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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 07/12/2017 dans toutes les zones

  1. Y a un entretien récent avec Peggy Sastre qui démontait cette histoire completement non-scientifique.
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  2. Tu veux dire des socialistes ?
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  3. L'obsession des gens pour les impots de Johnny, qui en a pourtant payé plus qu'ils n'en paieront au cours de leur miserable vie, est révélateur de petites personnes aigries et envieuses, qui se servent de l'humanisme comme cache sexe de leur personnalité minable.
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  4. Je continue à lire ce chef d’œuvre philosophique qu'est L'Essence du politique de Julien Freund. Il cite une bien curieuse lettre de Rousseau, datant de l'année précédent sa mort, où on voit que son idéalisme déçu laisse place à des velléités de gouvernement despotique. « Voici, dans mes vieilles idées, le grand problème en politique que je compare à celui de la quadruple du cercle en géométrie et à celui des longitudes en astronomie : Trouver une forme de gouvernement qui mette la loi au-dessus de l’homme. Si cette forme est trouvable, cherchons-là et tâchons de l’établir. Vous prétendez, messieurs, trouver cette loi dominante dans l’évidence des autres. Vous prouvez trop ; car cette évidence a dû être dans tous les gouvernements, ou ne sera jamais dans aucun. Si malheureusement cette forme n’est pas trouvable, et j’avoue ingénument que je crois qu’elle ne l’est pas, mon avis est qu’il faut passer à l’autre extrémité et mettre tout d’un coup l’homme autant au-dessus de la loi qu’il peut l’être, par conséquent établir le despotisme arbitraire et le plus arbitraire possible : je voudrais que le despote pût être Dieu. En un mot, je ne vois pas de milieu supportable entre la plus austère démocratie et le hobbisme le plus parfait. » -Jean-Jacques Rousseau, à Mirabeau, Lettre du 26 juillet 1767, in Œuvres complètes de Rousseau, tome XVI, Paris, 1829, p.401-402.
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  5. Cette passion que tu as pour l'exactitude des références me laisse tout chose.
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  6. Il emmerde les pauvres. L'interdiction de la prostitution et Pôle emploi ça marche aussi pour atteindre ce but.
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  7. Tout ce qui n'est pas féministe est sexiste, puisque le féminisme c'est l'égalité femmes-hommes ( sic) Or la violence implique une inégalité, donc c'est sexiste puisque ça atteint les droits des femmes.. Ils ne comprennent pas que la motivation d'une violence sur une femme peut être autre chose qu'une vision sexiste. Alors oui, ils amalgament violence sexiste ( et on sait ce que ça recouvre dans la tête de ces gens) avec quelque chose de bien plus grave, mais en plus ils estiment qu'intrinsèquement la violence envers une femme est sexiste, la violence envers un noir raciste etc. Mais par exemple il peut y avoir des personnes violentes, pervers narcissiques ou que sais-je, qui se trouvent être hétérosexuels, et de fait vont exercer leur domination sur leur partenaire, sur une femme si c'est un homme et inversement.
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  8. Comme on dit, n'investissons que ce que l'on peut se permettre de perdre totalement.
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  9. ... gardez bien à l'esprit que les stops, ça ne fonctionne que si ça peut s'exécuter hein. En cas de chute verticale, n'espérez pas que l'ascenseur s'arrêtera parce que vous appuyez sur le bouton. (et avec btc, le risque de liquidité est double (ou au carré)).
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  10. http://afrique.lepoint.fr/actualites/memoire-harkis-immigration-investissements-ce-qu-a-dit-macron-a-alger-07-12-2017-2177868_2365.php « Il n'y a pas de repentance chez moi. Il y a un espace, celui de la reconnaissance mutuelle qui n'est ni le déni ni la repentance », a-t-il tranché. « Rester dans le déni », « ne jamais en parler » ou « être dans la repentance permanente » est un « piège », selon lui. Selon lui, les jeunesses des deux pays doivent pouvoir se construire « avec le goût de l'avenir » sans regarder un « passé qu'elles n'ont pas connu ». Aux jeunes Algériens qui rêvent d'obtenir un visa pour la France, Emmanuel Macron répond que la « France peut être une étape, mais pas un objectif ». « Avoir un visa pour la France n'est pas un projet. (…) La France elle-même a un immense travail d'intégration et de construction de sa vie économique » Discours plutôt honnête et d'égal à égal avec l'Algérie, pas mal !
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  11. Il y a clairement une dynamique sectaire dans ce mouvement autour du gourou. Je me demande dans quelle mesure Mélenchon : - aidera à l'émergence d'une figure médiatique comme dauphin et facilitera la transition, - fera tout , consciemment ou inconsciemment pour saboter tout avenir après lui. Je n'exclus pas totalement l'hypothèse du suicide collectif lors d'une université d'été en Guyane au son des haut-parleurs diffusant en continu les discours du leader minimo. Les récalcitrants, les fuyards et les journalistes étant abattus au AK47. Ça aurait de la gueule !
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  12. oui. Quand je pousse un peu à l'entrainement ça se cale à 150, en course à 160 Oh tu peux, au contraire, c'est flatteur. Demain, nouveau semi. Avec un parcours pas pour battre mon record, donc je vais profiter
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  13. J'ai terminé Système 1 système 2 de Daniel kahneman c'est très intéressant, ça parle de biais cognitif, de l'homme incapable de faire des bonnes prévisions, de voir des causalités là où il n'y a que du hasard et un critique de l'agent rationel etc... Bon je vais attaquer Théorie des sentiments moraux de Smith.
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  14. Je ne connaissais pas Melba Moore. Du coup j'ai creusé. Là si tu n'emballe pas une nana en soirée sur ça c'est même plus la peine.
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  15. RIP August Ames...23 ans http://hollywoodlife.com/2017/12/06/august-ames-dead-pornstar-dies-23-days-homophobia-scandal/
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  16. Decred (je développe plus tard si certains sont intéressés)
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  17. EOS est prometteur je trouve. EOS se présente comme le prochain Ethereum, une plateforme de smart contracts décentralisée qui ne serait pas congestionnée à la première application de collection de chats. Le leader du projet, Dan Larimer, a déjà créé deux autres cryptoassets (Bitshares et Steem) qui s'en sortent bien et qui sont réellement scalables. En terme de transactions elles arrivent au niveau de BTC et de ETH sans congestion (source). Après j'ai pas mis mon nez dans la techno (DPOS) donc j'évalue peut-être mal la chose. Plus d'info : https://www.contrepoints.org/2017/07/10/294453-cryptomonnaies-levee-de-fonds-record-eos Autre info : la phase d'ICO dure jusqu'à fin juin 2018 (il reste la moitié des jetons à distribuer) donc investir maintenant n'est pas forcément une bonne idée. Sinon, pour la monnaie en tant que telle : - BCH rien que pour la "marque" Bitcoin - DASH pour son modèle de gouvernance - IOTA pour son gros potentiel technique (bien qu'un peu sceptique sur ce qu'ils nous promettent)
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  18. " World headquarters for Furnitureland South "
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  19. Il n'y en a que deux dans tout le lot qui peuvent sérieusement prétendre à la couronne : - DASH - BCH Et seul BCH est capable de façon démontrée de passer à l'échelle au delà de 1000 tx à la seconde.
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  20. - iota a le vent en poupe actuellement. Technologiquement, il y a pas mal de soucis, mais pour le côté boursier, tu peux tenter. - lumens/stellar est sympathique aussi Mon conseil : tu mets 100€ sur 3 ou 4 cryptos et tu laisses mijoter jusqu'à fin décembre début janvier.
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  21. La réponse de Macron relève du bon sens, ce qui est dingue c'est que personne ne s'en soit emparée par le passé. Pourquoi tous ces djeuns s'approprient des peines et des souffrances qu'ils n'ont jamais connues? C'est profondément révoltant vis à vis de ceux qui les ont vécues et ne sont plus de ce monde.
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  22. je ne sais plus si j'avais fait une update... alors donc pour les amateurs de son, je me suis installe au travail un DAC pour ecouter TIDAL en mode HIFI direct depuis l'ordi. Malheureusement on a un software particulierement lourd qui fait du bruit, mais dans l'ensemble le son dechire la mort. J'ai mis un ampli DAC a lampes XuanZu, pas un truc de fou, mais le son est excellent quand meme. Derriere l'ampli vien un equalizer, je sais c'est le mal, mais je suis difficile et pas audiophile.Je veux pouvoir jouer avec les extremes aigus et basses, j'ai donc mis un eq a neuf bandes Behringer. Le boitier est de la camelote, mais l'electronique est bonne, avec zero equalization il est absolument neutre a mes oreilles. Je rentre tout ca dans un casque Audio Technica ATH-MSR7GM qui est une merveille absolue. Contrairement a ce que je pensais, l'ensemble fait une enorme difference et la dynamique est tout simplement phenomenale, pour un prix pas extreme. Ah oui, le son de Tidal est tres bon.
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  23. Mon morceau préféré de northern soul. Ultra efficace !
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  24. la Californie veut bannir des trucs https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-12-05/california-bill-to-banish-gasoline-cars-by-2040-is-in-the-works
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  25. L'Ethereum parce qu'il y a un éco-système financier derrière très puissant qui explose complètement. Le Dash parce que c'est une monnaie mature, qui est en train d'envoyer de très bons signaux sur le marché.
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  26. Savonarole revient par la fenêtre.
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  27. C'est quand même impressionnant Macron. Quand je l'entends parler, c'est souvent très bien constaté, il met le doigt où il faut. Et puis aussitôt qu'il faut prendre des décisions, c'est la catastrophe.
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  28. Si le sociologue du coin commence à vous parler d'un placement financier, c'est que c'est une bulle. Après, si tu fais une analyse stratégique un peu bébé, tu as grosso modo deux options : - parier sur un "next big thing" qui prendrait le pas sur Bitcoin pour des raisons techniques (peu probable en dehors d'un fork et très peu de monde a les compétences techniques pour le voir) - et puis 95% de chances que ça arrive par un fork ; - aller sur une monnaie de niche qui répond à un besoin non résolu par le Bitcoin ; typiquement l'ethereum si tu as confiance en leur business model.
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  29. Le musée a dit non à la pétition, fausse polémique. Pour rejoindre l'histoire de l'insécurité culturelle, le problème c'est que la moindre indignation d'une asso ou d'un twittos sans importance est relayé généreusement par les médias/réseaux sociaux créant un climat d'hystérie à base de requêtes ultra-minoritaires/marginales.
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  30. Il faut retirer toutes les oeuvres relatives à l'enlèvement des sabines. Cela romantise l'enlèvement et le viol. C'est affreux.
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  31. Un truc pro comme ça. Surtout avec le Comic Sans.
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  32. Certains arabes mangent du porc ou boivent de l'alcool, et ce sont clairement des indispensables si on cherche à fournir une "alimentation générale". Le seul et unique problème ici est que l'Etat intervient dans le logement et le commerce, quelque soient ces exigences ou ses non-exigences, elles seront illégitimes. Mais je ne doute pas une seule seconde que ça va partir en gueguerre figaro-téléramesque plutôt que d'admettre que ni les musulmans ni les nationalistes le sont le problème mais que c'est encore et toujours la gestion publique qui ne peut pas être juste, jamais, nulle part. Edit : grillé par Razor. Pour moi l'Etat est une des principale cause l'insécurité culturelle, réelle ou ressentie.
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  33. Ben tiens comme c'est pratique. Comme d'habitude si les enfants sont mal élevés c'est de la faute des gosses. Tu devrais Googler l'expression "le poisson n'a pas de concept pour l'eau". Tu vas apprendre des trucs. Et puis c'est mignon mais je fais pas dans l'élitisme bas de gamme des surhommes randiens. Tout le monde n'a pas la jugeote ou l'élan vital inné d'aller chercher ce genre de choses ancré au fond de son âme. Mais bien sûûûr, il n'y a que deux catégories de population: les surhommes qui naissent avec le mot "liberté" tatoué sur le biceps et les branleurs inutiles qui ne sont évidemment que de pauvres merdes Désolé mais, j'en ai marre d'entendre ce genre de trucs. "Il existe trois catégories de personnes : ceux qui voient, ceux qui voient quand on leur montre, et ceux qui ne voient pas" Parce que bizarrement, la théorie de la dégénérescence generationnelle spontanée me convainc pas trop. A moins d'un événement cosmique, je vois pas trop pourquoi les générations précédentes étaient si bien et grandes et vertueuses et autour de 1980-1990 ne seraient plus nés que des ânes batés. C'est marrant ça, il y a toujours un mot pour niquer les millennials ou les 68-tards, mais faire la connexion entre les deux c'est pas possible. L'idée que le désastre relatif de notre génération soit du à un ratage généralisé de notre éducation par nos parents qui eux même ont récupérés des concepts toupourri de la génération 68 n'effleure personne.
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  34. Pour avoir partagé un diner avec Laurent Bouvet il y a 2/3 ans, le type est assez intéressant et bien plus ouvert d'esprit que la majorité des socialistes. Quand il théorise l'insécurité culturelle, son but est avant tout jugement de valeur, de développer une terminologie permettant de conceptualiser une réalité factuelle, qui est qu'une partie non négligeable de la population s'inquiète de l'effacement de leur culture, de leurs traditions, voire de leurs valeurs dans une société pluri-ethnique et pluri-religieuse. C'est la partie de la population qui même si elle n'est pas nécessairement croyante s'inquiète de la disparition des crèches dans l'espace publique, ou de la construction de mosquée, car ils y voient un péril pour leur identité, pour la perpétuation de leurs traditions, et même de se voir imposer une autre culture. Pour lui, en niant ce sentiment d'insécurité d'une partie de population (qui peut être aussi bien rationnelle qu'irrationnelle, le concept ne préjuge pas si ce sentiment d'insécurité est fondé ou non), et en laissant uniquement les partisans d'une société traditionaliste opposés au multi-culturalisme s'exprimer à ce sujet, en qualifiant cette partie de la population de fasciste, xénophobe et autres noms d'oiseaux permettant d'éviter le débat, on rejette justement cette population inquiète vers ces partis qui prennent position concernant ces inquiétudes. Même si je ne partage pas sa solution, qui est la cristallisation de la population autour d'une identité républicaine, d'un ensemble de valeurs et d'une culture commune, le tout bâti par une école omniprésente dans la vie des enfants/adolescents, qui par une éducation unique permettrai de réduire les divergences culturelles au sein de la population, ses écrits permettent d'ouvrir un débat, et d'arrêter de rejeter la discussion autour d'un sujet sous prétexte que les inquiétudes de la population serait nécessairement le signe d'une xénophobie plus ou moins refoulée. Il s'est d'ailleurs malheureusement pas mal fait allumer au sein du PS pour son travail, avec les qualificatifs de "propos digne du fn" alors qu'il est tout sauf opposé au multi-culturalisme ou à l'immigration, il rêve juste d'un socle identitaire commun permettant à toute la population de vivre ensemble en harmonie.
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  35. Un demandeur d’asile russe de 37 ans, né en Tchétchénie, échoué à Brest, unimjambiste, arrêté suite à un accident en étant sans permis, sans assurance, avec 1 gramme d'alcool, dans une Mercedes bricolée avec un manche à balai en guise de rallonge d'accélérateur. https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-l-unijambiste-conduisait-avec-un-balai-5414373
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  36. C’est très bien d’avoir ouvert ce fil, maintenant il serait utile de l’étendre à la question du multiculturalisme parce que si on se limite au « concept » d’insécurité culturelle, on ne va pas aller très loin. Dans le premier lien posté, elle est définie comme : « la mise en tension des repères qu’ils soient économiques, sociaux ou culturels, de populations en première ligne de la mondialisation et de ses effets ». Bouvet ajoute: « Même ceux qui sont intégrés dans la vie économique et sociale n’échappent pas à l’insécurité culturelle, à travers la peur du déclassement. » La peur du déclassement étant vieille comme le monde est inévitable du fait de la hiérarchisation des sociétés humaines, je ne vois pas bien ce que le concept apporte pour analyser la période contemporaine, à moins de préciser comment et quels sont les "repères" que la mondialisation brouille (des "repères" comme le découpage administratif français ont été "brouillés" par... des décisions de politique intérieure, fût-elle dictée par l'ambition de "s'adapter à la mondialisation" -ce qui ne veut pas dire grand-chose). Ne devrait-on pas d’ailleurs parler d’instabilité ? La sécurité a tout de même un sens précis, qu’elle perd avec les adjectifs qu’on y rattache (« sécurité sociale »…). Mais quelle société peut prétendre à la « stabilité culturelle » ? Et pourquoi la « stabilité culturelle » serait-elle souhaitable, comme si une société donnée pensait avoir trouvé les normes ultimes de la vie en société ? Tout ça laisse énormément de confusions et de présupposés non examinés. Bouvet parle également de manière interchangeable « d’insécurité de classe ». Placer sur le même plan les difficultés d’intégration et/ou le ressentiment spontané (ou entretenu…) de populations issues de l’immigration et le malaise a supposé dominante culturelle des classes populaires « autochtones » ne me semble pas très rigoureux intellectuellement. La définition que donne @F. mas d’après l’introduction de L’insécurité culturelle ressemble plutôt à une définition de la peur du pluralisme. Auquel cas je ne vois pas trop ce que les libéraux peuvent y faire (sinon de manière négative, en dénonçant la concurrence victimaire et la soif de reconnaissance injustifiée des communautés réelles ou fantasmées), une société libérale étant par définition plurielle (ou plutôt, le libéralisme étant une doctrine ayant émergée suite à la pluralisation fondatrice de la modernité : le schisme catholiques/protestants). L’article de Slate affirme aussi que Bouvet ne tranche pas la question « de savoir si cette insécurité naît d’un sentiment, de représentations en partie faussées ou d’une réalité objective ». Autrement dit, l’insécurité culturelle, on ne sait pas ce que c’est. Je ne veux pas dire qu’il n’y a pas un sujet derrière la notion, mais que le problème est de toute évidence mal posé par déficit de conceptualisation. En revanche je suis d’accord avec l’analyse de Bouvet lorsqu’il écrit : « pour toute une partie de la gauche comme de la droite et de l’extrême droite, l’opposition identitaire, la valorisation de telle ou telle identité, prime visiblement sur une analyse en termes d’intérêts communs de classe contre les élites. Celles-ci, qu’elles soient politiques, économiques ou intellectuelles, ont d’ailleurs intérêt à entretenir cette «guerre culturelle». Cela leur permet de maintenir pouvoirs et privilèges, au détriment de ceux dont elles attisent l’antagonisme. ». Maintenant ça n’a rien de révolutionnaire, c’est une banalité de base du marxisme d’affirmer la primauté du conflit de classe contre la division « culturelle » ou nationale imposé par le patronat et les capitalistes. C’est d’ailleurs cette analyse qui a poussé le PCF vers la critique de l’immigration au début des années 1980, ce qui lui a fait perdre les dernières fractions de l’intelligentsia de gauche qui lui était inféodé (départ de E. Balibar par exemple). C. Guilluy, de son côté, n’utilise pas le terme dans son dernier livre (Le crépuscule de la France d’en Haut, que je suis en train de finir), même si la critique du multiculturalisme selon lui consécutif de ce qu’il estime être la conversion française à la mondialisation libérale est au cœur de ses analyses (dans lesquelles il faut séparer le bon grain de l’ivraie, mais qui restent tout à fait digne d’intérêt). @Fagotto l’idée du Printemps républicain me semble être d’essayer de répondre à ladite « insécurité culturelle » par une rhétorique anti-communautariste, en gros. Je ne suis pas contre du tout, ça me semble simplement désincarné et insuffisant comme position (et le mouvement ne m’inspire pas de sympathies puisqu’il est en gros composé de la droite du PS, la tendance Valls quoi. Je ne vois du reste pas comment on peut rêver de ressusciter l’assimilationnisme culturel républicain tout en soutenant avec ferveur le dépassement des Nations via la construction européenne, c’est contradictoire. Ce caractère contradictoire m’incite à penser que la base sociale de cette tendance politique est composé d’une fraction de la classe moyenne qui ne s’estime pas assez perdante –économiquement en particulier- de la situation pour rejoindre les positions du FN ou de Mélenchon, mais pas non plus assez gagnante pour soutenir la ligne européiste/multi-culturaliste du « bloc bourgeois » de Macron). La ligne du Printemps républicain soutenue par Bouvet peut également s’analyser comme une fronde interne de feu le PS, qui conteste la stratégie du tournant de 1983 (gestion pragmatique de l’Etat-providence, délaissement du socialisme et des classes populaires, clientélisme communautaire « anti-raciste », campagne permanente contre le FN qui sort –par un paradoxe seulement apparemment- renforcé grâce à ce matraquage médiatique et un électorat « natif au carré » populaire devenu disponible -du moins lorsqu'il sort de l'abstention : Cette position de « gauche-républicaine » se comprendra mieux si on la comparable à celle de ceux qui veulent mettre en avant l’identité des « groupes opprimés » (le PIR étant l’aboutissement extrémiste et raciste / religieux du phénomène), et ceux qui, comme Guilluy (proche de Chevènement) considèrent que la cause réelle du malaise est essentiellement économique et qu’il faut y répondre de manière marxiste classique par l’union des prolétaires et le socialisme (notons par exemple qu’un trotskyste internationaliste comme Usul raille Bouvet qu’il considère « être de droite »). Tout ceci tant à confirmer qu’il y a bien « deux gauche irréconciliables » (en gros les descendants du Parti radical et les descendants du socialisme/communisme), comme s’en félicitait Finkielkraut il y a deux semaines. La future disparition de Mélenchon risque d'affaiblir le second groupe au profit des identitaires "de gauche".
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