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Le RSI c'est fini


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il y a 6 minutes, Rocou a dit :

 

Oui, exactement.

Je continue à t'emmerder :)

Donc, ça signifie, par exemple : je suis autoentrepreneur, je reçois (à quel rythme ?) un cerfa de l'urssaf que je complète avec mes revenus perçus (donc, c'est du déclaratif...) et auquel je joins un chèque de paiement de mes cotisations que je calcule  sur la base de x%, et zou dans la boite aux lettres. Et l'urssaf ne peut pas venir me faire ch.... et me réclamer du fric, même si je me suis "trompée" dans le montant des sommes déclarées ???

 

 

D'ailleurs, tant que j'y suis : autoentrepreneur signifie de fait pas de salarié, donc pourquoi l'urssaf ? C'est pas le rsi, logiquement, pour les cotisations sécu et tout le tremblement ?

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Houla! Je me suis très mal exprimé.

 

Tout d'abord, oui, les auto-entrepreneurs cotisent au RSI. 

 

Les auto-entrepreneurs sont dorénavant des micro-entreprises, je ne sais pas si les choses ont changé. Mais avant cette dernière réforme, l'auto-entrepreneur ne recevait rien du tout; aucun de cerfa.

Il déclarait son CA sur un site internet et envoyait son chèque correspondant aux charges qu'il avait lui même calculées.

 

Et oui, le RSI et le fisc ne pouvaient rien te réclamer sur cette somme. Par contre, si tu as fait une erreur et que tu es contrôlé, il y a évidemment un redressement.

 

La grosse différence entre le versement libératoire et le paiement des cotisations réclamées aux indépendant c'est que dans ce dernier cas on te réclame toujours du pognon sur une base prévisionnelle de tes revenus, calculée sur tes revenus d'il y'a deux ans... S'il y a deux ans tu as fait une super année et qu'aujourd'hui ton chiffre est en berne, tes cotisations deviennent très très lourdes.

Pour pallier ce problème, il faut bien évidemment provisionner, c'est à dire "mettre de côté" mais cet argent mis de côté sera imposé au titre de l'IR.

 

Cela devient complexe, il faut un bon comptable et même ainsi, cela reste compliqué de se projeter ou d'investir.

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:) merci @Rocou ah oui, effectivement, ce serait la fête si une fois des revenus déclarés, point de retour possible

il y a 20 minutes, Rocou a dit :

le paiement des cotisations réclamées aux indépendant c'est que dans ce dernier cas on te réclame toujours du pognon sur une base prévisionnelle

 je reformule, voir si j'ai bien compris

c'est donc là que réside la grosse différence entre une auto entrepreneur sous statut de micro, et un indépendant classique ? Ce dernier se voit réclamer des cotisations sur la base de revenus n- x années comme si il avait gagné la même chose  au moment m où  il doit payer ?  Alors que pour la micro, c'est plus ancré dans la réalité du moment ?

 

j'ai cru comprendre que les auto entrepreneurs allaient pouvoir continuer à bénéficier de ce statut privilégié avec un plafond de revenus doublé, ce qui est foncièrement injuste par rapport aux autres artisans et professions indépendantes ; au lieu d'aligner tout le monde sur le statut le plus favorable et logique.

 

je me tuyaute pour ma fille, qui va pouvoir bénéficier de cet avantage :)  et qui comprend que dalle à tout ça, genre phobie administrative, tu vois ?

 

 

 

 

 

 

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Il y a 1 heure, Rocou a dit :

Houla! Je me suis très mal exprimé.

 

Tout d'abord, oui, les auto-entrepreneurs cotisent au RSI. 

 

Les auto-entrepreneurs sont dorénavant des micro-entreprises, je ne sais pas si les choses ont changé. Mais avant cette dernière réforme, l'auto-entrepreneur ne recevait rien du tout; aucun de cerfa.

Il déclarait son CA sur un site internet et envoyait son chèque correspondant aux charges qu'il avait lui même calculées.

 

Et oui, le RSI et le fisc ne pouvaient rien te réclamer sur cette somme. Par contre, si tu as fait une erreur et que tu es contrôlé, il y a évidemment un redressement.

 

La grosse différence entre le versement libératoire et le paiement des cotisations réclamées aux indépendant c'est que dans ce dernier cas on te réclame toujours du pognon sur une base prévisionnelle de tes revenus, calculée sur tes revenus d'il y'a deux ans... S'il y a deux ans tu as fait une super année et qu'aujourd'hui ton chiffre est en berne, tes cotisations deviennent très très lourdes.

Pour pallier ce problème, il faut bien évidemment provisionner, c'est à dire "mettre de côté" mais cet argent mis de côté sera imposé au titre de l'IR.

 

Cela devient complexe, il faut un bon comptable et même ainsi, cela reste compliqué de se projeter ou d'investir.

c'est encore pire que ce que je croyais.

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Oui, c'est de l'exploitation. Avec tous les ingrédients de la tyrannie : le mépris, l'autorité, l'opacité, l'injustice, l'inéquité, la méchanceté et j'en oublie. Comme les indépendants ne sont pas de gauche ils ne pensent pas à ce mot-là mais ils se font exploiter.

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il y a 1 minute, L'affreux a dit :

Oui, c'est de l'exploitation. Avec tous les ingrédients de la tyrannie : le mépris, l'autorité, l'opacité, l'injustice, l'inéquité, la méchanceté et j'en oublie. Comme les indépendants ne sont pas de gauche ils ne pensent pas à ce mot-là mais ils se font exploiter.

je vois pas trop où est l'exploitation là dedans, si tu évoques bien le souci du décalage entre appel de cotisations et revenu de référence ; pour moi, il s'agit davantage de dysfonctionnement d'une usine à gaz de merde incapable de se réajuster  pour coller au plus près de la réalité des gens qui bossent. Exploitation signifierait volonté manifeste d'en.... er le travailleur indépendant. 

mais peut-être je suis trop naive 

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il y a 2 minutes, Bisounours a dit :

je vois pas trop où est l'exploitation là dedans, si tu évoques bien le souci du décalage entre appel de cotisations et revenu de référence ; pour moi, il s'agit davantage de dysfonctionnement d'une usine à gaz de merde incapable de se réajuster  pour coller au plus près de la réalité des gens qui bossent. Exploitation signifierait volonté manifeste d'en.... er le travailleur indépendant. 

mais peut-être je suis trop naive 

 

Non il n'y a pas de bonne fois de la part des décideurs ou même je pense des employés du RSI.

Le but est évidemment de faire payer les indépendants beaucoup plus que ce que le service vaut.

 

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à l’instant, L'affreux a dit :

 

Non il n'y a pas de bonne fois de la part des décideurs ou même je pense des employés du RSI.

Le but est évidemment de les faire payer beaucoup plus que ce que le service vaut.

 

ah ouais, tu penses que c'est carrément de la malhonnêteté ? alors, là, le fait que le RSI va plier boutique ne peut être considéré  que comme un progrès :P  Enfin, ça dépendra du mode de calcul des cotisations pour tous les indépendants... un sacré bordel en perspective ! si on part du principe que le gars qui va entrer dans le régime général en 2018, avec des cotisations rsi calculées sur 2016, quid pour 2017 ? 

Ça sera moins compliqué pour les nouveaux inscrits qui vont être affiliés direct à la sécu

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Il y a 4 heures, Bisounours a dit :

:) merci @Rocou ah oui, effectivement, ce serait la fête si une fois des revenus déclarés, point de retour possible

 je reformule, voir si j'ai bien compris

c'est donc là que réside la grosse différence entre une auto entrepreneur sous statut de micro, et un indépendant classique ? Ce dernier se voit réclamer des cotisations sur la base de revenus n- x années comme si il avait gagné la même chose  au moment m où  il doit payer ?  Alors que pour la micro, c'est plus ancré dans la réalité du moment ?

 

Oui, c'est ça.

 

Il y a 4 heures, Bisounours a dit :

j'ai cru comprendre que les auto entrepreneurs allaient pouvoir continuer à bénéficier de ce statut privilégié avec un plafond de revenus doublé, ce qui est foncièrement injuste par rapport aux autres artisans et professions indépendantes ; au lieu d'aligner tout le monde sur le statut le plus favorable et logique.

 

Injuste, non. Différent, oui. Chacun est libre de choisir le statut qu'il veut. Celui d'auto-entrepreneur est très couteux contrairement à ce qui est dit et répété dans les merdias.

 

La simplicité (mise à mal par l'administration ces dernières années) est LE gros avantage du statut de micro-entrepreneur. En dehors de ça, le statut est très désavantageux.

Notamment la TVA. Les artisans malhonnêtes prétendent que les micro-entrepreneurs ne supportent pas la TVA. C'est évidemment faux, au contraire la TVA est beaucoup plus handicapante pour un micro-entrepreneur.

 

En effet, les artisans récupère la TVA. Pas les micro-entrepreneurs.

Exemple:

Un artisan achète et revend un produit A à une entreprise.

Un micro-entrepreneur fait la même chose.

 

L'artisan achète le produit 100€ HT et le revend 200€ HT

le micro-entrepreneur achète le produit 120€ TTC et le revends 200€ TTC s'il veut être compétitif face à l'artisan.

L'artisan a fait 100€ de marge, le micro entrepreneur en fera 80.

L'artisan sera imposé et chargé sur sa marge (100€), le micro-entrepreneur sera imposé et chargé sur son CA soit 200€.

Etc.

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il y a 1 minute, GilliB a dit :

En fait à cause de la TVA les micro entrepreneurs sont plutôt des entreprises de service (vide grenier etc..) où tu n'a pas de fourniture à acheter ni frais. Ton CA c'est ton bénéfice.

oui, il me semble que c'est la conclusion qui peut s'imposer ; l'artisan autoentrepreneur qui achète ses fournitures paie une tva, même si il facture son produit fini sans tva, il en paie une en amont, enfin, c'est ce que crois avoir compris

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Il y a 2 heures, Bisounours a dit :

ah oui, ok, c'est pas aussi simple que ça

en revanche, ça doit jouer différemment lorsqu'il s'agit de services, puisque là il ne s'agit pas de choses matérielles 

 

Oui, cela dit le taux de charges est BEAUCOUP plus élevé.

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Le forfait charges payé est plus élevé au final que ce que paient les entrepreneurs classiques  ? En fait la simplicité est le seul avantage, sans oublier aussi qu'il n'y a pas ce problème de décalage entre l'année de revenu et le calcul des charges ?

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Bah alors je me demande bien pourquoi les artisans et autres professions libérales couinent en disant que c'est trop injuste cette concurrence déloyale. À part peut-être pour les auto entrepreneurs dans le secteur du service exonérés de tva....

T'es certain pour cette histoire de charges ?

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il y a 4 minutes, Bisounours a dit :

Bah alors je me demande bien pourquoi les artisans et autres professions libérales couinent en disant que c'est trop injuste cette concurrence déloyale. À part peut-être pour les auto entrepreneurs dans le secteur du service exonérés de tva....

T'es certain pour cette histoire de charges ?

Désinformation dans le but de déplacer l'opinion publique et réduire la concurrence. 

Classique et fréquent.

  • Yea 1
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Oui c'est uniquement une histoire d'une nouvelle concurrence qui déboule.

Chaque profession tente de multiplier les barrières à l'entrée pour juguler l'arrivée des nouveaux entrants. Les artisans ont leur "formation obligatoire" sans laquelle tu ne peux te dire "artisan", les chauffeurs poids-loirs aussi avec la FIMO, les pharmaciens et le coiffeurs(!) ont un numerus clausus concernant le nombre d'officines par ville, etc.

 

Et puis, paf, d'un seul coup, des tas concurrents arrivent sur le marché. 

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il y a une heure, Bisounours a dit :

non, tu te trompes, pas de numerus clausus ; ça se saurait, dans ma petite ville de 16000 habitants, il y a plus de 50 salons !

 

http://www.meilleurcoiffeur.com/expert-zone/le-numerus-clausus-est-il-la-solution-aux-problemes-des-coiffeu-11570.html

 

Ha oui, tiens tu as raison, c'est donc un mythe (qui a la vie dure). Comme quoi, il faut systématiquement remettre en question toutes ses certitudes.

  • Yea 1
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Il y a 4 heures, Bisounours a dit :

non, tu te trompes, pas de numerus clausus ; ça se saurait, dans ma petite ville de 16000 habitants, il y a plus de 50 salons !

 

http://www.meilleurcoiffeur.com/expert-zone/le-numerus-clausus-est-il-la-solution-aux-problemes-des-coiffeu-11570.html

Le fait d'ouvrir un salon n'est pas soumis à autorisation ? 

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Il y a 2 heures, NoName a dit :

Le fait d'ouvrir un salon n'est pas soumis à autorisation ? 

ah non, pas du tout,  et même le diplôme n'est pas indispensable pour en détenir un, pourvu qu'un employé le soit

 

Spoiler

N’est pas coiffeur qui veut ! Un véritable savoir-faire est en effet exigé. Ainsi, pour ouvrir un salon de coiffure, l’entrepreneur doit être titulaire au choix :

  • D’un brevet professionnel de coiffure 
  • D’un brevet de maîtrise de coiffure 
  • D’un diplôme inscrit au répertoire national de certification professionnelle dans un domaine directement lié à celui de la coiffure.

Toutefois, il est possible d’ouvrir un salon de coiffure sans diplôme. Il faut pour cela que l’un de vos salariés ou que votre conjoint soit titulaire des diplômes requis pour l’exercice de l’activité de coiffeur, et cités ci-dessus.

Dans ce dernier cas de figure, votre conjoint doit en outre avoir le statut de conjoint-collaborateur ou de conjoint-salarié.

L’absence de diplôme ne vous empêchera par ailleurs pas d’ouvrir un salon de coiffure pour hommes, dès lors que l’activité de coiffure est exercée en complément d’une activité principale. Par exemple, si vous êtes libraire, vous pouvez proposer des services de coiffure sans avoir à justifier des diplômes requis. Cela n’est en revanche possible que si vous travaillez dans une commune de moins de 2.000 habitants et que vous ne coiffez que des hommes.


 

Il y a 2 heures, Tramp a dit :

Non, il faut un BEP.

pas aussi simple que ça

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