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Aujourd'hui, en France


FabriceM

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La réalité à mon avis, c'est plutôt que ces gens après avoir traversé soit la Medittéranée et le Sahara, ou la moitié du moyen-orient aux mains de passeurs, d'avoir risqué de mourir un jour sur deux, se retrouvent maintenant enfermés, ou peu s'en faut, dans des locaux ou ils sont comme des marionnettes aux mains de diverses associations dont ils dépendent pour se dépatouiller du bordel administratif de l'ETat qui les empêche de bouger et de bosser.
Donc les mecs sont aux abois, probablement en surnombre, la tension est à son comble.
Donc oui, il arrive qu'ils pètent des plombs et se disputent, ça s'appelle être un Humain et non être "bas du front". Il faut un peu voir les saloperies que se faisaient les gens dans les camps de concentrations ou les goulags, un peu comme si les nazis et les bolcho n'étaient pas suffisant pour se pourrir la vie.

  • Yea 3
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Il y a 1 heure, poney a dit :

La réalité à mon avis, c'est plutôt que ces gens après avoir traversé soit la Medittéranée et le Sahara, ou la moitié du moyen-orient aux mains de passeurs, d'avoir risqué de mourir un jour sur deux, se retrouvent maintenant enfermés, ou peu s'en faut, dans des locaux ou ils sont comme des marionnettes aux mains de diverses associations dont ils dépendent pour se dépatouiller du bordel administratif de l'ETat qui les empêche de bouger et de bosser.
Donc les mecs sont aux abois, probablement en surnombre, la tension est à son comble.
Donc oui, il arrive qu'ils pètent des plombs et se disputent, ça s'appelle être un Humain et non être "bas du front".

Je pense pareil.

Des gens qui ont fait des milliers de kms dans des conditions difficiles, voire difficiles/périlleuses par moment, c'est pas des bas du front.

 

Et se choper les débilités invraisemblables du socialisme (papiers à reremplir N fois, queues, interdiction de bosser, etc) à un moment du voyage, tout en étant assez coincé, il y a largement de quoi sauter plusieurs fusibles.

 

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Je ne sais pas trop à quoi ressemble ces lieux en France mais en Belgique, il s'agit de lieu qu'on appelle "des centres fermés".

Des prisons quoi. Avec des familles.

Je ne suis pas surpris que tous les 6 mois il y a un départ d'incendie dans ces endroits.

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Il y a 2 heures, poney a dit :

La réalité à mon avis, c'est plutôt que ces gens après avoir traversé soit la Medittéranée et le Sahara, ou la moitié du moyen-orient aux mains de passeurs, d'avoir risqué de mourir un jour sur deux, se retrouvent maintenant enfermés, ou peu s'en faut, dans des locaux ou ils sont comme des marionnettes aux mains de diverses associations dont ils dépendent pour se dépatouiller du bordel administratif de l'ETat qui les empêche de bouger et de bosser.
Donc les mecs sont aux abois, probablement en surnombre, la tension est à son comble.
Donc oui, il arrive qu'ils pètent des plombs et se disputent, ça s'appelle être un Humain et non être "bas du front". Il faut un peu voir les saloperies que se faisaient les gens dans les camps de concentrations ou les goulags, un peu comme si les nazis et les bolcho n'étaient pas suffisant pour se pourrir la vie.

Non, ils ne sont pas enfermés, ils sont contraints, pour prétendre à certains droits, de vivre dans un endroit qui ne leur convient pas,

On est d'accord sur l'ineptie gouvernementale de confiner des personnes en grandes difficultés, en danger, bref

Les tensions montent forcément, mettre ensemble des communautés qui ne s'apprécient pas c'est aller au clash

 

En fait, ce problème se retrouve aussi dans les barres hlm.

 

Mais euh.... faire un parallèle, comparer,  enfin, évoquer les camps de la mort c'est un peu pâteux, non ? Légèrement caricatural

 

Dans les camps de migrants, les associations sont composées de personnes a priori bienveillantes, travailleurs sociaux et autres intervenants, peut-être maladroits dans leur façon de faire, mais certainement pas équipés de fusils mitrailleurs, et encore moins des sadiques.

 

Donc, oui, ce sont des humains ! Et parmi ces humains, il y a des bas du front également, et aussi des personnes plus pondérées désireuses que les choses se passent au mieux, comme partout. Et dans les camps de la mort il y avait aussi des bas du front (ce qu'ils devaient être aussi dans leur vie, y a pas de raison )

 

Dans cette histoire d'incendie, tout le monde ne s'est pas battus, seulement une partie infime d'entre eux, qui ont foutu tout le monde dans la merde.

 

 

 

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il y a 2 minutes, Bisounours a dit :

Mais euh.... faire un parallèle, comparer,  enfin, évoquer les camps de la mort c'est un peu pâteux, non ? Légèrement caricatural

 

 

Non, au contraire. Si on part du principe que ces camps sont la pire place ou échouèrent des humains, et si on sait que malgré ça, ils se font des saloperies entre prisonniers, il ne faut pas s'étonner que des humains placés dans des conditions peut-être 10x moins pire, mais quand même difficile, se font aussi des saloperies les uns les autres (comme se battre entre migrants).

C'est juste une mise en perspective : ça n'a rien de "bas de front", c'est, et on peut le regretter, parfaitement normal.

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il y a 4 minutes, Philiber Té a dit :

Vous oubliez un petit truc : ceux qui veulent vivre en dehors des camps ont aussi des chances de se faire déloger par les flics. Et vu les dernières opérations de démantèlement, il faut aimer les coups de tonfa pour s'installer ailleurs...

Tandis que ceux qui séjournaient en Pologne, ou en URSS , étaient cordialement invités à sortir faire un tour au village pour s'acheter des clopes...

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il y a 25 minutes, poney a dit :

 

Non, au contraire. Si on part du principe que ces camps sont la pire place ou échouèrent des humains, et si on sait que malgré ça, ils se font des saloperies entre prisonniers, il ne faut pas s'étonner que des humains placés dans des conditions peut-être 10x moins pire, mais quand même difficile, se font aussi des saloperies les uns les autres (comme se battre entre migrants).

C'est juste une mise en perspective : ça n'a rien de "bas de front", c'est, et on peut le regretter, parfaitement normal.

 

il y a 5 minutes, Bisounours a dit :

Tandis que ceux qui séjournaient en Pologne, ou en URSS , étaient cordialement invités à sortir faire un tour au village pour s'acheter des clopes...

 

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Les camps qui accueillent les migrants ne sont pas la pire place où échouent des humains, la pire place est celle qu'ils ont quitté.

En revanche, la pire place où échouèrent les Juifs et les traîtres à la cause communiste, là oui, c'était les camps.

Et les réactions sont humaines et compréhensibles, pas forcément normales, face à des situations a-normales. Enfin, je crois que mon post de suite après celui de Poney était assez explicite.

Mise en perspective, comparaison, parallèle, appelez ça comme vous voulez, je comprends pas qu'on puisse associer les deux pour expliquer pourquoi des hommes se foutent sur la gueule.

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il y a 2 minutes, poney a dit :

CES CAMPS =: les camps de la mort dont du parlais et que je citais, pas les camps de migrants...

scuse si j'ai mal compris tes propos, à la base tu as évoqué les camps de concentration et les goulags, et c'est ce qui m'a choqué, tu comprends ?

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Ce qui est gênant c'est plutôt de voir des gens qui vivent une situation difficile finir par péter un câble comme des "bas du front" alors que l'histoire prouve qu'on a fait pire dans des situations encore pire et que donc, au risque de me répéter, ils ne sont pas "bas du front" mais agissent, malheureusement, comme des humains moyens.

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Parmi toutes ces personnes qui vivent des choses horribles, on trouve tous les échantillons de la nature humaine, inclus des pas gentils à la base, ou des personnes extra ordinaires. Et dans des situations comme celles là, certains se révèlent différents et d'autres tels qu'ils étaient avant.

 

 

 

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Citation

 

Fin de la trêve hivernale: une maire s’engage contre la mise à la rue

Onze jours après la fin de la trêve hivernale, la maire communiste d’une ville d’Indre-et-Loire va prendre un arrêté pour interdire les expulsions locatives sans que les locataires aient été relogés.

 

http://immobilier.lefigaro.fr/article/fin-de-la-treve-hivernale-une-maire-s-engage-contre-la-mise-a-la-rue_0bd6a548-1f7d-11e7-b270-36daf8b68907/

 

Ou comment faire en sorte que les plus précaires aient encore plus de mal à trouver un logement.

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