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Libéralisme et système bancaire et monétaire


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Bonsoir à tous,

 

J'ai décidé d'ouvrir un post pour discuter d'un aspect du libéralisme qui est l'un des plus controversé: Le système bancaire et monétaire. L'un des principaux reproches qui est adressé au libéralisme est que cette doctrine accorde trop d'importance à l'efficacité économique. Cette efficacité économique se fait au détriment du social. Beaucoup de détracteurs du libéralisme reprochent aux libéraux d'être dogmatique. Ils refusent de remettre en question l'instabilité du système monétaire mondial fondé sur les taux de change flottant. Ce système existe depuis l'après-guerre et a succèdé à l'étalon-or.

 

Même si ce texte a été écrit par un antilibéral vivant en suisse(cf:son pseudo). Il émet une critique assez pertinente du libéralisme qui semble un peu plus argumenté que la vulgate marxiste désservie à la télévision et à la radio:

Il montre que le monde ne va pas forcément mieux depuis la fin du communisme en 1991. Le système bancaire actuelle est rempli selon lui de dysfonctionnements qui empêchent les nations d'être prospère:

http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=35&t=8001

 

I. Un pays qui fonctionne.
 
Ainsi je me demande si le capitalisme malgré les inégalités qu'il engendre(il y a à la fois des très riches et des très pauvre) n'est dans le fond qu'un mal nécessaire pour pouvoir faire fonctionner un pays. Car une économie sans créations de richesses resterait éternellement dans la misére.
 
 
Alors, soyons clair: le système dans lequel on est ne fonctionne pas. Pas parce qu'on fait des pauvres, ça c'est inévitable, parce que la richesse c'est relatif, donc voilà. Non, le système ne fonctionne pas parce qu'on consomme plus de matières premières que ce que la planète produit dans le même temps (à peu près, 2,2 fois). Donc, le changement, c'est pas une question d'opinion, hein. Va y avoir un moment où il s'imposera de lui-même, parce que ben, y aura plus assez. La seule question c'est quand. Du coup, ce que les gens comme moi disent, c'est qu'il vaudrait mieux anticiper plutôt que de subir. Et comme c'est visiblement les "riches" qui entretiennent le système, ben c'est eux qu'on accuse. Mais je crois pas qu'on utilise ce terme (riche) dans le même sens, et ça devrait être plus clair à la fin du post.
 
Ensuite, j'adore tes exemples. Pourquoi tu prends pas plutôt l'équateur, comme exemple, c'est-à-dire un socialisme qui fonctionne du tonnerre, et actuellement bien mieux que tous les systèmes capitalistes, plutôt que tes exemples tout pourris ? Parce que bon, je sais pas si t'as vu, mais le capitalisme, ça réussit pas non plus des masses dans une bonne centaine de pays.
 
Bref, démontrer qu'un système ne fonctionne pas avec deux cas où il n'a, soit pas été appliqué, soit été victime d'une telle violence de la part des services secrets américains pour bien s'assurer que ce soit la merde, c'est un peu fort de café (venezuela, café, humour, bref…). cela dit, je ne suis pas un bête gauchos. Pour plein de questions, je suis même carrément de droite. Mais les mondes noir et blanc, ça n'existe pas. Par contre, démontrer l'inefficacité d'un système par un exemple quand il existe des contre-exemples, c'est pas convaincant.
 
 
II. le capitalisme libéral
 
Bon, cela dit, sais-tu seulement comment fonctionne le système que tu défends ?
Je m'en vais t'expliquer.
 
Donc, à la base, le système libéral-capitaliste suppose trois acteurs:
• un investisseur (=rentier)
• un entrepreneur (=exploitant)
• un salarié (=travailleur)
 
Le principe, c'est qu'un entrepreneur a une idée, mais n'a pas les moyens de la mettre en œuvre. Il emprunte donc une certaine somme à un investisseur qui accepte en contrepartie d'intérêts et engage des salariés pour faire tourner l'exploitation, vu qu'il ne peut pas faire tout le travail lui-même.
 
C'est vachement bien et très logique.
 
Le problème, c'est qu'en 1820 et des poussières, en pleine révolution bourgeoise (enfin, c'était la tendance; bref), un mec du nom de Ricardo -qui n'était pas exactement un mec de gauche, m'voyez…- s'est pointé pour expliquer que sans intervention de l'état, ben ce système était voué à sa perte, parce qu'avec le temps, l'investisseur allait forcément écraser l'entrepreneur et lui racheter son entreprise. C'est juste mathématique, en fait, je vous laisse aller checker la page du wikipedia du mec et les liens, c'est très bien expliqué. Et le souci, c'est que ça rend la théorie libérale, et donc tout le système libéral que Ricardo cherchait à imposer, complètement pourri.
 
Bon, ça, n'importe quel gosse qui a déjà joué au monopoly peut comprendre pourquoi. Un système capitaliste sans état, ça aboutit exactement à une fin de partie de monopoly: il ne peut en rester qu'un. Or, une société avec UN riche et 8 milliards de pauvres, c'est quand même pas génial, si ? Bon, là, j'avoue, c'est une vue de l'esprit et finalement, pourquoi pas… Bref,
 
Vu qu'on était en plein dans l'application des lumières avec la démocratie et toutes ces belles valeurs, et que les bourgeois avaient bien intérêt à voir appliquer le capitalisme/libéralisme - qui était alors une politique de gauche, ça aura son importance -, ben on a expliqué que grâce aux impôts/taxes, on allait opérer à une redistribution régulière des richesses, et que du coup, le système pouvait fonctionner.
 
Et c'était vrai.
 
Du coup, grâce à différents facteurs sympas sur lesquels je passe, le monde s'est trouvé entraîné dans une spirale de progrès hallucinante, et on a élevé le niveau de vie de manière quasi exponentielle.
L'affrontement entre les idéologies socialistes et capitalistes a évidemment atteint son apogée dans le combat entre blocs de l'est et de l'ouest. Et là, y a même pas eu match. Le capitalisme a montré par A + B qu'il était capable de produire bien plus de progrès que ce dont était capable un système communiste, pour une période de temps donnée. Victoire par KO. Mais pourquoi?
 
Ce qu'il faut comprendre, c'est que quand le système capitaliste entreprend, il le fait en comptant sur les ressources du futur. En gros, la base du système est basée sur de la "croissance à crédit".
 
Pour bien comprendre ça, il faut saisir comment fonctionne
 
III. le système bancaire
 
La plupart de gens s'imaginent que quand ils vont emprunter 100'000€ à la banque pour monter leur affaire, ils empruntent les 100'000€ que qqun d'autre a posé sur son compte.
 
Bullshits. Faux. Genre pas vrai.
 
Quand tu prends 100'000€ à la banque, la banque écrit sur ton compte (et à son passif): 100'000€. Elle ne prend cet argent nulle part. Comme tu vas dépenser ces 100'000€ pour monter ton entreprise (ou acheter ta maison), ben cet argent va se trouver intégré au circuit économique et on a création monétaire.
Seulement cette monnaie, c'est du crédit. C'est bien de l'argent. Ça s'appelle bien euro. Mais c'est pas fait par l'état, et surtout, ça ne correspond à aucune richesse existante préalablement. (bon, en fait, non, c'est pas vraiment de l'argent, techniquement, ce serait plutôt de la fausse monnaie, mais elle semble plutôt bien tolérée)
Là où ça devient rigolo, c'est quand on compare la monnaie existante (en France, environ 110 milliards) au fric en circulation sur les comptes (environ 1'850 milliards). Pour les Suisses, le rapport est de 58 milliards pour 780, pour info.
Et c'est comme ça dans le monde entier: environ 90% de notre monnaie, c'est du crédit.
 
C'est ce processus qui rend les banques "too big to fail", puisque si elles devaient disparaître, alors 90% de la monnaie disparaîtrait avec elles et que l'économie entière s'effondrerait par manque d'un moyen d'échange de bien.
 
En source, je mets deux liens vers le site de la Banque de France (donc pas un truc complotiste à 2 balles, quoi) qui vous donneront tous les chiffres nécessaires pour appuyer mes informations:
 
 
On constate sur ce premier lien que pour plus d'opacité, els français considèrent désormais que la masse M1 est également constituée des comptes courants. lol
Bref, après un véritable parcours du combattant, j'ai fini par trouver ça, historie de se faire une vraie idée de ce que représentent les pièces et billets par rapport à M3 (soit la valeur "en circulation", donc utilisable par l'économie réelle) :
 
 
Je prendrai TRES volontiers le temps d'expliquer tous ces chiffres a ceux qui n ont pas eu les heures de patience que j ai eues pour bien tout saisir. Après, je suis plus calé niveau Suisse, là, je peux tout donner en détail, mais allez savoir pourquoi, en France, c'est plus opaque… Pour ceux que ça intéresse, sur le site de la BNS, on peut tout suivre en détail, avec arnaque, l'influence de la crise de 2008, le taux plancher, et les grosses conneries que balancent nos banquiers centraux histoire de bien confirmer que même eux, ne savent aps de quoi ils parlent et qu'ils appliquent des règles économiques sans même les comprendre, comme lors du passage au taux négatif.
 
Notons aussi que le Conseil fédéral a récemment précisé que ces "90%" ne constituent pas de la monnaie au sens légal, ouvrant par là-même la voie à une action contre les banques pour faux monnayage, comme on a pu le voir récemment en Islande (béni soit ce pays d'éclairés). Mais bref.
 
 
IV. Le problème de la croissance
 
bélah blah blah croissance blah blah blah.
On n'entend que ça. "Croissance".
Comme si
une économie sans créations de richesses resterait éternellement dans la misére (sic)
ce qui est bien évidemment une énorme bêtise. Tout le monde peut comprendre que si on produit suffisamment pour la satisfaction générale, il n'y a plus besoin de création de richesse supplémentaire et qu'on peut se contenter d'un statut quo. D'ailleurs, l'économie elle-même est censée être un moyen, pas une fin, puisqu'il s'agit d'une création humaine. Elle peut donc être remise en question. C'est d'ailleurs pas non plus une science. Mais bon, revenons à la croissance.
 
Ce qui rend la croissance si indispensable, c'est la nécessité de payer les dettes qu'engendrent les crédits nécessaires à une abondance suffisante de monnaie pour permettre l'échange de biens et services. C'est tout le paradoxe: dans la société capitaliste, la monnaie, qui devrait servir à l'échange de biens et services, devient une nécessité, car les investisseurs (c'est à dire les banques privées, à 90% -pour compter vers le bas, car en réalité, c'est plus que ça, autour de 95 si on compte les actifs immobilisés-) devient un but en soi: il est absolument nécessaire de produire de la croissance, sans quoi les intérêts étouffent le circuit économique. Là où ça devient complètement aberrant, c'est qu'aujourd'hui, presque 90% de l'impôt sur le revenu sert à financer ça (et pas l'éducation ou les hôpitaux ou les "profiteurs à l'aide sociale", pour lesquels les taxes sont largement suffisantes; l'histoire de la fiscalité est passionnante!).
 
D'après certains, les subventions indirectes aux banques seraient équivalentes à l'ensemble des impôts sur le revenu. Je dois bien avouer que même si je ne peux pas prouver ça, l'histoire de la fiscalité tend bel et bien à montrer que la création privée de monnaie va de paire avec l'introduction d'un tel impôt.
 
 
V. Là où ça devient carrément choquant
 
Je vais le faire très court pour que ceux qui en voudront lire que ça ne lisent que ça.
 
Et là où ça devient complètement absurde, c'est quand on sait que l'état, qui est censé disposer du pouvoir régalien de battre monnaie, doit emprunter aux banques privées pour financer son déficit (la fameuse loi de 1973 qu'on trouve dans toutes les théories complotistes idiotes et qui est traduite aujourd'hui dans l'article 123 du traité de Lisbonne).
 
Donc soyons clairs:
• si l'état ne fait pas tourner la planche à billet, c'est parce que ça créerait de "l'inflation" en mettant sur le marché de la nouvelle monnaie.
• du coup, on lui interdit de le faire et on l'oblige à s'endetter auprès d'organismes privés.
• MAIS ces organismes privés créent de l'argent.
ce qui revient du coup à faire tourner la planche à billets.
 
Donc, l'effet est le même. SAUF que du coup, l'état doit payer des intérêts sur cette dette.
 
C'est hallucinant. Sans cette dette illégitime, l'état aurait ACTUELLEMENT un budget excédentaire de 20 milliards d'euros, à la place d'un déficit de 80.
 
Merci, le capitalisme.
 
 
VI la limite du système libéral.
 
Le système tel que je l'ai décrit a parfaitement bien fonctionné, malgré sa déficience évidente, pour deux raisons:
- il est très dur à comprendre; d'autant que très peu de gens en parlent. Et que ceux qui le font sont taxés de complotisme - or, pas besoin de complot pour comprendre les raisons historiques qui mènent à cette situation absurde que même de nombreux banquiers ne comprennent pas, vu qu'ils n en ont pas besoin pour faire leur taf.
- la croyance que même si le monde est fini, la croissance infinie reste possible par la création de services. Le truc, c'est que cette théorie suppose une demande infinie car elle ne se base que du point de vue de l'offre. or, la demande en service est elle aussi limitée par un truc tout con: le temps de consommation. Un temps de consommation aujourd'hui complètement saturé. On consomme tout le temps. On pourra rajouter tous les services qu'on veut, on ne va pas consommer plus.
Cette théorie de Thatcher et Reagan a marché un certain temps, tout comme le capitalisme, mais aujourd'hui, on a atteint la limite. depuis un bon bout de temps, en fait. la croissance ne reviendra pas. Il n'y a PLUS de croissance. Nulle part. Les rares pays qui affichent un taux de croissance ne tiennent pas compte de l'inflation, ils provoquent leur croissance par des écritures comptables, comme la Chine, qui s'est endettée plus que jamais ces dernières années pour ne pas se retrouver au point mort. En réalité, le monde entier est entré en récession depuis maintenant quelques années déjà.
 
Et sans croissance, on va se faire bouffer par les investisseurs. Sauvagement.
 
 
En conclusion
 
Tu l'auras compris, darkseid, ton raisonnement se tient. Tu as raison de dire que les taux d'imposition français sont inadmissibles. Tu as raison de dire que l'état, tel qu'il fonctionne, est scandaleux. Mais tu es complètement aveuglé par le combat gauche-droite, soit un combat entre entrepreneurs et salariés, alors que le combat, actuellement, il est contre les investisseurs. C'est d'eux qu'on aprle, quand on cause des "riches".
 
parce que ces banquiers, avec leur pouvoir de création et de distribution monétaire, ils sont en train de faire n'importe quoi. Ils confisquent la croissance et le progrès qui leur reviennent sous forme d'intérêts exorbitants. Ils investissent bien plus dans une spéculation et des obligations état
 
Je suis sûr qu'ici, personne n'a rien contre les mecs qui ont passé leur vie à monter une entreprise qui a donné du taf aux autres.
 
Par contre, ces connards de banquiers, je pense qu'il est grand temps de les remettre à leur place en supprimant purement et simplement les réserves fractionnaires, et en rendant à l'état son droit régalien à l'exclusivité de la création monétaire.
 
 
La concurrence, et particulièrement dans des domaines aussi importants que la santé, l'éducation, ou la création de l'argent, ben c'est pas bon, car dans certains domaines, les intérêts privés divergent fortement de l'intérêt public.
Bien sûr que la loi de l'offre et de la demande est importante. Bien sûr que la concurrence est importante (la prochaine fois: niic et les multinationales) en matière d'échanges de biens et services.
Mais ce n'est pas la solution à tout.
 
Par contre, ce qui est certain, c'est que 2'000 milliards de PIB divisé par 60 millions d'habitants, ça fait 35'000 € par personne.
 
La vraie question n'est plus de savoir comment on va créer des richesses: ce n'est plus viable. C'est de voir comment on va les répartir et rationaliser la production. De voir comment on va se répartir le boulot que les machines font à notre place.
 
Parce que l'argent, ben… Finalement c'est qu'un moyen. Pas un but.
 
Une société qui tue des hommes pour entretenir son économie, c'est clairement une société malade.

 

 

 

Ainsi d'après vous:

Cette personne méconnaît-elle d'après vous ce que c'est le libéralisme?

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Je pense que tu as besoin de quelques lectures pour acquérir quelques bases sur le système bancaire et les banques. Ensuite, si tu te poses encore des questions sur des points particuliers de la logorhée en quote, on pourra répondre ;) (en moins de 86 pages).

www.dantou.fr : Chapitre La Monnaie et les Banques, Le Capital et les Taux d'intérêts

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Bonsoir à tous,

 

J'ai décidé d'ouvrir un post pour discuter d'un aspect du libéralisme qui est l'un des plus controversé: Le système bancaire et monétaire. L'un des principaux reproches qui est adressé au libéralisme est que cette doctrine accorde trop d'importance à l'efficacité économique. Cette efficacité économique se fait au détriment du social. Beaucoup de détracteurs du libéralisme reprochent aux libéraux d'être dogmatique. Ils refusent de remettre en question l'instabilité du système monétaire mondial fondé sur les taux de change flottant. Ce système existe depuis l'après-guerre et a succèdé à l'étalon-or.

 

Même si ce texte a été écrit par un antilibéral vivant en suisse(cf:son pseudo). Il émet une critique assez pertinente du libéralisme qui semble un peu plus argumenté que la vulgate marxiste désservie à la télévision et à la radio:

Il montre que le monde ne va pas forcément mieux depuis la fin du communisme en 1991. Le système bancaire actuelle est rempli selon lui de dysfonctionnements qui empêchent les nations d'être prospère:

http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=35&t=8001

 

 

 

Ainsi d'après vous:

Cette personne méconnaît-elle d'après vous ce que c'est le libéralisme?

Le mec touche du doigt un aspect des institutions bancaires existantes, à savoir le principe de la "réserve fractionnaire" et le problème de stabilité associé. 

Le problème dans ce qu'il raconte est de décréter sans examen que l'existant est le libéralisme incarné. Et la source du problème, on ne peut plus classique, est que le mec n'a pas fait l'effort conceptuel de dégager des principes libéraux, qui permettent de dire que telle ou telle institution s'y conforme ou non.

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Si le coeur de ce qu'on entend par libéralisme est la promotion des principes de base de la propriété privée, à la Locke (chacun a la libre disposition de sa personne / les ressources naturelles sont légitimement appropriées par ceux qui en font le premier usage / les produits issus de leur transformation par les producteurs en question / puis par le transfert volontaire -sans menace de violence- de ces biens de mains en mains), alors il doit apparaitre que l'histoire des institutions monétaires et bancaires de ces derniers siècles est celle de déviations de plus en plus importantes par rapport à cette norme.

Et pour prendre la mesure de ces développements, on pourra consulter avantageusement ce texte-ci et celui-là.

  • Yea 1
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Bonsoir à tous,

J'ai décidé d'ouvrir un post pour discuter d'un aspect du libéralisme qui est l'un des plus controversé: Le système bancaire et monétaire. L'un des principaux reproches qui est adressé au libéralisme est que cette doctrine accorde trop d'importance à l'efficacité économique. Cette efficacité économique se fait au détriment du social. Beaucoup de détracteurs du libéralisme reprochent aux libéraux d'être dogmatique.

Le libéralisme accorde une priorité au droit.

C'est une doctrine du droit.

Et c'est quoi ne pas être dogmatique ? Se contredire ?

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