Aller au contenu

Présentation Cara


Messages recommandés

il y a 5 minutes, Rincevent a dit :

Je pense que Rand, ça ne devrait surtout pas se lire à 14, 16 ou 18 ans comme la plupart la lisent ; mais plutôt après 20-25 ans quand la personnalité est déjà formée et qu'il reste à affiner et à déblayer les scories.

 

Tout à fait d'accord. Pour le coup je crois l'avoir lu autour de 25 ans.

Lien vers le commentaire

Bravo pour ton parcours,

il semble que tu sois une extraterrestre au milieu de tous ces étudiants gauchiste à Lyon!

Retournant de temps à autre à la fac (Grenoble) j'avais l'impression que les étudiants étaient moins politisés que jadis!

Apparemment il n'en est rien.

Bienvenue.

Lien vers le commentaire

J'ai bien aimé La Grève mais j'avoue avoir zappé plusieurs grands discours.

 

Pas du tout d'accord avec le quasi-consensus sur ce fil au sujet de la dimension économique de la liberté qui serait presque accessoire. L'activité économique est le socle de la vie sociale. Et encore, je suis gentil. Elle est le socle de la vie tout court. Avez-vous conscience que, dans un foyer, le statut social et la liberté de la femme dépendent en premier lieu du revenu qu'elle rapporte ? En réalité, ce sont les libertés "sociales" qui sont une annexe des libertés économiques. Là où les contraintes étatiques sur les activités économiques sont ténues, je veux dire dans le secteur informel des pays sous-développés, les services sont presque toujours payants (ce sont des paradis Randien sur ce point), chaque individu est ouvert aux opportunités de cumuler plusieurs activités. Ce n'est pas un manque de liberté "philosophique" qui m'a fait fuir les pays développés. Regardez comme rendre service est taxé, régulé, interdit, contrôlé jusqu'aux moindre 5 centimes d'euros. Les administrations définissent les heures et les jours de travail autorisé, elles décident combien le travailleur doit gagner, elles altèrent la concurrence dans des secteurs critiques comme le transport, la santé, l'énergie, elles expliquent jusqu'à la manière dont le travail doit être fait comme dans la restauration, elles obligent à comptabiliser les détails les plus insignifiants et elles ponctionnent entre les deux tiers et les trois quarts du bénéfice de chaque participant. En face de ces contraintes délirantes, les auteurs les plus subversifs s'expriment sans censure sur le Web, les homosexuels se marient (certes depuis peu), la religion est un choix personnel... Ou bien je donne un sens erroné à la liberté au sens philosophique ? Que vous manque-t-il et qui serait plus urgent que la levée des contraintes d'ordre économique ?

 

EDIT: Ah bah il semble que je vous ai pondu un discours randien. :icon_tourne:

Lien vers le commentaire

Il y a pour moi une différence entre le libéralisme comme éthique/philosophie/morale et l'économie qui est une science, science dont plusieurs écoles sont compatibles avec le libéralisme. J'ai presque envie de dire que le libéralisme économique n'existe pas. Il faut toutefois être cohérent entre sa position philosophique et ses choix d'école économique. 

Lien vers le commentaire
il y a une heure, Kara a dit :

Ah ben on va devoir faire attention à ne pas être confondus :icon_wink:

 

Ah, mince, tu veux que je change ?

 

Citation

la dimension économique de la liberté qui serait presque accessoire

 

A mes yeux, subordonné à la liberté "philosophique" (à prendre comme "générale") plutôt qu'accessoire, et pas accessoire du tout.

 

Citation

Ce n'est pas un manque de liberté "philosophique" qui m'a fait fuir les pays développés. Regardez comme rendre service est taxé, régulé, interdit, contrôlé jusqu'aux moindre 5 centimes d'euros

 

Mais la liberté "philosophique" implique directement la liberté "économique". C'est le manque de liberté tout court.

 

Citation

Ou bien je donne un sens erroné à la liberté au sens philosophique ? Que vous manque-t-il et qui serait plus urgent que la levée des contraintes d'ordre économique ?

 

Je ne sais pas si tu donnes un sens erroné où si c'est moi qui l'ai lancé... Et pour répondre à ta question, bien sûr, oui, la levée de ces contraintes, mais pour des raisons "philosophiques". Je vais essayer de m'expliquer.

 

 

La séparation philosophique/économique était très maladroite et peu pertinente. Ce que j'ai voulu dire, c'est que par exemple lever des contraintes économiques doit se faire pour des raisons "pilosophiques" (défense des droits fondamentaux) avant de se faire pour des raisons "économiques" ; çàd (mais il s'agit là d'une perception et probablement d'une mauvaise définition de ma part) en justifiant par "parce qu'il découlerait de cette levée une plus grande prospérité".

Parce que pour moi, justifier le bien-fondé d'une action par son (hypothétique) résultat n'est pas la bonne approche. La défense de la liberté se justifie d'elle-même avant tout ; et dans un second temps, quand on a les connaissances nécessaires pour argumenter dans ce domaine (ce qui n'est pas mon cas), pour la prospérité qui en découle. Mais elle se défend bien sûr autant en économie qu'ailleurs.

 

Je ne voulais certainement pas séparer deux aspects ou en renier un, surtout en m'y connaissant si peu.

Lien vers le commentaire
il y a 9 minutes, Cara a dit :

Ce que j'ai voulu dire, c'est que par exemple lever des contraintes économiques doit se faire pour des raisons "philosophiques" (défense des droits fondamentaux) avant de se faire pour des raisons "économiques"

 

Ah oui si si dans ce cas j'ai le même avis. J'appelle ça des raisons morales mais c'est la même chose. :)

Lien vers le commentaire
il y a 15 minutes, Cara a dit :

 

Ah, mince, tu veux que je change ?

 

 

Non pas du tout. Aucun soucis. 

Lien vers le commentaire

Bienvenue ! Et je suis surpris de savoir que les idées libérales s'infiltrent même dans les facs de lettres. Même dans ma filière, qui comporte des SES et de la philosophie, je fais face à un consensus presque totalitaire sur la question de l'intervention de l'état alors je n'imagine pas à la fac ;) Quoique ça doit être un peu différent à Lyon I et III, mais Lyon II !

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
J'ai bien aimé La Grève mais j'avoue avoir zappé plusieurs grands discours.

 

Pas du tout d'accord avec le quasi-consensus sur ce fil au sujet de la dimension économique de la liberté qui serait presque accessoire. L'activité économique est le socle de la vie sociale. Et encore, je suis gentil. Elle est le socle de la vie tout court. Avez-vous conscience que, dans un foyer, le statut social et la liberté de la femme dépendent en premier lieu du revenu qu'elle rapporte ? En réalité, ce sont les libertés "sociales" qui sont une annexe des libertés économiques. Là où les contraintes étatiques sur les activités économiques sont ténues, je veux dire dans le secteur informel des pays sous-développés, les services sont presque toujours payants (ce sont des paradis Randien sur ce point), chaque individu est ouvert aux opportunités de cumuler plusieurs activités. Ce n'est pas un manque de liberté "philosophique" qui m'a fait fuir les pays développés. Regardez comme rendre service est taxé, régulé, interdit, contrôlé jusqu'aux moindre 5 centimes d'euros. Les administrations définissent les heures et les jours de travail autorisé, elles décident combien le travailleur doit gagner, elles altèrent la concurrence dans des secteurs critiques comme le transport, la santé, l'énergie, elles expliquent jusqu'à la manière dont le travail doit être fait comme dans la restauration, elles obligent à comptabiliser les détails les plus insignifiants et elles ponctionnent entre les deux tiers et les trois quarts du bénéfice de chaque participant. En face de ces contraintes délirantes, les auteurs les plus subversifs s'expriment sans censure sur le Web, les homosexuels se marient (certes depuis peu), la religion est un choix personnel... Ou bien je donne un sens erroné à la liberté au sens philosophique ? Que vous manque-t-il et qui serait plus urgent que la levée des contraintes d'ordre économique ?

 

EDIT: Ah bah il semble que je vous ai pondu un discours randien. default_icon_tourne.gif

C'est aussi le manque de libertés philosophiques qui me fait fuir la France, pas seulement le manque de libertés économiques. Cette manière de penser qui fait croire que toute liberté c'est le désordre m'horripile et transpire chez la majorité des franchouilles.

Par exemple, sur le tabac, l'alcool, les pesticides, l'agriculture, la pollution, la sécurité routière, la peur du libre-échange qui est aussi et avant tout une notion philosophique etc...c'est pesant et c'est même davantage pesant souvent personnellement parlant que le fait d'avoir une réglementation ou un impôt en trop.

 

Si on ne convainc pas les gens sur le bien-fondé de la liberté comme valeur morale et éthique, tout le reste est impossible. Je ne dis pas que les discours utilitaristes et d'économistes sont à jeter aux orties, au contraire on doit les utiliser faut pas se gêner. Mais tous le progrès économique et matériel connu à partir du XIXe siècle viennent d'abord d'une prise de conscience morale et éthique progressivement dans la période qui la précède.

Après bien entendu il y a le libéralisme philosophique, le discours économique et la réalité, souvent politique qui doit nous obliger à ne pas être des puristes.

Lien vers le commentaire
  • 3 weeks later...

Bienvenue@cara

"La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui." DDHC 1789 art.4.

Et si on se remettait à méditer là-dessus? A l'écrire, à le diffuser, à en recouvrir les murs de nos villes et les routes de nos campagnes ?
Ce serait retrouver nos sources...et remettre le libéralisme philosophique, politique et économique à l'ordre du jour...

J'aime bien cette définition : est autorisé tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi, nos choix de consommation ou de vie n'auraient plus à faire l'objet d'un contrôle d'un jugement d'une surveillance ou d'une taxation quelconque...

Lien vers le commentaire
Doit-on interdire la concurrence ?


Mais qu'est ce que la concurrence ?
C'est la conscience qu'un autre fait la même chose que soi. Est ce pour autant une nuisance ?
Je verrai plutôt une formidable opportunité pour s'améliorer!
Et d'ailleurs, la concurrence devrait non seulement être encouragée, mais aussi préservée ! Car parfois la concurrence débouche sur un monopole ou un cartel et sonne la fin du processus d'amélioration.
Reste à trouver comment préserver cette situation de concurrence "pure et parfaite" qui permet à chacun de se lancer, de s'améliorer et de se faire une place au soleil...
Lien vers le commentaire
10 hours ago, chercheur de sens said:

Mais qu'est ce que la concurrence ?
C'est la conscience qu'un autre fait la même chose que soi. Est ce pour autant une nuisance ?
Je verrai plutôt une formidable opportunité pour s'améliorer!

Il faut autoriser ce qui ne nuit pas à autrui selon ma définition de "nuire". hmmmmm...

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...