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Commandante Donald Trump : troll, puis candidat puis président puis putschiste


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La défaite de Clinton permettait au moins de se réjouir d'une chose : on pouvait penser ne plus voir trop de néo-conservateurs (les représentants de l'idéologie la plus dangereuse et la plus meurtrière des deux dernières décennies). Ben, manque de pot, Trump semble en nommer un peu partout.

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ah bon, on pouvait penser ca ?  

 

Oui, les neocons ont craché sur Trump durant toute la campagne (cf. Kagan, Kristol et sa candidature antiTrump, Wolfowitz qui voulait voter Clinton, l'abstention de Bush etc...), pendant que lui critiquait leur plus grand exploit (la guerre d'Irak).

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Le national-keynésianisme version Trump, un attelage improbable

 

La rhéthorique du milliardaire a fait recette auprès des électeurs qui craignent à la fois les puissants et les plus pauvres qu'eux. Mais son programme économique risque de s'effondrer rapidement.

 

[...]

 

Mille milliards de dollars pour l'«America first»

 

Rien n’est encore définitivement fixé, l’évolution se fera sans doute par à-coups, mais le sens dans lequel elle se fera laisse bien peu de place au doute : contre l’immigration, contre l’étranger, pour de la préférence nationale. Le candidat Trump a plaidé pour une plus grande place à une certaine forme d’intervention de l’Etat et sur l’illusion que celle-ci sera in fine au service du social. A l’en croire, 1 000 milliards de dollars (932 milliards d’euros) d’argent public, consacrés à de grands travaux d’infrastructures, seront injectés dans les rouages de l’économie américaine. Le tout avec de grandes barrières douanières érigées en guise d’armes de défense… Mille milliards de dollars pour l'«America first», au service de l’emploi, d’un mieux-être collectif. Le «rêve» qui aidera à couper les fils avec le monde. En économie, cela s’appelle le protectionnisme. En politique étrangère, l’isolationnisme. Et qu’importe pour la nouvelle Amérique qui se dessine si cette politique mérite bien les reproches qui lui ont été adressés. Ce sont des discours riches en critiques, faibles en substance, mais ils sonnent agréablement à l’oreille d’une partie des Etats-Unis.

Certes, l’histoire ne ressert jamais les mêmes plats. Pour autant, faut-il s’interdire le parallèle ? Celui avec l’entre-deux-guerres lorsque s’est joué de ce côté-ci de l’Atlantique l’avènement d’une politique et d’un parti : celui du National-socialisme des travailleurs allemands. «National-socialisme», ces deux mots accolés qui forment cette articulation contradictoire. La probabilité pour que Trump ait un jour lu les écrits de John Maynard Keynes est sans doute proche de zéro. Mais voilà, il se trouvera sans doute prochainement des économistes pour accoler deux mots : celui de national d’un côté et de keynésien de l’autre. «National-keynésien», comme si cette nouvelle potion concoctée par Trump avait été inspirée par l’un des plus grands économistes, Keynes, et que d’autres pays feraient bien de prendre en exemple.

 

Il reste de la réserve pour s’endetter un peu plus

 

Tous ceux, en France et ailleurs, qui ont fait chapeau au lendemain de l’élection du cauchemardesque Trump auraient mieux fait de se raviser. Bien sûr, il n’est pas exclu que national et keynésianisme fassent bon ménage et que l’accolade des deux mots apparaisse comme un nouveau remède. Du moins dans un premier temps. Car finalement, rien n’empêche, a priori, les Etats-Unis d’appuyer un peu plus sur l’accélérateur de la dépense publique. Il reste de la réserve pour s’endetter un peu plus. Mais l’équipe comprendra très vite que l’épargne américaine est faible. Et qu’il faut se tourner vers les pays aux poches pleines de dollars, comme ceux qui commercent en dollars et qui ont des balances commerciales largement excédentaires. Eux seuls peuvent consentir à prêter des billets verts. Ce moment venu, un pays sera là pour se rappeler au bon souvenir de la nouvelle équipe de Washington : la Chine. Deuxième puissance économique mondiale, Pékin ne manquera pas de rappeler aux Etats-Unis que la Chine est son premier créancier. La rhétorique de Trump a fait recette, mais le repli sur soi pourrait très vitre provoquer un divorce entre nationalisme et keynésianisme. Si l’idée de démondialisation est un concept à la mode, il n’en reste pas moins que la mondialisation, c’est encore la réalité pour une grande partie du monde. Surtout pour les Etats-Unis. N’en déplaise au prochain locataire de la Maison Blanche, qui pourrait le réaliser à ses dépens. Et mettre de côté cette association non avouée et antinomique entre national et keynésien.

 

 

http://www.liberation.fr/planete/2016/11/14/le-national-keynesianisme-version-trump-un-attelage-improbable_1528332

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"national keynesianisme" un attelage improbable?


Bordel de journalisme, depuis quand l'interventionnisme étatique est-il synonyme "d'improbabilité" avec le nationalisme ?

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Il veut passer les bateaux de la Navy de 279 à 350. L'aviation a 1200, et l'armée de 479 000 à 540 000.

So much for isolationism.

 

les bateaux de la Navy americaine sont utilises au quotidien pour securiser le transfert de biens de l'Asie a partout ailleurs.Si tu peux acheter des teles c'est grace a eux.Mais bon effectivement vu que l'aviation et l'armee sont concernes on peut se poser la question de ses intentions.

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Bah parce que le nationalisme, c'est mal, c'est la Haine de l'autre.

Alors que le keynésianisme, c'est bien, c'est la Solidarité et l'Equité.

S'pas compliqué.

 

Dieu que c'est con un journaliste.D'ailleurs toutes les elections on confirme ce fait jour apres jour.

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les bateaux de la Navy americaine sont utilises au quotidien pour securiser le transfert de biens de l'Asie a partout ailleurs.Si tu peux acheter des teles c'est grace a eux.Mais bon effectivement vu que l'aviation et l'armee sont concernes on peut se poser la question de ses intentions.

Je reste dubitatif sur le fait que l'usage de bateaux qui valent des dizaines de millions de dollars - sans compter les frais operationnels - pour lutter contre des pirates en Zodiac soit bien proportionné.

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Il veut passer les bateaux de la Navy de 279 à 350. L'aviation a 1200, et l'armée de 479 000 à 540 000.

So much for isolationism.

Le diable se cache dans ces détails. Les tenants du discours "Trump est isolationniste " sont passés totalement au-dessus de ses intentions en terme de budget de l'armée pendant la campagne (sciemment peut-être ?). C'est contradictoire et ils auraient dû s'en rendre compte.

On verra bien mais mon petit doigt m'indique que Trump aura le prix Nobel de la paix comme Obama le guerrier...

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C'est intéressant car effectivement le manque d'épargne des américains obligera probablement Trump à se tourner vers la Chine pour financer ses grands travaux rooseveltiens. Il devra donc se raviser un peu sur ses intentions de mettre des droits de douane élevés sur les produits chinois. Ou choisir ses priorités.
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Je reste dubitatif sur le fait que l'usage de bateaux qui valent des dizaines de millions de dollars - sans compter les frais operationnels - pour lutter contre des pirates en Zodiac soit bien proportionné.

 

c'est pas uniquement les pirates Somaliens en zodiac, ca a toujours ete le cas, il y a moult pirates et autres problemes dans l'ocean Indien.

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C'est intéressant car effectivement le manque d'épargne des américains obligera probablement Trump à se tourner vers la Chine pour financer ses grands travaux rooseveltiens. Il devra donc se raviser un peu sur ses intentions de mettre des droits de douane élevés sur les produits chinois. Ou choisir ses priorités.

 

il a deja rencontre les chinois qui ont du lui expliquer qu'ils ont besoin l'un de l'autre, et de toute facon il devait le savoir deja.

Je me demande dans quelle mesure les operations de construction militaire ne sont pas qu'une facon d'occuper des chantiers et de faire de l'emploi artificiellement.Il faudrait savoir aussi ce qui se dit du materiel militaire au sein des armees US, si ca se trouve il y a beaucoup de bitchage sur des materiels depasses ( la je conjecte a donf)

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C'est intéressant car effectivement le manque d'épargne des américains obligera probablement Trump à se tourner vers la Chine pour financer ses grands travaux rooseveltiens. Il devra donc se raviser un peu sur ses intentions de mettre des droits de douane élevés sur les produits chinois. Ou choisir ses priorités.

Les Chinois ne sont pas vraiment dans la situation d'il y a 15 ans. Et vu que les taux souverains US sont les plus haut du marché à qualité équivalente, ils n'auront pas de probleme à placer leur papier ailleurs.

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il a deja rencontre les chinois qui ont du lui expliquer qu'ils ont besoin l'un de l'autre, et de toute facon il devait le savoir deja.

Je me demande dans quelle mesure les operations de construction militaire ne sont pas qu'une facon d'occuper des chantiers et de faire de l'emploi artificiellement.Il faudrait savoir aussi ce qui se dit du materiel militaire au sein des armees US, si ca se trouve il y a beaucoup de bitchage sur des materiels depasses ( la je conjecte a donf)

Bien sûr que oui. Le budget de la defense US est le premier programme social des US. Ca fournit des universités, des soins de santé, des emplois fictifs, du cronyism en veux-tu en voilà etc. Les US ne sont pas obligés d'avoir une flotte dans toutes les mers du monde pour sécuriser la voie Europe-Asie.
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Les massacres en moins.

Je suppose qu'il vaut mieux être inculte et socialement inapte que mort ou mutilé, mais je n'irais pas jusqu'à dire que l'EdNat ne commet pas de massacre. Ok, pas au sens littéral.

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Isolationnisme et gros budget militaire ne sont pas mutuellement exclusifs, dans l'absolu. Qui vis pacem para bellum n'est-ce-pas ? En pratique, cela m'étonnerait quand même que Trump néglige les capacités de projection... Mais on pourrait imaginer une évolution des périmètres de défense américain, avec par exemple un certain désengagement de l'OTAN.

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