dans son discours avant élection.

Bref, ça parait un peu compliqué de faire des réformes de ce genre alors que le discours politique dit l'inverse.

 

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La démission ne supprime pas les droits aux indemnités, elle les diffère. Mais la liberté implique souvent le risque. Et là effectivement tout le monde est pas armé de la même manière et fera des choix fonction de ses préférences

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Le fantasme sous-jacent et non-dit de beaucoup de français vis-à-vis du CDI,

c'est que cela doit devenir un relais de papa-maman et donc un réel substitut à l'adoption.

Les lois récentes sur la gestion de la santé du salarié par le patron ne laissent pas de doute sur la mise en oeuvre de ce fantasme.

Et il y a sûrement du plus délirant en gestation.

 

La faille du truc, c'est la croyance erronée en l'inépuisabilité de la réserve d'hôtes.

Le chômage n'est non seulement pas prêt de diminuer en France,

le souci désormais est qu'il y a un paquet de clous à faire sauter avant de juste revenir à une situation saine.

 

  • Yea 2
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La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a confirmé que la piste allait être étudiée pour inciter les entreprises à privilégier les embauches en CDI. La suppression de l'allongement du temps de travail des apprentis est aussi à l'étude.

http://www.lefigaro.fr/emploi/2016/03/10/09005-20160310ARTFIG00057-loi-travail-le-gouvernement-songerait-a-de-nouveau-taxer-les-cdd.php

 

En amont de la journée de manifestation, la CGT a présenté mercredi matin sa propre proposition de Code du travail. Au programme: primauté de la négociation de branche, réduction du temps de travail...

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/03/10/20002-20160310ARTFIG00011-opposee-a-la-loi-el-khomri-la-cgt-presente-son-propre-code-du-travail-du-xxieme-siecle.php

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Déjà que la capacité de cette réforme à faire diminuer le nombre des chômeurs ne me paraissait pas évidente alors que c'est comme ça qu'elle avait été vendue (elle avait des vertus, mais pas celle ci à mon avis), alors cette surtaxe du CDD c'est le pompon.

Non content de vendre une réforme impopulaire avec des arguments tirés par les cheveux, ce gouvernement s'engouffre immédiatement après dans des mesures contraires à ses objectifs affichés...

Il faut qu'on m'explique.

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Ce serait le CDD qui serait surtaxé, pas le CDI. C'est une mesure défendue par Tirole.

 

Ce ne serait pas bon pour l'embauche en CDD, mais il faut voir l'autre coté de la médaille, le financement du chômage. Les chômeurs post-CDD coûtent cher et rapportent peu à l'Unédic. Dans la situation actuelle les CDI sont de fait "surtaxés" puisqu'ils supportent le financement de dépenses en grande partie résultantes de la cessation des CDD. On décourage l'emploi à DI pour favoriser l'emploi en DD, ce qui est absurde.

 

Evidemment l'idéal serait de baisser le taux de cotisation pour tous, mais ça impliquerait des réformes au niveau dépenses qui ne sont pas l'objet du texte (et sont de toutes façons bien plus casse-gueule).

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(coquille, je voulais bien dire CDD)

Par rapport à ton message, si le CDD était préféré simplement par crainte des protections induites par le CDI, alors la solution serait de défaire ces protections. Si en revanche il est préféré pour des raisons de perspectives économiques, alors il semble contre-productif d'en dissuader les employeurs.

L'argument du financement du chômage tient la route. Et la véritable explication est probablement politique, la nécessité de répondre à la complainte de la rue...

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L'aspect "coût pour la société" de la précarité (CDD, Interim, etc,et on parle bien de montant d'indemnisation) est souvent avancé et ils parlent en ce sens d'un genre de taxe "pollueur - payeur".

C'est à dire une entreprise qui génère beaucoup d'indemnisation sera plus taxée qu'une autre.

Evidemment ça créera une usine à gaz s'ils font vraiment ça (comment mesurer un genre "d'impact social" ? Qu'est-ce que c'est utiliser beaucoup de CDD ? ).

C'est pour ça qu'il y a de bonne chance que ça se fasse à terme.

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Cela manquait de nouvelles taxations.

Déjà que la cotisation pénibilité à 0,1%, certains ont calculé qu'à terme elle devrait arriver à 11 ou 12% pour maintenir un équilibre financier (en 2060).

Donc bon, allons-y, on est plus à ça près.
 

A titre indicatif, sur ton salaire, tu as 20 à 25% de cotisations salariales, 40 à 45% de cotisations patronales.
On pourrait aboutir à terme à 20/25% de cotisations salariales, 60% de cotisations patronales. 80 à 85% de ce que tu gagnes. C'est délirant.

M'enfin, une petite surtaxe par-ci, par-là, osef. Une usine fabriquant des produits chimiques n'aura qu'à partir ailleurs. On gardera les comptables et les banquiers.

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Je vois surtout qu'au lieu d'embaucher un CDD, on s'en passera si on peut. Donc les gens resteront plus au chômage et auront moins d'expérience. Et les autres employés de la boite qui voyaient quelques CDD débarquer en période de hausse du travail (saisons) ou de baisse de travailleurs (vacances) seront priés de mettre les bouchées doubles sans rouspeter.

C'est tellement con que je n'arrive pas à comprendre comment on peut défendre ça. Je préfère bosser 2x3 mois sur l'année que me taper 12 mois de chomdu.

 

Entre ça et les gogo de 16 qui manifestent (vu hier à Nation) en t'expliquant que cette loi, c'est le retour au 19ième siècle, j'veux pas dire, mais VPEF.

  • Yea 2
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Entre ça et les gogo de 16 qui manifestent (vu hier à Nation) en t'expliquant que cette loi, c'est le retour au 19ième siècle, j'veux pas dire, mais VPEF.

 

On devrait plutôt essayer de comprendre comment ils arrivent systématiquement à mobiliser les jeunes pour s'en inspirer.

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L'aspect "coût pour la société" de la précarité (CDD, Interim, etc,et on parle bien de montant d'indemnisation) est souvent avancé et ils parlent en ce sens d'un genre de taxe "pollueur - payeur".

C'est à dire une entreprise qui génère beaucoup d'indemnisation sera plus taxée qu'une autre.

Evidemment ça créera une usine à gaz s'ils font vraiment ça (comment mesurer un genre "d'impact social" ? Qu'est-ce que c'est utiliser beaucoup de CDD ? ).

C'est pour ça qu'il y a de bonne chance que ça se fasse à terme.

Le problème dans ce raisonnement c'est de croire que licencier c'est socialement négatif.

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Le problème dans ce projet de loi c'est qu'il n'intègre pas des mesures ouvertement positives en faveur des salariés ou futurs chômeurs (formations, sécurité machin et tout le tremblement qui permettraient de se projeter favorablement) et que seul le patronat, les employeurs paraissent favorisés.

L'équation simpliste "favoriser le licenciement = protéger l'employeur" ne trouve pas de compensation.

 

Ne me faites pas croire que certains d'entre nous, anciens socialistes, n'avaient pas le même type de raisonnement avant de voir La Vérité Vraie

  • Yea 2
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Oui, of course, je cause pas de ce qui a été fait avant, et qui est de la grosse daube en prime, mais de mesures accompagnant ce projet, qui puissent être ressenties positivement ; enfin, j'ai du mal à croire que le gouv ne se doutait pas du bordel que ça allait foutre. Donc, à mon avis, il y a une stratégie derrière tout ça, je comprends pas trop comment à un an des présidentielles, un tel projet ait pu être envisagé sans qu'il ne cache un coup fourré, car enfin, les mesures proposées semblent tellement en contradiction avec le dogme... et si le gouvernement est sincèrement convaincu, pourquoi alors ne pas l'avoir mis en oeuvre au début du quinquennat ?

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Outre le plafonnement des indemnités prud'homales, qu'est-ce qui est fondamentalement choquant dans ce projet?

Je veux dire, une fois retiré les erreurs factuelles?

Pour le plafonnement des indemnités prud'homales, ça a été voté dans la loi Macron (puis censuré par le conseil constitutionnel). J'ai vu personne manifester dans la rue. Le gouvernement a dû se dire que ça passerait à nouveau sans soucis.

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Je crois que la démission implique de renoncer au chômage et aux indemnités. Si on est dans la logique du rapport de force, ce n'est pas forcément l'option choisie.

Faudrait sans doute sortir de cette logique, idéologique, mais c'est exactement cette logique qu'utilise le PS dans son discours avant élection.

Bref, ça parait un peu compliqué de faire des réformes de ce genre alors que le discours politique dit l'inverse.

 

 

Et potentiellement sans toit. En fait je suis convaincu qu'il faut également en parallèle réformer ce qui concerne le logement.

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