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Aujourd'hui, en France


FabriceM

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il y a 6 minutes, Bisounours a dit :

Je regarde l'hommage à Simone Veil sur bfm

Cette courge de Touraine a pas pu s'empêcher de proférer des âneries condescendantes du haut de ses certitudes de femme de gauche. Mais quelle cruche !

 

Qu'est-ce qu'elle raconte?

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il y a 14 minutes, Flashy a dit :

 

Qu'est-ce qu'elle raconte?

Ça a pas duré mille ans non plus mais elle a réussi à subtilement évoquer la supériorité morale de la gauche et le conservatisme (comprendre rétrograde) de S.Veil. Et que, bon, malgré cela blablabla.

Elle était tellement lourdingue que Michèle Cotta en voix off a pas pu s'empêcher de faire une réflexion à ce propos.

Pathétique intervention

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il y a 1 minute, Bisounours a dit :

Ça a pas duré mille ans non plus mais elle a réussi à subtilement évoquer la supériorité morale de la gauche et le conservatisme (comprendre rétrograde) de S.Veil. Et que, bon, malgré cela blablabla.

Elle était tellement lourdingue que Michèle Cotta en voix off a pas pu s'empêcher de faire une réflexion à ce propos.

Pathétique intervention

 

C'est plutôt déplacé dans le cadre d'un hommage rendu à des funérailles.
Mais pas très surprenant.

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Tout à fait, mais comme tu l'écris, rien d'étonnant, vu son niveau.

Je viens de voir la tronche de F Fillon dans la cour. Il doit avoir sacrément les crocs de se trouver là en tant que spectateur, en se disant qu'il aurait dû être à la place de Macron.

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il y a 6 minutes, Flashy a dit :

C'est plutôt déplacé dans le cadre d'un hommage rendu à des funérailles.
Mais pas très surprenant.

C'est à ça qu'on reconnaît les cons : ils osent tout.

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il y a une heure, Bisounours a dit :

Ça a pas duré mille ans non plus mais elle a réussi à subtilement évoquer la supériorité morale de la gauche et le conservatisme (comprendre rétrograde) de S.Veil. Et que, bon, malgré cela blablabla.

Elle était tellement lourdingue que Michèle Cotta en voix off a pas pu s'empêcher de faire une réflexion à ce propos.

Pathétique intervention

 

Quelle genre de merde humaine faut il pour faire ça ?

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il y a 5 minutes, Tramp a dit :

Je n'en reviens pas qu'ils la foutent au Panthéon. Foutage de gueule. 

 

Je reproduis un propos de "Descartes" qui précède la décision de panthéonisation:

 

Dans ces hommages, on commet une énorme injustice en faisant de Simone Veil celle qui aurait donné aux femmes le droit d’avorter. C’est oublier que Simone Veil n’était que ministre de la santé. Qu’il y avait à l’époque un président de la République, tout comme il y avait un Premier ministre. Et que ce sont eux qui ont décidé de faire passer cette loi. A lire certains hommages – surtout celui des « féministes de genre », incapables d’admettre que la « cause des femmes » ait pu être servie par quiconque n’est pas une femme – on a l’impression que cette fameuse « monarchie présidentielle » institué en 1958 avait pris des vacances en 1974…

Une fois encore, on voit comment notre société s’est coupée de son histoire, comment celle-ci est réécrite par des lobbies. Le mérite de la loi de 1975 dite « loi Veil » revient au premier chef à Valéry Giscard d’Estaing, à qui on doit d’ailleurs pas mal d’autres réformes de modernisation du droit de la famille, dont le divorce par consentement mutuel. C’est Giscard qui décide d’ouvrir ce débat, au risque de fracturer sa majorité. C’est lui qui décide que le débat sur l’avortement sera porté par le ministre de la Santé, et non par le ministre de la Justice, qui était le porteur naturel du projet, pour éviter l’obstruction prévisible de la part de Lecannuet, qui occupait le poste à l’époque. [...]


 

Finalement, l’œuvre de Simone Veil est assez maigre. La loi qui porte son nom est une loi importante, mais son rôle s’est réduit à porter le texte devant l’assemblée. Contrairement à Lucien Newirth, qui est le véritable père de sa loi – de Gaulle était contre, et il n’a cédé qu’après un véritable siège du député gaulliste – Simone Veil n’était que l’exécutante d’une loi voulue par son président. Quant à sa présidence du Parlement européen, on ne peut pas dire qu’elle ait laissé un souvenir impérissable. C’était certainement une personnalité forte, elle a beaucoup souffert dans sa jeunesse et elle a gardé toute sa vie une grande dignité. Mais cela ne suffit pas à en faire un « personnage considérable ». Franchement, je trouve les dithyrambes autour de sa mort assez excessifs.

 

http://descartes.over-blog.fr/2017/06/gannelon-au-perchoir.html

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Oui bon, on a le combo rescapée des camps, conviction portée haut et fort de la loi dépénalisant l'avortement, sa popularité est acquise à partir de ces deux éléments majeurs de son histoire.

Et puis le Panthéon, c'est la consécration de tout ça, et c'est une femme, en prime

Pas de quoi en faire un fromage de contestation libérale non plus, hein....

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il y a 3 minutes, Bisounours a dit :

Oui bon, on a le combo rescapée des camps

 

Je cite à nouveau "Descartes", vu qu'il met dans le mille sur ce sujet: "Je pense – et c’est peut-être là que se trouve la plus grande dignité du personnage – que Simone Veil a pensé toute sa vie que survivre à la déportation n’impliquait aucun mérite, et que la souffrance ne donne aucun droit. La manière dont elle a rapporté son expérience est dénuée de tout « victimisme ». J’ajoute que c’est en général le cas des gens qui ont vécu cette expérience. La vision « victimiste » est une création de la génération suivante, celle qui n’a pas vécu l’expérience en question, et qui se créé ainsi une épopée par procuration."

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Oui, je suis parfaitement d'accord avec cet énoncé, il n'y a pas de quoi tirer gloriole d'avoir été victime et rescapé de cette horreur, pas davantage que d'un "quelconque" désastre, qu'il soit d'origine naturelle, accidentelle ou autre. J'ai toujours trouvé le terme de héros un peu excessif pour désigner des personnes n'ayant rien fait de volontairement héroique, dans le sens d'acte choisi, réfléchi, dans la connaissance des risques, une espèce d'engagement 

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Il y a 3 heures, Bisounours a dit :

Oui bon, on a le combo rescapée des camps, conviction portée haut et fort de la loi dépénalisant l'avortement, sa popularité est acquise à partir de ces deux éléments majeurs de son histoire.

Et puis le Panthéon, c'est la consécration de tout ça, et c'est une femme, en prime

Pas de quoi en faire un fromage de contestation libérale non plus, hein....

 

La consecration que ne rien faire - au mieux - fasse de toi un grand homme. C'est la consecration de l'immobilisme français.

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Il y a 3 heures, Bisounours a dit :

et c'est une femme, en prime

Pas de quoi en faire un fromage de contestation libérale non plus, hein....

 

Le libéralisme, comme le républicanisme, sont des méritocratismes. On peut récompenser et louer les gens pour ce qu'ils font, pas pour ce qu'ils sont. Etre une femme n'est donc pas un critère acceptable.

 

Et puis à côté de personnalités du niveau de Germaine Tillion ou Marie Curie, ça fait désordre.

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il y a 11 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Etre une femme n'est donc pas un critère acceptable.

 

Bien sûr, mais il fait trop chaud pour que je m'offusque de ce genre d'événements :P. Je mets ce genre de décisions sur le compte de la sensiblerie et de la soumission à l'opinion publique. De la même manière qu'être femme n'est pas un critère, avoir survécu à l'horreur n'en est pas un non plus, tu ne crois pas ?

D'autres sujets sont bien davantage préoccupants.

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15 minutes ago, Johnathan R. Razorback said:

 

Le libéralisme, comme le républicanisme, sont des méritocratismes. On peut récompenser et louer les gens pour ce qu'ils font, pas pour ce qu'ils sont.

 

Affirmation très hardie... Déjà qu'est-ce qu'une récompense dans un univers libéral ? Le prix de marché payé volontairement contre service ? Je peux penser à pas mal d'exemple où on paye volontairement des gens plutôt pour ce qu'ils sont que ce qu'ils  font (intuitivement et sans rentrer dans le débat métaphysique de la différence entre les deux).

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il y a 9 minutes, Anton_K a dit :

Affirmation très hardie... Déjà qu'est-ce qu'une récompense dans un univers libéral ? Le prix de marché payé volontairement contre service ?

 

Tu dis ça parce que tu es prisonnier de l'idéologie de l'Homo œconomicus qui ramène tout à l'argent.

 

Je pense aux distinctions honorifiques. Un élève qui reçoit les "félicitations" du conseil de classe. Un employé promu "meilleur employé du mois". Etc. Les distinctions militaires m'ont l'air tout aussi liberhalal.

 

Les dons peuvent aussi être des récompenses.

 



récompense \ʁe.kɔ̃.pɑ̃s\ féminin

Bien qu’on fait à quelqu’un, en reconnaissance d’un service ou en faveur d’une bonne action.

https://fr.wiktionary.org/wiki/récompense

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1 hour ago, Johnathan R. Razorback said:

 

Tu dis ça parce que tu es prisonnier de l'idéologie de l'Homo œconomicus qui ramène tout à l'argent.

 

Je pense aux distinctions honorifiques. Un élève qui reçoit les "félicitations" du conseil de classe. Un employé promu "meilleur employé du mois". Etc. Les distinctions militaires m'ont l'air tout aussi liberhalal.

 

Les dons peuvent aussi être des récompenses.

 

Je ne sais pas si les dons peuvent être des récompenses d'après la définition que tu as donné là. Bon moi j'avais introduit une ambiguité en parlant de services rendus dont le prix pourrait ne pas dépendre tant de ce que la personne fait, mais plutôt de ce qu'elle est. On peut penser à des mannequins dont le salaire récompense certainement une activité donnée mais qui, en tant que prix de marché, doit dépend beaucoup plus des attributs propres (le physique). Est-ce qu'on peut parler de méritocratie sous prétexte qu'il s'agirait de récompenser la beauté? Cela me paraît tiré par les cheveux au sens où on entend généralement mérite et récompense. Quoi qu'il en soit et pour sortir des problèmes de définitions :

 

La méritocratie est compatible avec le libéralisme, certainement. Mais je pense que dire que le libéralisme est une méritocratie est faux.

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il y a 15 minutes, Anton_K a dit :

La méritocratie est compatible avec le libéralisme, certainement.

Même ça, je n'en suis pas sûr. Que le libéralisme aboutisse à recompenser les méritants toutes choses égales par ailleurs, ça me semble acquis.

 

Mais le mérite est très loin d'être le seul critère qui compte dans un monde libéral. Dans une pure méritocratie, tous les facteurs autres que le mérite sont arasés : les jeux de hasards sont abolis, et les héritages sont confisqués.

 

Accessoirement c'est pour ça que la méritocratie pure est parfaitement insupportable : si tu es en bas, ça signifie que tu es une merde. La méritocratie pure est au final un rêve totalitaire de haut fonctionnaire en pleine overdose de cocaïne et rongé par la jalousie de tous ceux qui ont mieux réussi en étant moins bons élèves.

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Il y a 2 heures, Marlenus a dit :

Et à côté de Sophie Berthelot, n'en parlons pas.

Remarque, Veil a aussi eu droit à son plus un.

Je tente d'apporter un peu de contraste : bien que la loi Veil et sa déportation seuls n'en fassent pas un parangon de mérite, son inhumation au panthéon se défend.

C'est une femme qui a eu un début d'existence très difficile (l'extermination de toute sa famille modulo une sœur, tout de même), et qui malgré ça a réussi brillamment ses études, a œuvré pour la défense des libertés civiles (protection des civils lors de la guerre d'Algérie, opposition au fichage informatique par les RG...), et qui est parvenu à percer et à obtenir de l'influence dans un milieu encore fortement masculin à l'époque. Même les dernières années de sa vie elle n'a pas démérité en étant élue académicienne et en préservant la mémoire de la Shoah dans la dignité.

il y a 17 minutes, Rincevent a dit :

La méritocratie pure est au final un rêve totalitaire de haut fonctionnaire en pleine overdose de cocaïne et rongé par la jalousie de tous ceux qui ont mieux réussi en étant moins bons élèves.

/signature

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il y a 16 minutes, Neomatix a dit :

Je tente d'apporter un peu de contraste : bien que la loi Veil et sa déportation seuls n'en fassent pas un parangon de mérite, son inhumation au panthéon se défend.

C'est une femme qui a eu un début d'existence très difficile (l'extermination de toute sa famille modulo une sœur, tout de même), et qui malgré ça a réussi brillamment ses études, a œuvré pour la défense des libertés civiles (protection des civils lors de la guerre d'Algérie, opposition au fichage informatique par les RG...), et qui est parvenu à percer et à obtenir de l'influence dans un milieu encore fortement masculin à l'époque. Même les dernières années de sa vie elle n'a pas démérité en étant élue académicienne et en préservant la mémoire de la Shoah dans la dignité.

 

Ce que tu dis est intéressant, mais je suis sûr qu'on pourrait trouver bien d'autres personnalités avec un parcours comparables (ou supérieur). Pourquoi elle plutôt qu'un autre ?

 

Je pense aussi qu'on sera d'accord pour dire que des faits des résistance pendant la seconde guerre mondiale sont (par exemple) plus dignes d'éloges que "d'avoir été une ministre compétente faisant passer la loi décidée par VGE". Pourtant l'immense majorité des résistants ne seront pas panthéonisés.

 

A ce rythme là Taubira sera bientôt panthéonisée pour "avoir courageusement porté la loi sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels". Et en plus elle est noire ET femme, on va pouvoir remplir les quotas plus vite...

 

Macron aurait dû au minimum laisser passer quelques semaines/mois, pour ne pas donner l'impression de tout céder à l'émotion populaire (à supposer qu'elle soit si vive que cela).

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il y a une heure, Anton_K a dit :

La méritocratie est compatible avec le libéralisme, certainement.

 

Je ne voulais évidemment pas dire que tous les phénomènes qui aurait lieu dans une société libérale relèveraient d'une logique méritocratique. Plutôt que la méritocratie y jouerait un plus grand rôle que dans une société basée sur le clientélisme et les prébendes étatiques.

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