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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 08/07/2018 dans toutes les zones

  1. C'est pas mal résumé (la vraie question est double : non seulement la cohabitation, mais aussi la fusion ou non des populations). D'une manière générale, la force des libéraux, c'est qu'ils savent que l'économie va toute seule sans qu'on y touche, et qu'il n'existe au fond pas de réel problème économique (il n'y a que des problèmes de politiques économiques). Et la faiblesse de beaucoup de libéraux, c'est de croire que tout peut se réduire à l'économie, et donc qu'il n'existe aucun problème social du tout.
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  2. Libéral classique n'est pas synonyme de libéral modéré. Friedman est toujours cité à tort et à travers sur l'immigration. Je l'ai déjà expliqué à plusieurs reprises sur lib.org et CP : le propos de Friedman était une critique de la social-démocratie. Il ne visait pas à promouvoir un contrôle de l'immigration mais à souligner malicieusement les effets pervers de l’État-providence sur les libertés individuelles. C'était un argument pour montrer les incohérence de la social-démocratie, qui se prétend progressiste en matière d'immigration, mais dont l'application des principes aboutit à l'exact opposé à une politique autoritaire dans ce domaine. Friedman n'était pas un libéral modéré mais un libéral "pragmatique". Il considérait que les libertés économiques, politiques et civiles étaient indissociables. Son approche pragmatique était de gagner petit à petit des libertés économiques, considérant que les libertés économiques ouvriraient une brèche et que les autres libertés individuelles finiraient par suivre naturellement. Je ne connais aucun argument libéral classique en défaveur de la liberté de migrer. Aucun. En revanche, il y a de nombreux prétendus libertariens anarcho-capitalistes (en fait des droitards) qui mobilisent leur corpus théorique (à la suite de HHH) pour lutter contre l'immigration. Je rappelle par ailleurs que ce sont des principes libéraux classiques (et non des principes anarcho-capitalistes) qui ont permis l'espace Schengen, c'est-à-dire une mise en œuvre très concrète de la liberté de circulation des personnes au sein de l'UE.
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  3. Bonsoir, Ca fait longtemps que je m'étonne de ne pas voir, sur un forum consacré à la politique, aucun sujet consacré à l'insécurité culturelle ; malheureusement à chaque fois que je m'y attelle je n'arrive pas poser une problématique propre. Je vais donc essayer d'ouvrir le sujet avec différentes questions qui, je l'espère, recouvrent la plupart de ses facettes. Je vais éviter de faire une longue présentation de l'idée pour ceux qui ne la connaissent pas ; elle est portée principalement par Christophe Gulluy (pour le pendant scientifique) et par Laurent Bouvet (qui a une approche plus politique, en théorie comme en pratique) : http://www.liberation.fr/societe/2015/02/11/nous-sommes-dans-le-deni-de-l-insecurite-culturelle_1200428 http://www.slate.fr/story/98455/insecurite-culturelle-gauche-intellectuelle-panique http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/07/06/31003-20170706ARTFIG00287-laurent-bouvet-l-insecurite-culturelle-est-toujours-la.php https://www.contrepoints.org/2016/04/15/247348-laicite-il-faut-remettre-de-la-republique-dans-la-gauche-laurent-bouvet (un peu connexe, ça traite surtout du Printemps Républicain et moins de l'insécurité culturelle). 1. La clef du "moment populiste" occidental ? Si le concept me parait important, c'est par sa force explicative ; il est en effet capable de résumer une très grande partie des forces en jeu dans le "moment populiste" occidental : ces cartes électorales remodelées, le sentiment que les grands partis historiques sont complètement à côté des vrais enjeux... 2. Concept scientifique ou idée politique ? Une première approche de l'insécurité culturelle serait de la définir comme un pur élément d'analyse scientifique, utile aux descriptions sociologiques. Toutefois, il semble avoir acquis une dimension supplémentaire en France, sous l'impulsion de Laurent Bouvet, et de sa vision de l'intellectuel engagé - et comme souvent à gauche (cf. l'article de Slate), l'idée est critiquée pour faire-le-jeu-du-FN. 3. Un concept plus large qu'il n'y parait ? Vu l'histoire du terme, on le voit immédiatement comme s'appliquant aux classes moyennes/populaires françaises "périphériques" au XXIème siècle. On étendra sans trop de difficulté l'analyse à d'autres pays occidentaux. Laurent Bouvet l'étend volontiers (à l'opposé de Gulluy, voir l'article de Libération) aux vagues d'immigration récentes. J'irai même plus loin, et je pense que les mécanisme à l’œuvre dans la bourgeoisie française catholique sont assez identiques : celle-ci voit une bonne partie de ses références s'effondrer, et semble plus perméable à l'action politique qu'il y a quelques années. Et puis on pourrait étendre encore et encore le concept (le doctorat de Bouvet était sur les US par exemple). 4. Ne réinvente-t-on pas l'eau chaude ? Quand on commence à étaler un concept un peu partout, on se demande rapidement si on a pas mis un joli nom totalement nouveau sur un truc qu'on connaît depuis au moins les Lumières. En fait, parfois, j'en viens à me demander si l'insécurité culturelle n'est pas simplement la redécouverte de certains pans du conservatisme par une gauche qui l'aurait oublié. J'ai jeté quelques questions rapides ; n'hésitez pas à les reprendre au vol, reformuler ou en ajouter d'autres :).
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  4. On ne devrait pas s'étonner que libéraux classiques et libertariens défendent des mêmes principes de libertés individuelles, ici la liberté de migrer. Je profite de ton message et des suivants pour proposer une tentative d'explication de la mécompréhension récurrente entre libéraux classiques et libertariens. Voilà comme je vois les choses : Ce qui distingue le libéral classique du libertarien (au sens anarcap) n'est pas que l'un serait plus "modéré" que l'autre, comme aiment le croire les libertariens. Ce qui les distingue est plus profond : entre eux, il y a une différence ontologique et méthodologique. Le libéral classique est pragmatique tandis que le libertarien est utopique. (je précise que j'utilise ici les termes "pragmatique" et "utopique" de façon neutre, sans aucune connotation négative) Le pragmatisme du libéral classique le conduit à privilégier la recherche de solutions libérales ici et maintenant, au regard de principes libéraux, en partant du réel tel qu'il est. L'utopisme du libertarien le conduit à privilégier la recherche et la construction d'un modèle idéal parfaitement cohérent au regard d' "axiomes" libertariens, en partant d'un "idéal-type". Les libertariens sont obsédés par la "cohérence" interne de leur modèle d'anarcapie là où les libéraux classiques sont obsédés par la congruence de leurs propositions libérales. Les libertariens s'obstinent à penser un modèle d'organisation sociale qui garantirait totalement les libertés individuelles là où les libéraux classiques s'obstinent à vouloir amender l'organisation sociale actuelle dans le sens de davantage de gains de libertés individuelles. La démarche libertarienne paraîtra souvent vaine et chimérique aux yeux du libéral, la démarche libérale paraîtra souvent incohérente et inconséquente aux yeux du libertarien. Ma conviction est que les libéraux classiques ne sont pas plus "modérés" que les libertariens dans la défense des libertés individuelles : les libéraux classiques sont plus "modestes" intellectuellement en comparaison des positions maximalistes des libertariens. Par exemple, que faut-il penser des chéques-éducations ? Au regard de la situation actuelle, le libéral classique pourrait y voir une solution pragmatique fondée sur l'application de principes libéraux (concurrence, liberté de choix, liberté pédagogique, etc.) qui offre très concrètement quelques gains de libertés individuelles. Au regard de la situation idéale anarcap, le libertarien pourrait y voir une concession à la social-démocratie, une échappatoire visant à perpétuer une conception intrinsèquement étatiste de l'instruction. Et de conclure que le libéral est plus "modéré" et moins cohérent que le libertarien. De son côté, le libéral jugera la position libertarienne trop maximaliste pour être pragmatique et offrir une solution congruente à la situation actuelle. La question de l'immigration est intéressante parce qu'elle permet de constater que la différence entre libéraux classiques et libertariens n'est pas une différence de "modération", mais une différence dans la façon d'appréhender le réel et de proposer des idées libérales. Je rappelle que ce sont des principes libéraux classiques qui ont conduit à l'espace Schengen. On est loin de l'idéal de l'immigration libre, mais voilà une solution libérale pragmatique de gain de libertés individuelles, en comparaison de la situation qui précédait. Renforcer les contrôles aux frontières, c'est revenir sur des gains de liberté. Il n'y a pas à s'étonner que des libéraux classiques rejettent une solution qui serait une régression en comparaison de la situation existante et au regard des principes libéraux. Le souci de "cohérence" devrait également conduire tout anarcap à être "pro-immigration". Mais on peut constater que les petits malins xénophobes se réfugient dans le maximalisme libertarien : "je serai pour l'immigration libre le jour où il n'y aura plus d’État-providence et où on sera dans un monde libre"... Avec ma posture libéral-classique, je ne peux m'empêcher de voir que la rhétorique de la "cohérence interne" ne sert pas toujours au mieux la défense des libertés individuelles.
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  5. Non. C'est une décision qui viole les droits individuels de l'immigré et empêche des échanges potentiels entre l'immigré et la société actuelle. Personne ne mérite d'être expulsé sans raisons, juste parce qu'il se trouve sur le territoire national. Entrer sur le territoire national ne viole pas le DN puisque ce n'est pas une propriété privée. Et le seul fait d'y résider ne viole les droits de personne. La propriété publique n'est pas une propriété collective dont on pourrait expulser les étrangers en votant des quotas*. *Ce que des propriétés privés pourraient légitimement décider.
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  6. "Pro-immigration" est un élément de langage des prohibitionnistes, pas des laissez-fairistes.
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  7. Moi je suis pour des frontières ouvertes, mais pas pro-immigration. Etre pro-immigration c'est être constructiviste. Je suis neutre. L'état doit être neutre. L'état ne doit pas être pro-immigration. Les frontières sont ouvertes. Les immigrés rentrent, ou pas. Etre pro immigration c'est prendre position pour un solde positif des migrations Qui es-tu pour décider du bon solde migratoire?
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  8. Je ne nie pas que l'usage mainstream du terme soit probablement celui de gens de droite bas du front qui trouvent là un moyen facile de réunir tous leurs adversaires dans le même sac, suivant le manichéisme familier qui nous fait croire que tout ce qu'on combat politiquement est forcément fortement lié. Mais la science ou la réflexion sérieuse peuvent faire un usage plus rigoureux du terme. Il y a bien une réalité politique que le terme veut désigner: la sympathie inconséquente / acritique d'une partie la gauche révolutionnaire / marxisante envers l'islam en temps qu'élément subversif / indigérable par le capitalisme / manipulable car faiblement intégré à la société, etc. (A noter qu'ils ne faut pas confondre les islamo-gauchistes avec les islamistes de gauche).
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  9. 'Tain! Pas du tout mais pas du tout mon style. Quelle horreur!
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  10. Les libéraux anti-immigration cela n'existe pas. Ce sont peut-être des libéraux en devenir qui ont encore besoin de réfléchir? On ne sort pas comme ça du mode de pensée dans lequel on baigne quotidiennement. Cependant l'immigration est un excellent sujet pour faire tomber les masques. Même les plus prudents des social-démocrates qui tentent de faire de l'entrisme chez les libéraux se font avoir.
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  11. "Le postmodernisme et le libéralisme politique s'en accommodent fort bien. C'est la matrice dont est issu Emmanuel Macron." C'est quand même lassant et navrant cet emploi du terme libéralisme pour tout et n'importe quoi. On dit que seul les Etats-Unis emploie le mot liberal pour désigner les gauchistes et les socdem mais force est de constater que c'est aussi le cas en France.
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  12. Ce qui me gêne, c'est qu'en parlant de droit à l'immigration, on sous-entend que l'État doit intervenir pour faire garantir ce droit comme prendre en charge les migrants par des politiques publiques par exemple, alors qu'en fait, on lui demande justement de ne pas intervenir. J'ai parfois l'impression que les libéraux anti-immigration font exprès de confondre systématiquement ces 2 positions. C'est pour cette raison que je préfère moi aussi parler de libre-circulation. Comme ça, on se distingue des socialistes qui veulent faire venir plein de monde et construire des camps. Aussi, le "droit à l'immigration" concerne les non-résidents voulant justement le devenir. Donc une éventuelle politique anti-immigration va mettre en situation d'illégalité ceux qui ont migré en dehors du cadre prévu par la loi, ce qui bafoue bien les droits de quelqu'un. La distinction résident/non-résident n'a donc pas lieu d'être pour moi.
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  13. L'immigration concerne le droit des residents de contracter librement avec des non-residents.
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  14. C'est l'approche libérale. Ça, c'est l'approche social-démocrate : "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde"... C'est sûr, ce n'est pas évident à défendre d'un point de vue social-démocrate. Bon, ça, c'est l'approche nationaliste...
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  15. Et bien l'intuition des "tauliers" du mouvement passé 45 ans n'est peut-etre que le fruit de leurs propres peurs plutôt qu'une bonne intuition.
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  16. TiL que l’armee américaine était un phénomène de marché. « L'armée de terre américaine construisit 5 160 maisons provisoires en pin pour héberger 20 000 réfugiés. » source Wikipedia Ca modifie l’éclairage sur l’Irak.
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  17. Ce qui pose problème ce ne sont pas des individus mais des groupes qui apparaissent comme hostiles aux autochtones. Défendre la liberté des individus c'est bien, mais on ne peut pas faire l'impasse sur le fait que ces individus forment des groupes, et que ces groupes s'organisent. Ce n'est pas l'immigration des individus qui est ressentie comme invasive mais celle des groupes. D'autant plus lorsque ces groupes vivent au même endroit, ont une culture différente, une langue différente, et qu'ils tendent à les imposer sur le territoire sur lequel ils sont installés. Quel que soit le lieu ou se déroule ce type de phénomène, il déclenchera une forme de rejet de la part des autochtones.
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  18. Pas « va », « peut ». Pas « s’effondrer », « s’affaiblir ». Et pas « la civilisation », mais « les structures sociales ». Il y a un côté panglossien chez certains alors qu’on voit tous les jours l’echec d’une bonne part des migrations des dernières décennies. Et pour le reste, c’est toi qui parle de génétique. Les phénomènes sociaux ne se résument pas à l’heritage et au contrat de vente.
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  19. La civilisation va s'effondrer, c'est l'équivalent à droite du retour aux heures les plus sombres de notre histoire. Les 300 dernières années en Europe, surtout en Europe de l'Ouest sont surtout la preuve de la résilience de la societe qui est bien plus solide qu'on ne le croit. Plus on est vieux et plus on est averse au risque. Ca n'a rien à voir avec la droite est égoïste et la gauche est bête. Ils ne se souviennent pas de l'origine du nom des villages mais ils se souviennent que c'est leur ancêtre à eux. Quand à tout les coups leur ancêtre c'était un soldat allemand en garnison. Ou un Prussien. Ou un Anglais. Ou un Burgonde. Ou un Romain. Ou un Numide. Ou un Normand. Ou... Le nationalisme, c'est une idée. Pas un droit qui s'hérite. Surtout quand le concept de "Francais" a quelques siècles et qu'on déforeste depuis quelques milliers d'années.
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  20. La liberté d'aller et venir me semble pourtant facile à défendre. Tant mieux Assimiles-tu le mot "français" au mot "prisonnier"? Parce qu'effectivement, si chacun est libre, le mot prisonnier n'a plus aucun sens.
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  21. Ce qui est à peu prêt du niveau d’argumentation les gens de droite sont égoïstes et ceux de gauche bêtes. C’est surtout qu’à un moment on se rend compte que l’organisation sociale est un édifice pas si solide que ça, et qu’il ne peut pas être indéfiniment rasé et reconstruit. Dans un univers moral libertarien, si. Poser ce genre de questions dans un pays où plus personne ne se souvient de l’origine des noms de villages et où les forêts primaires ont toutes disparues, il faut le faire.
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  22. Beaucoup plus évidente vu que c'est juste et moral. Alors que tout ca est indémontrable. La nationalité n'a plus de sens aujourd'hui en France ? Apparemment ca signifierait être libre. Quelle horreur.
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  23. Il y a deux manières d'aborder le sujet. Soit on est pour une immigration libre, par principe. Soit on est pour l'immigration libre parce que l'on considère que le pays est capable de faire face, que l'économie fournira du travail, que les immigrés ne causeront pas de problèmes particuliers... Une immigration libre par principe ne me semble pas si évidente à défendre. Si on est pour une immigration totalement libre, la nationalité n'a plus beaucoup de sens. Que signifie être français si n'importe qui peut s'installer en France, parler sa langue, faire ses petites affaires, et quitter le territoire comme bon lui semble ?
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  24. Le gras c'est la vie, la viande c'est la force, et le beurre c'est le bonheur.
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  25. Que choisir entre embaucher des fonctionnaires pour pourchasser les immigrés et mettre fin à l'école gratuite et obligatoire ? Dilemme, dilemme. As-tu déjà essayé d'entreprendre des démarches administratives d'immigration une fois dans ta vie ?
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  26. Euro zone budget could be conditional on discipline - IMF's Lagarde http://uk.reuters.com/article/uk-eurozone-imf-lagarde/euro-zone-budget-could-be-conditional-on-discipline-imfs-lagarde-idUKKBN1JX0VJ Du genre : pas plus de 3% du PIB de deficit et pas plus 60% du PIB de dette publique ?
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  27. Je suis plutôt assez d'accord avec LePierrot, son raisonnement se tient ! Je suis libéral et pragmatique, ainsi je suis contre le libre échange tant qu'il y aura des pays protectionnistes, qui soutiennent leurs exportations ou qui supportent leurs entreprises. Je ne tiens pas à ce qu'on m'impose du poulet au chlore, du boeuf aux hormones ou du mais OGM. On devrait pouvoir choisir quels produits entrent sur notre marché suivant des critères de qualité ou d'origine par exemple. De la même manière, si on se penche simplement sur le fonctionnement de notre économie, on court à la catastrophe si on se permet de commercer avec tout le monde ou d'importer n'importe quoi. Si nos entreprises ne tiennent pas la route (et ne gagnent pas la course), on va se retrouver logiquement avec plein de chômeurs par exemple, imaginez la conséquence terrible pour nous tous qui devront payer pour ces inactifs ! Il faut supprimer l'État-providence avant de s'engager sur la voie du libre-échange. En attendant, le protectionnisme est une solution transitoire pour éviter que notre société s'effondre. Je pense qu'on peut même étendre le raisonnement à d'autres questions : tant qu'on couvre les banques en cas de crise, on ne peut pas réclamer plus de libertés dans le monde de la finance, etc.
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  28. Le siège du sénat sera déplacé de manière permanente en Guyane Celui de l'Assemblée le sera en terre Adélie
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  29. Mais seulement après avoir supprimé l'Etat-Providence.
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  30. "Liberalism is trust of the people tempered by prudence. Conservatism is distrust of the people tempered by fear." - William E. Gladstone
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  31. Vous ne pouvez comparer le meurtre avec le fait de refuser l'entrée à certaines personnes. Je n'ai jamais appelé à tuer les immigrés.
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  32. J'pense qu'on rigolerait bien si on comparait le niveau de dépendance d'un Carolo ou d'un Roubaisien moyen à l'Etat providence et un migrant pakistanais moyen
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  33. La liberté d'immigrer est un bon argument contre l'État providence. Mais l'État providence n'est pas un bon argument contre la liberté d'immigrer. Du moins lorsqu'on est attaché à la liberté.
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  34. "Vous pouvez avoir une natalité libre. Vous pouvez avoir un Etat-Providence. Mais ne pouvez pas avoir à la fois une natalité libre et un Etat-Providence." Tu es pour les avortements forcés, l'enfant unique et la stérilisation des pauvres jusqu'à ce que l'Etat-Providence disparaisse ?
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  35. Alors dans ce cas, c'est très simple : on fait comme tous les autres libéraux et on s'attaque à faire en sorte de supprimer l'Etat providence plutot que faire en sorte de supprimer une liberté de base, ça s'appelle avoir de l'ordre dans les priorités.
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  36. Ah ? On t'a forcé à accueillir des migrants en ta demeure ? J'en doute. Et si on parle à une échelle collective, il y aussi des gens qui veulent bien de ses migrants (humanitaire, travail, etc), pourquoi ton désir primerait sur les leurs ?
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  37. Sauf que tu oublies pour les natifs (mais pas pour les immigrés) que les contributions doivent être mis dans la balance avec les gains retirés. Il ne suffit pas de se dire contributeur net pour l'être. Et si ta part de la propriété publique est négative, même si elle est supérieure à celle d'un immigré, elle reste negative et ne te donne droit à rien. Du fait des impots extraterritoraux (comme l'impôt sur les societe et les droits de douane), il est tout à fait probable que tu sois moins contributeur net qu'un certain nombre d'étrangers. Et le calcul est compliqué par les avantages indirects issus des reglementations. Et en l'absence de preuve que tu as contribué suffisamment pour emprunter les routes, je ne vais pas te croire sur parole. Et tu oublies que c'est pas parce que tu as une part que tu as le droit à autant que celui qui en a 1000. C'est pour ça qu'il faut connaitre le montant exact.
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  38. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/07/06/01016-20180706ARTFIG00112-migrants-le-conseil-constitutionnel-abolit-le-delit-de-solidarite.php Il n'empêche, selon le raisonnement du gardien de la constitution, la fraternité reconnue comme principe constitutionnel va donner bien plus de latitude aux militants «No Border». Si l'entrée illégale reste un délit, l'aide au séjour et à la circulation des illégaux bénéficie d'exemptions pénales élargies. Jusque-là, les textes, c'est-à-dire l'article L622-1 et L622-4 du code des étrangers, prévoyaient qu'aider directement ou indirectement un clandestin à entrer, circuler ou séjourner irrégulièrement en France est un délit puni de cinq ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. Des exemptions pénales étaient prévues. Ces dernières vont donc être considérablement élargies grâce au Conseil constitutionnel qui estime désormais que «l'aide apportée à l'étranger pour sa circulation n'a pas nécessairement pour conséquence, à la différence de celle apportée à son entrée, de faire naître une situation illicite». Autrement dit, et c'est l'une des conséquences majeure de la décision, l'aide au séjour et à la circulation des étrangers illégaux, dès lors qu'elle est apportée «dans un but humanitaire et sans contrepartie directe ou indirecte», peut être reconnue comme licite. Une bien bonne nouvelle
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  39. ça y est, c'est parti, ça fait maintenant trois semaines que j'ai poussé plus loin le low carb. Je n'ai pas fait d"écart du tout, ça stagne au niveau du poids, mais j'ai l'impression d'avoir un peu modifié ma silhouette. Je mange également moins, je fais des jours en 16h - 8h de temps à autres, et j'essaie de me bouger suffisament tous les jours et assez régulièrement (je me lève les fesses de mon bureau toutes les heures pour aller faire un mini tour dehors, une heure de piscine par semaine). C'est marrant ça aide bien. Bon je vais essayer de passer l'été comme ça et je verrai bien. J'ai aussi arrêter le chocolat noir à 90%. ça fait un mois et demi que j'en ai pas mangé et ça me manque pas le moins du monde. Moi qui me pensait accroc.
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  40. Le mot "pro-immigration" me met un peu mal à l'aise. C'est quoi être pro-immigration ? Le jour où on manque de main d'oeuvre, on va la chercher de force (comme ça se pratique deci delà) ? pro-libre-circulation me semble bien plus clair. Les gens viennent, si ils veulent. Les gens partent, si ils veulent. Bref, ils circulent partout comme ça leur chante.
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  41. Regarde toutes les lois restreignants la liberté d'expression en France. Leurs défenseurs sont souvent également du côté des mouvements pro émigration.
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  42. Tu soulèves un point intéressant. Il faut bien comprendre que, si l'Etat a une politique complètement libérale face à l'immigration, alors ça signifie à la fois que le passage de la frontière est à peu près libre (je mets de côté les peines d'exil, toussa), et en même temps que les locaux sont libres de traiter les nouveaux comme ils l'entendent dans le seul respect des droits naturels (boycott, discrimination, racisme, bref tout ce qui ne fait pas appel à la violence sera complètement open bar). Je ne suis pas certain que les plus chauds partisans de l'immigration ici soient tout à fait conscients que l'un ne peut pas aller durablement sans l'autre...
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  43. Oui. Mon épicier arabe me permet de picoler quand je veux.
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  44. Hotel Corinthia - Budapest
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  45. Pour être plus précis il y a un gouffre entre ce que promeuvent les médias et ce que pensent les gens, et il y a même un gouffre entre cette propagande et ce qu'en pensent leurs promoteurs cyniques dont les gosses sont placés dans des lycées privés cossus dans les beaux quartiers. Pour répondre à Johnnyboy, moi non plus je ne vais pas passer des heures pour te prouver mes dires, c'est peut-être pour ça que ma réponse te semblera un peu légère. Pour ce qui est de plus belle la vie, on atteint le paroxysme. Marseille est trèèèèès loin des images d'Epinal que montre cette série de Marseille. En fait il y a beaucoup moins de noirs et d'arabes dans la série que dans la vraie Marseille , mais bon, sait-on jamais, d'ici à ce que quelques bobos un peu crédules se décident pour cette cité du métissage bucolique, ça sera toujours ça de fait pour éviter que la ville ne soit définitivement implantée en Afrique. Ah, oui, j'oubliais la menace diffuse qui court durant toute la série : la 'flêche blanche', une organisation secrète de type White Power et qui a décidé de semer la discorde et le racisme dans cette cité bucolique. Quand on connaît un peu Marseille, on ne peut être que mort de rire devant un tel tissu de propagande et de mensonge, qui paraît-il fait un carton au niveau de l'audimat.
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