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  1. Le libéralisme est un individualisme, mais tout individualisme n'est pas libéral. Le libéralisme est un individualisme ; il défend l'individu contre les empiétements qu'autrui (individu, société, Etat, etc) est susceptible de commettre contre sa liberté (définie en termes de droits individuels). Mais ce n'est pas un individualisme absolu, qui soutiendrait que l'individu doit "primer" sur la société. Non pas que la société comme généralité abstraite (intérêt général, etc), possède des droits ; ce sont les autres individus qui en ont. Ma liberté est borné par celle d'autrui, etc. Il diffère donc nettement de l'individualisme de Stirner (qui est un immense rejet de toute limite au caprice arbitre individuel) ; de l'anarchisme individualiste (qui peut admettre des limites morales au désir individuel, mais pas d'institutions coercitives pour réprimer concrètement les abus de l'individu) ; ou de Nietzsche (dont l'individualisme repose sur une discipline individuelle et une hiérarchie à l'échelle de la société). A partir de là ; y-a-t-il un point commun entre l'individualisme libéral et le "progressisme" (je préfère parler de social-démocratie et de gauchisme culturel) ? Les deux présentent une parenté superficielle en tant qu'ils sont des anti-traditionalismes. Le libéralisme est révolutionnaire (au moins au 18ème siècle), parce qu'il soumet les institutions existantes à la critique (et à l'abolition lorsqu'il prend le pouvoir) sur la base de principes idéaux universalistes / jusnaturalistes. D'où la critique conservatrice bien connue de l' "abstraction", du rationalisme politique, de la non-prise en compte des particularités historiques / culturelles, etc. L'autre point commun (qui rejoint le précédent) est que ce libéralisme de la période révolutionnaire se pense comme l'aboutissement d'une évolution historique vers le Progrès (tendanciellement vu comme inéluctable -ce qui est laïcisation de la conception providentialiste de l'histoire qu'on trouve dans les religions du Livre). On trouve des traces nettes de ça chez Turgot, Condorcet ou Constant: « Depuis que l’esprit de l’homme marche en avant /…/ il n’est plus d’invasion de barbares, plus de coalition d’oppresseurs, plus d’évocation de préjugés, qui puisse le faire rétrograder. /…/ Il faut que les lumières s’étendent, que l’espèce humaine s’égalise et s’élève, et que chacune de ces générations successives que la mort engloutit, laisse du moins une trace brillante qui marque la route de la vérité. » -Benjamin Constant, Écrits et discours, éd. O. Pozzo di Borgo, Jean-Jacques Pauvert, 1964, vol. 1, p. 127. Thème dont on connait la reprise communiste, et dont la gauche post-socialiste conserve des restes: "Le gauchisme culturel n’entend pas changer la société par la violence et la contrainte, mais « changer les mentalités » par les moyens de l’éducation, de la communication moderne et par la loi. Il n’en véhicule pas moins l’idée de rupture avec le Vieux Monde en étant persuadé qu’il est porteur de valeurs et de comportements correspondant à la fois au nouvel état de la société et à une certaine idée du Bien. Ce point aveugle de certitude lui confère son assurance et sa détermination par-delà ses déclarations d’ouverture, de dialogue et de concertation. Les idées et les arguments opposés à ses propres conceptions peuvent être vite réduits à des préjugés issus du Vieux Monde et/ou à des idées malsaines." -Jean-Pierre Le Goff, Du gauchisme culturel et de ses avatars, Le Débat n° 176, septembre-octobre 2013, p.49-55. Le dernier point commun que je vois est que le libéralisme se soucie du bonheur terrestre de l'Homme, il ne prétend pas apporter une solution à tous ses problèmes ou lui livrer une philosophie complète à même de satisfaire ses besoins "spirituels". Dès lors le déclin de la spiritualité / cosmologie traditionnelle (ou son devenir nihiliste si on admet l'interprétation de Nietzsche), l'esprit critique de la philosophie des Lumières, menace d'aboutir à du vide ou de déboucher sur une attitude hypercritique dont le constructivisme radical contemporain nous offre de beaux spécimens... Or, d'après Tocqueville, l'incertitude en matière de valeurs est propice à un repli sur la jouissance privée, immédiate, sensible, certaine: "Le dix-huitième siècle et la révolution, en même temps qu’ils introduisaient avec éclat dans le monde de nouveaux éléments de liberté, avaient déposé, comme en secret, au sein de la société nouvelle, quelques germes dangereux dont le pouvoir absolu pouvait sortir. La philosophie nouvelle, en soumettant au seul tribunal de la raison individuelle toutes les croyances, avait rendu les intelligences plus indépendantes, plus fières, plus actives, mais elle les avait isolées. Les citoyens allaient bientôt s’apercevoir que désormais il leur faudrait beaucoup d’art et d’efforts pour se réunir dans des idées communes, et qu’il était à craindre que le pouvoir ne vînt enfin à les dominer tous, non parce qu’il avait pour lui l’opinion publique, mais parce que l’opinion publique n’existait pas. Ce n’était pas seulement l’isolement des esprits qui allait être à redouter, mais leurs incertitudes et leur indifférence ; chacun cherchant à sa manière la vérité, beaucoup devaient arriver au doute, et avec le doute pénétrait naturellement dans les âmes le goût des jouissances matérielles, ce goût si funeste à la liberté et si cher à ceux qui veulent la ravir aux hommes." -Alexis de Tocqueville, Discours de réception à l'Académie française (21 avril 1842). On aurait donc une dégradation du thème libéral du "bonheur de tous" (DDHC, préambule), de la "poursuite du bonheur" (Déclaration d'Indépendance des U.S.A), en simple hédonisme. D'ailleurs c'est justement l'hédonisme (réel ou imaginaire) qui est fustigé en général sous l'étiquette d' "individualisme". Car individualistes, les "progs" le sont très moyennement. Vous avez tous les deux dit leur propension à ne pas pouvoir à réduire l'individu au groupe (réel ou mythique), auquel il faut souvent ajouter l'ambition "progressiste" -un spectre de Marx- de l'abolitionnisme de structure : "Réification d'une catégorie, d'une situation ou d'un groupe auquel appartient l'individu. Cette catégorie / ce groupe / cette situation prédomine et prime sur l'homme en tant que tel, lequel n'existe pas chez Marx, comme tu le signales à juste titre. C'est donc ceci qui est l'objet de l'analyse, la source d'explication, et non plus l'homme. On analyse celle-ci dans son/ses rapport(s) (de force nécessairement) avec les autres catégories ou les autres groupes. Les usages humains sont déterminés par des catégories. Ce ne sont plus les hommes qui font des choix, pensent ou agissent d'après leurs idées, ce sont les catégories (et leurs rapport mutuels) qui agissent à travers les individus. Comme les usages et les codes humains (tel que le droit, la justice...) ne sont que des produits arbitraires des catégories (des conventions) le mal ou l'injuste réside dans la "domination" d'une catégorie sur une autre. (Domination = Oppression ; la notion d'oppression, de violence ou d'esclavage n'est plus nécessairement associé à la force physique) Si une catégorie souffre (car ce ne sont plus des humains qui souffrent, mais des catégories) c'est donc qu'elle est légitimement victime et qu'elle est ce pourquoi (et pour qui) il faut changer la société. A ce titre, on doit lui fournir, non pas des droits égaux (masque de la domination, donc de l'oppression), mais davantage de pouvoir. C'est le sens du progrès. A terme, il faudrait abolir les catégories, lesquelles sont finalement la source du mal." (cf: https://forum.liberaux.org/index.php?/topic/54073-marxisme-et-postmodernisme-les-aventures-de-la-superstructure/&page=4 Ils ont également une propension (qu'il serait très lâche d'essayer de rattacher à l'anti-étatisme libéral, surtout vu leur degré d'étatisme) à l'anti-institutionnalisme, l'anti-conventionnalisme, une sorte de résurgence du romantisme issu de Rousseau. Les institutions / conventions étant le masque oppressif des bourgeois / groupe dominants ennemis, le sens du progrès sera de les abolir ou du moins les réformer (écriture inclusive, etc.). Ce qui est d'ailleurs lié à l'attitude hédonisme pré-cité puisque que les conventions sont un obstacle au "jouir sans entraves", seule certitude du dernier homme: « «L'homme est né libre, et partout il est dans les fers.» Selon cette conception romantique de la liberté, chaque être humain est doté d'un Soi pur et authentique, et il suffit de le déployer pour réaliser pleinement son potentiel. Pour Rousseau, l'homme, quand il n'est pas perverti par la société, peut devenir un sujet responsable, libre et moral. » -Carlo Strenger, Entretien avec Alexandre Devecchio, http://www.lefigaro.fr, 20/02/2018. « La modernité tardive que j'appelle décadence se veut formellement libertaire. Elle entend bannir tabous et inhibitions au profit d'une spontanéité qui rejette les conventions... La civilité, la politesse, la galanterie... Toutes ces procédures qui cantonnent l'instinct agressif pour lisser l'interface ; en un mot l'élégance sociétale, c'est-à-dire le souci de l'autre. Il y a un risque d'anomie que les thuriféraires de soixante-huit ont largement contribué à magnifier en laissant croire que tous ces codes relevaient d'une aliénation d'essence autoritaire et bourgeoise... Les bourgeois sont d'ailleurs les premiers à s'en émanciper, et avec quel entrain... Ils sont l'avant-garde de l'anomie à venir, des enragés de la décivilisation. [...] Le jeunisme, c'est cela ; le " cool ", le sympa, le décontracté, la sacralisation d'une société adolescente libérée des contraintes de la forme. Or la vitalité brute, instinctive, sauvage, célébrée par ce culte de la sincérité et de la transparence, c'est la dénégation de la vie collective et de ces protocoles compliqués qu'on appelle tout simplement la culture. La culture, Bérard, c'est-à-dire depuis Cicéron, ce qui cultive en l'homme social la retenue, la discrétion, la distinction. Le dernier homme ne veut plus être apprivoisé par les usages, et c'est vrai que délesté des impératifs de la règle, il est ainsi persuadé d'avoir inventé le bonheur. La courtoisie, la bienséance, la civilité. Tout cela nous suggère-t-on, ce sont des salamalec, des trucs de vieux, des préjugés d'un autre âge et pire encore des mensonges ; et c'est contre la duplicité* que dissimuleraient les rigueurs du savoir-vivre que l'on veut procéder au sacre des penchants. » -Julien Freund, in Pierre Bérard, Conversations avec Julien Freund, p.11. *A relier au culte rousseauiste et romantique de l' "authenticité", de la "nature" libre contre la civilisation "corrompue", "aliénée", etc. Les post-modernes, les déconstructeurs et les écologistes sont à leur manière des romantiques. "Force est de constater que nombre de thèmes de l’époque [Mai 68] font écho aux postures d’aujourd’hui. Il en est ainsi du culte des sentiments développé particulièrement au sein du MLF. Renversant la perspective du militantisme traditionnel, il s’agissait déjà de partir de soi, de son « vécu quotidien », de partager ce vécu avec d’autres et de le faire connaître publiquement. On soulignait déjà l’importance d’une parole au plus près des affects et des sentiments. Alors que l’éducation voulait apprendre à les dominer, il fallait au contraire ne plus craindre de se laisser porter par eux. Ils exprimaient une révolte à l’état brut et une vérité bien plus forte que celle qui s’exprime à travers la prédominance accordée à la raison. À l’inverse de l’idée selon laquelle il ne fallait pas mêler les sentiments personnels et la politique, il s’agissait tout au contraire de faire de la politique à partir des sentiments. Trois préceptes du MLF nous paraissent condenser le renversement qui s’opère dès cette période: «Le personnel est politique et le politique est personnel »; «Nous avons été dupés par l’idéologie dominante qui fait comme si “la vie publique” était gouvernée par d’autres principes que la “vie privée” »; «Dans nos groupes, partageons nos sentiments et rassemblons-les et voyons où ils nous mèneront. Ils nous mèneront aux idées puis à l’action ». Ces préceptes condensent une nouvelle façon de faire de la « politique » qui fera de nombreux adeptes." -Jean-Pierre Le Goff, Du gauchisme culturel et de ses avatars, Le Débat n° 176, septembre-octobre 2013, p.49-55. Au fond c'est une mentalité assez sauvage, enfantine, indisciplinée, qui n'a de patience ni pour les contraintes (et la société libérale repose à l'évidence sur certains types de contraintes, même si elles sont plus légères pour l'individu que dans une société "holiste"), ni pour ce qui ne lui plaît pas. D'où son intolérance chronique et ses penchants violents pour la censure, le terrorisme intellectuel, etc.
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  2. Déjà à ce stade, je me demande pourquoi est-ce que tu penses que caractériser le phénomène SJW par des notion aussi générales et vagues que "progressisme" et "individualisme" va te permette d'y voir plus clair. En fait tu as choisi d'appeler individualisme quelque chose qui n'est pas l'individualisme au sens où les libéraux l'entendent, en tant que notions explicites suscitant des revendications politiques, elles n'ont simplement pas le même contenu. L'individualisme libéral, en somme, c'est l'égalité devant la justice en vertu de la reconnaissance universelle de droits personnels. Tout le courant de politiques identitaires dont les SJW sont une manifestation s'est construit en remettant en cause cet individualisme libéral. J'imagine que tu fais tout de même ce choix de caractérisation parce que tu penses qu'à un niveau psychologique et dans l'histoire des conceptions (par opposition à un niveau conceptuel et logique), ce qu'on pourrait appeler l'égoïsme ou l'égocentrisme SJW descend, provient, ou est l'émanation de la même conception que celle qui a produit l'individualisme libéral. Cette affirmation généalogique est en elle même très ambitieuse et me semble nécessiter beaucoup plus d'ingénierie théorique que ce dont tu te satisfais là. Mais quand bien même elle serait vraie, il faudrait motiver ce transport à niveau d'analyse psychologique. Penses-tu par exemple qu'il soit utile de vérifier cette observation afin d’établir si agir sur cette tendance psychologique "individualiste", dont l'individualisme libéral et l'individualisme SJW seraient deux éménations, pourrait permettre de préserver les libertés individuelles? Si c'est cela, je trouve le détour fantaisiste. Il faudrait déjà se donner une analyse du phénomène qui n'oblige pas à identifier les deux, puisqu'ils ont clairement des conséquences contraires. Qu'ils procèdent de la même tendance psychologique générale, c'est une possibilité, mais c'est un jugement de fait qui nécessite d'être établi. Qu'ils ont des conséquences contraires, c'est un fait que l'on connaît déjà. Une possibilité serait donc de promouvoir une attitude morale qui reste, dans sa formulation explicite, condition suffisante d'une doctrine des droits individuels, mais qui exclue ou du moins détourne (on parle psychologie et non logique ici...) des tendances que tu déplores. Le problème de ce genre d'interrogation est qu'elle est posée en termes d'interaction entre des tendances psychologiques, dont les mécanismes sont mystérieux, et la formation de doctrines, que nous connaissons par leur développement logique. La manière dont il faut penser cette intéraction et obtenir, par une action décrite depuis l'un des points de vue, des effets observés par l'autre point de vue, est un défi de taille. TL;DR : pourquoi envisager quoi que soit qui remette en cause l'individualisme libéral afin de s'opposer à l'individualisme SJW, puisqu'on sait déjà ce qu'on aime dans le premier, et ce qu'on n'aime pas dans le second?
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  3. Tout est dans le titre ! Quelqu'un le fait ?
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  4. Il y a une différence entre réaffecter les actions de son compte-titre sur des valeurs qui sont moins exposées au marché français et s'expatrier. Un se fait très facilement et c'est du bon sens si on sent que cela peut partir en sucette très vite. L'autre demande un changement de vie complet. C'est de la réformette oui. De branleurs, c'est si j'avais pensé que n'importe qui à sa place l'aurait fait (enfin à part Méluche ou Le Pen). L'expérience m'a montré que même les réformettes sont pas faites en général. Maintenant, oui on est d'accord, on va aller dans le mur à 80km/h au lieu de 90. Et on ne fait toujours pas demi tour.
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  5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Opérateur_ferroviaire_de_proximité Et plein d'autres solutions. En Suisse, la ligne sommitale de la Furka est gérée par une association non lucrative fondée par des passionnés, par exemple. Et plein, plein d'autres exemples existent. Les petites lignes ne sont pas un problème, parce que la plupart répondent à un besoin ; c'est la SNCF, le problème.
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  6. si privatisation des lignes c'est clair que le repreneur devra avoir les reins solides pour toute la réfection des voies et pour le changement de comportement du personnel..après si cette réformette se fait je me demande comment ça va se passer entre les vieux cons qu'en branlent pas une et qui auront une bonne retraite à 52 ans et les nouveaux qui eux devront se taper le taf et qui savent pertinemment qu'ils auront pas la moitié de ce qu'on eu les vétérans en terme de retraite ou d'avantages divers..je vous raconte pas l'ambiance la dedans..ça va pas être beau quoiqu'il se passe . http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/02/26/25001-20180226ARTFIG00107-reforme-de-la-sncf-par-ordonnances-l-opposition-denonce-un-passage-en-force.php et y'en a qui n'ont pas honte non plus ....ils ont rien fait pour que ça change et se permettent de la ramener.
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  8. Je viens de finir l'Illiade, c'était très bien.
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  9. Mais qui va vouloir de ces lignes ? Sans délégation de service public et les subventions qui vont avec, même à un euro symbolique, ce sera un gouffre financier. Un opérateur privé, local, associatif etc aura meilleur compte d'assurer des liaisons complètement indépendantes du rail en autocar, en type blablacar, en minibus etc... Les petits bouts de lignes demandent beaucoup de souplesse. A mon avis, pour ces petites lignes, la SNCF n'a qu'une solution, les fermer.
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  10. Si tu casses la SNCF, le reste suivra sans gros problèmes. Mais je n'ai jamais dit que Macron avait quelqu'avantage que ce ce soit. LOL. "Si Trump arrive au pouvoir, je me casse" ou "Si jamais Chirac/Sarkozy passe, je m'expatrie" ... Ben c'est ce que je dis : il ne fera que de la réformette de branleur. Finalement, on est d'accord. En pratique, ma remarque c'était surtout "Ce n'est pas parce que ces réformettes sont médiocres qu'il ne faut pas les faire, mais ça reste médiocre".
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  11. https://www.washingtonpost.com/world/the_americas/venezuelas-economy-is-so-bad-parents-are-leaving-their-children-at-orphanages/2018/02/12/8021d180-0545-11e8-aa61-f3391373867e_story.html?utm_term=.bb5260f315ec "Venezuela's economy is so bad, parents are leaving their children at orphanages" Triste.
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  12. Si tu penses que Macron a tous les avantages qu'avait Thatcher pour fermer les mines, moi je dis banco. Surtout que je suppose que ce que tu dis, ne dois pas s'arrêter aux cheminots mais aussi aux fonctionnaires non régaliens, aux services publics qui coûtent des sommes exhorbitantes surtout dans les campagnes. Car ce n'est pas que la SNCF le problème de la France. Par contre le jour où il s'y essaye, je vends mes avoirs en France le temps de voir comment cela va se passer. Car Macron, contrairement à Thatcher a pas un parti puissant derrière lui (actuellement il n'a quasiment aucun relais à part ses députés). A pas été élu pour mettre au pas le socialisme, au contraire, nombre de ses élus sont d'anciens du PS. Tout ça pour dire, que si cela se lance, j'espère qu'il gagnera. Mais j'en doute fort et si il perd, le retour de bâton sera féroce. Moi je veux bien aller au clash avec les étatistes. Mais si on est 10 et qu'ils sont 90, je vous laisse passer devant.
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  14. Ici c'est juste pour donner une idée de ses influences, c'est pas ininteressant pour un penseur (ie c'est pas vraiment comparable au top ciné d'un footballeur). J'aime bien les tops même si il ne faut pas prendre ça au sérieux, ça peut permettre de découvrir des trucs, mais ici ce n'est pas non plus vraiment un top, plus une liste d'influences comme je le dis à la phrase précédente, je comprend que tu aurais préféré sa playlist youtube.
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  15. Ah bon ? Je croyais que les cheminots posaient leurs jours de grève pour l'année, à l'instar des jours de congés payés, et enfant malade, que c'est un Droizaquis de Hautelutte. On m'aurait menti ?
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  16. J'me souviens plus si c'est ici où on parle des bugs du forum ? Quand on met des smileys basiques genre ils ne s'affichent pas chez moi sur mon Firefox. En regardant la source on peut voir qu'il y a un attribut src qui pointe vers la bonne image et elle existe par contre le srcset indique un mauvais lien ( par exemple https://forum.liberaux.org/uploads/emoticons/sad@2x.png qui n'existe pas )
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  17. Et RL a donné l'identité du gars ? Ou c'est juste de la spéculation qui aboutit comme par hasard à leur obsession des musulmans ?
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  18. Sauf que tu vois, c'est ce genre de petits compromis minables qui ont traîné depuis 40 ou 50 ans. Personne n'a eu les couilles, ni maintenant ni avant, de réellement remettre à plat ce qui n'allait pas. On a beau jeu, maintenant, de se la jouer "c'est mieux que rien". C'est surtout trop peu, trop tard, et on aura quand même le droit à des grèves (cerise sur le gâteau). L'idée "on vire ces gens, on réembauche dans la foulée sur un contrat normal et on fait intervenir l'armée si ça couine" [cela a été fait par un pays démocratique qui s'en porte nettement mieux à présent] permettrait de faire braire les cocos, régler le problème et économiser des fortunes. Ce pays crève des syndicats, et malgré leur représentativité toujours plus nulle, on continue mollement à les laisser foutre la merde, on laisse pisser en espérant en gros que les plus virulents meurent de vieillesse sans faire trop de bruit. On a choisi d'enlever le sparadrap si longuement, si lentement qu'on en vient à créer une autre blessure en plus de celle que le sparadrap était censée protéger.
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  19. Renseignements pris, la proposition du rapport Spinetta était de fermer les petites lignes. C'est évidemment une mauvaise idée ; ce qu'il faut, c'est les vendre (pour un Euro symbolique pourquoi pas), à des opérateurs privés, locaux, associatifs ou non. Du coup, on n'a ni l'un, ni l'autre.
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  20. Cheeeeeeeeeeeeeese
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  21. On voit d'ailleurs tout le succès de cette manière de voir... J'observe tout le contraire en fait : le public choice empêche toute amélioration, et le tout en te disant que c'est pour le bien commun, le sens même des mots ayant été corrompu.
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  22. Ah oui, bien sûr. Mais crois tu que ça aurait été possible ? Sans une catastrophe de grève ? Hélas, non. prions pour que ce minimum soit réalisé, et qu'un autre gouvernement ne vienne pas tout dézinguer. Admettons que si le statut est changé, (donc, plus d'emploi à vie, retraite alignée sur le régime général ?) c'est déjà énoooooorme, re hélas.
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  23. C'est pas parce que c'est pas des condamnations qu'il les font pas chier. Ni ne leur prennent leur matosse. Et le problème du cana c'est que c'est un délit qui passe au tribunal. Là on a affaire à une contravention, autant dire que t'as aucun moyen de te défendre fasse à une accusation litigieuse.
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  24. @calypso13 et @Cthulhu : excellent, je pense programmer ça pour demain. Si vous trouvez d'autres trad reason à faire, foncez, n'hésitez pas, c'est toujours bcp de valeur ajoutée pour Contrepoints ! Et je confirme, DeepL c'est fantastique!
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  25. Alors moi quand j'ai lu HHH et Rody même combat, je pensais à Triple H et Rody Piper.
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  26. A chaque fois qu je date une gothique (nsfw) https://oglaf.lapin.org/index.php?number=458
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  30. Ok, donc si @Nigel a aimé a priori c'est un mauvais film
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  31. Honnêtement, croire qu'une crise (ou une révolution, ou whatever événement ou phase très tendue) va spontanément déboucher sur une prise de conscience généralisée et une épiphanie libérale de la société et des élites, c'est une erreur monstrueuse. Les crises débouchent généralement sur des raidissements collectivistes et tyrannogénes, et in fine sur des poussées de croissance des pouvoirs de l'État. Et je ne parle même pas des souffrances infligées entre temps aux innocents.
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  32. À mon sens l'ègoïste place son propre intérêt d'abord sans prendre en compte les autres individus. Tandis que l'individualiste cherchera son intérêt personnel oui, mais sans empiéter sur le droit des autres de faire de même. D'un point de vue strictement étymologique l'égoïste place l'égo, le je/moi, d'abord ; tandis que l'individualiste place l'individu d'abord, ce qui est bien plus général et universaliste que simplement sa propre personne.
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  33. Je constate surtout que le nuage de lait social-démocrate nommé Macron a fait beaucoup plus pour dédiaboliser le terme "libéralisme" dans le paysage politique français que tous les Calimero pétochards de liborg, bien cachés derrière leur pseudo. Et que c'est bien commode de prétendre que les libéraux sont les grands mal-aimés, ça permet d'éviter de s'exposer et de sortir du bois. On rationalise comme on peut sa couardise. C'est tout.
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  34. ah bah oui on pourrait faire une team sc2. Première problématique: Les photons rush. Comment les reconnaitre, comment s'en prémunir, comment remplir correctement le cerfa idoine.
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  35. de Haas est typiquement une pure arriviste/politicienne (PS), qui a son quart d'heure de gloire, mais c'est clairement pas une référence autrement que par son opportunisme (sa boite de conseils bien ciblés). Je serai féministe ça me ferait chier de la voir se pavaner comme étant une représentante valable/crédible.
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  36. quelle bonne idee ! j'ai meme fait un prototype en exemple: dis donc tu viens de me faire realiser que la charge mentale est un bon moyen d'esquiver les charges physiques ahaha ahah aha ah
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  37. Même avis. J'ai eu l'occasion de vivre les grèves de 95. Depuis, je ne souhaite qu'une chose : que la SNCF crève, salement.
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  38. Moi, c'est personnel; je déteste faire ma pleureuse, mais la SNCF est sans doute la société qui m'a le plus pourri mon existence professionnelle et même personnelle. Entre le temps perdu, les frais supplémentaires que j'ai dû avancer (Nounou, taxi, essence, etc.), les voyages ratés, les innombrables grèves, les ennuis avec le management à cause des retards, ma femme qui n'en peut plus ... Bref, la plus belle cuite de ma vie sera pour tes funérailles, vieux rail !
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  39. Je dirais aussi que la SNCF, tout comme les autres gros monstres para-publiques (EDF en tête) n'est absolument pas prêt à affronter la véritable concurrence qui arrive inexorablement. Le jour où vous aurez en face d'eux des concurrents efficaces, ils risquent de beaucoup souffrir. On a bien vu ce que cela donnait avec les précédents, Air-France, GDF, La Poste, etc. Cela pourrait aussi être un argument que le gouvernement pourrait sortir. Après, j'ai déjà en tête la réaction des bolcheviques: mais nous, la concurrence, on n'en veut pas !
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  40. Je resterais plus prudent. La CGT est en déclin sous deux axes : d’autres syndicats lui prennent des parts de marché et ses membres vieillissent. Il n’y a pas de jeunes à la CGT. De plus, la France Insoumise n’est pas très vindicative sur ce sujet. Personne ne sait comment ça va tourner. Prudence, prudence donc.
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  41. 0 point
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