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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/05/2018 dans toutes les zones

  1. Je lis toujours les free marketers nord américain. J'ai trouvé cette traduction " amateur" d'un article de carson. Who Owns the Benefit? The Free Market as Full Communism Qui détient les bénéfices ? Le Libre Marché comme Communisme Intégral Il existe une phrase merveilleuse qui explique le fonctionnement du Capitalisme dans le monde réel (je ne suis pas sur qui est le premier à l'avoir employée, mais je l'associe à Noam Chomsky) : « La socialisation des risques et des coûts et la privatisation des profits » C'est une assez bonne description de l'action de l'état sous le régime capitaliste tel qu'il est appliqué, à l'opposé du libre marché. Pratiquement tout ce que nous identifions comme problématique à propos du capitalisme, l'exploitation du travail, la pollution,les déchets et l'obsolescence programmée, la destruction de l'environnement, le pillage des ressources, résulte de la socialisation des coûts et des risques et la privatisation des profits. Pourquoi la révolution cybernétique, les importantes augmentations de productivité dues au progrès technologique n'ont elles pas abouti à la semaine de travail de 15h, la quasi gratuité des produits de première nécessité ? La réponse est que le progrès économique est retenu comme source de revenu et de profit. L'effet naturel d'un marché libre et concurrentiel sans restriction est le socialisme. Pendant une courte période l'innovateur perçoit un bénéfice important, une sorte de récompense d'être le premier sur le marché. Au fur et à mesure que ses concurrents adoptent son innovation, la concurrence fait tendre les profits vers zéro et le prix gravite autour du coût de production rendu possible par cette innovation. (ce prix incluant bien sur, le coût de maintenance du producteur et l'amortissement de son capital de départ). Par conséquent, dans un Marché libre, les économies de coût de main d'oeuvre nécessaire à la fabrication de n'importe quel produit, seraient rapidement socialisées sous forme de réduction de coût de main d'oeuvre pour l'acquérir. Il n'y a que lorsque l'état impose des pénuries artificielles, des droits de propriétés artificiels et des barrières à la compétition qu'il est possible pour un capitaliste de s'approprier une partie des économies des coûts de production comme revenu permanent. Ces conditions permettent au capitaliste de se lancer dans une politique de prix monopolistique. C'est à dire qu'au lieu d'être obligé par la concurrence de chiffrer ses articles au coût réel de production (incluant ses propres moyens d'existence) il peut viser le prix que le consommateur peux payer. Cette forme d'enclosure -1-, à l'aide de la « propriété intellectuelle » est la raison pour laquelle Nike peut donner quelques dollars à un propriétaire de « sweatshop » -2- pour une paire de baskets et la revendre jusqu'à 200 dollars. La majeure partie du prix à payer n'est pas le coût réel du travail et des matériaux, mais la marque. La même chose est vraie pour la rareté artificielle de la terre et du capital. Comme David Ricardo et Henry Georges l'ont observé, il y a accumulation de rente sur la rareté de la terre à cause de la non-reproductibilité de ce bien. Il y a un profond désaccord parmi les Georgistes, défenseurs de l'occupation et utilisation -3- mutuelliste, et autres libertaires sur l'idée même et la façon de corriger ces profits basés sur la rareté naturelle. Mais la pénurie artificielle, basée sur l'enclosure privée et la rétention de terrains libres et inutilisés, ou l'extorsion de loyers aux propriétaires légitimes, {c'est à dire les} cultivateurs de terres arables, grâce à des droits quasi féodaux est une source énorme de revenu illégitime – probablement la majeure partie du revenu total de la terre. Et sans tenir compte des différentes mesures que nous pourrions défendre, tous les libertaires sont en faveur de l'abolition de cette pénurie artificielle et – au minimum – de laisser la concurrence des terres inoccupées faire baisser les prix des loyers jusqu'à leur valeur naturelle {due à leur disponibilité} Nous préconisons également, d'ouvrir la possibilité de crédit à la concurrence du marché libre, d'abolir les barrières à la création de coopératives de prêts, et d'abolir les lois de toutes sortes sur les monnaies, pour que la concurrence du marché élimine la majeure partie de l'intérêt sur les monnaies. Mais alors que les capitalistes voient d'un mauvais oeil la demande de socialisation des rentes et profits, la considérant comme « guerre de classes », ils sont totalement d'accord pour socialiser les coûts d'opération. La principale raison pour laquelle la production moderne est autant centralisée et les entreprises et les zones de marché aussi importantes, est que l'état a subventionné les infrastructures de transport au dépens du grand public et a rendu artificiellement bon marché le transport de marchandises sur de longues distances. Le résultat est que les gros producteurs gaspilleurs {de ressources}, sont artificiellement compétitifs par rapport aux petits producteurs sur les marchés locaux qu'ils envahissent avec l'aide de l'état. C'est pourquoi nous voyons des chaines géantes de magasins contraindre les petits détaillants locaux à la faillite, grace à l'utilisation de leur propres opérations « entrepôts roulants » de ventes en gros internalisées pour distribuer des produits manufacturés par des « sweatshops » en Chine. La perte de biodiversité, la déforestation et la pollution au CO2 des quarante dernières années a pu se produire car l'écosystème dans son ensemble est une décharge sans propriétaire au lieu d'être un bien commun régulé. Typiquement, l'état préempte la « possession » de forêts, dépôts minéraux, etc … - bien souvent au préjudice des peuples indigènes habitants au préalable ces zones – pour donner ensuite un accès privilégié aux industries extractrices capables de piller les dépouiller de leurs ressources sans internaliser les coûts réels induits. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il y a un fort parallèle entre cette vision libre marché de l'abondance et la vision Marxiste du communisme intégral. Carl Menger a écrit sur les produits économiques (ie, produits sujets aux calculs économiques à cause de leur rareté) devenant des produits non-économiques (ie, leur abondance et leur coût de fabrication près de zéro, rendraient leur coût de comptabilité plus important que leur coût de production). Ceci est comparable à un effort de réflexion important pour les socialistes dans le milieu de la culture du libre, du mouvement open source/P2P. Ils voient dans le mode de production communiste pratiqué par les développeurs Linux et autre open-source programmes, le noyau d'une création sociale post-capitaliste, postpénurie. De la même façon que la production capitaliste a démarré dans des ilots isolés au sein d'un ensemble économique féodal pour devenir plus tard le noyau d'une société dominante nouvelle, la production commune, d'égal à égal est le noyau autour duquel l'économie post-capitaliste finira par cristalliser. Et nous, partisans du libre marché, sommes aussi des communistes de l'information. Nous voulons que les bénéfices du savoir et de la technique soient complètement socialisés. La part du profit la plus importante sous le régime actuel de capitalisme industriel est le profit intégré sur la pénurie artificielle de savoir et de technique. Dans une société où les déchets et l'obsolescence programmée ne seraient plus subventionnées, et où les barrières à la compétition socialisant complètement les bénéfices du progrès technologique seraient supprimées, nous pourrions probablement jouir de notre qualité de vie actuelle avec une semaine de travail de quinze heures. Et dans une société où le principal mode de production serait l'artisanat, avec des machine-outils numériques peu onéreuses (comme Kropotkine l'avait anticipé il y a plus d'un siècle dans "Champs, usines et ateliers"), la division du travail et la dichotomie entre travail intellectuel et travail physique serait beaucoup moins prononcée. Ces deux effets de la concurrence du libre marché combinées en socialisant le progrès, résulteraient en une société ne ressemblant pas à la vision anarcho-capitaliste d'un monde possédé par les frères Koch et Halliburton, beaucoup plus à la vision de Marx d'une société communiste d'abondance dans laquelle quelqu'un pourrait « faire une chose aujourd'hui et une autre demain, chasser le matin pécher l'après-midi, m'occuper des bêtes le soir, critiquer après diner, sans jamais devenir chasseur, pécheur, éleveur ou critique » notes : les expressions entre parenthèses (...) sont dans le texte original j'ai ajouté les expressions entre accolades {...} pour aider à la compréhension -1- enclosure : littéralement = clos, enclos, lieu limité par une clôture je pense qu'il y a une allusion au mouvement des enclosures qui a vu en Angleterre à partir du XIIème siècle, les nobles et les gros éleveurs, s'accaparer petit à petit les "common lands" terres communales, à la disposition de tous en libre-service. Le parlement validera bien plus tard cet état de fait par plusieurs Enclosure Acts -2- sweatshop : littéralement = fabrique de sueur, se dit des ateliers principalement situés en Asie dans le milieu de la confection, dans lesquels les travailleurs sont employés dans des conditions déplorables d'hygiène et de sécurité pour un salaire de misère -3- la terre appartient à celui qui la travaill
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  2. Oui, les bons vieux trips "X est une construction sociale" avant l'heure. Du coup, développons (@Anton_K comme annoncé plus haut). Le léninisme biologique, kézako ? Il faut déjà comprendre ce qu'est le léninisme ; le léninisme, c'est avant toute autre considération, une stratégie de conquête du pouvoir, et qui plus est l'une des plus efficaces qui existent. Pour conquérir le pouvoir, il faut rassembler un groupe, c'est-à-dire des gens loyaux (sachant que trahir pour le pouvoir, c'est tellement tentant) et efficaces/motivés (parce que les apéros où l'on refait le monde, ça fait avancer la cirrhose, pas la conquête du pouvoir). Des gens de cette sorte, c'est assez facile d'en trouver, il suffit de draguer tous les groupes qui se sentent frustrés par l'état actuel des choses (pour Lénine, il suffisait de recruter dans tout ce qui n'était pas fils de bonne famille et ethniquement russe, et dont le régime freinait activement l'ascension ; et ça faisait vachement de monde en fin de compte), et de leur promettre que leur ascension sociale sera garantie par le système qu'on compte mettre en place (avec le socialisme, c'est facile : l'espérance messianique du Grand Soir permet de promettre tout, n'importe quoi et son contraire à tout le monde). Leur loyauté au futur/nouveau est assurée par le simple fait que, si le socialisme recule, ils retomberont dans les bas-fonds d'où ils ont été extraits (d'où la méfiance, pour dire le moins, envers tous ceux qui ont des origines nobles, bourgeoises ou koulak, même partiellement). Et hop, tu viens de reconstituer une classe dirigeante, c'est-à-dire une élite et une masse de fonctionnaires d’État à partir de rien, prête à remplacer du jour au lendemain l'ancienne élite (qui, dans le léninisme originel, finit au mieux en exil, et au pire dans une fosse commune). Et maintenant, le léninisme biologique. Nous sommes aujourd'hui dans une société où il n'y a plus vraiment d'obstacle juridique à l'ascension sociale de telle ou telle personne qui n'est pas née au bon endroit ni des bons parents : il faut donc changer la tactique de recrutement. Le léninisme originel trouvait ses ouailles selon des critères ethniques (tous ceux qui n'étaient pas russes : Géorgiens, Juifs, Ukrainiens, Kalmouks et autres) et sociaux (ouvriers, paysans). Le léninisme biologique trouve ses ouailles selon des critères, bah, biologiques : femmes, descendants d'immigrés de couleur, gays, lesbiennes, transsexuels, intersexués, peut-être un jour moches, ou obèses (il n'y a qu'à voir la frange radicale du mouvement "body acceptance" : "fat power" et "fat liberation"), et les unit par le biais de l'intersectionnalité. Évidemment, tous ces groupes à unir ne sont pas dans une situation comparable : très pénible pour certains (trans, intersexués, hommes arabes), équivoque pour d'autres (lesbiennes et gays), en nette amélioration pour d'autres encore (femmes, autres minorités). Alors "on" va les conscientiser de manière à les radicaliser, à leur faire croire que leur situation est bien pire que ce qu'elle est (pay gap, anyone ?) et que quiconque leur dit l'inverse leur veut du mal même sans le savoir (systemic oppression, tout ça), afin de s'assurer de leur loyauté pour la suite de la conquête du pouvoir. De même qu'il y a une autre différence importante, à savoir que les bolchéviks avaient une structure centrale, le Parti, avec à sa tête un unique Lénine, et une doctrine, le centralisme démocratique. Aujourd’hui, la nébuleuse est plus diffuse, avec plein de groupuscules plus ou moins formels (ce qui explique que les femmes blanches soient accusées de racisme, tandis que les gays sont accusés de sexisme, ou tout autre crime-pensée). En l'absence de chef unique, tout ça continue à se tirer un peu dans les pattes malgré l'intersectionnalité ; mais dans le même temps, leurs idées progressent, et leur poids politique augmente. Leur diversité les rend peut-être même plus dangereux, et en tous cas plus résilients.
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  3. En réfléchissant au sujet plus sérieusement je pense que le coup du stockage est assez annexe. Si on ne trouve pas de solution correcte pour la nourriture et l'eau en moins d'une semaine ou deux c'est que c'est très très grave et qu'il aurait fallu partir La question de fond est donc de savoir quand il faut partir et comment le faire. J'ai dans ma vie connu plusieurs personnes qui ont eu à vivre cela pour diverses raisons : économiques - Argentine des années 2000, guerre - Géorgie , génocide en cours - départ de l'europe (la Pologne) vers l'Argentine. Bref j'ai pu toucher du doigt que ce n'est pas juste un délire, des meltdown ça arrive pour de vrai. La vraie solution c'est de partir avant que ce ne soit plus possible. Si le départ est impossible le plus important est ce qui est dans ma signature c'est ce que vous êtes et avez sur vous qui constitue votre seule richesse : votre santé, vos capacités et connaissances (savoir vivre dans la forêt, vider un lapin, pêcher, réparer des trucs, etc.) passent des années lumières avant n'importe quel stock de n'importe quoi. On ne peut pas vous prendre vos connaissances (ou alors le problème de la survie ne se pose plus) et vous ne pouvez pas non plus stocker le fait que votre corps soit en forme physiquement (endurant etc.). Ensuite vient le groupe : seul sur le moyen terme c'est même pas envisageable. Enfin en dernier comme cerise sur le gâteau on peut penser au stock de quelque chose. Il faut surtout se connaître et savoir ce dont on est capable : un diabétique insulino-dépendant ne peut pas avoir les mêmes plans qu'une personne habituée à vivre dans la nature ou d'un expert en combat. Une personne isolée n'aura pas les mêmes objectifs qu'une autre ayant une famille importante etc.
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  4. C'est de la redistribution (cachée) avec beaucoup, beaucoup de pertes. Et de la redistribution des consommateurs vers un secteur, pas des riches vers les pauvres.
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  5. ça c'est pas du tout nouveau, c'est sa couleur depuis 30 ans (tirant vers le blanc pâteux).
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  6. Une théorie fréquente chez les gauchistes c'est que les casseurs sont souvent des policiers en civil jouant les provocateurs, je ne serais pas étonné que Méluche y fasse bientot allusion.
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  7. Le refus de responsabilité, un classique.
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  8. Philosopher c'est rester un puceau de la vérité. Double wanking. Edit @Mégille je paraphrasais le tagazou de JRR...
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  9. C'est pas comme si on leur avait vendu une énorme flotte de sous-marins.
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  10. Le déplacement de Macron en Australie n'est pas justifié. Il visite des pays et fait du tourisme au frais du contribuable. Car l'Australie est un pays historiquement très lié à la Grande-Bretagne et se fout d'avoir des liens étroits avec la France.
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  11. Oui. L'électricité étant la seule dépense (une fois le mining rig acheté) - les frais réseau sont négligeable, ça transforme très vite un investissement complexe en investissement rentable
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  12. Deux objections contre toute morale altruiste: 1): L'altruisme est contradictoire avec l'égoïsme psychologique. Il affirme la valeur morale de l'action désintéressée ; or toute action présuppose une motivation "égoïste" ou plus justement intéressée (consciente ou non), au moins partiellement. On ne peut pas agir sans rechercher une quelconque forme de satisfaction. Même dans les cas où l'action s'avère de toute évidence complètement sacrificielle ou mortifère, l'agent cherche encore un gain quelconque (comme éviter la réprobation d'autrui). L'altruisme est donc absurde car il recommande comme bon un type de comportement impossible à réaliser. 2): Même si l'égoïsme psychologique était faux et qu'une action désintéressée pouvait exister, l'altruisme n'en reste pas moins indéfendable. Il est en effet déontologique dans sa structure et donc arbitraire. L'altruisme dit: "fais le bien d'autrui sans rien en attendre en retour". Il est absolument incapable d'avancer un argument vis-à-vis de quelqu'un qui ne serait pas d’emblée convaincu de sa justesse. Il ne peut dire que: "sois désintéressé parce que c'est le bien". Pourquoi est-ce le bien ? Parce que. S'il tentait d'intéresser son auditeur à la vertu ("Fais le bien d'autrui parce que tu y gagnes X"), il ne serait déjà plus un altruisme. L'altruisme est donc un dogmatisme. Faute d'arguments, il ne peut pas se faire obéir par des moyens rationnels de persuasion. L'altruisme ne peut donc s'imposer qu'en prenant l'initiative de la violence. Il sera ainsi la "morale" sous-jacente (avouée ou non) de maintes formes de politiques collectivistes / liberticides. Post-scriptum: l'objectivisme n'admet pas 1) ; en revanche il pourrait sans doute admettre 2).
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  13. Ma life est terrible aujourd'hui: j'appelle un pote ancien garagiste pour un problème avec ma voiture. Lui est également dans la crypto, et petit producteur électrique. Pas franchement libéral (Il ne sait pas très bien ce que cela veut dire), pas du tout socialiste, anciennement de droite, mais qui vote FN sans état d’âme, comme d'ailleurs la plupart des gens qui habitent la France profonde, loin des grandes villes, celle de l'Ariège, de l'Ardèche, de la Haute-Loire, de la Drome, de l'Aveyron, etc. Il me dit que sa femme qui travaille dans un petit supermarché est triste: cela fait des années que la patron organisait une petite fête pour Noël pour ses salariés. A cette occasion, il leur donnait des petits cadeaux, un repas, de la musique et aussi du bon vin, magnifique produit du terroir local. Malheureusement, l'administration s'en est mêlé, et toute cette petite tradition est au demeurant illégale, parce que pas déclarée, comme avantages pour les salariés. Il en résulte un beau redressement fiscal, et aussi la fin définitive de toute festivité pour Noël, cette fête anti-laique et raciste. Puis il me dit qu'en temps que producteur électrique indépendant, il est récemment passé en MicroBic parce que le RSI, les écolos, l'URSSaf, c'est épuisant à la longue. Le problème, c'est qu'en microbic, vous êtes limités au niveau de votre chiffre d'affaires et que vous n'avez pas le droit d'être au dessus, sinon vous êtes requalifiés et donc redressés. Alors, quand la production est trop importante, il est obligé d'appuyer sur le bouton ON/OFF pour éviter tout problème. Il n'est pas autorisé à créer des richesses pour des raisons fiscales: s'il produit trop alors il devra payer plus d’impôt et donc comptablement, cela n'est pas intéressant. Triste, il me dit alors: j'attend que les cryptos remontent un peu plus pour me barrer de ce pays de fous: "ailleurs", on vous fout la paix.
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  14. On va également avoir des situations tordues, par exemple quand des gens aux revenus non salariés élevés (par exemple un type avec un type avec un vaste parc immobilier) va se retrouver avec un job à salaire bas (par exemple vacataire pour quelques heures par mois à l'université) et se retrouver avec uns alaire négatif.
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  15. 1): Je pense m'éviter une large partie des problèmes inextricables de l'utilitarisme en posant que c'est le bonheur de l'agent qui importe. Ce qui simplifie considérablement l'examen des conséquences. 2): Là ton action serait immorale, quand bien même elle aurait des effets positifs. "-Madame la maréchale, y-a-t-il quelque bien dans ce monde-ci qui soit sans inconvénient ? -Aucun. -Et quelque mal qui soit sans avantage ? -Aucun ? -Qu'appelez-vous donc mal ou bien ? -Le mal, ce sera ce qui a plus d’inconvénients que d'avantages ; et le bien au contraire ce qui a plus d'avantages que d'inconvénients." -Denis Diderot, Entretien d'un philosophe avec la maréchale de ***, 1777, in Le Neveu de Rameau et autres textes, Le Livre de poche, coll. classique de poche, 2002, 317 pages, p.237. Et il est aussi possible que ce type d'action n'existe pas. Propose des cas concrets.
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  16. C'est vrai que j'aurai pu prévenir avant que j'allais faire celui-ci. C'est ce que tu veux me dire ? Sinon, Séverine a eu la courtoisie de me montrer d'abord par MP quels sont les types de tournures qui peuvent être changé lors de traductions. Je le remets ici, ça peut aider d'autres contributeurs. (moi et les voitures... )
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  17. Ce serait peut-être pas mal de commencer un fil sur le prélèvement à la source. Je pense que cette direction va être, comme le RSI, une véritable catastrophe industrielle pour notre pays, et risque même de mettre à mal l'économie du pays: - la terrible complexité de cette usine à gaz qui s'appelle la fiscalité Française - 450 niches fiscales à y intégrer, un cauchemar, sachant que des millions de personnes et tous des pans de l'économie vivent de cela. Vous allez pouvoir constater les effets pervers que vont avoir les décalages de trésorerie: vous avancez de l'argent à l'état qui vous rembourse plusieurs mois après, ca change tout dans un business model. Les niches fiscales, c'est 100 milliards par an, si on y intègre celles des entreprises. - Le recouvrement de l'IR est de plus de 98%; pour un système de paiement comme la TVA, il manque chaque année plusieurs dizaines de milliards, perdus dans la nature. Pareil pour la CSG, avec un taux de recouvrement ridicule sur les fraudes - Le problème de l'individualisation du prélèvement qui n'est pas adapté à notre système familial - L'impact évident sur la consommation en début d'année. Psychologiquement, il va falloir avaler une baisse significative de revenus durant plusieurs mois même si 60% des gens sont mensualisés. Et comme M. Darmanin a déclaré que "prélever les impôts à la source ne fera pas de mal à la consommation, au contraire", il faut s'attendre bien évidemment à ce que ce soit exactement l'opposé qui se passe. - L'hostilité des syndicats fiscalistes qui "appellent à la mobilisation contre une privatisation de la collecte de l'impôt" - Les entreprises qui vont devoir gérer cela, et pas seulement en matière de prélèvement. Vous connaissez tous les relations qu'ont les gens avec leur patron dans ce pays ... - L'incompétence de l'état. Personnellement, j'ai un gestionnaire pro qui s'occupe de ma déclaration, et il s'attend également à "de très gros problèmes"
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  18. Pour ceux qui auraient raté cette vidéo: Il en ressort que les Sud-Coréens ne sont pas toujours très accueillants envers ceux qui se seraient échappé du Nord. Du coup, je ne suis pas certain qu'ils verraient d'un bon œil une réunification.
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  19. Je lurkais sur KEXP...quand soudain
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  20. Pourquoi le moyen d'un but moral serait nécessairement moral lui-même ?
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  21. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Garde_suisse_pontificale
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  22. J'ai eu un debat avec un étatiste là-dessus. Ca a commencé par : les routes sont trop chères pour être construites sans subventions. Ca a fini par : il faut que l'Etat empêche la construction de trop de routes pour qu'elles soient rentables...
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  23. Ben non, c'est pas ce qu'il a dit, il a juste dit que l'Iran avait un programme nucléaire à une époque, a menti en le niant et qu'ils ont gardé les archives: https://www.timesofisrael.com/liveblog-april-30-2018/ "These files conclusively prove that Iran is brazenly lying when it says it never had a nuclear weapons program," (notons le passé) La conclusion logique est qu'il faut rester dans le deal, Macron a raison, qui autorise de nombreuses inspections pour surveiller la non-reprise du programme nucléaire. (la conclusion de Trump ou des neocons sera surement différente je le crains).
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  24. Il faudrait interdire la méchanceté et rendre le bonheur obligatoire.
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  25. Ce qu'ils veulent inclu donc de rester deux pays séparés, ce qui n'empêche pas d'être un peuple uni. Bizarrement, tous les Coréens (seulement 42% d'entre eux) ne partagent pas ton romantisme.
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  26. il y a des récits de transfuges nord-coréens arrivés en Corée du sud ... ça semble assez souvent se passer moyennement bien.
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  27. J'ai l'impression d'avoir déjà lu cette conversation pour Star Wars 8.
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  28. Petit point sur l’exploitation des bus hybrides : une catastrophe économique. http://transportparis.canalblog.com/archives/2018/04/28/36355041.html
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  29. Cary Grant n'aurait peut-être pas eu le vertige mais je ne le vois pas en héros randien :-) J'ai du mal à imaginer quelqu'un d'autre que Gary Cooper et ton erreur en est d'autant plus impardonnable. Le film est très bon, parfaitement fluide et non verbeux, ce qui en soi est une réussite.
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  30. Donc on ne peut pas être un libéral de droite ? Il faut être libéral de gauche ? "Dériver" vers la droite, pourquoi pas "dériver" vers la gauche ? Je suppose bien sûr que tu y mets une connotation négative. Pour quelles raisons n'a-t-on pas le droit de détester Obama ? Franchement Obama n'est qu'un petit gauchiste malfaisant au bilan globalement très négatif. L'économie c'est un point de convergence (surement pas le seul) entre beaucoup de/certains conservateurs et les libéraux ; dans une perspective politique - c'est-à-dire faire appliquer le plus possible de tes idées par le parti politique au pouvoir - il n'est pas infamant - comme tu le suggères - de soutenir sur certains points des conservateurs. Tu trouves des points de convergences entre la gauche européenne ou américaine avec le libéralisme en ce moment ? Je te signale qu'aux USA conservateurs et libéraux sont traités de "nazis" avec le même enthousiasme par une partie de la gauche. Je suis assez pro-russe (je me suis pas mal baladé en Ukraine où j'ai réalisé le niveau de propagande diffusé à l'ouest concernant ce qu'il s'y passe vraiment) simplement parce d'un point de vue géo-politique de long terme je pense que l'Europe de l'ouest a tout intérêt à se rapprocher de la Russie (je ne rentre pas dans le détail, cela serait trop long) Ca ne devrait pas faire de moi un pro-poutine, c'est absurde, au pire je respecte les choix électoraux que fait le peuple russe que je considère comme ami, ancien allié et en qui nous avons une dette incomparable quand il s'est agit de lutter contre le nazisme. Tout se passe comme si en 1991 l'ouest n'avait pas gagné la guerre contre le communisme mais seulement une bataille contre la Russie, comme pas mal de gens pensent que c'est effectivment une bataille contre la Russie qui a été gagné il me semble qu'on est en train de jouer la pièce que Clémanceau aurait voulu voir jouer en 1918 : aller jusqu'à Berlin ! Il faudrait maintenant aller jusqu'à Moscou, pour moi c'est absurde - Il fallait peut-être aller à jusqu'à Berlin en 1918, je ne crois pas qu'il faille aller jusqu'à Moscou aujourd'hui. Trump à l'immense intérêt d'être quelqu'un de très efficace (cf la photo de mon post précédent) avec des idées très claires (contrairement à ce que nous raconte les médias) qu'on a le droit de ne pas toutes partager bien sûr et que je ne partage pas toutes. Il a l'immense qualité d'avoir parfaitement identifier le cancer de la bureaucratisation/socialisation qui gagne l'état fédéral américain (the swamp, le deep-state) quand le deep-state américain sera tout puissant (mais il va prendre une bonne claque dans la gueulle avec Trump) je ne donne pas beaucoup de chance au libéralisme en Europe, les USA ont été, sont et seront pour longtemps le chef d'orchestre et le thermomètre de la liberté dans le monde, c'est ce que je pense en tout cas. Ton opinion sur Orban sent le prêt-à-penser politco-médiatique mais pour le coup tu as peut-être raison, je ne lis pas le hongrois et je n'ai de sources fiables sur le sujet (mais au moins je le sais).
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  31. et ici : http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/25/bosch-annonce-une-revolution-dans-la-technologie-diesel_5290612_3234.html C'est très très bon (et j'ai tendance à penser que Bosch ne raconte pas trop de carabistouilles compte tenu de ce qu'ils font) : le diesel sera indubitablement moins polluant que l'essence, ce qui va rendre très compliqué le réajustement de la taxation sur l'essence ; le côté "ça pollue plus donc on retaxe à max" ne pourra pas passer. Lolilol.
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  32. C'est marrant comme on peut défendre le protectionnisme européen et attaquer pays dans son coin et en même temps se faire l'apôtre du libre-échange et d'un multilatéralisme "fort". Le Monde - Devant le Congrès des Etats-Unis, Emmanuel Macron plaide pour l’environnement et la diplomatie Le président de la République a mis en garde, mercredi 25 avril, contre les périls qui menacent, selon lui, les fondements démocratiques sur lesquels les deux pays ont été bâtis. http://www.lemonde.fr/international/article/2018/04/25/devant-le-congres-des-etats-unis-emmanuel-macron-plaide-pour-l-environnement-et-la-diplomatie_5290683_3210.html
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  33. @Pirot Je ne peux que paraphraser Rincevent, mais parfois s'entendre dire quelque chose plusieurs fois, de plusieurs manières différentes, peut aider à le comprendre... Une première erreur que tu commets sans doute est une confusion entre pauvreté relative et pauvreté absolue. Lorsqu'il y a de fortes inégalités en terme de richesse, certains sont très pauvres par rapport à d'autres. Mais ça n'implique en rien qu'ils soient pauvres dans l'absolu. Très souvent d'ailleurs, la situation des plus pauvres de pays très "inégalitaires" est de très loin préférable à celle des plus pauvres de pays "égalitaires". Ils sont donc à la fois relativement plus pauvres (comparativement à leurs concitoyens les plus riches), et absolument beaucoup plus riches (si l'on regarde tout simplement les biens et services dont ils peuvent jouir). Considère un premier monde dans lequel tu possèdes 2 pommes, et ton voisin 10. Puis, un deuxième monde, dans lequel ton voisin et toi possédez chacun une seule pomme. Ce deuxième monde est moins souhaitable que le premier, y compris pour le plus défavorisé, pourtant, il est beaucoup plus "égalitaire". Combattre la pauvreté relative consiste généralement à détruire la richesse des plus riches. Effectivement, en ce sens, on peut tout à fait "enrichir" relativement les plus pauvres, en appauvrissant généralement le monde entier... voire même les plus pauvres aussi, tant que l'on détruit d'autant plus la richesse entre les mains des autres. Tu vois bien à quel point cette "richesse" et cette "pauvreté" en un sens relatif sont éloignées de la véritable richesse... Voici maintenant ta seconde erreur. A propos de mon exemple de pommes, tu as peut-être songé qu'il y aurait un troisième monde possible, encore meilleur, dans lequel ton voisin et toi vous mettriez d'accord pour partager vos 2 et 10 pommes, de sorte à en avoir 6 chacun. Mais ce serait faire comme s'il y avait un stock déterminé de richesse, qui sortirait d'on ne sait où, et que l'on pourrait ensuite distribuer de différentes manières. En réalité, la richesse est créée et détruite en permanence, créée par des humains singuliers qui travaillent et entreprennent, détruite en étant consommée, ou simplement, abandonnée aux affres du temps. Ce flux est un flux de production, et à la fois de distribution. Non pas comme s'il créait d'abord, puis distribuait ensuite, mais parce que ce qui est créé est d'emblée possédé par le créateur (si ce n'était pas le cas, ce dernier aurait eu bien moins de raison de créer quoi que ce soit). Vouloir distinguer la distribution de la création, c'est être aveugle à la nature de l'une comme de l'autre. La pauvreté absolue, la misère, l'indigence, est un problème. Un problème tel que la pauvreté relative est un très faible prix à payer si elle permet de le résoudre. Or, il se trouve que plusieurs siècles de réflexion et d'expérimentation ont montrés, sans appel, que la meilleure façon de créer de la richesse, c'était de ne pas empêcher les gens de le faire. Heureuse nouvelle, il s'agit de ce qui à la fois est ce qu'il y a de plus moral : respecter la liberté des gens. Mais étant donné que laisser les gens libres signifie les laisser se donner différent buts, plus ou moins humbles, et choisir différents moyens pour y parvenir, plus ou moins risqués, tout cela implique de laisser les gens arriver à différents résultats, et donc tolérer la pauvreté relative. (je te fais cette longue réponse parce que je te soupçonne d'être un socialiste venu ici pour "tester" les libéraux, il n'y a rien de mal à ça, ça a été mon cas, j'espère juste que tu liras ça avant d'être banni, c'est important)
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  34. Le libéral classique est celui qui prône la primauté de liberté sauf sur ce qui le touche directement. Pour cela il fait appel à l’Etat pour tordre le bras de son voisin. Par exemple, il exigera la liberté de construire ce qu’il veut sur son terrain mais fera appel à l’Etat pour empêcher ses voisins de faire de même, car les constructions alentours pourraient faire baisser la valeur de la sienne (vue, style, etc.).
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  35. Vu qu'il passe son temps devant la télé et n'a jamais ouvert un livre, ça me parait très spéculatif comme affirmation.
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  36. Bon, ça y est, je sais ce qu'est le néo-libéralisme. C'est au fond, avec le colloque Lippmann, l'acclimatation européenne des positions socdem du new liberalism, apparues chez les Anglo-Saxons quelques décennies plus tôt. Ensuite on a accolé le terme à l'influence hayékienne qui est réalité très peu soc-dem, très peu coupée du libéralisme classique. "C'était d'ailleurs [Lippmann], un ami de Keynes. [...] Dans les années 30, il a soutenu Roosevelt, puis pris ses distances." "Il est favorable à un salaire minimum." "L'école de Manchester [...] était la bête noire de la plupart des participants du Colloque Lippmann." "[Karl] Popper n'avait pas tout oublié du socialisme de sa jeunesse. [...] Il rêvait de réunir libéraux et socialistes."
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