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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/03/2018 dans toutes les zones

  1. Avec l'augmentation de la capacité de stockage et les réseaux ubiquitaires on se met à enregistrer plein de données qu'on n'avait pas avant (car on met des capteurs communiquants partout). Maintenant on également la puissance de calcul permettant de traiter cette masse de donnée. Typiquement ça revient à chercher des formes dans les espaces où tu représentes tes informations. Par exemple une droite dans un espace à deux dimensions dans lequel tu enregistres la taille et les résultats aux tests de lecture. Car plus on est grand mieux on lit (ce qui est statistiquement vrai). Ça permet de remarquer des corrélations qu'on ne pouvaient pas voir avant. Cependant ces corrélations sont agnostiques : à priori rien ne te permet d'une part de décider (uniquement à partir des données) si ces corrélations représentent un lien de causalité (il y en un entre la taille et la capacité de lecture ... mais qui n'est pas celui auquel on pourrait s'intéresser pour en tirer de quoi avoir une action sur l'illettrisme) ou si c'est juste comme ça par ce que c'est comme ça point à la ligne. Enfin se reposer uniquement sur les données pour prévoir le futur (car si tu analyses les données c'est pour faire quelque chose à partir de ces analyses) tu ne peux pas faire mieux que d'imaginer que demain sera probablement comme hier. Et là tu t'exposes au paradoxe de la dinde qui pense que l'être humain est bon envers elle car il s'occupe d'elle et la nourrit... Jusqu'à la veille de Thanksgiving.
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  2. "mais non, tu n'as pas besoin d'un AR15 pour te défendre face au gouvernement, les persécutions raciales c'est d'un autre âge etc..."
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  3. Quel serait le problème avec la pureté idéologique ? Le libéralisme n'est pas une auberge espagnole, pas plus que n'importe quelle autre théorie politique du pouvoir. Il se trouve qu'il existe certains fondamentaux du libéralisme qui ne peuvent être évacués par quelques tours de passe-passe sophistiques. La liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression ont toujours représenté le socle fondateur de toute idée libérale. Et la liberté s'entendait dans tous les sens depuis la liberté religieuse jusqu'à la liberté de presse en passant par celle de circulation, de réunion, d'association, etc. À l'époque où le libéralisme avait du poids et pouvait peser sur la politiques des pays occidentaux, cette liberté de circulation n'a jamais fait problème ni été remise en cause. On a rappelé qu'avant la Première Guerre mondiale, on se déplaçait en Europe sans passeports et sans contrôles frontières. Et l'empire russe, qui fermait et contrôlait ses frontières et imposait aussi bien le passeport pour ses nationaux en interne que pour les étrangers, était perçu comme particulièrement rétrograde et despotique sur ce point. Dénaturer le sens profond du libéralisme n'est certainement pas la meilleure manière d'en diffuser les idées au 21e siècle. Car, tant qu'à courir après des adhérents supplémentaires en trahissant les idéaux libéraux, pourquoi se limiter à l'évacuation de la liberté de circulation ? On devrait pouvoir également faire de jolis scores auprès des intolérants si l'on passait à la trappe la liberté religieuse. Il devrait même avoir moyen de séduire nombre de personnes tentées par les idées gauchistes si l'on se montrait plus souple quant à la protection de la propriété ou la libre disposition des revenus et de l'épargne. Pourquoi les libéraux, par "pragmatisme", devraient-ils seulement tenter de séduire les xénophobes et pas ceux qui estiment que l'État devrait avoir un rôle bien plus important que celui de simple veilleur de nuit ?
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  4. Pourquoi vous voulez parler aux gens ? Déjà, demandez vous si les gens veulent vous parler.
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  5. Ok. Pourtant, c'est bien cette définition que décrit Bisounours: https://fr.wiktionary.org/wiki/gauchisme Le gauchiste a une qualification large et simple, alors que le droitard qualifie une partie seulement des personnes de droite (par exemple, je connais assez peu de gens ouvertement de droite qui haissent les banques en général, à tort ou à raison, de même sur le racisme, à moins qu'on mette ceux qui ne veulent pas d'immigration illégale et ceux qui ne veulent pas d'immigration tout court dans le même sac): https://www.forumfr.com/sujet619554-petit-lexique-de-l’extrême-droite.html
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  6. Très bon ! En ce moment j'écoute ça de lui. Bon c'est off topic mais ça correspond au titre accompagné de images animées
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  7. il est transgenre ? on touche le fond, là je propose un quota pour les éboueurs, tiens
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  8. C'est parce que liberal est synonyme de caca et gauche de bien. On en revient à la confusion des gauchistes entre moyens et fins : si on met en place les politiques défendues par la gauche, ils parleront quand même d'ultra-libéralisme parce que le resultat sera catastrophique. C'est leur systeme de defense pour leur rendre supportable le fait qu'ils veulent avant tout profiter des autres via l'Etat et se donner bonne conscience via celui-ci aussi à moindre frais pour flatter leur ego pour pas trop cher.
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  9. Oui, et même si tu écoutes les remix hip hop underground !
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  10. oui, mais diabétique ! t'as le droit, hein, c'est comme les alcooliques, ils ont des rechutes, c'est normal. L'essentiel est de pouvoir identifier ton ennemi, après, à toi de le gérer et le tenir à distance.
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  11. Bon là on va en perdre quelques uns..metal atmo J'adore ce groupe,j'aime pas trop le début ni la fin mais l'entre deux est excellent, suicidaires s'abstenir. Albums incontournables : judgement,alternative 4 et eternity
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  12. À partir du moment où les gens ne veulent pas de tes idées, si ta position de depart est déjà très compromise, qu'est-ce que sera ta position d'arrivée ? Il ne faut pas oublier que ce qu'on veut c'est que ce soit les adversaires qui fassent des compromis, pas nous ! Être au gouvernement (élargi) n'est pas synonyme d'avoir des capacités d'agir. Suffit de demander à Madelin. Le gouvernement c'est deux groupes de gens : garde tes amis proches de toi et tes ennemis encore plus proche. Quand tu fais partie du deuxieme groupe, c'est 0 capacité d'action : on ne va quand même pas te donner la possibilité de fideliser de la clientèle politique. Ce qu'il faut donc c'est que les liberaux (au sens très large soit dans la catégorie) des amis et donc ça nécessite une majorité politique liberale et donc de la politique autrement vu qu'on représente que dalle. Koenig aura surement plus de bonus pour le liberalisme grâce à la TV qu'en fricotant avec le personnel politique et la haute fonction publique (dont le gouvernement Macron va finir de prouver qu'elle est pourrie jusqu'à la moelle).
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  13. J'ai craqué......sur des petits suisses ou j'ai rajouté du sucre en poudre..j'ai pas pu...je suis une merde.
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  15. Disons que quand une boîte coûte 15 milliards par an au contribuable (quasiment 1pt de PIB !), la question de la privatisation est inséparable de l'ouverture à la concurrence au risque de saigner le contribuable dans des proportions encore plus délirantes. Vu le levier financier (des niveaux de dette delirants) et opérationnel (y a des limites à l'adaptation de la taille des trains et le personnel est encore plus indéboulonnable qu'ailleurs), chaque client en moins pour la SNCF doit être un fardeau considérable pour le contribuable.
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  16. C'est beaucoup moins inquiétant de parler du mauvais temps en chantant.
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  17. On discute avec eux, mais pour toucher le lecteur silencieux. Bon, après si c'est un zombie en face...
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  19. Je suis globalement d'accord avec @Bisounours en ce qui concerne l'action politique mais je me permets quand même de réagir sur certains points : Ça pour moi c'est une fausse dichotomie. Pour qu'il y ait un changement, même minimal, en politique il est à mon sens beaucoup plus efficace de partir d'une position radicale qui, bien que n'étant pas directement atteignable sur le moment, est plus susceptible de susciter des changements que de commencer dès le départ dans une position modérée, déjà dans le compromis avant même d'avoir commencé à "négocier". En France le PLD est dans le compromis et la modération, ça n'a amené à rien. Au moins un parti plus radical aurait un côté exotique et controversé qui ferait parler. Et puis les centristes ne font rêver personne. Trump a été élu aux USA et a construit tout un mouvement autour de lui grâce à sa rhétorique anti-establishment. Même chose d'une certaine façon à gauche pour les Mélenchon, Usul et compagnie pour qui aucune politique n'est jamais assez à gauche. On pourra citer le contre-exemple de Macron dans la vague populiste (à gauche comme à droite) actuelle mais celui-ci n'a pas construit de vrai mouvement autour de lui et a été élu par défaut, à cause de l'affaire Fillon et parce que n'importe qui, même Mélenchon, aurait gagné face à Le Pen. Pour moi une stratégie libérale efficace se doit d'être populiste (même si je sais que certains n'aiment pas ce mot) et faite de propositions radicales. Évidemment sans sombrer dans la démagogie et les propositions impossibles à court terme, mais le message "le peuple contre les élites" (qui en plus fait beaucoup plus sens dans une vision libérale) porté par un leader charismatique me semble particulièrement efficace, surtout actuellement. Tout système politique ou type de société qui n'a jamais été essayé paraît impossible jusqu'à ce que ce soit essayé. La démocratie était une utopie il y a quelques siècles. Même chose pour une société sans esclavage. Et aujourd'hui avec l'innovation technologique constante le changement peut provenir bien plus rapidement, dans le sens de la liberté comme celui de la tyrannie d'ailleurs.
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  20. Oui et non. Que des junkies à la Cantwell ou les tinfoil hats aillent voir ailleurs, on ne va pas s'en plaindre. Mais bon, c'est assez propre aux US, les conspirationnistes/weirdos français sont chez Soral ou Asselineau. Par contre, le fait que l'ont ait pas réussi à capitaliser sur la vague des candidatures de Ron Paul est un échec pour le mouvement libertarien (et je parle de manière générale, on est assez loin du microcosme liborg pour le coup). J'ai quelques idées sur la question, je créerais peut-être un sujet [SERIEUX] un de ces jours (quand j'aurais un peu plus de temps libre pour liborg )
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  22. Je fais de la politique autrement.
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  23. L'erreur c'est de croire que la politique s'arrête aux cabinets ministériels et/ou au dépôt d'un bulletin dans une urne. Le premier permet d'étouffer tout changement en décredibilisant le rebelle et en le poussant à surtout ne pas scier la branche sur laquelle il est assis. Si on ajoute l'ivresse du pouvoir, on obtient le parfait cocktail pour que surtout rien ne change et encore moins dans une direction libérale. "Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument." Le deuxieme permet que rien ne change en créant l'illusion du choix, du contrôle et de la possibilité de changer tout en étouffant les minorités sous le poids du choix démocratique majoritaire.
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  24. https://uplib.fr/wiki/Bonheur
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  25. Renommons ce topic "Images pas fun mais tout de même cool et leurs interminables commentaires"
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  26. mais bien sûr il n'existe aucune guerre déclarée contre les blancs, les hétéros et les hommes, c'est pas vrai. Et le racisme et le sexisme institutionnalisé c'est mal. Ça me fait bien rire parce que je me suis toujours fait la réflexion que si des vraies mesures racistes ou sexistes étaient mises en place, elles seraient mises en place au grand jour, sans aucune dissimulation par les canaux les plus normaux du monde sans que ça suscite le moindre débat ou la moindre protestation.
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  27. On ne change pas un pays en 5 minutes. Macron le sait bien et semble aller dans le bon sens. Il y aura toujours des choses à critiquer mais au moins, il y a davantage de chances de tordre le cou aux mythes anti-libéraux avec lui au pouvoir qu'avec un autre.
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  28. En même temps t'es fan d'Eminem donc c'est logique. #TripleVanne
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  29. http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/03/01/le-difficile-parcours-des-femmes-pilotes-de-ligne_5264104_4401467.html Mais putain de journaleux, RIEN dans l'article pour expliquer pourquoi il y a moins de femmes pour passer le concours, rien pour expliquer pourquoi ce serait plus dur une fois le concours passé (lol la myopie et la crise, comme si ça touchait pas les hommes), mais quand même on te fait une pétition de principe parce que c'est dans l'air du temps. Et comme c'est l'immonde bah ça peut pas être des fake news.
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  30. Tu rigoles mais NNT parle très précisément de ce type de corruption en deux temps dans "Skin in the game" : la réembauche massive à prix d'or de "consultants" qui sont des ex ministres/régulateurs, qui incitent ceux en place aux cronyisme pour pouvoir en bénéficier par la suite.
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  31. Ce n'est pas parce que ce n'est pas voté que ca ne crée par de dégâts.
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  32. En fait, les Suidlanders n'étaient peut-être pas si paranos...
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  33. Il y a quelque chose qui me chiffonne un peu dans le traitement de tout ça : il est utile de rappeler que le second amendement a plus rapport avec la résistance à l'oppression qu'avec la légitime défense. Le contrôle des armes à feu n'est pas une question de clivage gauche/droite ou urbain/rural. De la révolution américaine à Hitler et Staline, on a vu que le droit de porter des armes est crucial pour empêcher la tyrannie à grande échelle de gouvernements criminels. Oui, le port d'arme peut être utile pour lutter contre la tyrannie à petite échelle des criminels ordinaires mais le véritable enjeu est ailleurs.
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  34. Justement c'est pas une étude mais bien une description type ... Big Data avec tout ce qu'on peut en tirer comme conclusions sur les corrélations qui en sont issues !
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  35. J'ai lu ci et là des commentaires d'après lesquels que ce genre de réforme agraire était présentée régulièrement et que la décision dont on parle ici, l'ouverture du processus législatif, était en général votée, mais que ça ne passait jamais le conseil constitutionnel. Il semble que cela fasse partie de la rhétorique de légitimisation des marxistes en Afrique du Sud de faire régulièrement ce genre de proposition, avec les appels qui vont avec à "faire payer" les blancs de diverses manières.
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  36. Si on commence à faire ça pour les groupes de metal, on peut juste annuler tout ce qui est de l'extrême
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  37. J'ai toujours bien aimé Bruckner. Il est un des rares intellectuels qui garde pas mal des qualités (honnêteté, lucidité, aptitude au débat, qualité de la langue) que les autres intellectuels ont perdus (ou renié). Pas forcément le plus brillant de sa génération, mais un des plus pertinents. Et si il était en faveur de l'intervention américaine en Irak, il ne peut pas non plus être considéré comme néoconservateur. Il est compliqué à classer, comme beaucoup de gens intéressants.
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  38. Bière des villes et bière des champs, c'est un concept
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  39. ah oui ? de mon temps, c'était plutôt la Valstar, en 1 litre
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  40. On les tolère et on s'adapte, mais en tout cas c'est pas parce que je suis en désaccord que c'est à moi de bouger. L'argument move to Somalia c'est un argument invalide. À partir du moment où les choses ne sont pas parfaites alors le choix ça serait fermer ta gueule ou changer de vie ? Pourquoi ça serait à nous de partir et pas à la loi de changer ? Nous on ne fait que s'occuper de nos affaires et demander la même choses aux autres, on a exactement 100% de légitimité à exiger ça. Personne d'autre peut en dire autant. Donc je réitère: c'est à eux de changer, pas à nous de bouger.
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  41. Je suis sur mobile donc je sais pas comment mettre les spoiler tags, sorry. J'ai mis plus de 3 semaines, honte à moi En bleu des ajouts, en gras des trucs que je trouve mal formulés, sans meilleure alternative. http://humanprogress.org/blog/why-we-shouldnt-obsess-over-economic-inequality Pourquoi les inégalités importent peu En 2014 lorsque le Pape tweeta « les inégalités sont la source du mal social » (https://twitter.com/pontifex/status/460697074585980928) il fit un bond dans l’estime des tenants de l’égalitarisme. L’ex-président des Etats-Unis Barrack Obama les avait également nommées « le défi majeur de notre temps ». Depuis, Jeremy Corbyn, leader du parti travailliste Labour au Royaume-Uni, s’est élevé en exigeant une politique économique pour venir à bout des « inégalités grotesques » du pays. Ces opinions reposent sur la supposition que la concentration des revenus et des richesses a un impact négatif sur l’environnement économique et social. L’idée selon laquelle un accroissement des inégalités serait nécessairement mauvais et qu’à l’inverse, leur diminution serait bénéfique imprègne fortement le débat public. C’est là que Corbyn puise ses fondements moraux pour appuyer sa demande d’instauration d’un large système gouvernemental de redistribution. A l’opposé, l’économiste Angus Deaton, lauréat 2015 du prix de la Banque de Suède en Sciences Economiques,objecte que s’inquiéter de l’effet négatif des inégalités, tels que le ralentissement de la croissance économique ou les dysfonctionnements démocratiques, revient à regarder le problème à l’envers : « Les inégalités ne sont pas tant la cause des processus économiques, politiques et sociaux que leur conséquence ». Si elles peuvent parfois refléter certains malaises sociaux, elles sont aussi un indicateur de progrès, et les remèdes prétendus s’avèrent parfois être bien pire que le mal. En effet, une distribution de richesses donnée n’est ni tombée du ciel, ni prédéterminée par le gouvernement.Elle est la conséquence des millions d’interactions, échanges, décisions, héritages et politiques. Le coefficient Gini, avec les autres statistiques montrant la part des richesses détenue par les 1% les plus riches, est une information agrégée qui n’indique rien sur la genèse de cette distribution. Que le résultat soit juste ou injuste dépend, pour Deaton, de sa cause. De fortes d’inégalités telles qu’il existe dans des pays comme l’Afrique du Sud peuvent indiquer des injustices historiques : elles résultent d’un système discriminatoire passé ou présent. Elles peuvent provenir de la collusion du gouvernement avec certains groupes d’intérêts particuliers, du copinage et de la corruption. Un défaut d’éducation, des familles brisées, de la discrimination raciale, du chômage de masse et l’immobilité sociale favorisent aussi une concentration de richesse vers le haut de l’échelle. Par ailleurs, il existe des causes d’inégalités bénignes comme les loteries ou d’autres qui sont clairement bénéfiques, notamment les avancées technologiques, l’entrepreneuriat et le libre-échange. Bill Gates et Steve Jobs ont formé leur richesse en fournissant des services qui ont transformé nos vies. En Afrique du sud, la disparité des revenus s’est accrue après l’apartheid car pour la première fois, les noirs talentueux avaient enfin accès à des opportunités qui leur étaient précédemment interdites. Peu oseraient dire que ça n’est pas désirable. En Chine, le coefficient Gini a augmenté de 0.16 en 1980 à 0.55 en 2014 – les inégalités ont donc augmenté fortement, mais cela est allé de pair avec une immense réduction de la pauvreté qui a suivi l’ouverture internationale des marchés chinois. A contrario, le Royaume Uni a vu son coefficient chuter légèrement après le crash financier de 2008. Ici, les inégalités étaient symptômes d’un problème, en Chine, elles étaient symptômes d’un succès. Il faudrait faire preuve d’un relativisme extrême pour affirmer que la situation du Royaume uni s’était améliorée et que celle de la Chine avait empiré. De faibles inégalités peuvent résulter de tendances indésirables. Dans l’ouvrage magistral « The Great leveller », Walter Scheidel montre qu’une large réduction des inégalités sont apparues uniquement au travers de pandémies, guerres totales, révolutions violentes et faillite des Etats. La Peste Noire avait décimé un quart de la population du continent européen, menant à une pénurie de main d’œuvre, dont la conséquence a été la compression des revenus entre les travailleurs et les propriétaires L’URSS, après la nationalisation des banques, la redistribution forcée des terres et la création des goulags a vu son coefficient Gini autour de 0.26 – un rêve d’égalitariste. Au Japon, le 1er centile est passé de 9,2% des revenus à 1,9% entre 1938 et 1945. Dans le même temps, ils perdaient 90% de leurs richesses. Il semble évident que le prix pour cette réduction des inégalités est infiniment trop élevé : guerres, destructions et privations de libertés. L’objet n’est pas de dire que les inégalités sont bonnes, mais que l’on ne peut pas affirmer que les réduire soit désirable. La position de Corbyn selon laquelle les réduire est noble implique des politiques qui, selon d’autres mesures, peuvent être extrêmement dangereuses. Nous devons garder ceci à l’esprit lorsque le gouvernement s’emploie à réduire les inégalités. Modifier la distribution des richesses conduit inévitablement à interférer avec l’action humaine. Nous pouvons le faire, au moins temporairement, en déportant et tuant les riches. Mais ceci sera-t-il bénéfique pour ceux qui restent ? Rien n’est moins sûr. Deaton dit vrai lorsqu’il explique que les courants politiques actuels ne sont pas un reflet des inégalités réelles, mais des injustices perçues. Il conclut : « certains processus générant des inégalités sont vus comme justes. D’autres sont malgré tout profondément injustes et sont une source légitime de colère ». Il existe sans aucun doute des pas à faire dans le sens d’une économie plus juste, qui pourraient également réduire les inégalités : libéraliser la planification des territoires pour augmenter la construction de logements, par exemple, réduira très certainement la distribution de richesses tout en dynamisant l’économie. Cependant, ce que montre vraiment l’argument de Deaton est que nous ne devrions même pas nous soucier des inégalités. Si l’on commence à vouloir éliminer les « mauvaises » causes d’inégalités tout en gardant les « bonnes », alors on n’agit pas dessus, mais sur la justice de ses causes. Nous devrions éliminer le capitalisme de copinage, interdire le sauvetage des banques par l’argent des impôts, et assurer la compétitivité des marchés au bénéfice du public pour plus d’efficacité et de justice, quelque soient les effets sur les mesures comme le coefficient GINI. Au mieux, les inégalités servent d’indicateur de problèmes potentiels. Au pire, en faire une obsession détourne nos priorités de ce qui importe vraiment, comme niveau de vie des moins aisés. Elles peuvent parfois être un reflet du mal social, mais aussi un reflet des progrès sociaux, et certains remèdes supposés sont bien pire que le mal.
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  42. C'est pas parce que c'est pas des condamnations qu'il les font pas chier. Ni ne leur prennent leur matosse. Et le problème du cana c'est que c'est un délit qui passe au tribunal. Là on a affaire à une contravention, autant dire que t'as aucun moyen de te défendre fasse à une accusation litigieuse.
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  43. Je ne vois pas ce qui permet de dire que ce ne sera utilisé qu'extrêmement rarement pour des cas manifestes. Va pas falloir nous refaire le coup du "y a jamais personne de condamné" comme pour le canabis.
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  44. Il faudrait plutôt dire "L'inceste est interdit en France donc suicidez vous tout de suite" #JeSuisNeomatix (En plus la punchline vient à la fin de la phrase)
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  45. Ça fait un moment que je veux écrire pour CP un article sur les "vilain petits canards libéraux", il faut vraiment que je trouve un moment pour le faire... Ouin ouin, Koenig n'a pas été invité sur le siège central de l'émission... Ouin, ouin, Koenig défend une ligne social-libérale qui ne me convient pas. Ouin, ouin, le libéralisme est toujours caricaturé dans les médias, la preuve Yann Moix a osé parler de "néolibéralisme" plutôt que de libéralisme... Ouin ouin, Koenig n'a pas le droit de passer pour le représentant du mouvement et d'être le seul médiatisé (d'ailleurs on n'a jamais vu sur un plateau de télé Jean-Marc Daniel, Pascal Salin, Olivier Babeau, Agnès Verdier-Molinié, Cécile Philippe, Nicolas Beytout, Guy Sorman, etc. défendre des idées libérales, jamais, jamais...) Ouin, ouin, personne n'aime le libéralisme, d'ailleurs si on faisait un sondage on verrait que tous les Français sont pour le socialisme et aucun pour le libéralisme (*) (*) je rappelle qu'un tel sondage est fait régulièrement par Opinion Way et montre que pour 1 Français sur 2 le mot "libéralisme" évoque quelque chose de positif.
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  46. parce que c'est le meilleur groupe du monde depuis longtemps
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