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Bac 2017


Adrian

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il y a 51 minutes, Alchimi a dit :

La déréliction des jeunes générations ça doit être un marronnier des discussions depuis que l'homme existe, avec les récoltes de l'année, la météo qu'est pas normale, les invasions homo sapiennes/indo-européennes/celtes/romaines/germaines/francs/goth/sarrasines/cathares/anglaises/prussiennes et la fin du monde.

 

Perso, dans la classe de 15 jeunes post-bac de 19-24 ans que j'ai eu en tant qu'élèves au sein de l'école où je bossais en formateur free-lance cette année, la grosse majorité bossait pas mal, était plutôt curieuse, et pas mal venaient d'autres villes. Pas mal parlaient une autre langue plus ou moins correctement, au moins deux étaient bilingues, et ils n'hésitaient pas à quasi aller à l'autre bout du pays pour filmer des rushs pour leur projet vidéo de milieu d'année.

Entre ça et les voyages de classe à l'étranger en collège-lycée (oui ça existe), dire des jeunes qu'ils ne bougent jamais et n'ont aucune ouverture c'est franchement exagéré.

 

Oui c'est facile d'en croiser plein qui n'ont pas voyagé, qui sont un peu fermés, mais on peut être globe trotter et parfaitement con (j'en ai vu).

J'ajoute que depuis que j'ai croisé des ex est-allemands de 45 ans en ex-allemagne de l'est, j'ai sérieusement redéfini ma notion de "personne à l'esprit fermée", et je vous conseille d'en faire de même. Il y a un abîme de différence entre le jeune occidental de 92 et l'ex citoyen de la RDA de 45 ans qui vous regarde plein de mépris parce qu'il voit que vous êtes de l'ex bloc ouest.

On a pas dit que ça existait pas ni que c'était négligeable, et je suis tout à fait d'accord sur l'inanité du discours generational.

On dit juste que faut pas non plus exagérer le phénomène, et ça pourrait quand même être beaucoup mieux, surtout quand on compare à nos voisins genre les allemands ou la mobilité des jeunes, les langues étrangères et l'ouverture à l'international c'est des stats autrement plus flatteuses. 

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il y a 13 minutes, Coligny a dit :


J'ai très bien compris NoName. Je n'ai jamais cherché à "généraliser" à la base, puisque j'ai suggéré dans mon premier message que "la plupart" des jeunes voyagent. Or ces chiffres, me confirment que c'est effectivement le cas et que cela se généralise non pas au sens d'atteindre 100% mais au sens de : entre zone rurale, ville et outre mer, les taux sont semblables.
 

Alors je veux pas avoir l'air de te donner des cours de vocabulaire ou de math, mais 30% c'est pas la plupart. La plupart c'est au dessus de 50%

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il y a 1 minute, NoName a dit :

Alors je veux pas avoir l'air de te donner des cours de vocabulaire ou de math, mais 30% c'est pas la plupart. La plupart c'est au dessus de 50%


Tu sais toi-même que ce pourcentage là est totalement réducteur et occulte un tas de composantes et situations où les jeunes voyagent de fait. Enfin bref...

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Je ne vois pas de rapport nécessaire entre circulation transnationale et ouverture culturelle. On peut parfaitement visiter plein de pays de manière superficielle et ne pas en savoir nettement plus sur la langue/histoire/culture du pays considéré. Inversement on peut connaître assez bien un pays à distance*.

 

*J'essaye de faire une blague sur les soviétologues mais je n'y arrive pas.

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Il y a 2 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Je ne vois pas de rapport nécessaire entre circulation transnationale et ouverture culturelle. On peut parfaitement visiter plein de pays de manière superficielle et ne pas en savoir nettement plus sur la langue/histoire/culture du pays considéré. Inversement on peut connaître assez bien un pays à distance*.

 

*J'essaye de faire une blague sur les soviétologues mais je n'y arrive pas.

 

C'est précisément le sens de l'intervention de Bézoukhov: on peut se déplacer sans jamais voyager. Cf l'étudiant qui se bourre la gueule dans trois capital différente et en ressortira exactement identique. 

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Il y a 13 heures, Coligny a dit :

@h16 Jamais la perception de l'espace et du temps n'a été aussi souple

 

C'est surtout que les programmes d'histoire tendent à privilégier le thématique au chronologique depuis des années. Résultat, je me demande combien de jeunes répondraient correctement à une question du genre: "la troisième république a-t-elle précédé ou suivie la Seconde guerre mondiale ?". Et situer Clovis ou Henri IV, je sens que ça serait encore plus épique.

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il y a 16 minutes, Mathieu_D a dit :

Je n'adhère pas à cet avis de "se déplacer n'est pas voyager".

Voyager ce n'est pas se fondre dans la sociologie locale.

 

+1. A croire qu'il faut se parer de plumes si on rend visite aux ojibwés du Canada pour être categorisé comme "véritable voyageur".

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Il y a 8 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

 

C'est surtout que les programmes d'histoire tendent à privilégier le thématique au chronologique depuis des années. Résultat, je me demande combien de jeunes répondraient correctement à une question du genre: "la troisième république a-t-elle précédé ou suivie la Seconde guerre mondiale ?". Et situer Clovis ou Henri IV, je sens que ça serait encore plus épique.

Oui, absolument. La transversalité, c'est très distingué comme concept, mais à titre d'enseignement, ça ne crée que confusion. 
Au Musée du Louvre-Lens, les concepteurs ont eu une idée de folie : la plus grande salle est la "Galerie du temps" : des oeuvres du musée du Louvre sont présentées par ordre, attention horreur : par ordre chronologique ! depuis la Mésopotamie (- 3 300) jusqu'au milieu du XIXème. Enorme succès ! (et très bonne idée, je trouve).

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Il y a 2 heures, Mathieu_D a dit :

Je n'adhère pas à cet avis de "se déplacer n'est pas voyager".

Voyager ce n'est pas se fondre dans la sociologie locale.

 

Tu fais de la réduction. Personne n'a jamais dit qu'un voyage devait être un mini-projet ethnographique. Seulement certaines manière de voyager n'ont jamais appris quelque chose à qui que ce soit.

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il y a 28 minutes, Bézoukhov a dit :

 

Tu fais de la réduction. Personne n'a jamais dit qu'un voyage devait être un mini-projet ethnographique. Seulement certaines manière de voyager n'ont jamais appris quelque chose à qui que ce soit.

:chine:

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25 minutes ago, Bézoukhov said:

 Seulement certaines manière de voyager n'ont jamais appris quelque chose à qui que ce soit.

Je ne crois pas, ne serait-ce que dans la perception des distances et des possibilités.

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Il y a 14 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

On peut parfaitement visiter plein de pays de manière superficielle et ne pas en savoir nettement plus sur la langue/histoire/culture du pays considéré

Effectivement. Passer une semaine au club Med c'est pas la même chose que visiter le coin où l'on se trouve. Et même sans aller jusqu'à la caricature des vacances en club d'où l'on ne sort jamais, ou presque, il est possible de voyager sans manifester un grand intérêt pour l'environnement. Bref, le voyage, c'est pas forcément la connaissance. C'est la curiosité qui fait le voyageur. Théorie, pratique, tout ça.

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il y a 4 minutes, Bisounours a dit :

Effectivement. Passer une semaine au club Med c'est pas la même chose que visiter le coin où l'on se trouve. Et même sans aller jusqu'à la caricature des vacances en club d'où l'on ne sort jamais, ou presque, il est possible de voyager sans manifester un grand intérêt pour l'environnement. Bref, le voyage, c'est pas forcément la connaissance. C'est la curiosité qui fait le voyageur. Théorie, pratique, tout ça.

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Ce qui peut permettre aujourd'hui aux voyageurs, plutôt jeunes, ce sont les nouveaux modes d'hébergement, les airbnb et autres couchsurfing. Ma fille ne voyage que de cette façon. En Croatie, elle a ainsi été accueillie chez l'indigène, et en sa présence, et à chaque fois dans des conditions toutes différentes ; discussions, échanges, mode de vie, repas.... bref, un peu du quotidien allié à la visite de différents sites. Les paysages, c'est chouette, mais les rencontres, c'est encore mieux.

Ça me fait penser à cette formidable émission de reportage de Antoine de Maximy "J'irai dormir chez vous". Le gars ne fait pas de reportage alakon avec leçon de morale et misérabilisme à deux balles, il est juste là et partage des bouts de vie qu'il nous fait partager. En fait, je voyage à travers ses voyages, et je peux en apprendre davantage qu'en allant au club ou sous des cocotiers pour ramener un super bronzage de l'autre bout du monde.

 

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il y a 4 minutes, Mathieu_D a dit :

Boire un verre à Dublin, puis Milan, puis bar à putes à Bangkok. Tu penses que ça n'aurait pas un peu changé tes "cambrousseux"  ? 

Le souci avec les cambrousseux c'est précisément que l'absence d'ouverture géographique se recoupe avec l'absence d'ouverture mentale, les deux s'alimentant l'un l'autre.

Alors dans ce cas là oui évidemment. 

 

Mais est ce que ça les changeraient pas plus de vivre six mois à Paris ? 

Je pense que c'est fort possible. 

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32 minutes ago, NoName said:

Le souci avec les cambrousseux c'est précisément que l'absence d'ouverture géographique se recoupe avec l'absence d'ouverture mentale, les deux s'alimentant l'un l'autre.

Alors dans ce cas là oui évidemment. 

 

Mais est ce que ça les changeraient pas plus de vivre six mois à Paris ? 

Je pense que c'est fort possible. 

Les déplacements et voyages permettent de penser "c'est possible".

Moi aussi je cotoie des gens qui ont du mal avec le "c'est possible".

 

"- Ce n'est pas possible"

"- Mais pourquoi  ?  Il suffit de le faire."

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Il y a 12 heures, Nathalie MP a dit :

Au Musée du Louvre-Lens, les concepteurs ont eu une idée de folie : la plus grande salle est la "Galerie du temps" : des oeuvres du musée du Louvre sont présentées par ordre, attention horreur : par ordre chronologique ! depuis la Mésopotamie (- 3 300) jusqu'au milieu du XIXème. Enorme succès ! (et très bonne idée, je trouve).

 

Oui, j'ai bien aimé cette galerie du temps. Surtout pour les tableaux.

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Coligny a raison sur toute la ligne. Et ne confondez pas vos vacances de vieux avec celles de notre génération. Personne ne va plus au Club Med. On loge chez des gens via airbnb et couchsurfing comme la fille de Bisounours.

Je note que Bézoukhov considère que se pinter sous différentes latitudes et longitudes n'est pas voyager. Je me demande donc bien ce qui peut l'être !

Bon, il y a encore des mentalités de bouseux à éradiquer mais jamais les Européens n'auront autant vécu ensemble qu'aujourd'hui. Un jeune européen citadin lambda peut avoir un panel d'amis européens digne de celui d'un Stefan Zweig à l'époque. 

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Je crois que le club Med est en difficulté effectivement. Mais des tas d'autres formules de voyage existent, qui permettent  à un certain type de clientèle de "voyager", dans un contexte sécurisé, collectif, organisé, qui permet de rester entre soi, ou de limiter les risques. C'est le voyage pour quitter chez soi tout en restant un peu chez soi, en meute. Le camping en est un bon exemple, pratiqué d'une certaine façon. Les croisières aussi, qui offrent un pseudo dépaysement.

Enfin, quoi, chacun organise son voyage en fonction de ses attentes, sa curiosité.

Aller se pinter la gueule au fin fond de l'Asie, même avec des indigènes, c'est un peu couillon si on ne fait que ça, non ? Autant aller au pmu du coin, ça peut être exotique.

 

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il y a 57 minutes, Marlenus a dit :

Me fait penser que beaucoup de toulousains vont à la Jonquera.

Est-ce du tourisme ou autre chose?

It's the question.

Et ceux qui vont en Andorre ?

Si c'est pour les prostiputes ou les clopes et l'alcool moins chers, moi j'appelle ça aller faire ses courses lowcost :dents: 

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il y a une heure, Bisounours a dit :

Je crois que le club Med est en difficulté effectivement. Mais des tas d'autres formules de voyage existent, qui permettent  à un certain type de clientèle de "voyager", dans un contexte sécurisé, collectif, organisé, qui permet de rester entre soi, ou de limiter les risques. C'est le voyage pour quitter chez soi tout en restant un peu chez soi, en meute. Le camping en est un bon exemple, pratiqué d'une certaine façon. Les croisières aussi, qui offrent un pseudo dépaysement.

Enfin, quoi, chacun organise son voyage en fonction de ses attentes, sa curiosité.

Aller se pinter la gueule au fin fond de l'Asie, même avec des indigènes, c'est un peu couillon si on ne fait que ça, non ? Autant aller au pmu du coin, ça peut être exotique.

 

 

 

Les croisières, ce n'est pas notre génération, non plus. Pareil pour les voyages organisés (maintenant, on planifie son voyage grâce à des

forums et des wiki pour voyageurs). Le camping, c'est en festival ou quand on n'a pas un rond ou quand on est néerlandais. 

Franchement, picoler avec

les locaux, c'est vraiment la meilleure manière de véritablement rencontrer les gens. Partout où je suis allé, c'est en buvant que j'ai appréhendé la culture locale. Après, on ne fait pas que ça : pendant les gueules de bois, on se contente d'observer et de méditer sur les infos glanées la veille.

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il y a 1 minute, Johnnieboy a dit :

pendant les gueules de bois, on se contente d'observer et de méditer

:icon_pong: c'est plus glorieux que de dire qu'on cuve !

 

Les croisières, c'est un peu pour les seniors, c'est vrai, mais le camping, détrompe toi ! Il y en a des trouzaines dans le coin où je vis, et j'habitais en face d'un 4 étoiles : clientèle assez variée, famille, retraités, jeunes, c'est très mélangé en fait. 

 

Après, les festivals, c'est autre chose, c'est dans le cadre d'un événement particulier. 

 

 

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Il y a 1 heure, Johnnieboy a dit :

Coligny a raison sur toute la ligne. Et ne confondez pas vos vacances de vieux avec celles de notre génération. Personne ne va plus au Club Med. On loge chez des gens via airbnb et couchsurfing comme la fille de Bisounours.

Je note que Bézoukhov considère que se pinter sous différentes latitudes et longitudes n'est pas voyager. Je me demande donc bien ce qui peut l'être !

Bon, il y a encore des mentalités de bouseux à éradiquer mais jamais les Européens n'auront autant vécu ensemble qu'aujourd'hui. Un jeune européen citadin lambda peut avoir un panel d'amis européens digne de celui d'un Stefan Zweig à l'époque. 

 

Jeunes, nos parents faisaient des voyages en stop en Espagne. Un peu plus tard, y en a qui traversaient le rideau de fer tout juste tombé.

 

Et des gens qui vont se pinter en groupe de français, ça existe. Ça n'ouvre pas grand chose. Faut parler à autre chose que des français. Et même, se pinter entre Erasmus issus de la bourgeoisie occidentale, kif kif bourricot en terme d'ouverture d'esprit. Faut aller se pinter avec les piliers de comptoirs des pubs gallois ; là, ça compte.

 

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il y a 13 minutes, Bézoukhov a dit :

 

Jeunes, nos parents faisaient des voyages en stop en Espagne. Un peu plus tard, y en a qui traversaient le rideau de fer tout juste tombé.

 

Et des gens qui vont se pinter en groupe de français, ça existe. Ça n'ouvre pas grand chose. Faut parler à autre chose que des français. Et même, se pinter entre Erasmus issus de la bourgeoisie occidentale, kif kif bourricot en terme d'ouverture d'esprit. Faut aller se pinter avec les piliers de comptoirs des pubs gallois ; là, ça compte.

 

 

Nos parents voyageaient moins et moins longtemps. Ils s'installaient moins à l'étranger pour travailler ou étudier. Ensuite, quand on va à l'étranger, c'est pour pécho local donc on finit toujours par parler aux locaux. L'alcool et le sexe créeront l'Europe pacifique et unie de demain. Les Anglais des campagnes ne l'ont pas compris alors qu'ils auraient vraiment à y gagner à plus de métissage. Peut-être arriveraient-ils en quelques générations à se défaire de leur vilaine peau qui devient rouge violacée au soleil. 

 

 

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