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Primaire de la Belle Alliance Populaire


Qui va gagner  

51 membres ont voté

  1. 1. Qui va gagner

    • Manuel Valls
      12
    • Arnaud Montebourg
      17
    • Jean-Luc Bennahmias
      0
    • Benoît Hamon
      7
    • François de Rugy
      1
    • Vincent Peillon
      0
    • Sylvia Pinel
      1


Messages recommandés

Je me dis qu'au fond Valls est soulagé d'avoir perdu et qu'il va pouvoir observer de loin le carnage qui se prépare pour Hamon aux présidentielles. De quoi lui permettre de reprendre le PS selon une ligne plus 'sensée'.

Hamon c'est un peu le bouc émissaire qu'on sacrifie et sur qui on reportera tous les maux et erreurs lorsqu'il faudra reconstruire le PS post-2017.

 

Sinon avec cette histoire d'hégémonie culturelle des idées de Mélenchon, j'ai l'impression qu'il a un peu les chocottes notre insoumis. Il n'ose pas encore taper sur le revenu universel mais ça viendra mais j'ai l’impression qu'il ne peut pas trop se permettre d'accabler la concurrence vis-à-vis de son électorat Bobo que je soupçonne être plus important que ses électeurs ouvriers.

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Pas pour moi. Je suis convaincu que le libéralisme fera son retour par la gauche.

Je citerai celui qui a fondé ce forum :

"De Jean-Louis Borloo à Manuel Valls, il est temps de construire quelque chose de nouveau, qui ne sera pas l’énième épisode d’une série sans fin."

Il écrivait cela lors de la victoire de Hollande. C'était peut-être prématuré mais aujourd'hui une nouvelle fenêtre s'ouvre.

Amis libéraux, n'ayez pas peur!

 

 J'ai du mal à imaginer Macron organiser la purge des dépenses publiques nécessaire. Pour moi, c'est typiquement le "rôle" d'un mec de droite. Un mec de gauche peut à la rigueur déréglementer un peu...

 

 Mais je suis ouvert. 

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Tu n'as pas regardé la télé ce soir? Le monde change.

 

 

J'ai pas la télé ; le monde change :mrgreen:.

 

Plus sérieusement, le libéralisme devra revenir par la gauche parce qu'il aura besoin de s'appuyer sur un libéralisme radical, une nouvelle extrême gauche. L'équilibrisme centriste ne fonctionne pas et passer par l'extrême droite parait saugrenu. Toutefois, ça passera par un travail de noyautage des organisations populaires qui n'est même pas envisagé aujourd'hui.

  • Yea 1
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J'ai pas la télé ; le monde change :mrgreen:.

 

Plus sérieusement, le libéralisme devra revenir par la gauche parce qu'il aura besoin de s'appuyer sur un libéralisme radical, une nouvelle extrême gauche. L'équilibrisme centriste ne fonctionne pas et passer par l'extrême droite parait saugrenu. Toutefois, ça passera par un travail de noyautage des organisations populaires qui n'est même pas envisagé aujourd'hui.

Je ne pense pas que le libéralisme ait besoin d'une nouvelle extrême gauche.

A quelles organisations populaires penses-tu?

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Je ne pense pas que le libéralisme ait besoin d'une nouvelle extrême gauche.

A quelles organisations populaires penses-tu?

 

Au réseau associatif qui permet de monter une organisation politique "populaire" ; le plus connu étant la synergie PCF/syndicats.

 

m*rde, il semble qu'on a dépassé les 2 000 000 de votants.

 

Je sais pas où ils les ont trouvés les 500000 nouveaux votants :D. Les mecs ont un delta de votants plus gros que la primaire de la droite semble-t-il. Lol.

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Nan mais ce cycle électoral complètement WTF...

Mélanchon, Hamon, Macron, Fillon, Le Pen... La seule certitude qu'on puisse avoir, c'est que le prochain président de la République aura un patronyme en -n.

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Je sais pas où ils les ont trouvés les 500000 nouveaux votants :D. Les mecs ont un delta de votants plus gros que la primaire de la droite semble-t-il. Lol.

Ils ont juste appris à mieux truquer les chiffres après le raté de la semaine dernière.

  • Yea 1
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Sinon avec cette histoire d'hégémonie culturelle des idées de Mélenchon, j'ai l'impression qu'il a un peu les chocottes notre insoumis. Il n'ose pas encore taper sur le revenu universel mais ça viendra mais j'ai l’impression qu'il ne peut pas trop se permettre d'accabler la concurrence vis-à-vis de son électorat Bobo que je soupçonne être plus important que ses électeurs ouvriers.

 

Côté populo, cette histoire de donner gratuitement de l'argent à tout le monde ça passe pas. Du. Tout.

 

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Côté populo, cette histoire de donner gratuitement de l'argent à tout le monde ça passe pas. Du. Tout.

On va qualifier ceux chez qui l'idée du RU ne passe pas, de (vieux) réacs.

Et chez les jeunes aspirants parasites, la génération qui vient donc (et qui a raison, car le jeune a raison par définition), l'idée est géniale.

 

De toutes manières, les gens qui veulent cette merde sont un joli paquet.

Ils vont donc forcément avoir un représentant.

 

Ce qui est un peu terrible, c'est le caractère auto-prédictif de cette saloperie.

Vu que, d'une main, les politiques assassinent à tour de bras l'emploi salarié sain (et les ubers, et les robots, etc)

l'autre main a le champ libre pour faire feu de tout bois pour "réparer" le désastre.

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Toi, tu comprends rien à la politique.

Sans doute. En attendant :

Hamon propose une « majorité gouvernementale » à Mélenchon et Jadot

Le vainqueur de la primaire de la gauche a évoqué, dans son discours, sa volonté d’ouvrir le dialogue avec Jean-Luc Mélenchon et avec le candidat écologiste Yannick Jadot.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/29/hamon-propose-une-majorite-gouvernementale-a-melenchon-et-jadot_5071177_4854003.html#ZYbxbJMOO9uhHzCk.99

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J'attends impatiemment la boule puante pour Hamon ; là aussi je pense que sa femme pourrait en être à l'origine, je vois qu'elle est cadre chez LVMH... cette société du luxe capitaliste

 

En tout cas, avec lui, c'est la fête autour du jumbé : on fume des joints, on bosse 30h par semaine et on palpe du pognon à rien foutre

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le jeune a raison par définition

 

Oui, c'est ce qu'on appelle le jeunisme, élément notable de l'idéologie gauchiste-culturelle du PS ; ça nous vient de soixante-huit, où des intellectuels marxistes comme Castoriadis ou (beaucoup moins intelligent) Marcuse, ont commencé à soutenir que la jeunesse formait une catégorie sociale en soi, au potentiel révolutionnaire:

 

"Il faut briser les cadres traditionnels de la réflexion sociologique (y compris marxiste), et dire : dans les sociétés modernes la jeunesse est comme telle une catégorie sociale sous-tendue par une division de la société à certains égards plus importante que sa division en classes. […] La division pertinente devient aujourd’hui celle entre ceux qui acceptent le système et ceux qui le refusent."

-Cornelius Castoriadis, Mai 68 – La Révolution anticipée. Texte diffusé sous forme de brochure par des anciens camarades de Socialisme ou Barbarie à la fin du mois de mai, repris avec des textes d’Edgar Morin et de Claude Lefort dans La Brèche, Fayard, juin 1968.

 

Avec le temps et la récupération du jeunisme par les socio-démocrates, l'idée a quelque peu évolué (la vrai qualité du 'jeune" pour les politiciens sociaux-démocrates, c'est son manque d'expérience et de mémoire qui le rend manipulable) mais ils nous refont le coup régulièrement. Typiquement, le Bremain était une bonne chose puisqu'une majorité de "jeunes" l'ont soutenus...

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Hmmm

 

 

UNE MESURE À LA LOUPE

Benoît Hamon veut créer une inspection de lutte contre les discriminations

 

Le candidat à la primaire de la gauche propose de créer un corps d'inspecteurs des discriminations, afin de «retisser les liens qui se sont défaits».

 

Candidat à la primaire socialiste, le député Benoît Hamon propose de créer un corps d’inspection des discriminations. Mille inspecteurs seraient chargés, à travers le pays, de veiller à ce que les entreprises, les lieux de loisir, etc. ne discriminent pas les travailleurs et les usagers en fonction de leur couleur de peau, de leur genre, de leur origine sociale… Une idée innovante, qui, selon le président du groupe PS Nouvelle-Aquitaine et membre de l’équipe hamoniste Stéphane Delpeyrat, doit permettre de «retisser les liens qui se sont défaits, d’envoyer un message à ceux qui ont la tentation du repli communautaire : leur dire que la République veut se donner les moyens de l’égalité réelle».

 

En quoi consisterait un corps d’inspection des discriminations ?

 

En France, il existe toutes sortes d’inspecteurs : des inspecteurs de l’Education nationale, des services d’hygiène, des impôts, du travail, des services vétérinaires, des finances publiques, de la police nationale, etc. Ils sont chargés de vérifier, qu’il s’agisse de services publics ou d’entreprises privées, que tout se déroule dans les règles : par exemple, qu’un restaurateur respecte les règles d’hygiène et de sécurité, qu’une entreprise ne fait pas travailler ses salariés au-delà du temps maximum prévu, ou encore qu’un enseignant effectue correctement son travail. Or, en ce qui concerne les discriminations, aucune structure n’existe réellement. Bien sûr, si vous êtes victime de discrimination, vous pouvez déposer plainte, mais vous devrez prouver que vous avez bien été discriminé, ce qui est souvent difficile. «On ne doit plus laisser cela au simple bon vouloir des uns et des autres. Il faut que ça devienne un vrai délit, explique Stéphane Delpeyrat. Il y a des associations qui font ce qu’elles peuvent mais c’est insuffisant : aujourd’hui, si on veut que chacun croit en la République et ne bascule pas dans le communautarisme à cause des frustrations, il faut envoyer un message fort.»

 

• Qui seraient ces inspecteurs ?

 

Un millier de fonctionnaires seraient chargés de cette mission. Il pourrait s’agir, selon l’équipe de Benoît Hamon, de fonctionnaires d’autres administrations, comme des policiers ou de nouvelles recrues.

 

• Comment feraient-ils ce travail ?

 

La méthodologie serait peu ou prou la même que celle qu’utilisent les associations aujourd’hui : contrôles aléatoires, contrôles sur plainte des intéressés, travail de prévention et de repérage… «Ce sont des méthodes très bien rodées», indique Stéphane Delpeyrat, qui précise : «Il faut rétablir les inspecteurs là où il y a le plus de problèmes, c’est-à-dire dans les grandes métropoles, en Ile-de-France plutôt que dans la Creuse. Mais il ne s’agit pas non plus de ne mettre des inspecteurs que dans les quartiers dits "politique de la ville".» Ces inspecteurs, ajoute-t-il, se verront dotés de moyens d’enquête et de sanctions, de l’amende à la sanction pénale, «lesquelles seront fixées par le législateur».

 

 

• Combien cela coûterait ?

 

L’équipe du candidat à la primaire de gauche n’a pas encore évalué le coût de la création d’un tel corps. Mais il ne semble pas affolant, considérant que «seulement» mille fonctionnaires seraient employés à cette tâche. A titre d’exemple, un inspecteur des impôts gagne, selon le site emploi-collectivités.fr, de 1 625,67 € brut par mois en début de carrière à 3 065,01 € brut par mois s’il grimpe tous les échelons. Pour un inspecteur du travail, cela varie de 1 839,94 € à 3 242,02 €. Il faut évidemment ajouter des frais annexes (locaux, secrétariat, déplacements…), mais il n’y a manifestement pas de quoi faire s’affoler la balance budgétaire du pays.

 

• D’où vient l’idée ?

 

Selon Stéphane Delpeyrat, cette idée «est venue du ressenti des populations, des nombreux rapports qui pointent année après année les discriminations, auquel il n’est pas donné de réponse massive et sérieuse. [Cette lutte est] déléguée à des associations comme si ce n’était pas le problème de l’Etat. On travaillera avec les associations, notamment sur les questions de prévention et d’alerte, mais on ne peut plus se contenter du loto. [il faut aussi] adresser un message politique fort aux personnes qui subissent des discriminations, [dire] que l’Etat ne s’en fout pas». A plusieurs reprises, la nécessité de lutter contre les discriminations, qu'elles soient spatiale, ethnique, fondée sur l’âge ou le genre, religieuse etc. (toute la liste ici), a été mise en avant, et ce, dans de nombreux rapports.

 

En 2008 par exemple, le Conseil économique et social mettait en avant l’existence de la discrimination territoriale. En 2011, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité a ensuite recommandé d’inscrire ce motif de discrimination dans le code du Travail… sans effet. En 2014, le Cese pointait à nouveau, dans un rapport portant cette fois sur les personnes d’origine étrangère face à la recherche d’emploi, que «les politiques de "diversité" reposant jusqu’alors sur le volontariat ont montré leur limite. La voie de l’engagement volontaire est indispensable. Elle présente le mérite d’impulser la mise en place d’actions et de programmes d’égalité des chances mais les résultats, du moins en ce qui concerne la diversité des origines, ne sont pas toujours au rendez-vous».

 

• Est-ce que cela existe ailleurs ?

 

Ce que propose Benoît Hamon ne semble pas avoir d’équivalent. Si vous êtes victime de discrimination en Angleterre par exemple, le Equality Advisory Support Service vous conseillera et vous informera sur vos recours, mais il n’a pas de pouvoir coercitif. Idem en Espagne : vous saurez comment documenter votre situation et porter plainte, mais il n’existe pas d’organisme public qui lutte activement en ce sens. Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, en Belgique, propose lui des médiations et un accompagnement dans les démarches juridiques pour les victimes de discriminations, mais ne mène pas de mission d’inspection en amont. 

 

 

http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2016/12/15/benoit-hamon-veut-creer-une-inspection-de-lutte-contre-les-discriminations_1535484

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