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Éloges débiles à propos de la mort de Castro


Séverine B

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Des réactions débiles on en trouve à tous les sujets, des décès de personnes célèbres aux attentats.

Je suis pas certaine qu'en faire une liste soit pertinent ou veuille dire quelque chose, surtout si c'est des gens pris au hasard juste pour leurs bêtises.

 

 Tu n'es pas au niveau dans l'art du trolling et la guerre culturelle 2.0 ^^

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Poutine cette pourriture

https://fr.sputniknews.com/international/201611261028882167-fidel-castro-poutine-condoleances/

« Symbole d'une époque ». C'est ainsi que le président russe Vladimir Poutine a qualifié le dirigeant cubain mort hier à 90 ans, dans un communiqué adressé à l'actuel président du pays Raul Castro. « Je tiens à vous exprimer, ainsi qu'à tout le peuple cubain, les condoléances les plus profondes suite à la mort du chef de la révolution cubaine, votre frère Fidel Castro », a indiqué le président russe. « Cet homme d'État émérite est à juste titre considéré comme le symbole d'une époque de l'Histoire moderne du monde », a-t-il poursuivi, ajoutant que « la Cuba libre et indépendante qu'il a construite avec ses alliés est devenue un membre influent de la communauté internationale et a inspiré plusieurs peuples et pays ». Comme l'a fait valoir le président russe, Fidel Castro a été un ami « sincère et fiable de la Russie »

« Cet homme fort et sage a toujours regardé avec certitude vers l'avenir. Il a incarné de hauts standards d'homme d'État, citoyen, patriote sincèrement convaincu de l'équité de sa cause », a résumé M. Poutine.

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Libé ne tombe pas dans le panneau en rappelant :

 

"Les années Castro sont marquées par d’incessantes violations des droits de l’homme perpétrées par le régime  : dénonciations, détentions arbitraires, longues peines d’emprisonnement, persécution des opposants, fermetures de librairies, chasse aux homosexuels, purges, disgrâces et privations des libertés fondamentales. Tout l’arsenal des régimes totalitaires est mis en œuvre pour éviter les débordements. De nombreux compagnons de Fidel Castro –  ceux de la clandestinité, de la lutte armée dans la Sierra Maestra et des premiers mois de la révolution  – ont même souvent fait les frais de la répression pour avoir osé le critiquer."

 

Pour mieux enchaîner par les lieux-communs habituels :

 

Etranglé par le blocus américain, Cuba a cependant mis en place des politiques d’éducation et de santé performantes et les Cubains restent généralement fiers de n’avoir pas plié l’échine face à leur grand voisin. C’est d’ailleurs sur la scène internationale que Fidel Castro, uniforme de commandant, barbe en bataille et baskets aux pieds, a capitalisé la sympathie.
 
 
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Cet article de Reason permet de prendre du recul sur cet héritage "positif" de Castro :
 
So again, the health and education canard returns. What all of these pols and pundits lazily presume is that if the state of Cuban health care and education have markedly improved on Castro's watch, surely the situation was dire during the final years of the Batista dictatorship.
 
Well, not exactly. In 1959 Cuba had 128.6 doctors and dentists per 100,000 inhabitants, placing it 22nd globally—that is, ahead of France, the United Kingdom, the Netherlands, and Finland. In infant mortality tables, Cuba ranked one of the best in the world, with 5.8 deaths per 100,000 babies, compared to 9.5 per 100,000 in the United States. In 1958 Cuba's adult literacy rate was 80 percent, higher than that of its colonial grandfather in Spain, and the country possessed one of the most highly-regarded university systems in the Western hemisphere.
 
Cuba improved, as have most countries, on some of these indices in the years since the revolution. As reason Contributing Editor Glenn Garvin points out, "countries like Costa Rica, Panama, and Brazil have posted equal gains in literacy during the same time period without resorting to totalitarian governments."
 
 
 
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Libé ne tombe pas dans le panneau en rappelant :

"Les années Castro sont marquées par d’incessantes violations des droits de l’homme perpétrées par le régime  : dénonciations, détentions arbitraires, longues peines d’emprisonnement, persécution des opposants, fermetures de librairies, chasse aux homosexuels, purges, disgrâces et privations des libertés fondamentales. Tout l’arsenal des régimes totalitaires est mis en œuvre pour éviter les débordements. De nombreux compagnons de Fidel Castro –  ceux de la clandestinité, de la lutte armée dans la Sierra Maestra et des premiers mois de la révolution  – ont même souvent fait les frais de la répression pour avoir osé le critiquer."

Pour mieux enchaîner par les lieux-communs habituels :

Etranglé par le blocus américain, Cuba a cependant mis en place des politiques d’éducation et de santé performantes et les Cubains restent généralement fiers de n’avoir pas plié l’échine face à leur grand voisin. C’est d’ailleurs sur la scène internationale que Fidel Castro, uniforme de commandant, barbe en bataille et baskets aux pieds, a capitalisé la sympathie.

Source : http://www.liberation.fr/planete/2016/11/26/fidel-castro-mort-du-comandante_852900

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Cet article de Reason permet de prendre du recul sur cet héritage "positif" de Castro :

So again, the health and education canard returns. What all of these pols and pundits lazily presume is that if the state of Cuban health care and education have markedly improved on Castro's watch, surely the situation was dire during the final years of the Batista dictatorship.

Well, not exactly. In 1959 Cuba had 128.6 doctors and dentists per 100,000 inhabitants, placing it 22nd globally—that is, ahead of France, the United Kingdom, the Netherlands, and Finland. In infant mortality tables, Cuba ranked one of the best in the world, with 5.8 deaths per 100,000 babies, compared to 9.5 per 100,000 in the United States. In 1958 Cuba's adult literacy rate was 80 percent, higher than that of its colonial grandfather in Spain, and the country possessed one of the most highly-regarded university systems in the Western hemisphere.

Cuba improved, as have most countries, on some of these indices in the years since the revolution. As reason Contributing Editor Glenn Garvin points out, "countries like Costa Rica, Panama, and Brazil have posted equal gains in literacy during the same time period without resorting to totalitarian governments."

Source : http://reason.com/archives/2008/02/22/still-stuck-on-castro

C'est surtout que Cuba était à la pointe en Amérique latine dans les années 50 en terme de santé et d'éducation. Cuba était considérée comme une référence dans beaucoup de domaines même.
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A noter la réaction de Trump qui au contraire est exemplaire :

 

Today, the world marks the passing of a brutal dictator who oppressed his own people for nearly six decades, Fidel Castro's legacy is one of firing squads, theft, unimaginable suffering, poverty and the denial of fundamental human rights. While Cuba remains a totalitarian island, it is my hope that today marks a move away from the horrors endured for too long, and toward a future in which the wonderful Cuban people finally live in the freedom they so richly deserve.

 

Though the tragedies, deaths and pain caused by Fidel Castro cannot be erased, our administration will do all it can to ensure the Cuban people can finally begin their journey toward prosperity and liberty. I join the many Cuban-Americans who supported me so greatly in the presidential campaign, including the Brigade 2506 Veterans Association that endorsed me, with the hope of one day soon seeing a free Cuba

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Clémentine Autin, navrante comme à son habitude :

"Je sais le pouvoir au main d'un seul homme, je sais la chasse aux homosexuels etc. mais on ne comprend rien au régime de Castro si on ne voit pas la figure qui a incarné une immense révolution populaire en 1959 et par la suite une résistance à l’impérialisme américain".

https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview-politique/l-interview-politique-27-novembre-2016

Tout le passage sur Castro est affligeant : pour résumer : certes c'était un dictateur mais comparé aux autres, il n'était pas si méchant puis holala, il avait tout le monde contre lui.

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Eloge débiles : Celui de Hollande en Visite à Cuba en 2015 : "« Je voulais avoir ce moment d’Histoire. C’est l’histoire de Cuba, et c’est l’histoire du monde ! »
https://leblogdenathaliemp.com/2015/05/13/tournee-dans-les-caraibes-promenons-nous-dans-lhistoire-avec-francois-hollande/
Partie 4 :

"Le quatrième et dernier thème concerne la « fascination » de la gauche pour la révolution cubaine, son chef Fidel Castro et son homme de main Che Guevara. Selon Marisol Touraine, « Fidel Castro représente quelque chose dans l’imaginaire de la gauche française », tandis que Ségolène Royal parle d’une rencontre « mythique » et Christiane Taubira d’un moment « symbolique ». On se rappellera que Danielle Mitterrand, épouse du Président François Mitterrand, était au mieux avec le lider maximo et l’accueillait  (en 1995) sur le perron de l’Elysée en lui faisant la bise. Usant de son entregent pour faire libérer des prisonniers, elle expliquait : « Il y a des prisonniers à Cuba. Politiques ? Je ne sais pas. » Quand l’imaginaire de ce qui n’existe pas se mêle à l’aveuglement de ce qui existe.

Et voilà notre Président de la République pris dans la même fascination, dans le même imaginaire de la révolte et de la libération de Cuba, comme s’il voulait gauchiser sa stature politique en prévision du congrès du Parti socialiste qui aura lieu le mois prochain. S’il est le premier président français de la Vè République, le premier dirigeant européen (excepté Felipe Gonzales, ex-chef socialiste du gouvernement espagnol, en 1986) à faire ce voyage de Cuba, comme il se plait à le répéter aux journalistes qui l’accompagnent, il a malgré tout dans le reste du monde un certain nombre de prédécesseurs politiquement intéressants.

D’après un petit diaporama publié par L’Obs à l’occasion de cette visite, François Hollande succède directement à Vladimir Poutine (Russie, janvier 2015), au Président chinois en juillet 2014, au Premier ministre vietnamien en mars 2014, puis à Dilma Rousseff (Brésil), Cristina Kirchner (Argentine), Daniel Ortega (Nicaragua) et Nicolas Maduro (Vénézuela) en janvier 2014, et enfin à Hugo Chavez (Vénézuela) en 2011. Laissons Dilma Rousseff de côté et extasions-nous une fois de plus sur le soin empreint d’humanisme avec lequel François Hollande choisit ses cercles d’amis. Après ses visites au Qatar et en Arabie saoudite au début du mois, on finit par se demander en ne riant qu’à moitié s’il ne va pas prochainement nous annoncer son déplacement en Corée du Nord, Rafale et Mistral sous le bras.

Pourtant en 2003 il tenait des propos plutôt durs à l’égard du régime castriste. Dans une tribune intitulée « Dire la vérité », le premier Secrétaire du Parti socialiste qu’il était alors s’y désolait en ces termes :

« La belle révolution de 1959 contre la dictature de Batista, celle qui avait fait lever tant d’espérance au-delà même de l’Amérique latine, celle qui avait inspiré tant de rêve et de générosité partout dans le monde, s’est transformée en cauchemar politique : pouvoir personnel, voire familial, refus d’élections libres, censure, répression policière, enfermement des dissidents, camps de travail, peine de mort, bref, l’arsenal complet d’une dictature. »

Les exilés cubains vivant aujourd’hui en France auraient certainement aimé qu’il se relût avant de se précipiter chez un dictateur certes âgé, certes souffrant des articulations, mais dont le régime, transmis à son frère Raul en 2006, présente encore aujourd’hui des caractéristiques totalitaires, ainsi que l’explique l’écrivain Zoé Valdés. De nombreux journalistes et écrivains sont en prison actuellement, et le stylo que le Président français a offert à Raul Castro en symbole de la liberté d’expression paraît bien dérisoire.

Bien loin de ses préventions de 2003, François Hollande a expliqué, non sans une certaine satisfaction pleine de vanité : « Je voulais avoir ce moment d’Histoire. C’est l’histoire de Cuba, et c’est l’histoire du monde ! »  Eh bien, rappelons-nous justement quelques épisodes marquants de l’Histoire de Cuba et voyons s’il y a lieu d’en être si fasciné (*).

Arrêté et emprisonné pendant deux ans sous la dictature de Batista, Fidel Castro prend le pouvoir en janvier 1959 suite à une marche de guérilleros menés par Che Guevara sur La Havane. La capitale fait un accueil triomphal au nouveau régime, mais tout va basculer très vite dans le sens d’une dictature soviétophile très éloignée des projets libéraux exprimés avant la prise de pouvoir.

Les partisans de Batista sont fusillés systématiquement, la constitution de 1940 n’est pas restaurée, au profit d’un gouvernement par décrets, et la réforme agraire se transforme en confiscation des terres par l’armée castriste. Peu à peu, tous les démocrates quittent le gouvernement. La première grande vague d’exils a lieu en 1961. Elle concerne surtout les classes moyennes, mais le monde ouvrier ne sera pas non plus épargné : les syndicats sont marginalisés par noyautage des communistes et Castro  parvient à imposer l’interdiction du droit de grève. L’église catholique avait accueilli avec satisfaction la chute de Batista, mais très vite elle doit se replier sur elle-même car nombre de prêtres sont expulsés, les collèges religieux sont fermés et les revues diocésaines interdites. Le monde artistique sera touché de la même façon.

La thèse de Castro est simple comme le totalitarisme : « Dans la Révolution, tout, en dehors, rien. » La dictature est en place et elle a son Saint-Just en la personne de Che Guevara, être froid et sectaire, convaincu que « la solution des problèmes de ce monde est derrière le rideau de fer. » C’est lui qui met en place dès 1960 le premier camp de travaux forcés et qui aime assister aux exécutions des opposants en fumant un cigare. Guevara sera aussi ministre de l’économie à laquelle il ne connaît rien. Il finira par ruiner la banque centrale cubaine. Au total, plus de cent mille cubains ont connu les camps ou les prisons, et de 15 000 à 17 000 personnes ont été fusillées. Voilà le « moment d’Histoire » que François Hollande s’est offert.

Bien sûr, l’argument du gouvernement consiste à dire que les choses ont changé, que Raul Castro a amorcé une ouverture du régime ainsi qu’en témoigne le dégel des relations avec les Etats-Unis. Dans cette optique, il importe que la France se positionneau premier rang des partenaires de Cuba. Quelques contrats, avec le groupe Accor notamment, ont d’ailleurs été signés lors de ce voyage et François Hollande s’est prononcé officiellement pour la levée de l’embargo imposé par les américains.

Mais à vrai dire, Cuba n’a guère d’autre choix que de tenter de se rapprocher des Etats-Unis. Son économie est exsangue et ne survivait jusqu’à aujourd’hui que grâce aux pétro-dollars en provenance du régime ami du Vénézuela. Or avec la chute du prix du pétrole, ce dernier n’est plus en mesure d’assurer sa propre solvabilité, encore moins celle de Cuba. En se rapprochant des Etats-Unis, Raul Castro cherche moins à assouplir le régime castriste qu’à retrouver des marges de manoeuvres en vue de consolider son propre pouvoir.

Etait-il si urgent de se précipiter à Cuba, était-il si nécessaire de rencontrer Fidel Castro ? Tout ce qui est « dans l’Histoire » est-il bon à prendre ? A mon avis, non.

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Tu peux buter tous les gens que tu veux, torturer, voler, etc... Si tu as un peu de rhétorique anticapitaliste et que tu distribue deux-trois subventions, la gauche te filera le bon dieu sans concession.

  • Yea 2
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A propos du message ridicule de condoléances de Trudeau dans la même veine que Hollande

«Fidel Castro, leader plus grand que nature, a consacré près d’un demi-siècle au service du peuple cubain. Révolutionnaire et orateur légendaire, M. Castro a réalisé d’importants progrès dans les domaines de l’éducation et des soins de santé sur son île natale.»

«Bien qu’il était une figure controversée, ses supporters et ses détracteurs reconnaissaient son amour et son dévouement immenses envers le peuple cubain, qui éprouvait une affection profonde et durable pour “el Comandante”.»

de nombreuses personnes sur Twitter se sont foutues de sa gueule en pastichant son message. Un bon fou rire.

http://www.journaldemontreal.com/2016/11/26/deces-de-fidel-castro-justin-trudeau-ridiculise-sur-twitter

«Bien qu’il ne fut pas universellement apprécié par ses compatriotes, M. Ceausescu était un chef de file dans le design urbain et le logement abordable.»

«Même s’il s’agit d’un personnage controversé, les détracteurs de Pol Pot reconnaissent Pol Pot qu’il a favorisé un rapprochement renouvelé entre la ville et la campagne.»

«Aujourd'hui, nous disons aurevoir à M. Mussolini, l'ancien Premier ministre italien le plus réputé pour sa compétence dans la gestion des trains.»

«Même si l’Empereur Néron était controversé, son dévouement pour la chanson et la poésie ont marqué la renaissance artistique romaine.»

«Gengis Khan était un grand homme, un défenseur des droits des femmes et un partisan du multiculturalisme.»

«Maladie controversée, l’Ebola a été une inspiration pour la recherche médicale et a permis d’améliorer les soins de santé en Afrique.»

«On se souviendra de Joseph Staline pour sa contribution à la thérapie de la perte de poids en mettant de l’avant un régime des masses.»

«Même les détracteurs de Godzilla reconnaissent qu’il a laissé un impact indélébile sur l'horizon de Tokyo et il a ouvert la porte à de nombreux nouveaux visiteurs.»

«Adolf était un artiste, un écologiste, un champion olympique et il a relancé l'économie allemande.

Adieu Hitler.»

«Darth Vader a ramené la paix et l'ordre à la Galaxie, il a mis fin à la famine sur Alderaan, et a mis à l’ouvrage des millions de gens avec des travaux publics bénéfiques.»

  • Yea 1
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