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Qu'est-ce qu'un député LREM à l'assemblée ?


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L'interview d'un député matheux me donne l'idée de vous proposer ce thème. 

Nous pourrions ainsi voir (ou pas) les nouveautés qu'apportent les députés LREM à l'Assemblée nationale. 

Le fil Macron serait ainsi plus centré sur l'action du président. 

  • Yea 4
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Si je fais le pari que Cédric Villani soit le député le plus digne d'intérêt car le plus logique, le plus intelligent et le plus désintéressé alors ce sujet peut être consacré à son unique personne. Qu'il se soit engagé sous l'étiquette LREM a-t-il une importance? Et qu'elle est la signification de cet engagement?

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Comme @Reykjavik, je pense que les députés LREM du style de Villani représenteront davantage eux-même que leur parti. Ils n'auront pas la discpline que les députés énarques ont envers leurs partis. 

 

J'ai hâte de voir Villani à l'oeuvre. 

Mais l'ombre au tableau, c'est Merluchon qui va dire sa merde pendant 5 ans. 

 

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4 minutes ago, Nigel said:

 Lol, c'est parce qu'on est un matheux qu'on est un bon député hein. Je suis sûr que Villani votera les conneries comme ses camarades. 

On peut toujours rêver que la bête discipline de parti s'érode. 

  • Nay 1
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il y a 10 minutes, Nigel a dit :

 Lol, c'est parce qu'on est un matheux qu'on est un bon député hein. Je suis sûr que Villani votera les conneries comme ses camarades. 

Les députés comme Villani, c'est pas des matheux, c'est des nouveaux en politique, pas des politiques de carrière. Les maths ne font rien à l'affaire (quoique, il semble qu'on n'apprenne pas à compter à l'ENA).

Ce sera effectivement intéressant de voir le comportement de tous ces nouveaux députés et si ça pouvait nous donner quelque chose de différent des godillots, ce serait bien.

  • Yea 1
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Pareil, je suis intéressé de voir ce que des gens qui ne sont pas des pro de la politique, et qui ne sont pas vraiment attache a un parti, vont faire.

A mon avis pas grand chose, mais a voir. Il devrait avoir une meilleurs connaissance du monde déjà, et peut être aussi être plus indépendant.

 

 

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Y'a déjà des polémiques et des petites réflexion ci et là.

 

Y'a ce truc qui tourne sur tous les réseaux sociaux (c'est long et ça pique les yeux) :



« LES VILÉNIES DE VILLANI
À PROPOS DE LA RECHERCHE, DU PROFIT, ET DE LA RECHERCHE DU PROFIT

J’en vois çà et là s’offusquer des mots « méprisants » de Mélenchon envers Cédric Villani, le mathématicien élu macroniste à l’Assemblée.

Pour mémoire, voici ce qu’a dit Mélenchon : « Bon, parce qu’il y en a, quand même, ils sont au courant de rien ! Quand on va leur expliquer… Non, mais il y a des braves gens là-dedans ! Bon, il y a beaucoup de DRH et des gens comme ça qui ont une conscience sociale souvent assez faible. Mais il y a beaucoup de chercheurs, d’intellectuels… J’ai vu le matheux, je vais lui expliquer le contrat de travail, il va tomber par terre ! Il ne sait pas ce qu’il y a dedans, il ne sait pas que la journée de huit heures c’est cent ans de lutte ! Le gars, il croit que ça a toujours été comme ça ! »

Ce à quoi Villani a répondu par tweet :
« Cher @JLMelenchon, Directeur de l'IHP, j'en ai vu des contrats de travail... mais c'est tjs un plaisir de recevoir des cours particuliers ! »

Que les chiens de garde médiatiques habituels s’alarment des mots de Mélenchon, rien de surprenant, mais je vois dans mes amis FB des gens qui hurlent avec les loups et semblent y voir une forme d’anti-intellectualisme, ce qui me donne envie d’y répondre.

Car moi je trouve au contraire Mélenchon très clément : en gros, il imagine que beaucoup des élus sous étiquette « En Marche » ne sont pas nécessairement des salauds excités à l’idée de démanteler toute protection sociale et de rendre les riches encore plus riches, mais plutôt des naïfs ignorants des réalités sociales de ceux qui sont en bas de l’échelle ; il se fait peu d’illusions sur « les DRH et les gens comme ça », mais imagine que les « chercheurs et intellectuels » ne peuvent pas être tout-à-fait mauvais, et qu’il faudrait donc leur apporter quelques lumières sur des domaines qui ne relèvent pas de leur champ de recherche – comme les réalités salariales de « ceux d’en bas ».

Je ne serais pas moi-même aussi clément, et la réponse de Villani est un indice que ces intellectuels savent ce qu’ils font quand ils souscrivent au projet de société ultra-capitaliste de Macron : oui, Villani connaît le contrat de travail… en tant que patron.

Et Villani a par ailleurs systématiquement soutenu et encouragé les contre-réformes libérales visant à systématiquement soumettre la recherche scientifique à la logique du profit, de la concurrence économique et du marché – regrettant simplement qu’elles n’aillent pas assez loin, c’est pour ça qu’il est désormais à l’Assemblée.

J’ai des amis chercheurs, je sais à quel point l’autonomie du champ scientifique a été mise à mal par ces réformes néolibérales : désormais, les chercheurs sont en précarité constante, ils doivent passer leur temps à chercher des crédits de recherche, ces crédits sont de plus en plus soumis aux intérêts des entreprises, les directeurs de labos deviennent des petits entrepreneurs de start-up en concurrence, au sein d’universités elles-mêmes en concurrence économique, chaque chercheur est soumis non plus au jugement de ses pairs mais à celui de gestionnaires… Résultat : de plus en plus de junk-science, une course à la publication privilégiant la quantité à la qualité, des expériences et des résultats bâclés, des plagiats de toute part, une remise en cause du partage des recherches qui empêche l’avancée des connaissances…

Le dernier bouquin que Bourdieu a pu publier avant sa mort, “Science de la science et réflexivité”, portait sur le champ scientifique. Il y démontrait que ce champ – comme le champ artistique qu’il avait étudié auparavant – fonctionnait selon une logique anti-économique, porté par un « intérêt au désintérêt ». Les scientifiques, comme les artistes, accumulent non pas du capital économique, mais du capital symbolique. Cette logique anti-économique, qui garantit la qualité du travail scientifique, est le fonctionnement « autonome » du champ (auto=propre, nomos=règle, c’est la règle propre que le champ se donne à lui-même). Mais le champ scientifique, comme le champ artistique, est constamment menacé d’« hétéronomie », c’est-à-dire de se voir imposer des règles extérieures : pendant longtemps, ce furent les règles de l’Eglise (que l’on pense à Galilée) et du pouvoir politique, ce furent celles de l’Etat totalitaire en URSS (que l’on pense à Lyssenko), ce sont aujourd’hui, dans nos sociétés néolibéralisées, celles du champ économique – Bourdieu en était déjà particulièrement inquiet dans les années 90. Le champ économique, c’est le champ de l’intérêt pur, de l’intérêt individuel érigé en vertu. C’est ce « nomos »-là que les économistes théoriciens du néolibéralisme (Hayek, Friedman et compagnie) ont érigé en règle anthropologique universelle devant s’appliquer partout et en tout temps, l’« homo œconomicus » calculateur devant régir tous les univers sociaux.

Or il n’est pas très difficile de démontrer la contradiction fondamentale entre cette logique de l’intérêt économique pur censé s’appliquer partout et la logique de l’univers scientifique ; il suffit de s’imaginer ce qu’auraient répondu Hayek et Friedman si on leur avait dit : “Très bien, vous avez raison, la loi de l’intérêt économique s’applique à tout et permet seule de générer toute activité ou production humaine, donc vous-même avez agi selon cette loi, et vous avez élaboré vos théories car vous espériez en retour un gain sonnant et trébuchant. » Ils auraient bien sûr protesté énergiquement qu’ils avaient élaboré leurs théories portés par l’idée de la Science, de la vérité, de l’universel et de l’intérêt général.

Car insinuer simplement qu’un scientifique défend une théorie par intérêt financier, c’est aussitôt saper le crédit que l’on peut porter à cette théorie. On voit bien là l’intérêt systémique qu’on les chercheurs au désintérêt ; et l’on comprend mieux pourquoi toutes les déconstructions zététiques (tout-à-fait rigoureuses et malgré tout utiles) des pseudo-médecines « alternatives » sont vouées à l’échec : tant que la recherche médicale sera déterminée par les intérêts économiques de labos privés, le soupçon restera permanent sur leurs produits.

Pour en revenir à Villani et à sa défense de l’« autonomie » des universités : cette « autonomie »-la (parfait exemple de novlangue néolibérale où l’on dit une chose pour son contraire) représente en fait la perte d’autonomie du champ scientifique, devant désormais se soumettre à l’« hétéronomie » du marché et de la recherche de profit. Il est en cela tout-à-fait cohérent avec le projet de Macron, qui est une sorte de caricature et d’incarnation parfaite de la logique économique érigée en loi universelle, la loi de l’extrême-pognon, du darwinisme social, du « marche ou crève ». C’est donc bien Villani, tout scientifique qu’il soit, qui est le fossoyeur annoncé de la science dans l’affaire, et pas Mélenchon. Car ces fanatiques de l’argent-roi, non seulement s’apprêtent à passer les protections sociales des plus dominés à la broyeuse, mais veulent aussi soumettre les univers sociaux, scientifiques et artistiques, qui résistent par essence et principe à la logique économique, à celle-ci – garantissant qu’ils ne produiront désormais plus que de la merde, mais de la merde rentable et « compétitive ». »



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il y a 36 minutes, Elphyr a dit :

Y'a ce truc qui tourne sur tous les réseaux sociaux (c'est long et ça pique les yeux) :

 

J'aime beaucoup celle-ci :

 

il y a 36 minutes, Elphyr a dit :
Citation

cette « autonomie »-la (parfait exemple de novlangue néolibérale où l’on dit une chose pour son contraire) représente en fait la perte d’autonomie du champ scientifique, devant désormais se soumettre à l’« hétéronomie » du marché et de la recherche de profit.

 

 

Puisque l'extorsion généralisée est normale, la liberté d'agir est perçue comme de la novlangue dans la mesure où la contrainte des coûts ne serait plus levée. Une sorte de second degré dans la mauvaise foi.

 

L'auteur de ce réquisitoire illustre bien le souci de sincérité à gauche. L'auteur parait sincère dans ses convictions. Il ne l'est pas dans le raisonnement. Si l'on creusait un peu dans l'argumentaire on tomberait vite sur des principes moraux gauchistes du style : "La recherche publique c'est bien parce qu'elle est publique donc compatible avec les valeurs de gauche". Le raisonnement est objectivement malhonnête. Le type y croit sincèrement puisqu'il le construit sur ce qui est, selon lui, le bien. Intellectuellement malhonnête, sur une posture sincère.

 

:icon_arrow: Ceci est en fait une réaction à ce commentaire de @Ultimex :

 

Le 6/21/2017 à 15:48, Ultimex a dit :

Je l'ai déjà dit par le passé, mon entourage me le rappelle régulièrement, on peut parfaitement être socialiste (même hardcore) tout en étant intelligent et sincère, ce n'est pas incompatible.

 

  • Yea 2
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Il suffit de citer l'exemple de Stephen Hawking pour comprendre que esprit scientifique et matheux et compréhension des mécanismes économiques ça fonctionne pas forcément ensemble.

L'intelligence n'est pour rien là dedans, ni la rationalité scientifique et la logique ; la politique et les croyances, bah c'est une histoire de croyance, justement, quelque chose de l'ordre de la foi. En l'État, envers et contre tout, même la réalité.

Comment expliquer autrement qu'il y ait encore des personnes comme Le Pen, Merluche et Hamon qui recueillent des suffrages et qui ont un fan club ?

  • Yea 3
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il y a 15 minutes, Bisounours a dit :

Comment expliquer autrement qu'il y ait encore des personnes comme Le Pen, Merluche et Hamon qui recueillent des suffrages et qui ont un fan club ?

 

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Il y a 8 heures, Jukebox a dit :

J'ai hâte de voir Villani à l'oeuvre. 

 

 

Si les expériences passées de scientifiques entrant en politique sont d'une quelconque indication, alors nous aurons droit à du gros gloubiboulga. Un scientifique pointu dans son domaine se révèle fort souvent être une parfaite tanche dès qu'on l'en sort.

il y a une heure, Bisounours a dit :

Il suffit de citer l'exemple de Stephen Hawking pour comprendre que esprit scientifique et matheux et compréhension des mécanismes économiques ça fonctionne pas forcément ensemble.

+1

  • Yea 3
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1 hour ago, Bisounours said:

Il suffit de citer l'exemple de Stephen Hawking pour comprendre que esprit scientifique et matheux et compréhension des mécanismes économiques ça fonctionne pas forcément ensemble.

L'intelligence n'est pour rien là dedans, ni la rationalité scientifique et la logique ; la politique et les croyances, bah c'est une histoire de croyance, justement, quelque chose de l'ordre de la foi. En l'État, envers et contre tout, même la réalité.

+10

Sur Villani en particulier j'ai beaucoup trop l'impression qu'on me vend une histoire markettée à mort pour y croire.

  • Yea 1
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il y a 30 minutes, Lancelot a dit :

+10

Sur Villani en particulier j'ai beaucoup trop l'impression qu'on me vend une histoire markettée à mort pour y croire.

J'attends davantage de personnes moins "intelligentes" mais avec une expérience plus réelle du fonctionnement d'une entreprise de base, une petite pme, ou un artisan lambda que de personnes un peu perchées dans des considérations abstraites. Enfin, je me comprends ce que je me dis

Sans négliger pour autant le risque d'entendre des couinements à propos de la concurrence blablabla (taxi/uber - hôtel/airb'nb - amazon/commerce de proximité) et toute cette sorte de choses, provenant de ma dextre et de ma senestre.

Je ne connais pas du tout la composition précédente de l'assemblée, était-elle constituée uniquement de députés professionnels ? Ce qui n'est pas forcément pour moi plus risqué que d'avoir des députés issus de la société civile si ceux-ci doivent proférer des conneries du style de l'artisan qui va exiger que les auto-entepreneurs en chient autant que lui, au lieu d'exiger d'en chier aussi peu qu'eux.

 

 

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1 hour ago, h16 said:

 

Si les expériences passées de scientifiques entrant en politique sont d'une quelconque indication, alors nous aurons droit à du gros gloubiboulga. Un scientifique pointu dans son domaine se révèle fort souvent être une parfaite tanche dès qu'on l'en sort.

Ceci dit son truc c'est les systèmes complexes, la physique statistique, et il s'intéresse aux sciences des données, ce qui n'a pas rien à voir avec les phénomènes sociaux.

 

Ce n'est pas un amateur, je vous invite à regarder cette vidéo comme exemple :

 

 

  • Yea 1
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Je retiens de son intervention qu'il sait :

- qu'il y a ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas ;

- qu'un outil a un usage ;

- que le monde est complexe ;

- que dans tout environnement, il y a des choses bonnes et d'autres moins. 

Il a donc tout pour être un décideur. 

 

Ce profile est le pire adversaire pour un Mélenchon. Il a une culture immédiatement disponible dans un débat. Il raisonne. Il est intelligible. Il n'est pas dans la prévisibilité d'un homme politique. 

 

Je verrais bien une soirée débat avec un JM Daniel. Par exemple. 

  • Yea 3
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il y a 33 minutes, Marlenus a dit :

En gros vive les frondeurs, c'est cool et cela donne des bonnes choses.

 

Ou pas.

Belle caricature, merci pour ton input.

Il y a fronder, c'est à dire faire semblant d'appartenir à un groupe pour ne pas voter comme 80% du groupe et essayer d'amender des lois contre l'avis de l'exécutif parce qu'on a une connaissance du détail des conséquences et que ça ne convient pas.

Le deuxième cas n'existe pas encore vraiment. J'ai 1% d'espoir que ça arrive.

Il y a aussi voter connement tout ce qui passe ou ne pas le voter même si c'est bien parce que ça vient d'en face.

 

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Il y a 16 heures, h16 a dit :

 

Si les expériences passées de scientifiques entrant en politique sont d'une quelconque indication, alors nous aurons droit à du gros gloubiboulga. Un scientifique pointu dans son domaine se révèle fort souvent être une parfaite tanche dès qu'on l'en sort.

+1

 

Objection!

 

Angela-Merkel.jpg

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@Gilles Bien vu. il y eut pareillement une certaine Margaret Roberts :

 

margaret-thatcher-6-638.jpg?cb=135099781

 

Citation

After graduating, Roberts moved to Colchester in Essex to work as a research chemist for BX Plastics near Manningtree. In 1948 she applied for a job at ICI, but was rejected after the personnel department assessed her as "headstrong, obstinate and dangerously self-opinionated". Professor Jon Agar had explored her career in chemistry and argued that her understanding of modern scientific research impacted her views as Prime Minister.

 

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Poissons volants, tout ça.

 

Je peux citer sans sourciller Einstein (socialiste), Hawkins (réchauffiste, socialiste, pro gouvernement mondial), Reeves (réchauffiste notoire), etc...

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Leurs exemples sont quand même plus concrets elles étaient au cœur de la politique pas en train d'écrire des bouquins.

 

Il a l'air mieux que la normale Villani. Pareil pour E. Philippe, quand il parle j'ai pas l'impression que c'est un gros débile comme la plupart, ça fait un choc

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il y a une heure, h16 a dit :

Poissons volants, tout ça.

 

Je peux citer sans sourciller Einstein (socialiste), Hawkins (réchauffiste, socialiste, pro gouvernement mondial), Reeves (réchauffiste notoire), etc...

Je ne sais pas s'ils ont réfléchi de manière poussée au sujet. Si Einstein avait eu un engagement politique comparable à celui de Villani, il aurait peut-être changé ses vues.

C'est peut-être teinté de wishful thinking mais ça me semble être une hypothèse raisonnable.

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Les positionnements politiques sont plus déterminés par le cadre culturel que par l'intelligence. Ceci dit, autant avoir des députés intelligents que des idiots.

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Je trouve cette propension à tendre vers le culte de la personnalité à la première offensive publicitaire ("il est pas comme les autres, il est intelligent, il est cultivé, il est jeune") tout de même assez triste.

 

Un bon politicien est un politicien médiatiquement mort.

  • Yea 4
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