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The Closing of Liberal Mind, in New Statesman


Messages recommandés

Bonjour !
 
Quelque part dans mes flux d'actualité, j'ai croisé cet article du New Statesman, que j'ai trouvé, ma foi, fort intéressant :
 

The closing of the liberal mind

The folly of the masses has replaced the wisdom of crowds as the dominant theme of our politics.
http://www.newstatesman.com/politics/uk/2016/11/closing-liberal-mind

 
 Pour ceux qui n'auraient pas le temps de lire (l'article n'est pas très long mais assez dense), je me suis essayé à un petit résumé, dans la grande tradition des concours (rouillée, la tradition). En spoiler pour ceux qui préféreraient parcourir l'article eux-mêmes sans a priori.

Sur la plupart des scènes politiques, l'ordre libéral, qui fut dominant pendant le dernier demi-siècle, est en train de s'effacer. Les libéraux, dans toute leur variété politique, ne semblent pas capables d'appréhender ce reflux. La métamorphose du Labour en est l'un des symptômes. Sans structure intellectuelle, il s'enferme en dépit de son électorat dans une idéologie "narcissique libérale", fille du libéralisme classique et étrangère à la fois. Plus généralement, le nouveau libéralisme se réduit à une liste de droits à vocation universelle. Il fonctionne plus comme une religion qu'une science ; Dieu a été remplacé par le sens de l'Histoire.
Lorsque les peuples rejettent ce libéralisme, celui des élites, c'est mis sur le compte de l'émotion, opposée à la raison. Pour autant, ils ne sont pas à la recherche d'un retour à un passé fantasmé, mais plutôt d'un "commodious living" hobbesien. L'Etat, avant tout, doit être un refuge, et les frontières ne peuvent être abolies.
Les libéraux ne comprendront jamais ce mouvement. Petit à petit, ils abandonnent le combat politique. Leurs jours sont passés.


 

Une citation que je considère comme la véritable conclusion de l'article :

 

Popular demands cannot be met in full, but parties that do not curb the market in the interests of social cohesion are consigning themselves to the memory hole. The type of globalisation that has developed over the past decades is not politically sustainable.

 

Vous l'aurez compris, ce n'est pas exactement un défenseur du liborgisme (et vu la bibliographie du monsieur, je suppose que certains ici ont un avis plus renseigné :) ). Après, vu sa page wikipédia, je n'ai pas l'impression que John Gray, l'auteur, soit un débile fini. Même que Hayek a dit d'un de ses ouvrages : "The first survey of my work which not only fully understands but is able to carry on my ideas beyond the point at which I left off."

 

Pour l'instant, après une lecture et un résumé, j'ai quelques questions qui me viennent à l'esprit, mais non exclusives :
Qu'entend-t-il exactement par "libéralisme" ? Dans quelle mesure l'exemple du Labour qu'il prend est-t-il pertinent ? Et surtout, à votre avis, dans quelle mesure sa critique est-elle extensible au libéralisme tel qu'il est défendu ici ?
 
PS : Sur un sujet un peu connexe au cœur de l'article, si quelqu'un pouvait éclairer cette phrase pour un néophyte, je lui en saurais gré :

 

But rights became central and primary in liberal thought only in the 1970s with the rise of the legalist philosophies of John Rawls and Ronald Dworkin, which held that freedom can be codified into a fixed system of interlocking liberties that can be interpreted by judges. On the libertarian right, Friedrich Hayek proposed something similar with his constitutional proposals for limiting democracy.

 

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Pas des masses. Il nous fait du strawman michéasque, là.

 

Dans le fond, sûrement. Il n'y a pas vraiment d'autres arguments que : "la classe moyenne rejette ; donc c'est qu'il y a un problème"...

Après, le gus a l'air de connaître un peu le libéralisme (plus que Michéa sûrement), donc je me demande si je n'ai pas raté quelques éléments de la démonstration ;).

 

 On aurait pu en parler sur le fil de l'avenir du libéralisme non ?

 

J'y ai un peu réfléchi avant de créer un nouveau sujet. Le sujet sur l'avenir du libéralisme parlait plutôt de la possibilité pratique du libéralisme. Là, on pose la question d'un cul-de-sac intellectuel du libéralisme, qui l'empêcherait d'agir sur le monde. Enfin, la nuance est peut-être trop fine et la modération fusionnera si nécessaire :D.

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Pour l'instant, après une lecture et un résumé, j'ai quelques questions qui me viennent à l'esprit, mais non exclusives :

Qu'entend-t-il exactement par "libéralisme" ?

Le liberalism anglo-saxon, donc la social-démocratie des droits de deuxième et de troisième génération, qui vise à ce que personne ne souffre plus, à tout prix.
  • Yea 1
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OK ; c'est sûrement là où j'ai un peu buggué vu que parfois dans le texte, il élargit à un "right-liberalism" un peu thatcherien, mais sans explorer plus.

Disons que dans le monde intellectuel anglo-saxon, il y a un continuum entre les deux.

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Il parle clairement du liberalism à l'anglaise mais semble mettre Hayek dans le même panier. D'où mon accusation de strawman (le fameux "les libéraux sont les parents intellectuels du progressisme gauchiste donc ils doivent répondre de toutes ses conneries").

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Gray est l'un des plus grands spécialistes de Popper, Hayek et Berlin dans le monde anglo-américain. Il sait de quoi il parle (sauf dans le domaine de l'économie, qu'il ne connaît pas du tout).

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Je me suis tapé le texte en entier. Je peine à voir la pertinence. Je m'explique.

 

Accepting that this is a post-liberal moment does not imply that we should give up on values of freedom and toleration. Quite the contrary: the task at hand is securing the survival of a liberal way of life. But the greatest obstacle to that end, larger even than the hostility of avowed enemies of liberalism, is a liberal ideology that sees state power as the chief threat to freedom. Liberal societies have a future only if the Hobbesian protective role of the state is firmly reasserted. Balancing the claims of liberty against those of security will never be easy. There are many conflicting freedoms, among which political choices must be made. Without security, however, freedom itself is soon lost.

Donc déjà, qu'on se comprenne bien, sa position est un contractualisme hobbesien. Les élites libérales sont en échec parce qu'elles veulent se débarrasser du léviathan qui est nécessaire à maintenir la liberté. Du point de vue théorique on n'est pas obligé d'être d'accord avec Hobbes. Du point de vue pratique vous avez vraiment l'impression que nos dirigeants poussent vers une diminution de l'état ? Vraiment ?

 

The defining feature of Corbynite Labour is not an anachronistic utopian socialism, but a very modern kind of liberal narcissism.

[...]

The claim that what has emerged from Corbyn’s takeover of the Labour Party is an inchoate and extreme type of liberalism may seem perverse. He and his followers never cease to inveigh against neoliberal economics – a blanket term that seems to include every market economy in the world – even as they show a consistent bias in favour of tyrannies in their protests against military action, their anti-war campaigns focusing solely as they do on the policies of Western governments. It might seem that Labour under Corbyn has abandoned liberal values altogether, and there are some who talk of a new left-fascism.

Yet this is too easy an analysis of the change that has taken place. Corbyn’s Labour is no more crypto-fascist than it is Trotskyite. In some respects – such as his support for unlimited freedom of movement for people – it embodies a hyperbolic version of the liberalism of the most recent generation. In others, it expresses what liberalism has now become. There have always been many liberalisms, but the mutation in liberal thinking over the past few decades has been deep and radical. From being a philosophy that aimed to give a theoretical rationale to a way of life based on the practice of toleration, it has become a mindset that defines itself by enmity to that way of life.

Corbyn’s “inclusive” attitude towards Hamas, Hezbollah and the IRA fits in with a left-liberal world-view that supports ­anti-colonial struggles in a general embrace of identity politics. Fashionable nonsense about cultural appropriation may not matter much, as it has been largely confined to increasingly marginal universities. However, it expresses what has come to be seen as a liberal principle: the right of everyone to assert what they take to be their identity – particularly if it can be represented as that of an oppressed minority – by whatever means are judged necessary. If free speech stands in the way, the practice must be discarded. It terrorism is required, so be it. This represents a fundamental shift in liberal thinking.

Typique strawman michéasque dont je parlais. Un anticapitaliste SJW pro-terroriste ? Mais attention, il réclame la liberté de circulation, c'est libéral ça madame. Et c'est même la preuve que le libéralisme aboutit nécessairement à l'anticapitalisme SJW pro-terroriste.

 

The overriding importance given to rights – a selective reading of them, at any rate – is one of the marks of the new liberalism. In one form or another, doctrines of human rights have been around for centuries, and a conception of universal rights was embodied in the UN Declaration of 1948. But rights became central and primary in liberal thought only in the 1970s with the rise of the legalist philosophies of John Rawls and Ronald Dworkin, which held that freedom can be codified into a fixed system of interlocking liberties that can be interpreted by judges. On the libertarian right, Friedrich Hayek proposed something similar with his constitutional proposals for limiting democracy.

[...]

The move to rights-based liberalism has had damaging effects in many areas of policy. A militant ideology of human rights played a part in some of the worst foreign policy disasters of recent times. The ruinous military adventures of the Blair-Cameron era did not fail because there was not enough post-invasion planning. They failed, first, because in overthrowing the despotisms of Saddam Hussein and Muammar al-Gaddafi they destroyed the state in both Iraq and Libya, leaving zones of anarchy in which jihadist forces could operate freely. More fundamentally, they failed because human rights cannot be imposed on societies that have never known them and where most people may not want them

Any suggestion that liberal values are not humanly universal will provoke spasms of righteous indignation. Liberals cannot help believing that all human beings secretly yearn to become as they imagine themselves to be. But this is faith, not fact. The belief that liberal values are universally revered is not founded in empirical observation. They are far from secure even in parts of continental Europe where

they were seen as unshakeable only a few years ago. In much of the world they are barely recognised.

[...]

These may seem arguments far removed from everyday politics, but they have important practical implications. Liberal societies cannot depend on history for their survival. They need to defend themselves, and here the cult of rights needs deflating. Human rights may have value as symbolic barriers against the worst evils, such as genocide, slavery and torture. Where they are not backed by state power, however, ­human rights mean nothing: less than nothing, in fact, if they encourage people to believe they will be protected when (as in Srebrenica and now in Aleppo) the power to protect them is lacking. Human rights cannot serve as a template for world order. When they are used to promote evangelical military campaigns they endanger the way of life they were meant to protect.

Critique classique à la Villey du droit-de-l'hommisme, mais encore une fois c'est mis sur le dos du libéralisme. Because fuck you that's why. Ah si, Hayek propose apparemment "quelque chose de similaire" donc ça justifie de le foutre dans le même panier. Hop.

 

If the liberalism that has prevailed over the past generation was a falsifiable theory it would long since have been abandoned. There is no detectable connection between advancing globalisation and the spread of liberal values. Liberals resist this because it empties their lives of significance. For them, liberalism is a surrogate religion, providing the sustaining illusion that their values express the meaning of history.

C'est bien gentil mais de quelles valeurs libérales on parle, là ? Forcément si on met tout le progressisme gauchiste dans le lot ça ne va pas le faire. Encore un strawman qui joue sur l'ambigüité du terme.

 

A post-liberal society is one in which freedom and toleration are protected under the shelter of a strong state. In economic terms, this entails discarding the notion that the primary purpose of government is to advance globalisation. In future, governments will succeed or fail by how well they can deliver prosperity while managing the social disruption that globalisation produces. Obviously it will be a delicate balancing act. There is a risk that deglobalisation will spiral out of control. New technologies will disrupt settled patterns of working and living whatever governments may do. Popular demands cannot be met in full, but parties that do not curb the market in the interests of social cohesion are consigning themselves to the memory hole. The type of globalisation that has developed over the past decades is not politically sustainable.

Découvrez la société post-libérale. Elle ressemble à s'y méprendre à la société demandredesque actuelle.
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Sur le fond, je pense partager la plupart de tes remarques. Pour autant, la clôture de l'article, lorsqu'il parle de "giving up the political struggle" m'a interpelé, au sens où c'est ce qui semble être arrivé au libéralisme, presque partout dans le monde. Nous portons des idées dont nous sommes certains de la véracité sans qu'elles réussissent à véritablement reprendre la main sur le monde. Peut-être son diagnostic est-t-il à côté de la plaque, mais il reste le problème central de savoir comment un corpus de philosophie politique peut survivre et se développer alors qu'il est répudié par la vox populi : "When rattled liberals talk of the triumph of emotion over reason, what they mean is that voters are ignoring the intellectual detritus that has guided their leaders and are responding instead to facts and their own experiences."

 

On sait bien que le triomphe de l'émotion sur la raison ne recouvre pas que le quantitative easing et autres politiques libérales de nom seulement ; il y a aussi, et même surtout ?, la libre circulation dedans ;).

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En gros l'accusation est que les libéraux (quoi que ça veuille dire dans le contexte) sont accrochés à des principes a priori dont la supériorité leur semble tellement aller de soi qu'ils refusent de considérer qu'on puisse être rationnel, de bonne foi et ne pas les partager. Ils établissent donc des politiques suivant ces principes, et lorsque ces politiques échouent ils accusent la réalité au lieu de se remettre en question. Ils préfèrent accuser leurs détracteurs d'irrationalité mais deviennent inaudibles sur la scène politique parce que les électeurs sont, eux, confrontés aux conséquences réelles de ces "détritus intellectuels" idéologiques. D'où la fermeture d'esprit, le post-libéralisme et ce qui s'ensuit.

À ça je répondrais qu'on ne peut pas raisonnablement déterminer un ensemble cohérent de principes libéraux tout en gardant une définition aussi large du libéralisme que semble le faire l'auteur. Je n'ai par exemple pour ainsi dire aucun principe en commun avec un Corbyn, et ceux qui se ressemblent superficiellement sont adoptés pour des raisons opposées. En vérité je me demande qui ne pourrait pas être qualifié de libéral en s'appuyant sur de telles ressemblances superficielles. Partant de là il est (trop) facile de prendre n'importe quel échec d'un gouvernement comme symbolisant l'échec des principes libéraux. La première chose à faire pour dissiper les strawmen aurait été de définir précisément de quel libéralisme on parle.

Concernant la libre-circulation c'est en effet un principe défendu par beaucoup de monde ici. Cependant je crois qu'on tombera d'accord pour dire que la libre-circulation à la liborgienne n'a pas grand chose à voir avec ce qui est pratiqué par exemple dans le cadre de l'accueil de réfugiés, puisque c'est le sujet qui fâche. Parquer les gens dans des camps, se les distribuer entre pays comme des pokémon, les empêcher de travailler, leur donner une forme d'impunité juridique officieuse, ce sont certainement des conséquences de détritus idéologiques, mais pas les nôtres :)

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Concernant la libre-circulation c'est en effet un principe défendu par beaucoup de monde ici. Cependant je crois qu'on tombera d'accord pour dire que la libre-circulation à la liborgienne n'a pas grand chose à voir avec ce qui est pratiqué par exemple dans le cadre de l'accueil de réfugiés, puisque c'est le sujet qui fâche. Parquer les gens dans des camps, se les distribuer entre pays comme des pokémon, les empêcher de travailler, leur donner une forme d'impunité juridique officieuse, ce sont certainement des conséquences de détritus idéologiques, mais pas les nôtres :)

 

Position qui dans la bouche de Trump devient:

 

"Les libéraux veulent que les mexicains puissent venir travailler aux USA sans aucune restrictions. Wall street est d'accord, cela leur permettra baisser les salaires. Pas pour rien qu'ils combattent aussi l'idée d'un salaire minimum.

Si vous ne voulez pas rester au chômage toute votre vie, votez pour moi et j'empêcherais cela."

 

Phénomène qui se retrouve aussi dans le vote du Brexit (sauf que là ce sont les polonais et non les mexicains).

 

Etc.

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"Les libéraux veulent que les mexicains puissent venir travailler aux USA sans aucune restrictions. Wall street est d'accord, cela leur permettra baisser les salaires. Pas pour rien qu'ils combattent aussi l'idée d'un salaire minimum.

Si vous ne voulez pas rester au chômage toute votre vie, votez pour moi et j'empêcherais cela."

 

Phénomène qui se retrouve aussi dans le vote du Brexit (sauf que là ce sont les polonais et non les mexicains).

 

Etc.

Ce qui n'indique pas que les principes libéraux sont mauvais, juste pas connus/pas maîtrisés. Comment faire rentrer dans la tête des gens que les robots ne vont pas tous nous mettre au chômage est une autre question, celle de la vulgarisation économique.
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http://www.cbsnews.com/news/commentary-the-unbearable-smugness-of-the-press-presidential-election-2016/

 

 

 

Ce qui n'indique pas que les principes libéraux sont mauvais, juste pas connus/pas maîtrisés. Comment faire rentrer dans la tête des gens que les robots ne vont pas tous nous mettre au chômage est une autre question, celle de la vulgarisation économique

 

 

 

La plupart des gens luttent toute leur vie pour se controler et controler leur univers.La doctrine du laissez-faire et la catallaxie sont des choses hors de portee pour tout un chacun.

 

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Bonjour !

 

Quelque part dans mes flux d'actualité, j'ai croisé cet article du New Statesman, que j'ai trouvé, ma foi, fort intéressant :

 

 

 Pour ceux qui n'auraient pas le temps de lire (l'article n'est pas très long mais assez dense), je me suis essayé à un petit résumé, dans la grande tradition des concours (rouillée, la tradition). En spoiler pour ceux qui préféreraient parcourir l'article eux-mêmes sans a priori.

Sur la plupart des scènes politiques, l'ordre libéral, qui fut dominant pendant le dernier demi-siècle, est en train de s'effacer. Les libéraux, dans toute leur variété politique, ne semblent pas capables d'appréhender ce reflux. La métamorphose du Labour en est l'un des symptômes. Sans structure intellectuelle, il s'enferme en dépit de son électorat dans une idéologie "narcissique libérale", fille du libéralisme classique et étrangère à la fois. Plus généralement, le nouveau libéralisme se réduit à une liste de droits à vocation universelle. Il fonctionne plus comme une religion qu'une science ; Dieu a été remplacé par le sens de l'Histoire.

Lorsque les peuples rejettent ce libéralisme, celui des élites, c'est mis sur le compte de l'émotion, opposée à la raison. Pour autant, ils ne sont pas à la recherche d'un retour à un passé fantasmé, mais plutôt d'un "commodious living" hobbesien. L'Etat, avant tout, doit être un refuge, et les frontières ne peuvent être abolies.

Les libéraux ne comprendront jamais ce mouvement. Petit à petit, ils abandonnent le combat politique. Leurs jours sont passés.

 

Une citation que je considère comme la véritable conclusion de l'article :

 

 

Vous l'aurez compris, ce n'est pas exactement un défenseur du liborgisme (et vu la bibliographie du monsieur, je suppose que certains ici ont un avis plus renseigné :) ). Après, vu sa page wikipédia, je n'ai pas l'impression que John Gray, l'auteur, soit un débile fini. Même que Hayek a dit d'un de ses ouvrages : "The first survey of my work which not only fully understands but is able to carry on my ideas beyond the point at which I left off."

 

Pour l'instant, après une lecture et un résumé, j'ai quelques questions qui me viennent à l'esprit, mais non exclusives :

Qu'entend-t-il exactement par "libéralisme" ? Dans quelle mesure l'exemple du Labour qu'il prend est-t-il pertinent ? Et surtout, à votre avis, dans quelle mesure sa critique est-elle extensible au libéralisme tel qu'il est défendu ici ?

 

PS : Sur un sujet un peu connexe au cœur de l'article, si quelqu'un pouvait éclairer cette phrase pour un néophyte, je lui en saurais gré :

 

 

c'est long et alambique.J'ai la sensation que les dynamiques en oeuvre sont beaucoup plus simples que cela.

Le mass media meprise et insulte 50% de ses spectateurs et defend des positions absurdes tout en apportant un flot constant de nouvelles revoltantes sur plusieurs fronts, avec principalement de l'insecurite, de l'immigration mal foutue, de l'inaction honteuse de l'etat et du sjwisme delirant.

Un ecart  s'est creuse entre les gens 'normaux' qui sont devenus par la force de la rethorique soc-dem des 'salauds de fascistes', pendant que les fous-furieux de l'extreme gauche et de l'altercomprenance sont cageoles par les medias, la justice et les gouvernements.

 

 

Et le truc qui me fait flipper c'est qu'en valeur absolue il y a plus de gens qui defendaient Clinton, ce qui signifie que le peuple est majoritairement ( de peu il est vrai) compose de cretins qui encensent l'hypocrisie et croient serieusement a l'existence du camp du Bien.

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Et le truc qui me fait flipper c'est qu'en valeur absolue il y a plus de gens qui defendaient Clinton, ce qui signifie que le peuple est majoritairement ( de peu il est vrai) compose de cretins qui encensent l'hypocrisie et croient serieusement a l'existence du camp du Bien.

Une bonne partie étaient surtout anti-trump.

 

Il parait clair que Clinton ce serait sans aucun doute faites écrasée par un Rubio ou un Kasich;

 

 

Voir les SJW pleurer, cela fait plaisir.

Voir tous ce que la planète compte d'ED bien bien dure jubiler, beaucoup moins.

 

Tomber de Charybde en Scylla, bof.

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c'est long et alambique.J'ai la sensation que les dynamiques en oeuvre sont beaucoup plus simples que cela.

Le détour nécessaire est long et alambiqué pour faire en sorte que ça soit la faute du liberamimse.
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Et le truc qui me fait flipper c'est qu'en valeur absolue il y a plus de gens qui defendaient Clinton, ce qui signifie que le peuple est majoritairement ( de peu il est vrai) compose de cretins qui encensent l'hypocrisie et croient serieusement a l'existence du camp du Bien.

Bof, les peuples, partout, sont surtout composés de beaucoup de suivistes.

C'est pas parce qu'ils font les gestes du rituel qu'ils y croient des masses, juste parce qu'ils prennent pas le temps de réfléchir.

 

Sinon, je me demande si on ne vient pas de topper le pic du délire sjw écolo etc ... et que donc l'élastique va repartir dans l'autre sens.

Avec une grosse masse d'abrutis irrécupérables pour lesquels le contrepied va être rude (et de plus en plus rude).

Enfin, c'est ce que je leur souhaite de bon coeur :)

 

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Le détour nécessaire est long et alambiqué pour faire en sorte que ça soit la faute du liberamimse.

 

C'est un peu ça. C'est long est alambiqué parce qu'il essaie de faire une généralisation à un continuum idéologique qui n'est pas si continu que ça.

 

Toutefois, quand je parlais de libre circulation quelques messages plus hauts, j'avais plus en tête la libre-circulation des biens. Le sujet avait été un peu abordé dans le sujet sur Trump. Partons du postulat que le libre échange entraîne, sur le court ou moyen terme, des difficultés de vie pour certaines classes sociales. La réponse traditionnelle qu'on aura ici est soit que le problème n'existerait plus dans une utopie libérale, soit que "shit happens".

 

Pour moi, il s'agit d'une botte en touche. En tout état de cause, c'est un abandon du terrain politique en écartant la "social disruption" qui touche les classes moyennes  : "In future, governments will succeed or fail by how well they can deliver prosperity while managing the social disruption that globalisation produces." Reste le champ de la pédagogie et de la "vulgarisation économique", mais, comme Jim, j'ai un peu du mal à croire à son efficacité. Les gens sont trop cons !

 

Pour autant, ça ne veut pas dire qu'il faut abdiquer la libre circulation en rase campagne parce que "le peuple est contre nous" :).

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