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  1. @Mister_Bretzela fini sa pinte ❤️
    2 points
  2. J'ai lu ceci hier dans un petit roman de 1866 d'Alfred Assollant, Un quaker à Paris : Et ça m'amuse de voir que déjà, à l'époque... En tout cas, c'est une idée intéressante qui m'a fait sourire, cette idée d'une ville aimée parce que tous peuvent penser d'elle qu'ils ont mieux chez eux.
    2 points
  3. Le bonus écologique c’est littéralement la taille du peuple au profit du notable urbain qui dispose de son garage.
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  4. Tiens je lisais un article qui parlait des expatrié à Barcelone (expatrié voulant ici dire immigré mais légal et ne vivant pas des aides sociales) et des problèmes que cela engendrait. Et je me suis rendu compte que l'argument: "L'immigration cela pose problème car les immigrés ne sont pas de la même culture/ethnie que nous et sont pauvres. Si ils étaient bosseurs, de la même culture/ethnie et qu'ils ne bénéficient pas des aides, cela serait cool". Ben ne marche pas vraiment. Les pays qui accueillent ce type d'immigration, ont finalement des phénomènes de rejets assez équivalents à l'autre immigration. Les raisons sont différentes, mais au final le constat est le même, les locaux n'acceptent pas l'immigration en question. Pour les "expatrié" c'est surtout qu'ils font augmenter les prix locaux rendant impossible aux locaux de se loger à des prix accessibles pour eux. En France on le voit bien dans des régions comme la Corse ou la Bretagne où les "riches" français qui viennent s'installer, souvent en résidence secondaire, ne sont pas du tout bien vu. Ou les attaques contre cette immigration sont assez violente en Corse, plus modéré en Bretagne mais réelle avec des politiques qui doivent s'emparer du sujet si ils veulent continuer à exister. J'ai pris la Corse et la Bretagne, mais pour ce que j'en sais il y a le phénomène un peu partout, la côte basque, etc.
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  5. Au vu des résultats, ce type de sujet pose de grandes difficultés aux candidats bac+5. J'imagine que tout le monde sur lib.org sait que le niveau baisse. Mais je pense que beaucoup ici n'ont pas conscience de l'ampleur et de la rapidité du déclin (accélération de la chute ces derniers temps). Un bac+5 d'aujourd'hui a un niveau nettement inférieur à celui d'un bac+5 d'il y a seulement 10 ans. Résultats à cette épreuve écrite - rapport de jury Capes 2023 : moyenne : 8,28 écart type : 4,2 quartiles : Q1 : 5,43 - Q2 : 8,03 - Q3 : 11,23 moyenne du dernier admissible : 5,15 Les commentaires du rapport de jury permettent d'apprécier la nullité des copies de diplômés bac+5 d'aujourd'hui. Par exemple : Sinon, dans le rapport, il y a des stats qui permettent de mesurer l'ampleur du problème de recrutement : Par exemple, si on compare Capes 2006 et Capes 2023 (chiffres arrondis) Postes à pourvoir : 950 // 1040 Candidats présents : 4000 // 1500 Admis : 950 (24%) // 800 (53%)
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  6. L'article explique en gros qu'il vaut mieux de ne pas permettre aux bons élèves de réaliser leur plein potentiel puisque ça permet de faire avancer la cause sociale. C'est absolument détestable. Que les plus faibles avancent mieux avec des plus forts dans la classe, déjà, j'ai des doutes. Enfin disons que ça dépend de l'écart de niveau. Un écart faible, je veux bien, un élève qui ne sait pas lire en 6e, c'est juste de la torture pour toutes les personnes impliquées, bon élèves, mauvais élèves et profs. Quand on parle de "plus faibles" en 2023, ça ne sont pas les élèves qui ont besoin de 10 minutes d'explications au lieu de 5 dont on parle, ce sont des élèves qui sont ont 3 ans de retard (et souvent plus), et qui nuisent fortement à l'ambiance, voire à la sécurité, de la classe (et j'ai du mal à en vouloir aux élèves, qui sont de fait enfermés en prison - sans apprentissages, impossible vu le retard, il ne reste de l'école que de devoir rester assis 8h par jours, et ne respirer de l'air frais qu'à intervals imposés par une sonnerie). Mais même si on admet que les classes hétérogènes aident les plus faibles, ça n'est pas le job des bons élèves d'aider les plus faibles, c'est celui des profs. Quand l'aide ne nuit pas à l'élève (voir lui fait profit - travailler sa pédagogie c'est aussi un apprentissage), très bien. Quand l'aide est le prétexte pour ne pas offrir des cours d'un niveau approprié, non et non. (j'ai par ailleurs beaucoup apprécié le reste de ton message)
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  7. Il y avait aussi le coût de ces conseils qui était dénoncé pour une politique qui n'a pas plut au final. Sinon, pour en revenir au discours d'Attal, ce que je trouve puissant dans le narratif c'est la proportion à sortir des images d'épinal qui sont fortes pour l'esprit des français mais qui ne correspondent pas (ou plus depuis longtemps) à une réalité. Par exemple, le "retour" des élèves qui doivent se lever quand le professeur entre en classe. Très forte l'image, cela parle bien à ceux qui veulent que le respect de l'autorité soit là. Et on a tous cette image qui nous semble sortie d'un film de Pagnol. Sauf que de mon temps, il y a plus de 30ans, au collège et lycée, ben nous n'avons quasiment jamais attendu le professeur assis en classe (sauf si le prof était en retard). Comme tu changeais de classe à chaque cours, soit le prof était déjà dans la classe à nous attendre soit il rentrait en même temps que nous. Et d'après ce que je sais, actuellement cela se passe encore ainsi dans la grande majorité des collèges-lycées. Cela me fait penser au discours d'AOC pour expliquer pourquoi elle avait envoyé ses enfants dans le privé. C'était très fort, cela parlait à beaucoup de parents d'enfants du public et cela donnait une empathie à son action de mère. Dommage que cela ait été un tissu de mensonge et que l'on ait put le prouver aisément. Et mon sentiment c'est que tu es obligé d'utiliser cela pour faire de la politique. En effet, il faut faire simple, des narratifs qui parlent rapidement et à tout le monde, des phrases chocs qui pourrons être reprises en une des journaux. Sauf que ça, ben c'est difficilement compatible avec la vérité.
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  8. Afin de ne pas faire dévier les intéressants débats en cours sur le fil Éducation (qui portent sur un tout autre sujet) : (Et évidemment, poke @Lameador ).
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  9. Et même avant 2016. Quand tu vois la réalité du processus de vote des Français de l'étranger, si ne serait-ce que la moitié de ce qu'affirme ce mec est vrai, alors il y a de quoi se demander si de telles élections sont honnêtement possibles (indépendamment de l'idée qu'elles soient souhaitables). D'une manière générale, quand on prétend donner des leçons de démocratie au monde entier, il est bon d'être virtuellement irréprochable. D'autant qu'une saine méfiance quant aux scrutins fait partie de l'hygiène civique la plus élémentaire.
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  10. Pour mémoire : https://theupheaval.substack.com/p/the-china-convergence
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  11. C'est expliqué dans le document officiel que j'ai parcouru. C'est bien entendu volontaire. Il s'agit ici de tester une compétence particulière : la capacité à identifier les bonnes infos pour traiter un problème. C'est un souci typique des élèves français régulièrement relevé par PISA. Et dans mon expérience perso, c'est un grave souci que je perçois aussi chez les étudiants. À la sortie du bac, les étudiants sont incapables de traiter par eux-mêmes un problème simple car ils ne savent pas identifier, traiter, hierarchiser... un ensemble d'infos au regard d'une question problématique. Il faut leur donner une procédure à suivre. Dans ma discipline (gestion/management), un exercice classique est de donner une "étude de cas" : un dossier comprenant un récit + un ensemble de données concernant une situation d'entreprise, sans aucune question : à l'étudiant de se démerder pour se poser les bonnes questions, problématiser, faire l'analyse adéquate et justifier des propositions de solution, puis dresser un plan d'action. Il y a 25 ans je pouvais donner ce type d'exercice aux étudiants bac+1. Aujourd'hui c'est impossible : ils sont incapables de traiter en autonomie un ensemble de données. On commence à initier les étudiants à ce type d'exo à partir de bac+3 à grand renfort de cours méthodologiques.
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  12. This, this, this. C'est un gâchis de ressources (les fameuses ressources dont l'enseignement dit manquer cruellement), c'est un gâchis de capital humain (les années perdues des étudiants, et le temps que les moins motivés font perdre aux plus motivés), c'est un gâchis pour la sélection aussi (mieux vaudrait souvent un glandeur capable de se motiver pour une matière, qu'une brute de travail / bête de concours qui se rend compte à 30 ou 40 ans qu'il ne trouve pas de sens à ce qu'il fait, et dont la surreprésentation biaise le profil sélectionné, coucou les médecins), c'est une fabrique à mécontentement et à frustration de tous les côtés.
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  13. c'est aussi de facto une fabrique d'aigris quart-habiles qui finiront LFI/woke pour une bonne part.
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  14. C’est des dépenses de consommation et en plus les ventes neuves y sont soumises. Ça enlève en plus les histoires de meublés touristiques, hôtels, hostels et je ne sais quoi. Ceux qui profitent de la TVA à moins de 20% mais ceux qui sont profitables récupéreront en partie par la fin de l’impôt sur les sociétés ou sur les BIC. La TVA a 2,1% c’est la presse et les médocs. Bon ben c’est simple : tu vas expliquer partout que Bernard Arnault, Bolloré et les autres milliardaires peuvent s’acquitter de la TVA comme tout le monde (et s’ils crèvent tant mieux) et pareil avec les méchants labos. Les restaurateurs perdent sur la TVA mais récupèrent sur les prix de l’alcool. Ceux qui ne paient pas d’impôts sur le revenu et qui vont payer 7% mais ceux qui sont au bord des tranches qui paient vont être rapidement gagnant. On ne peut pas faire plus pourri que le système français. C’est un programme offert à des centristes
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  15. https://www.blackrock.com/ae/intermediaries/products/335178/ishares-msci-world-swap-pea-ucits-etf Création par BlackRock d'un nouveau ETF MSCI monde compatible avec le PEA. 5 euros la part, 0.25% de frais, et surtout, il n'est pas géré par Amundi.
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  16. C’est parce que tu vois les choses comme « différées dans le temps ». Alors qu’elles sont différées dans l’espace. Par exemple, moi, je paye une 5008 neuve à des boomers chaque année et j’en suis heureux. Avec l’IR je paye en plus un abribus par an après que Björn l’a cramé.
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  17. Le Maire publie hier soir cette tribune dans Les Echos. Le Maire présente les symptômes de la schizophrénie. Le Maire parle à Le Maire. Le Maire explique qu'il ne faut pas augmenter les impôts car ce serait «stupide économiquement» à Le Maire qui se vante de surtaxer «les géants du numérique», se félicite de créer «l'impôt minimum mondial, qui va permettre de taxer à 15% au moins les grandes multinationales» et qui affirme vouloir «durcir la contribution sur la rente des énergéticiens, dont le rendement a été trop faible en 2023». Je pense que Le Maire gagnerait à écouter Le Maire.
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  18. Une des limites de cette statistique et c'est une raison pour laquelle le sentiment populaire peut totalement en diverger c'est qu'elle ne distingue pas le type de meurtre: endogene/exogene. (Je prefere qualifier comme cela, plutot que "gratuit") Un taux d'homicide élevé au sein de la pègre peut être ignoré par le vulgus pecum (certes les balles perdues ça existe mais ...) Il se passe globalement la même chose avec les meutres intra-familiaux. Dans ces deux cas on peut (ou on croit pouvoir) s'en prémunir, tout simplement en ne faisant pas partie de la pegre, et en ne se mettant pas en ménage cassos. Ce qui fait peur au gens c'est l'exogene, : un meutrier qui ne fait pas partie de sa famille, sa communauté, son milieux On dit souvent que dans l'immense majorité des cas la victime connait son meurtrier, il serait intéressant de voir l’évolution de cette affirmation dans le temps: On pourrait peut-etre voir que le nombre de meutre époux<->épouse ou intra-pegre a fortement baissé tandis que le nombre de meutres exogène est resté stable ou a augmenté
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  19. Et bien, ça dépend de ce qu'on veut dire par "profondeur spirituelle" évidemment, mais... il me semble que oui. L'impression contraire, solidement ancrée, est due, à mon avis, d'une part aux filtres historiques à travers lesquels ont le regarde, et d'autre part, à cause d'un moins grand accès aux sources pertinentes sur la question. Du coté des filtres historiques : notre appréciation des grecs, de leur religion et de leur philosophie, passe à travers les chrétiens, qui ont minorisés et laissés de coté tout ce qui n'en faisait pas un prélude clair au christianisme, et ensuite, à travers les lumières, qui ont voulu en faire des athées et des matérialistes. Mais il suffit de lire le Phèdre de Platon pour découvrir une réalité toute autre : On y découvre que les grecs voyaient du sacré partout, telle colline abrite un autel à un dieu du vent, et on se met à spéculer sur le sens du mythe le concernant en passant à coté, telle source est occupée par des statuettes de divinités des eaux, et on ne la quitte pas sans une prière, en entendant le chant des cigales, on pense aussitôt aux muses, à Apollon... etc. L'autre biais est que l'on en connaît surtout la religion publique, obligatoire et diurne, dont le rôle était essentiellement social et politique. Il y avait bien des rites et des mythes qui concernaient le souci de l'âme après la mort, sa purification, sa cultivation vers une excellence morale, etc, mais ceux là étaient majoritairement secret, privée et nocturne. Et que l'on sache peu de chose à leur sujet -au delà de leur simple existence, très largement attesté (il est probable que la majorité des citoyens athéniens aient été initiés à Eleusis), prouve que le secret était très bien gardé, et donc, que les grecs y accordaient une grande importance. Si tu veux un aperçu rapide de la spiritualité et de la richesse du symbolisme à l'oeuvre chez les païens grecs, tu peux lire "L'Antre des nymphes" de Porphyre, ou encore, "Les dieux et le cosmos" de Salluste, tous les deux courts et très denses (dans son petit texte -sans doute extrait d'une oeuvre perdue beaucoup plus vaste- Porphyre montre tout ce qu'il y a à déceler derrière une dizaine de ligne de l'Odyssée, et quant au traité de Salluste le philosophe, il s'agit d'une sorte de catéchisme païen, probablement rédigé à la demande de l'empereur Julien). Alors, il s'agit de sources assez tardive, du IVème siècle, mais elles sont tout de même très conservatrice (surtout Salluste, qui y défend vigoureusement le sacrifice sanglant alors que beaucoup de païens avaient abandonnés ça depuis des siècles), et elles se contentent d'expliciter ce qui était déjà là. On sait que dès les époques archaïque et préclassique, les grecs avaient déjà des "prophètes " (Epiménide, Phérécyde, Pythagore... et les barbares Abaris, Zalmoxis, etc), et encore avant tous ceux là, ils avaient la figure mythique de Oprhée. D'ailleurs, le plus ancien manuscrit d'Europe, le papyrus de Derveni, est une interprétation symbolique d'un hymne d'Orphée. On y trouvait déjà des communautés religieuses comparables à celles qui apparaissaient alors en Inde, et qui professaient elles aussi réincarnation, végétarisme, ascétisme, etc. D'ailleurs si c'est plutôt des injonctions morales sacrées qui te semblent manquer, tu peux aussi lire (c'est encore plus court) les Vers d'Or de Pythagore, par exemple. Par la suite, les courants spirituels païens tardifs, en particulier le néoplatonisme, ont eu une très forte influence sur le développement des versants les plus spirituels du judaïsme, du christianisme et de l'Islam - au point que c'en est presque de la récupération. Bref, à mes yeux, si si, les grecs étaient un peuple très spirituel.
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  20. Oulah que de réponses... Bon je vais me permettre de brosser un tableau de ce qu'est le marché de l'art aujourd'hui. Cela va resté très schématique, vu que je n'ai pas envie de rédiger 50 pages. La naissance véritable d'un marché de l'art comme on le connait aujourd'hui date du XIXeme siècle et même de la seconde moitié, notamment due à de nombreux facteurs: - Auparavant, un artiste était payé à la commande, c'est à dire qu'il réalisait une oeuvre pour le compte d'un commanditaire et le prix de cette dernière était convenu à l'avance. Il n'y avait pas d'accusation de plagiat et autre d'ailleurs vu qu'à cette époque, l'artiste renonçait naturellement à tout droit sur son oeuvre originelle. Il n'était d'ailleurs pas rare qu'entre artistes de renom, on se copie joyeusement sur certains thèmes (le portrait de Maddalena Doni de Rafael ne vous rappelle pas une certaine Joconde ?). - le XIX eme siècle, après la chute du second empire voit des changements de taille: · la plupart des œuvres sont détachées du contexte religieux · les artistes sont en contact avec le marché · l'offre fait la demande ainsi les artistes ne se soumettent pas à la demande des acheteurs mais leurs soumettent leurs productions - La bourgeoisie cherche elle aussi à acquérir des œuvres, symbole de leur ascension. Elle commence à chercher des tableaux de peintres reconnus, mais abordables. C'est à ce moment que pour répondre à cette demande apparaissent des courtiers en art, ainsi que des galeries pour exposer les nouvelles oeuvres. - La propriété artistique apparaît (droit d'auteur concernant l'art) et est renforcé par la convention de Berne en 1886 - Le« salon officiel » connait une première crise en 1863 avec l'apparition du "salon des refusés"puis parla création du « Salon des Indépendants » en 1884 et du « Salon d’Automne » en 1903 Des cette époque on voit les premières manipulations de cours. L'art n'est plus un symbole de statut social comme un autre mais devient objet de spéculation, surtout que son cours ne dépend pas de facteurs "rationnels" et peut être manipuler. Van Gogh, au delà de son talent, doit sa popularité post-mortem à sa belle sœur qui par d'habiles manœuvres et un certain sens du marketing a fait de ses tableaux des objets cotés. Sans elle et bien... On en parlerait comme d'un obscur peintre du XIXeme qui n'a pas laissé grand chose. Aujourd'hui le système est rodé. Admettons que vous êtes millionnaire et que vous aimeriez bien faire fructifier votre capital. Il se trouve que dans vos relations, vous avez un conservateur (d'un musée ou mieux d'un château ou autre endroit prestigieux) et un conseiller régional. Vous repérez un artiste prometteur (comme il y en a 20) et vous lui acheter quelques toiles à prix correct. Vous montrez les toiles à votre copain du conseil régional et vous le convainquez d'acheter plusieurs œuvres de cet artiste pour le FRAC; Puis vous dites au conservateur que, vu que le Frac expose cet artiste, ce serait sympa de faire une expo concernant l'artiste en question dans son lieu. Vous vous arrangez ensuite pour qu'une des œuvres exposées fasse polémique (taper sur l'église catholique... Cela ne menace pas votre vie et les intégristes religieux vous feront un maximum de pub en pétitionnant et manifestant contre l'oeuvre en question). Du jour au lendemain la valeur de l'artiste montera et vous pourrez faire une plus-value monstrueuse qu'aucun autre placement ne vous proposera. Au pire après, il suffit de trafiquer le cours d’enchères ou de gonfler les prix d'achat... (bon c'est très schématique, la réalité est un poil plus complexe mais l'idée est là). En plus rien ne vous interdit de bouger à l'étranger avec votre oeuvre, cette dernière étant trop récente pour avoir la qualification de "trésor national". Et je ne parle pas de la politique fiscale favorable à l'art... Pour ce qui est du blanchiment,... Dans les casinos et l'immobilier aussi. Et une oeuvre d'art, bah c'est traçable. Alors, oui la pratique existe mais entre nous c'est pas le meilleur moyen pour ce genre de pratiques. Là où Koons a passé un palier supérieur, c'est qu'il considère que l'oeuvre d'art est associée à l'idée de cette dernière et non l'oeuvre conçu elle même. En gros si un autre artiste avait pour idée de faire un bouquet de tulipes, Koons serait tout à fait capable de hurler au plagiat vu que l'idée (selon lui) est à lui. Voila, merci à ceux qui ont lu le pavé.
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  21. dès qu'il s'agit du public. Fixed. Et quand il y a une étude d'impact, elle est faite avec la conclusion en prémisse.
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  22. Il faut de tout dans une famille. Sans Tatie Rand, probablement pas de mouvement libertarien de masse.
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  23. Ah oui, j'oubliais le petit cousin un peu bas de plafond.
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  24. pour moi c'est une forme d'entrave à la concurrence, j'imagine que c'est illégal
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  25. Actionnaire-salarié c'est avoir deux de ses oeufs dans le même panier. Si je suis salarié-actionnaire avec peu de poids décisionnaire, je suis a priori vendeur de mes actions-bonus dès que possible.
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  26. Hello, Par correction, j'ai partagé avec Antony Davies la video doublée. j'en ai profité pour lui demander s'il a des recommandations de vidéos. Voici sa réponse "That’s amazing! Feel free to translate anything of mine that you like. I have a series of short videos coming out soon that you may want to use. Each is an example of unintended consequences. Thank you for doing this! Antony" Donc, c'est carte blanche en ce qui le concerne et les prochaines vidéos qu'il va sortir devraient être du bon matos. Si on se lance, on peut discuter avec lui, non plus avec mon adresse perso, mais celle de l'association. Ca fait plus de sens. Avez vous pris une décision ?
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  27. Note, si on remplace "libéralisme" par "objectivisme", ça marche tout de suite. Désolé, je crois que ça fait quelques semaines que je ne m'étais pas livré à un peu de Rand bashing, ça me manquait.
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  28. Des gens dans les commentaires disent que le verbe utilisé est « expect », pas « want ». Pas le courage de vérifier sur mon téléphone. Edit : en fait, c’est dans la question du sondage. Serait-ce donc du bullshit ? Ou alors, les Arabes sont vraiment qu’une sale vermine masochiste qui ne demande qu’à se faire bombarder et affamer encore plus… difficile de choisir. Quant à demander à des gens qui se font massacrer et affamer si un massacre infligé à ceux qu’ils perçoivent comme les gens qui les tuent est une bonne chose…
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  29. Oui, la main droite est recommandée pour la plupart des actions (sauf pour se laver les fesses). Il y a une symbolique de la main droite vue comme noble et gauche comme impure et c’est vrai que les malades extrémistes sont très formalistes avec ces trucs. Maintenant, j’ai dû mal à croire à un false flag car Poutine aurait pu en créer un plus « ukrainien » puisque c’est visiblement sur l’Ukraine qu’il voudrait que l’on regarde. Mais peut-être qu’il saisit l’opportunité pour trouver des pauvres mecs qui raconteront tout ce qu’il voudra tout en passant pour quelqu’un qui aura attrapé les méchants. Quand on en arrive à attendre une communication de l’État islamique pour apprendre la vérité… Quel monde !
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  30. Depuis quand des terroristes de ce type se font arrêter ? Peut-être que cela arrive souvent et que je ne l’ai pas remarqué.
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  31. Pas mal dans l'ensemble, pour un Américain :
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  32. Voilà, ça c'est le genre de contenu que j'attends dans le sujet "féminisme" 👍
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  33. Étant lui-même idolâtre de Gaïa, il s'y connaît en post-religion.
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  34. C'est de l'auto-promotion pour son bouquin paru en 2020 chez Grasset "Dans l’Occident post-religieux, le discours économique semble avoir pris la place du sacré." https://www.grasset.fr/livre/des-marches-et-des-dieux-9782246861010/ Cet individu a un culot incroyable.
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  35. Je signale cet ETF récent consacré au secteur "défense" : https://www.vaneck.com/fr/fr/investissements/defense-etf/vue-densemble/ (il y avait eu une question à ce propos).
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  36. On sent que ça doit être vachement profond comme article : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/22/main-invisible-du-marche-croissance-dernieres-croyances-de-l-occident_6223599_3232.html
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  37. Ça peut être une stratégie globale contre le terrorisme ceci dit, difficile de faire passer un message si plus personne n'est foutu de se mettre d'accord sur qui est responsable de quoi.
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  38. Je n'ai jamais trop compris cette obsession avec la génétique. C'est sans doute une lacune parce que je ne suis pas dans ce cas, mais quand j'essaie de m'imaginer apprendre que je suis adopté, ma première réaction ce n'est pas "oh non mes parents sont des imposteurs qui m'ont menti, vite il faut que je retrouve mes vrais parents pour me construire une vraie identité" mais plutôt "ça ne change rien, mes parents sont mes parents et ces connards qui m'ont abandonné peuvent crever la bouche ouverte".
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  39. Alors toi l'individu tu n'en as rien a cirer en fait. Idem pour les droits individuels des gazaouis : vu que tu appelles à tout détruire - et donc a tous les tuer par extension vu qu'on parle d'un peuple. Waoh...
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  40. Je ne sais pas pourquoi vous vous prenez la tête pendant plusieurs pages à propos de la représentativité de vidéos, il y a plus simple et plus représentatif : l'armée qui est aujourd'hui à Gaza est une armée de conscription, toute la société israélienne y est représentée (il y a même des juifs religieux qui ont passé outre leur pacifisme de longue date pour rejoindre les rangs après le 7 octobre). C'est cette armée dont il apparaît de façon de plus en plus manifeste qu'elle empêche le travail des humanitaires malgré la famine, cible des civils, des médecins, des journalistes et globalement traite tout gazaoui comme un ennemi. En cela elle ne fait que suivre les ordres, certes. Mais justement, elle les suit. Je n'ai pas vent de mutineries en masse ces dernières semaines, ou de mouvements de désolidarisation massive de la société israélienne. Ceux qu'on entend râler le font parce que la libération des otages tarde trop, pas parce qu'on envoie leurs gosses tuer d'autres gosses. Là on ne parle plus d'ados qui rigolent en mode "je vais te tuer et bombarder ta maison", on parle des grands frères et sœurs, des pères et oncles des ados en question, en train de le faire.
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  41. Ben non pas forcément. Voir même pas du tout. Tu peux très bien trouver aujourd'hui quelqu'un qui dira ça face cam sans problème (faudra peut être chercher un peu mais ça se trouvera). Pour autant ce ne sera pas une bonne représentation de la société actuelle. Je sais que j'insiste mais les vidéos c'est vraiment pas le marqueur idéal, hein.
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  42. Pauvre f mas qui doit lire tous mes wots
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  43. Je ne pense pas qu'on puisse répondre à la question qui est posée par le sujet: je ne sais pas très bien quelle question c'est, et ce que j'en comprends est beaucoup trop général. Mais je me permets un caveat méthodologique, parce que je vois que le sujet part dans le décor: la lecture straussienne de Platon part du principe que c'est un texte ésotérique, dont le "vrai" sens est dissimulé sous des couches de sens "explicite", ce qui peut donner lieu à des interprétations originales, ou à des spéculations plus farfelues que son hypothèse de lecture le préserve d'avoir à justifier. Ne croyez pas qu'en lisant The City and Man, What Is Political Philosophy? et Natural Right and History, vous lisez, sur Platon, l'équivalent du Cambridge Companion. Pourquoi la question est trop générale: le DN "des Anciens". Quels anciens? Platon et Aristote. Pourquoi eux? Et Epicure? Et les stoïciens? Ah, ça, Strauss ne s'y intéresse pas. Et pour Platon, de quel dialogue parle-t-on? Qui parle dans ce dialogue (jamais Platon, par définition, et même pas toujours Socrate, et jamais aux mêmes personnes)? Pour prendre l'exemple de la République (qui est un dialogue raconté par Socrate, donc tout est à prendre avec des pincettes), qui introduit la question de la nature? Glaucon, au livre 2, car il confond l'essence et l'origine d'une chose. La question socratique serait bien plutôt celle de l'idée de la chose, pas de sa nature. Ah mais n'y a-t-il pas, dirait Aristote, Métaphysique 991b6-7, 1070a18-20, d'idée que des étants naturels? Mais y a-t-il alors une idée de la cité (Strauss dit: non)? Que dire à cela? Eh bien on peut par exemple arguer que le principe que la cité ne s’étende pas au-delà des limites de son unité ("qu’elle s’accroisse tant que, en s’accroissant, elle persiste à être une, mais pas au-delà", 423b), ressemble au principe de croissance d’un être naturel. Mais, explicitement, il ressemble surtout au principe un homme = un métier : chaque citoyen est par là "un, et non plusieurs, et ainsi la cité tout entière croîtrait en étant une, et non plusieurs" (423b), càd suivant l’isomorphisme psychopolitique. Le principe central pour régler cette "croissance" est l’éducation (encore par analogie avec la croissance de l’individu), et l’amitié entre les citoyens (la philia, 424a). De ce point de vue, on peut assez exactement dire que la nature, et ça reviendra quand il s'agira de nier que la différence (qui existe) entre hommes et femmes soit "naturelle" (au livre 5), c'est l'éducation. Strauss prend le point, et en déduit (citant les Lois à l'appui) que la cité-en-paroles de la République est "inhumaine" (dans The City and Man), et que c'est une vaste blague, qui ne vise qu'à démontrer par l'absurde l'inanité de toute philosophie politique (je caricature à peine), ce qui fait que toute conclusion qu'on tirera du texte, Strauss dira: but that's the joke. Mais il faut bien voir que, pour Platon, l'"inhumanité" de sa cité, ce n'est pas un problème. Ce qu'on peut donc au moins dire, c'est que la nature apparaît toujours dans un contexte problématique, voire aporétique dans la République. Quand il est question de la "nature" des gardiens, en 374e, il faut qu’ils aient une nature à la fois douce (πρᾶος) et thymique (μεγαλόθυμος) (375c), mais comme les deux qualités sont contraires (ἐναντία), la situation est impossible : "il en découle qu’il est impossible que se forme un bon gardien. — C’est bien probable, dit-il. Me sentant dans l’impasse moi aussi…" (375d ; l’ "impasse" est ἀπορήσας, une aporie). Il est ensuite beaucoup question de nature pour les différentes "races" dans le "noble mensonge" (livre 3). L’introduction du "noble mensonge" (414b) est motivée par la discussion (bien antérieure) des "mensonges qui conviennent" (et qui ne conviennent pas) à propos de la poésie. Avant d’être énoncé, il est clair que 1) Socrate "hésite" à en parler (414c) et 2) qu’il requiert "une grande force de persuasion [des dirigeants et/ou du reste de la cité, 414b]" (414c-d). Car ce dont il s’agit de persuader les dirigeants, c’est que leur éducation n’a été qu’un "songe" (414d) (alors que non en fait) dont ils ont été pourvus leur donnant "l’impression" d’éprouver et de voir ce qu’ils éprouvaient et voyaient, alors qu’en fait ("mais en vérité"), "ils étaient alors sous la terre, … en train d’être modelés et élevés eux-mêmes" (414d, je souligne); la référence à la nature est clairement un subterfuge politique: c'est, en fait, le "mensonge" dans "noble mensonge". Il y a deux parties dans le "noble mensonge » : la première fait la distinction entre l’intérieur et l’extérieur de la cité (unifiant l’intérieur comme une "famille" ("vous êtes tous parents", 415a) : Polémarque), la seconde vérifie le principe un homme = une activité (divisant l’intérieur entre gouvernants et gouvernés : Thrasymaque). Bernardete, dans Socrates' Second Sailing, dit justement: "The first part of the lie naturalizes the law, the second legalizes nature. The first speaks in simile, the second in metaphor." (p77) La deuxième partie est celle qui distingue les rangs dans la cité (trois, comme les vertus du livre 4: virilité, modération, réflexion ; cf. 433b) : Or pour les dirigeants, Argent pour les auxiliaires, Fer et bronze pour les cultivateurs et autres artisans. Il y a des déviances possibles de la nature ("il peut arriver qu’à partir de l’or naisse un rejeton d’argent", 415a-b), mais le communisme y remédie ("et si leur propre enfant naît avec une part de bronze ou de fer, qu’ils n’aient aucune pitié, mais que, lui accordant le rang qui convient à sa nature, ils le repoussent chez les artisans ou les cultivateurs," 415b-c ; en 5, 460c, les choses changent un peu : "Quant aux rejetons des hommes de peu de valeur, et chaque fois que chez les [hommes de valeur] naîtra quelque rejeton disgracié, ils les dissimuleront dans un lieu qu’il ne faut ni nommer ni voir, comme il convient.") Je pense que je peux ici faire d'une pierre deux coups, en clarifiant mit einem Schlage le sens de l'isomorphisme psychopolitique et le rapport entre eidos et physis (idée et nature) dans la République: la cité regroupe trois "genres" de natures (genè), alors que l’âme a trois espèces (eidè). Le raisonnement socratique dans le livre 4 (présentation de la structure tripartite de l’âme, premier sommet de la R) est le suivant : l’âme doit être tripartite si chaque individu doit pouvoir être dit modéré, viril et sage, et cet individu (citoyen) ne peut être appelé juste que si chaque eidos dans son âme « s’occupe de ses affaires » (441c-e, 443b), de même que, dans la cité, chaque classe doit « s’occuper de ses affaires » (chaque race fait en effet « ce qui lui revient », du moins dans la cité juste : cf. 435b). Mais le parallélisme du "de même que" est limité, d’abord parce qu’il semble que plusieurs acceptions de "justice" soient en circulation (a minima celle "au sens strict," comme dit Thrasymaque, et le sens ordinaire, qui serait "s’occuper de ses affaires", expression elle-même ambiguë, pour des raisons dans le détail desquelles je n'entrerai pas ici), et ensuite parce qu’il y a une importante différence entre "eidos" et "genos" (c'est ce qui nous intéresse). Eidos, ici, semble avoir le sens de "partie" (meros), comme dans le Politique (263b), mais on peut en douter, car il n’est question de meros qu’en connexion avec l’âme et le corps (442b, mais pas en 443d (l’argument de Bernardete est que le meros n'est introduit qu’avec le corps, et a donc peut-être sa signification liée au corps) ; Socrate parle aussi, uniformément, de "races" pour les "parties" de l’âme et de la cité, cf. 441c ; voir aussi 443d : "les races qui sont dans son âme"). L’exploration de l’âme, du reste, exige de suivre une autre "procédure" que celle que le dialogue a suivie jusqu’à présent : "c’est une autre route, plus longue et plus riche, qui y mène" (435d). La question est d’abord de savoir (chose facile) 1) si les espèces de l’âme sont nées de la cité (oui), et ensuite (chose difficile) 2) si c’est avec une partie de l’âme que nous réalisons telle action lui étant appropriée, ou si c’est à chaque fois toute l’âme, comme composé, qui est en jeu quand nous agissons. Cette question, Socrate n’y répond pas tout de suite : il l’évite en faisant l’ "hypothèse" (437a) d’une version du principe de non-contradiction. L’élaboration qu’il propose de cette "hypothèse" est particulièrement digne d’être commentée, car elle commence avec l’idée que, sous le rapport de la contradiction, "actions ou affections" sont identiques ("en cela il n’y aura aucune différence", 437b), ce qui fait que "la soif" et "la faim" peuvent être considérées comme si elles étaient des logoï (les désirs comme des logoï), càd comme si ces désirs ou ces affections étaient des "signes d’approbation ou de désapprobation" (437b), ou comme s’ils répondaient à une question (437c). Les désirs sont des formes d’ "approbation", au sens où ils expriment l’assentiment à ce qui est par eux convoîtés (437c). Du côté de la désapprobation ou de la négation, Socrate mentionne un verbe qu’il invente : "ne-pas-vouloir" (abouleo, 437c), de manière à radicaliser la négation comme autre chose qu’une absence d’affirmation, a fortiori qu’une autre affirmation (i.e. d’une négation : comparer "je n’ai pas envie d’être dérangé", qui suppose une entité absurde (l’envie d’être dérangé), et le plus inhabituel, mais pourtant plus logique "j’ai envie de ne pas être dérangé"). L’autre du désir, cette négation radicale, émerge donc dans la syntaxe : "Socrates has replaced nature with syntax" (Bernardete, 96). C’est aussi ce qui différencie le désir du thymos, qui n’a pas de syntaxe (Bernardete, 99). Or le thymos est naturel, la faculté rationnelle ne l'est pas (441a-b) (sinon auf wiedersehen l'éducation). Si je résume, on a différentes parties dans la cité (noble mensonge, races) qui correspondent à différentes parties dans l'âme (isomorphisme) qu'on peut remplacer par des logoï (désirs <-> affirmations/négations) (conclusion) ce qui signifie, au niveau méta, remplacer la "nature" (dans l'isomorphisme) par la "convention" (le langage): le noble mensonge (qui est un logos, hein: il s'agit de raconter des craques au peuple, et on fait souvent ça: voir l'exemple plus amusant du livre 5 sur le mec "médiocre" à qui on dit que c'est le tirage au sort si ses gosses sont des médiocres, alors que dans son dos, on attribue les gosses en or aux adultes en or, les gosses en pipi aux adultes en pipi de façon tout ce qu'il y a de plus pas aléatoire), c'est la loi et la nature qui take in each other's washing L'isomorphisme psychopolitique rétroagit rétrospectivement sur l'introduction par Glaucon de la physis dans la discussion sur la question de savoir s'il vaut mieux être, ou paraître juste (livre 2). En fait, cette question est débile. En effet, de même que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue dans un corps corrompu (passages soi-disant "eugénistes" sur la médecine), de même, ou plutôt a foriori, elle ne vaut pas la peine d’être vécue si "la nature de cela même par quoi nous sommes vivants… est troublée et corrompue" (445a-b), càd l'âme. En un sens, on peut, je crois, faire une lecture de la République comme nous enjoignant à nous méfier de la référence politique à la nature. La République ne serait sans doute pas un livre autorisé dans la République. On peut même dire qu'il y a moins de nature que de référence à la nature (et moins de cité que de cité-en-paroles). Vous voulez plus? Platon ne donne pas plus. Si ça vous plaît pas, ne lisez pas Platon. Bon sinon de manière générale le libéralisme ne s'est pas constitué autour d'un concept précis de nature, et pas seulement parce que la naissance du libéralisme, on se demande toujours ce que c'est (Hobbes? Locke? les monarchomaques protestants? la révolution américaine?) de toutes façons, il y a un tournant majeur au XIXème, quand on commence à avoir une conception précise scientifique et non théologique de la nature (pourquoi sommes-nous égaux avant, càd pour Locke et les post-lockéens (je laisse Hobbes de côté, toujours compliqué celui-là)? parce que nous sommes, selon la belle expression de Locke, the workmanship of God) aujourd'hui, les débats sur le "naturalisme" ont une fâcheuse tendance à être du côté de Glaucon et pas du côté de Socrate, et à confondre la nature et l'essence d'une chose, ou à prendre (c'est bien le principe du naturalisme en tant que méthode) l'une pour le proxy de l'autre. vaste débat, mais à titre personnel, cette dérive ne me plaît pas (je n'aime pas les confusions)
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  44. Si j'avais plus de notoriété je ne raterais pas une occasion de dire que des 30 ans le corps des femmes ne ressemble à rien.
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  45. Quelqu’un qui le dit mieux que moi
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  46. Il n'y a qu'à voir les spécialistes de l'abattage de rue (genre le gars qui anime Les Philogynes). Leur regard est comme mort, et ils n'ont visiblement plus d'âme.
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