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Pédophilie, Église & EdNat


Astha

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Le Monde.fr - En 2015, vingt-sept radiations dans l’éducation nationale pour pédophilie

« Le principe est “pas de silence, la transparence totale” », a affirmé la ministre de l’éducation nationale en dévoilant ces chiffres, mercredi.

http://www.lemonde.fr/education/article/2016/03/16/en-2015-vingt-sept-radiations-dans-l-education-nationale-pour-pedophilie_4883693_1473685.html

Sur les 27, de combiens avez vous entendu parler ?

 

 

Tu devrais en faire un fil  :mrgreen:

 

 

 

 

 

En 2015, l’éducation nationale avait déjà été secouée par l’affaire de Villefontaine, dans la banlieue de Lyon, où le directeur d’une école maternelle a été mis en examen pour des viols sur onze de ses très jeunes élèves.

 

 

C'est un concours entre profs et prêtres dans le Lyonnais ?

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Barbarin a toujours été intraitable avec les affaires de ce genre, dans la droite ligne de Ratzinger puis de Benoît XVI. Il n'y a que des accusations et pas de preuves. Tu as condamné Barbarin parce que tu as envi de te payer un curé. La présomption d'innocence et le droit à un procès équitable tu t'asseoie dessus.

 

Mais on ne demande pas un procès à Barbarin et à tous les curés, on dit juste que par précaution, étant donné les accusations et les plaintes il aurait fallu qu'il éloigne ce (ou ces) curé de petits enfants, c'tout. Par précaution. 

 

C'est un concours entre profs et prêtres dans le Lyonnais ?

+1

C'est hallucinant ce réflexe de dire oui mais eux aussi ils font.

 

Il se trouve qu'il y a trop d'affaires de pédophilie dans l'Eglise depuis trop de temps, et que depuis peu seulement les langues se délient chez les victimes. C'est fou tout de même de nier que quelque chose cloche. Il y en a peut-être plus chez les profs ou les cyclistes, mais on s'en fout, on fait pas un concours morbide de savoir qui est le plus pédophile. On demande à l'Eglise et l'ednat de faire le ménage en interne. Plus précisément on demande aux échelons inférieurs de relayer les actions entreprises par Benoit XVI.

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C'est hallucinant ce réflexe de dire oui mais eux aussi ils font.

 

Il se trouve qu'il y a trop d'affaires de pédophilie dans l'Eglise depuis trop de temps, et que depuis peu seulement les langues se délient chez les victimes. C'est fou tout de même de nier que quelque chose cloche. Il y en a peut-être plus chez les profs ou les cyclistes, mais on s'en fout, on fait pas un concours morbide de savoir qui est le plus pédophile. On demande à l'Eglise et l'ednat de faire le ménage en interne. Plus précisément on demande aux échelons inférieurs de relayer les actions entreprises par Benoit XVI.

 

Voilà, exactement.

L'argument "regardez, ça a lieu ailleurs, et on en parle moins", c'est un truc de politicien. Je ne me prononce pas sur Barbarin, ne m'étant pas assez penché sur le dossier, mais j'imagine qu'il y a des meilleurs moyens de le défendre.

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L'essentiel des affaires de pedophile de L'Eglise date des années 70/80, en pleine révolution sexuelle et à l'époque où le Monde et L'Express militaient pour l'abolition de la notion de majorité sexuelle. Depuis cela s'est calmé et l'action de Ratzinger pour la prise en compte du phénomène et la politique de la tolérance zéro a été essentielle. Alors oui il y a eu de salles affaires et c'est un drame absolue pour les victimes mais de là à dire que c'est encore la chappe de plond il y a un monde.

Il faut aussi savoir qu'il y a également un nombre important de fausses dénonciations (c'était une des attaques favorites des régimes communistes, ce qui explique la réticence initiale de Jean-Paul 2 vis à vis du sujet).

Ce qui m'énerve est que l'on est entrain de lyncher médiatiquement un type bien sûr la base de on-dit. C'est une récurrence en France en ce qui concerne L'Église.

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C'est un fait que les années 1970 ont pu connaître une certaine tolérance à l'égard de certaines pratiques avec les enfants. Des livres, sortis à l'époque, vantant d'ouvrir les enfants au monde du sexe et de les libérer des carcans moraux, bourgeois & religieux les empêchant de jouir de leurs corps et d'apprendre, seraient invendables aujourd'hui.

Bref, c'était une autre époque.

 

Je n'avais pas suivi l'affaire, j'avais l'impression que c'était Barbarin qui avait commis des actes pédophiles, de loin. Sans doute est-ce une bonne occasion de lui faire payer son opposition au mariage gay.

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Ce n'était pas pour autant quelque chose de bien pour la plèbe, juste quelques babacools. C'était surtout tabou.

Les cas de pedophilie n'ont pas commencé avec la révolution sexuelle non plus et ils ont continué après les années 70, le célibat des prêtres était censé les en préserver d'ailleurs.

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Accuser la révolution sexuelle maintenant lol

surtout chez les prêtres :icon_mdr:

 

 

L'essentiel des affaires de pedophile de L'Eglise date des années 70/80, en pleine révolution sexuelle et à l'époque où le Monde et L'Express militaient pour l'abolition de la notion de majorité sexuelle. Depuis cela s'est calmé et l'action de Ratzinger pour la prise en compte du phénomène et la politique de la tolérance zéro a été essentielle. Alors oui il y a eu de salles affaires et c'est un drame absolue pour les victimes mais de là à dire que c'est encore la chappe de plond il y a un monde.

Il faut aussi savoir qu'il y a également un nombre important de fausses dénonciations (c'était une des attaques favorites des régimes communistes, ce qui explique la réticence initiale de Jean-Paul 2 vis à vis du sujet).

Ce qui m'énerve est que l'on est entrain de lyncher médiatiquement un type bien sûr la base de on-dit. C'est une récurrence en France en ce qui concerne L'Église.

 

et ça changera pas de sitôt, l'Eglise a fait tellement de saloperies en France qu'elle va s'en prendre plein la gueule pendant encore un bon moment.

 

En tout cas si comme le dit le journal " Après une entrevue avec le prêtre, qui reconnaît ses actes, et assure qu'il n'a rien commis depuis 1991, le cardinal décide de le maintenir à son poste", c'est quand même pas top question crédibilité: ça voudrait dire que l'évêque savait qu'un de ses prêtres avait commis des actes pédo et l'a laissé au contact de gamins.

 

Bon après je me méfie, on est jamais à l'abri d'un cas de journalisme et si ça se trouve le mec a pas été condamné mais soupçonné, ou un truc comme ça. Ça serait pas la première fois pour eux non plus :mrgreen:

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Ce n'était pas pour autant quelque chose de bien pour la plèbe, juste quelques babacools. C'était surtout tabou.

Les cas de pedophilie n'ont pas commencé avec la révolution sexuelle non plus et ils ont continué après les années 70, le célibat des prêtres était censé les en préserver d'ailleurs.

 

Le célibat des prêtres n'a pas été mis en place pour contrer la pédophilie.

Il a été mis en place pour une série de raisons qui, outre l'idéal chrétien de l'époque, visait beaucoup plus prosaïquement à éviter certains litiges consécutifs à la mort du prêtre (ie = problème de successions avec l'épouse/les gamins de l'évêque, alors qu'il s'agit du patrimoine de l'Eglise...).

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Je n'ai encore lu nulle part que le prêtre en question avait été condamné dans les années 1990. Ensuite c'est beau de dénoncer régulièrement les pignouferies de presse mais de considérer que les médias disent la vérité sur L'Église...

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Le Figolu affirme que le Cardinal (pas l'évêque pardon) aurait eu une entrevue avec le prêtre accusé et qu'il aurait reconnu des faits datant des années 90, mais que celui-ci l'aurait laissé en place.

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Le célibat des prêtres n'a pas été mis en place pour contrer la pédophilie.

Il a été mis en place pour une série de raisons qui, outre l'idéal chrétien de l'époque, visait beaucoup plus prosaïquement à éviter certains litiges consécutifs à la mort du prêtre (ie = problème de successions avec l'épouse/les gamins de l'évêque, alors qu'il s'agit du patrimoine de l'Eglise...).

Tu ne m'as pas compris. 

Les prêtres sont censés être à l'abris de la révolution sexuelle, de Sodome et Gomorrhe non? Je veux dire, c'est un des fondements des valeurs chrétienne de ne pas niquer à droite à gauche avant le mariage, et en plus les prêtres se doivent à Dieu. J'ai donc du mal à comprendre comment ils auraient pu être affectés par une quelconque révolution sexuelle, dont la pédophilie ne concernait qu'un groupe infime de babacools.

 

Faudra que je demande à mes parents comment c'était à cette époque mais je ne crois pas que sodomiser des enfants dans tous les coins était quelques chose de courant ni de bien vu par le commun des mortels, même à cette époque. C'était simplement un sujet tabou voilà tout.

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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/03/14/01016-20160314ARTFIG00325-un-nouveau-temoignage-met-en-cause-un-autre-pretre-lyonnais.php

 

 

Quand il a 16 ans au début des années 1990, Pierre vit une situation familiale compliquée avec le divorce de ses parents. Il rencontre alors le père Billioud à Lourdes lors d'un pèlerinage.

 

«Il avait 15 ans de plus que moi, il était comme un grand frère, un père de substitution », se souvient Pierre. Le prêtre l'emmène en vacances à Biarritz et un soir, dans une chambre de l'hôtel Miramar. Là, selon Pierre, «le père Billioud a commencé à se frotter et à se masturber contre moi. J'étais très gêné, je ne savais pas quoi faire, j'ai fini par dormir par terre et j'ai fait comme si rien ne s'était passé ». Il est alors envahi par la honte, la culpabilité au point de ne parler de cette histoire à personne. Puis une fois majeur, Pierre retrouve le prêtre à Lourdes. Cette fois la scène se passe à l'hôtel de Provence. «Il a voulu recommencer et j'ai dit stop mais j'étais une nouvelle fois tétanisé. C'était horrible.»

 

C'est un médecin qui, en 2009, l'incite à porter plainte, Pierre a alors 35 ans. Il rencontre Mgr Barbarin. «Le cardinal m'a dit qu'il était parfaitement au courant et que ce prêtre avait déjà eu maille à partir avec la justice (le père Billioud avait été condamné au début des années 2000 à un mois de prison avec sursis pour exhibitionnisme, NDLR) et qu'il reconnaissait les faits me concernant. Le cardinal m'a demandé pardon au nom du prêtre. Je suis choqué qu'il n'ait pas pris la mesure du problème et qu'il se soit abrité derrière la prescription pénale. Il n'a rien fait pour protéger les autres enfants, il l'a laissé en place, au même endroit. C'est facile d'être courageux avec les chrétiens d'Orient, mais faire le ménage dans sa propre boutique alors que l'on sait qu'il y a des brebis galeuses, il faut un autre genre de courage. Barbarin n'a pas voulu faire ce ménage, il a mis de la poussière sous le tapis pendant des années et maintenant, tout lui explose à la figure.»

 

C'est de ça dont on parle?
Un fait pénalement prescrit, un acte "pédophile" (?) sur un gars de 16 ans (donc ayant plus de 15 ans...), qui est constitutif d'une agression sexuelle et non d'un viol? Des allégations, quoi.

 

 

L'autre point, c'est celui-là :

 

 

Ces plaignants affirment avoir été agressés sexuellement dans les années 1980 et au début des années 90 par un prêtre qui encadrait un groupe de scouts dans l'ouest lyonnais. Un juge d'instruction enquête sur ces soupçons qui ont valu au religieux en question, le père Bernard Preynat, une mise en examen et un placement sous contrôle judiciaire, le 27 janvier. Le cas de ce prêtre qui a reconnu des actes de pédophilie mais dont les agissements pourraient être en partie prescrits en raison de l'ancienneté des faits, s'est doublée d'une affaire sur l'attitude du diocèse de Lyon à son égard. Réunies dans une association, des victimes fustigent "l'omerta" dont a bénéficié le prêtre qui en dépit d'un signalement en 1991 reconnu par le diocèse, a pu poursuivre sa carrière au contact d'enfants jusqu'en août 2015.

 

Je ne vois rien permettant de dire que Barbarin était au courant pour ces faits-là. Or, on ne peut reprocher à quelqu'un de ne pas avoir dénoncé des faits qu'il ignorait.

Ce que je vois, c'est une série de plaintes dont rien ne prouve que Barbarin connaissait l'existence des faits objets de la plaintes ; le Cardinal qui nie être au courant ; puis un guss qui allègue, sous le couvert de l'anonymat, qu'il était bien au courant puisqu'il aurait été lui-même victime d'un viol pédophile (à seize ans, sans pénétration sexuelle, et sans d'ailleurs qu'un quelconque fait matériel ne puisse appuyer ses allégations...).

 

EDIT : je viens de voir ça :

 

 

L'association met en cause directement Monseigneur Barbarin pour n'avoir pas dénoncé à la justice les actes de pédophilie dont il a eu connaissance "vers 2007-2008", selon ses dires sans La Croix la semaine dernière

"Une personne qui avait grandi à Sainte-Foy-lès-Lyon m'a parlé des comportements du père Preynat (antérieurs à 1991, NDLR), vers 2007-2008. J'ai alors pris rendez-vous avec lui pour lui demander si, depuis 1991, il s'était passé la moindre chose. Lui m'a assuré: 'Absolument rien, j'ai été complètement ébouillanté par cette affaire'", a-t-il déclaré.

 

De quels comportements on parle? Se frotter contre un gamin de seize ans? Autre chose?

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Ce qui est marrant c'est que je connais personnellement le père Billioud, j'ignorais sa session de naturisme alcoolisé à Biarritz. Je crois que j'apprécie encore plus le personnage  :D

 

/jrml off

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De quels comportements on parle? Se frotter contre un gamin de seize ans? Autre chose?

Une attitude saine quoi...

Le problème c'est que dans les affaires de pédophilie on est toujours dans des allégations. Les preuves matérielles sont compliquées à rassembler dans ce genre d'affaires, et pour cause hum...

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Se frotter contre un jeune homme de seize ans n'est pas un viol pédophile, quelque soit le bout par lequel on prend l'affaire.

 

Ensuite, quand tu apprends des allégations relatifs à des faits vieux de 17 ou 18 ans, dois-tu sanctionner? Le principe de précaution doit-il prévaloir? Ou alors tu en informes les autorités (par exemple ta hiérarchie)?

En l'espèce, il me semble qu'il a prévenu sa hiérarchie et a mis de côté le prêtre (sans lui retirer ses fonctions). Il a également dégagé deux prêtres reconnus pédophiles. Parler d'omerta me paraît un peu excessif dans cette hypothèse précise. Ou faire un parallèle avec Spotlight.

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Se frotter contre un jeune homme de seize ans n'est pas un viol pédophile, quelque soit le bout par lequel on prend l'affaire.

 

Non, mais bon tu peux avoir de gros doutes sur sa santé mentale et les possibilités de passer à l'acte un jour. Donc tu préviens le truc et tu l'éloignes de mineurs.

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Je répète, si on parlait d'une nana qui accuse un camarade de classe de l'avoir abusée sexuellement alors qu'elle était ivre et que la justice n'avait jamais été saisie en vingt ans, il n'y aurait pas grand monde ici pour demander l'application stricte d'un principe de précaution avec inscription immédiate du gars sur liste de délinquants sexuels et exclusion par la fac.

On parle bien d'accusations pour lesquelles il n'y a pas pu y avoir d'enquête judiciaire à cause de la prescription, non? Que voulez-vous faire dans un cas pareil qui ne soit pas injuste pour l'une des deux parties? Exclure quelqu'un malgré ce qu'il dit sur l'absence de récidive en vingt ans (non contredit par les faits avérés, puisqu'il n'y a pas d'affaires plus récentes connues), ou maintenir quelqu'un malgré la conviction d'une ancienne victime qu'il y a un risque?

En plus, "travailler au contact d'enfants" dans le cas de la deuxième affaire, c'est en fait "baptiser des bébés". S'il y a d'autres raccourcis journalistiques sur la première affaire...

  • Yea 3
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N'empêche qu'il y aura quand même à avoir une position claire sur quoi faire d'un prêtre condamné (je ne dis pas accusé, mais condamné).

 

Car le cas du type condamné pour agression sexuelle en 2007 et promu en 2013 pose clairement question. Il y a sans doute rien de reprochable légalement à ça mais symboliquement cela reste très fort.

 

De plus je comprends bien la position de MissLiberty qui dit défendre la présomption d'innocence pour l'autre personne.

Mais pour moi elle tombe quand le type avoue les faits à Barbarin.

 

 

 

Alors non Barbarin ne couvre pas des faits de pédophilie. Mais par contre la carrière de pédophiles n'est pas brisé et c'est ça qui pose questions. Faut-il pardonner à ses prêtres et leur laisser la possibilité de continuer leurs missions ou faut-il briser leur carrière?

 

Je trouve au contraire cette controverse intéressante.

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Faut-il pardonner à ses prêtres et leur laisser la possibilité de continuer leurs missions ou faut-il briser leur carrière?

C'est une vraie question.

Pardonner => Tout est pardonnable

Briser la carrière => On s'aperçoit bien que laisser ces curés sur des missions puériles n'est pas tenable. Si l'on en exclut les baptêmes, alors envoyer systématiquement les mecs au gnouf sacerdotal aka ermitage est discutable.

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De plus je comprends bien la position de MissLiberty qui dit défendre la présomption d'innocence pour l'autre personne.

Mais pour moi elle tombe quand le type avoue les faits à Barbarin.

Dans la première affaire, le gars avoue des faits qui remontent à 1991 et assure qu'il ne s'est rien passé depuis. Vingt ans après sans aucune autre plainte ou dénonciation de familles, alors même que l'Eglise a nettement mis en avant qu'elle encourageait les dénonciations et se désolidarisait des partisans de la loi du silence, on peut imaginer croire le coupable repentant. Rien ne nous y oblige, mais c'est envisageable.

De plus, il s'agissait de mineurs de quinze ans en camp scout si je comprends bien, pas de viols de gamins non pubères dans les cours de KT... Il faut prendre ça en compte dans notre façon de voir le soit-disant "maintien au contact de jeunes". Ne peut-on pas en 2010 faire le pari de pardonner et refaire confiance à la personne qui assure n'avoir rien fait en vingt ans, tout en faisant attention qu'il n'y ait pas de contact rapproché avec des ados (encadrement de groupe, réunions non publiques etc.)? Je ne vois pas ça comme un cas extrême où il est nécessaire de le cloîtrer quelque part pour éviter qu'il soit en contact ne serait-ce qu'avec une seule famille de sa paroisse où il y a des enfants... Cela était sans discutable en 1991 ou 2000, mais au moment où le cardinal Barbarin arrive en scène, vingt ans après, c'est une autre histoire.

 

Dans la deuxième affaire, il me semble qu'il n'y a pas eu aveu, et qu'au contraire le prêtre nie les attouchements. Il ne reconnaît qu'une histoire d'exhibition pour une soirée trop arrosée.

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