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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 11/12/2018 dans toutes les zones

  1. Sauf que cette crise, elle touche tout l'Occident. Historiquement, chaque camp politique (doté d'une base sociologique) avait ses élites qui portaient sa voix sur le plan de la représentation politique. Ces dernières décennies, pour diverses raisons (cf par exemple Charles Murray), les élites ont fini par s'agglomérer les unes aux autres, donnant dans un premier temps l'illusion d'arriver à atténuer les affrontements politiques dans un centrisme social-managérial éternel (l'ère Clinton-Blair-Jospin, pour simplifier). Sauf que cette illusion s'est brisée parce que les gens ont fini par comprendre que leurs élites considéraient avoir davantage en commun avec les autres élites (du même pays mais d'autres camps politique, ou même d'un autre pays), aboutissant à une profonde crise de la représentation (la prise de conscience officielle de ce fait en France a été le référendum de 2005). De plus en plus, tout donne aux gens l'impression d'une nouvelle lutte des classes ; à ceci près que ce ne sont plus les prolétaires de tous pays qui cherchent à renverser le capitalisme, mais les élites de tous les pays qui cherchent à dissoudre les nations (ces deux représentations décrivent sans doute moins ce qui se passe dans la réalité que ce que les gens en perçoivent, et donc comment ils vont réagir). Privées d'élites, les masses sont intrinsèquement désorganisées (i.e. privées à la fois de cadres et de direction précise), et seul un leader hors élite habituelle peut arriver à plus ou moins surfer sur tout ça (aux USA Trump, en Italie Beppe Grillo, c'est-à-dire leur Coluche). Qui le fera en France ? J'ai mes idées...
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  3. En fait ce qu'il nous aurait fallu c'est un type plus consensuel, qui brosse les français dans le sens du poil, qui éviterait les mesures ostensiblement favorables aux "pluzézés" et la symbolique contre-productive. Un type qui au contraire, ferait dans le symbolique socio-franchouille sans que ça coûte trop. Bref, un populiste qui s'immuniserait contre la rhétorique dirigée contre Macron ("banquier", "président des riches") etc. Une sorte de croisement entre la dignité d'un Bayrou, le bagout d'un Chirac et la normalité d'un Hollande, avec un petit côté social en plus, un soupçon de paternalisme... bref je vous laisse affiner le portrait du président populaire français idéal. La première étape, c'est que pendant que ce type endort les défenseurs habituels du "modèle social", dans l'ombre, une équipe de choc commence à tailler dans le gras administratif et bureaucratique. Ce n'est pas encore le libéralisme, mais ce sont des mesures dont il sera facile de répondre aux détracteurs qu'elles ne touchent pas les vrais français mais une classe de parasites ou de nantis. Ensuite seulement la baisse des impôts commence, on explique qu'on rend aux français l'argent économisé en dégraissant le mammouth, ils sont contents. Et là on s'arrête pas, et c'est la baisse préalable des prélèvements qui permet de justifier/faire passer la baisse des dépenses de service public.
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  4. Du genre attention pas de bavures mais vous pouvez casser la gueule d'un lycéen à terre, ou des soignants à l'écart, ou bien vous pouvez voler et détruire le matériel photo lorsque les gens vous prennent en train de faire des conneries ?
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  5. Pour parler de la pédagogie, je vais utiliser une analogie qu'il faudra ensuite savoir dépasser : l'opposition conservatisme/progressisme. La pédagogie traditionnelle est née aux alentours du XVIIe siècle, quand il a fallu commencer à enseigner à des groupes d'individus (par opposition au préceptorat). En pratique, ce sont des ordres religieux qui prennent cette activité en main (par exemple les jésuites). Tout ce qu'on imagine aujourd'hui est issu de là, les républicains reprendront le modèle à peu près tel quel : enseignement magistral, centré sur l'enseignant, qui présente un savoir sans forcément chercher à conceptualiser ce qui va se passer dans la tête de l'apprenant (plutôt : dit comme ça, c'est anachronique). Aujourd'hui, suivraient les séries d'exercices et l'évaluation sommative (la note) avant que le cycle ne se répète. Attention, si c'est une pratique qui n'est pas théorisée comme on l'entendrait aujourd'hui, des personnes de qualité s'y intéressent, réfléchissent et écrivent des choses de grande valeur. Par exemple, les douze vertus du frère Agathon valent le détour et leur lecture peut s'actualiser sans trop de problème ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Frère_Agathon Mais pour faire simple, on va dire que cette pédagogie traditionnelle ne prétend pas s'appuyer sur une démarche scientifique, systématique et rigoureuse. Elle est le fruit d'une tradition qui émerge peu à peu des pratiques. (Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'a pas "découvert" des principes valables). Voilà nos "conservateurs". Dans une bonne histoire il faut un antagonisme, et toujours pour simplifier on va le personnifier par notre ami Jean-Jacques Rousseau (un casting de qualité, c'est important). Il représentera le progrès Progrès. Le grand ancêtre du constructivisme. On va condenser sauvagement : le constructivisme considère que la pédagogie doit se recentrer sur l'apprenant. En effet, le savoir "passerait" mieux dans son esprit si c'est celui-ci qui lui donne forme de manière active en l'interprétant, à travers des expériences réelles, l'exploration de ses centres d'intérêt, et non pas sous une forme pré-établie par la maître. Au tournant du XXe siècle, ce courant va prendre des couleurs et des prétentions scientifiques. La figure incontournable de cette tendance est https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Piaget (Je passe tous les Montessori, Freinet et compagnie…) Il faut comprendre que l'idée est bonne : s'intéresser plus systématiquement aux processus internes à l'apprenant est forcément une piste valable. Mais le constructivisme n'arrivera jamais à se constituer en véritable science (à l'exception de l'approche cognitive). Mon avis (qui n'engage que moi) : les différents courants n'ont jamais réussi à se détacher d'une vision romantique de l'enfant et à séparer un discours qui mélange beaucoup de choses différentes en hypothèses distinctes et clairement formulées qui puissent être testées. Bon j'ai vraiment résumé sauvagement, pour vous donner une idée du nombre de courants qui peuvent exister : Finalement, quel est le fond du problème ? C'est que ce foisonnement d'approches, d'Agathon à Piaget, n'est jamais testé rigoureusement. Pourtant, même si le sujet est intrinsèquement complexe (l'est-il plus ou moins que la nutrition ou le climat, qui sait ?), il est assez naturel de s'inspirer de la médecine (études épidémiologiques, cliniques, principe du double aveugle). Pour départager les chapelles, pourquoi ne pas comparer in vivo les résultats obtenus, comme quand on teste un nouveau médicament ? C'est exactement ce qui va se développer à partir des années 50 dans le monde anglo-saxon (en France, les sociologues, de Bourdieu à Boudon, ont tué l'idée dans l'œuf en développant la thèse de la prépondérance écrasante du milieu socio-économique. Side-note : C'est peut-être pour ça que les profs dépriment en France, tout le monde croit qu'en gros ils ne font aucune différence). L'idée : Les études de niveau 1 (équivalent des études épidémiologiques) : on va observer les enseignants en classe, on évalue les élèves, on invente des instruments de mesure, on établit des statistiques, on fait émerger des corrélations et on formule des hypothèses. Les études de niveau 2 (équivalent des études cliniques) : on teste rigoureusement les hypothèses selon des expériences aux protocoles rigoureux, avec des groupes témoins etc mais à petite échelle. Et on ajoute les études de niveau 3 (pas d'équivalent dans la recherche médicale, à ma connaissance) : on reproduit à grande échelle (par exemple dans un nombre conséquent d'écoles) pour être certains que les résultats établis auparavant se mesurent toujours, qu'on a pas oublié certaines variables, ou certaines interactions que la réalité comporte et pas le "labo". Je résume : toutes les études montrent grosso-modo la même chose, une pédagogie explicite est de loin la plus efficace. Au lieu d'essayer de tout (mal) synthétiser, je renvoie à l'article Wikipédia qui est bon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pédagogie_explicite On retiendra comme significatif : Les sciences cognitives (la seule branche scientifique du constructivisme) expliquent finalement très bien l'échec du constructivisme pédagogique (mémoire de court terme, mémoire de long terme, architecture du cerveau). Exemple : la méthode syllabique est supérieure à la méthode globale, même pour les enfants favorisés. Elles éclairent ce que les études de niveau 3 ont systématiquement établi (dont le projet Follow Throught, la plus gigantesque jamais menée dans le domaine des sciences de l'éducation). Un nom émerge : Rosenshine, qui synthétisera tout ça en y ajoutant les résultats d'autres études qui s'étaient intéressées aux pratiques des "bons" profs et les avaient comparées à celles des "mauvais" (je ne détaille pas mais tout ça est évidemment défini avec précision). Finalement, on peut dire que la pédagogie efficace qui se dégage de ce gigantesque chantier intellectuel est une pédagogie qui n'est centrée ni sur l'enseignant, ni sur l'apprenant, mais sur le processus de compréhension lui-même. Elle garde certains aspects de plusieurs des courants (voir la première vidéo) mais elle abandonne assez nettement l'idée de confronter directement l'apprenant à des situations complexes (à cause de la charge cognitive). A mon avis, c'est en particulier à cause de ce dernier point que les constructivistes (qui sont pour beaucoup d'entre eux des progressistes romantiques) n'ont jamais pu accepter ces résultats et soit les ignorent, soit les contestent. Mais ils ont toujours été reproduits et les critiques ont toujours été adressées plutôt correctement par les chercheurs concernés. En France, comme je l'ai déjà souligné, et en caricaturant, la sociologie a tué la recherche en éducation. Donc en gros la plupart des intervenants ne savent même pas que ces études et cette approche expérimentale existent. Il faut aller chez les canadiens (Bissonnette, Gauthier, Richard) pour trouver du francophone de valeur qui reprend la méthodologie et la synthèse de Rosenshine. Il faut ajouter (je pense) l'idée que les statuts et l'histoire de l'enseignement dans notre pays font qu'il est difficile d'envisager une approche neutre et professionnelle : on parle encore de "vocation" (en fait tout le vocabulaire religieux a été plus ou moins conservé tel quel), on refuse de considérer qu'il puisse exister un aspect technique au boulot de prof, on croit qu'il y a autant de pédagogies que de personnalités. Bref, on est clairement dans l'approximatif et la sentimentalité (y compris voir surtout dans le milieu). Par ailleurs, comme je le disais sous forme de boutade, le système scolaire français reste quand même fortement teinté par le modèle des grandes écoles et l'idée de sélection par concours. Alors savoir si les maths ou le latin sélectionnent vraiment les gens les plus intelligents/efficaces est un autre débat (personnellement, je suis plutôt sceptique), mais je veux juste souligner l'idée que lorsqu'un cursus est pensé essentiellement en vue d'un examen/concours qui déterminera l'avenir d'un individu en le classant, on a pas trop le temps de fignoler l'aspect conceptuel des contenus : faut ingurgiter et recracher le format précis qui est attendu du candidat mieux que les autres, point barre. (Là on s éloigne du sujet initial et je conçois que ça se discute). Pour terminer, à propos du post de @Jean_Karim : tout ce que je décris n'est pas propre à la France. Les Etats-Unis, qui sont le berceau de l'approche scientifique de l'évaluation des méthodes pédagogiques, regorgent tout autant que la rue de Grenelle de constructivistes "éclairés" qui "savent" (études de niveau 0 dans la typologie précédente). J'ai plein de blogs comme ça dans mes favoris. Même dans ce domaine, on est à la bourre : la réforme de Najat n'a rien inventé du tout ! La différence c'est qu'au moins, aux USA, il y a une certaine conscience qu'il existe des alternatives et un débat public minimal existe. En France ça reste très clivés conservateurs (à la Brighelli) contre progressistes (à la Meirieu). Le débat public existe mais il n'est pas de très haute volée (toujours les mêmes arguments des deux côtés, répétés en boucle, et personne pour mettre en avant une méthode de départage qui pourtant existe, bon sang !) Quant au génocide arménien, moi aussi j'ai déjà utilisé des activités inductives : elles sont intéressantes quand elles correspondent à des idées déjà un minimum familières aux élèves. On ne travaille pas les mêmes choses. L'exemple du génocide arménien ne nécessitait pas de concept nouveau que les apprenants devaient maîtriser au préalable, ou de méthode d'analyse exotique -> pas de surcharge de la mémoire de travail -> ça marche ! La même chose avec la découverte des puissances en maths en quatrième et c'est la catastrophe ! (je sais j'ai testé). M'enfin là je parle sous le contrôle de Jean-Karim, je ne suis pas prof d'histoire. De manière générale, plus un savoir est structuré selon un ordre logique issu d'une longue histoire d'accumulation de connaissances et de méthodes et/ou plus il est abstrait, plus la pédagogie explicite est nécessaire. Bon il faudrait encore parler de plusieurs choses (sur le constructivisme et son imitation du chercheur professionnel appliquée à l'élève, sur les maths modernes, l'épistémologie et l'histoire des mathématiques comme source d'inspiration en didactique - là il y a tout un courant français qui est excellent, pour le coup) mais je crois que mon post est déjà beaucoup trop long.
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  6. Il y a maintenant aussi: culture, cités, travail, transports, industrie, sports, développement social. Ils sont nommés pour le président et peuvent être démis. Bolsonaro veux changer ça, dans le cas du Banque centrale: autonomie. Et pour l'avocat général: tribunal compétent sera toujours cours supérieure. Mais pour l'instant sont ministères. Transparence: contrôle interne, contre corruption et mauvaise administration fédéral Infrastructure: transports + travaux publics du gouvernement fédéral + concessions diverses gouvernementaux
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  7. https://reut.rs/2Ldr5NC
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  8. Une blonde à forte poitrine.
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  10. Mais Trump est honnête : il a été un bullshiter toute sa vie. C'est justement ça que les gens aiment chez lui : il est tel qu'il paraît même si c'est un vendeur de tapis ! Au moins il était déjà riche, puissant et connu avant d'être entré en politique. Ce sont des arguments massues ... et vrais.
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  11. Mais le symbole de quoi ? L'homme providentiel ne dirige pas seul. Il disposerait des mêmes outils, des mêmes institutions, répondrait aux mêmes personnes. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, penser une seconde que changer le visage de l'Etat changera significativement quoi que ce soit, c'est se fourrer le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate.
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  12. oui, ça m'a frappé pareil. "on va améliorer" ... sans l'amorce de brouillon du moindre détail technique. Pour le référendum, ça fait depuis Chirac qu'on se fait promener. ça fait long la promenade. 1/ Pharaon a parlé à ses esclaves (après les avoir fair attendre 2 semaines). C'est comme un livreur qui se pointe le vendredi pour une livraison qui était nécessaire depuis lundi. 2/ Pharaon a entendu son peuple et va régler quelques potards du logiciel, puis se promener dans les régions. Pharaon est bon. Mais Pharaon est lui aussi totalement un homme de l'ancien monde. 3/ Pas un mot sur comment vont se financer ces bontés, donc par la dette, donc on continue de charger la mule 4/ Le coup de dispenser les retraités qui palpent 1500-2000€ = plutôt injuste ama et pas top comme idée. ça va peut-être vider les ronds-points ? mais pour les manifs du we, pas sûr que ça ait de l'effet. Il a peut-être essayé d'enfoncer un coin entre jeunes et vieux ? si c'est ça, c'est continuer à jouer avec les explosifs ama. ça va encore secouer tant que le pays ne dégotera pas quelqu'un enfin fichu de jeter l'ancien modèle centralisé/étatique/socialiste à la poubelle. L'effort sur la forme est louable, mais dans le fond ça ne me parait pas à la hauteur de ce qui se passe.
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  13. "The events of the past week are likely to be a turning point that will neuter the Macron presidency and prevent it delivering on its early promise. [...] The idea was that if Mr Macron could demonstrate his ability to change France, he would convince Germany to accept decisive steps towards a genuine European economic government." Puisque je vous le dis que les GJ favorisent objectivement la liberté de ce pays
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  14. Pour comprendre la comparaison il faut avoir un peu lu des votes de congrès ou des programmes PS Là c'est à peu près écrit en français. Mieux, dans les propositions tu as une structure: problème (réel ou imaginé) posé => solution retenue. Encore dix ou quinze ans d'efforts et on devrait pouvoir commencer à lire des choses du style "l'Etat n'est pas la solution à tous les problèmes"
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  15. Avec ceux qui sont déjà allergiques, c'est sûr que c'est contre-productif. Y a 2 autres points qu me sont revenus aussi, il a eu un mot sur le vote blanc, et aussi y a eu un passage avec le poids des régions, et l'arrêt de la centralisation à Paris. Bien que pour les deux points, il n'a fait que de les évoquer, et n'a même pas encore parler d'un éventuel "moratoire" ou d'une possible "feuille de route".
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  16. Macron protests show that leading France seems like an impossible job
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  17. Bruxelles, Nagasaki, Mururoa ... Lorsqu'on lit l'historie de madame de la Mole, dont la tête fut baladée à travers Paris au bout d'une pique par une foule ivre de rage, on frémit. Mais lorsqu'on voit la photo de Juncker, Tusk ou Timmermans, on a plus envie de danser la Carmagnole que la lambada.
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  18. C'est l'histoire de deux juges soviétiques qui discutent à la sortie d'un tribunal; l'un deux est hilare. Le premier demande: Pourquoi ris-tu camarade ? Le second en larme: Parce que j'ai entendu hihi la meilleur blague de toute ma vie, mffrrr hahaha. Le premier: Et bien vas-y camarade raconte: Le deuxième qui se reprend: HA non, je viens de condamner celui qui me l'a racontée à 10 ans de travaux forcés.
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  19. C'est vrai que les Miss sont rarement bien épaisses.
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  20. on est à l’os en terme de dépenses publiques.
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  21. Et Bruxelles prévient déjà que ce sera panpancucu si les déficits augmentent. Mais ça reste la solution qui arrange tout le monde, donc ça va finir comme ça. Tant qu'on peut acheter la paix sociale et la fin de son mandat, on le fait, c'est tout.
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  22. Pas mal. https://amp.lefigaro.fr/vox/societe/2018/12/10/31003-20181210ARTFIG00109--aujourd-hui-la-masculinite-n-a-pour-seul-modele-que-celui-du-loser.php
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  23. Grace au podcast UV Funk. j'ai découvert un pan de la musique turc sous la forme du rock anatolien:
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  24. Par contre rien sur la retenue à la source. Il n'est pas impossible que la France contribue grandement au réchauffement climatique en février...
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  25. Hollande était au même niveau d'impopularité et il a réussi à finir son mandat. Malgré toute ma bonne volonté créative, je peine encore à imaginer un président qui sombrerait encore plus bas que Hollande dans le désaveu.
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  26. Macron propose aux Français de supprimer les charges salariales. Mais les charges étant des cotisations et ce qu'on peut appeler du salaire différé, Emmanuel Macron propose donc officieusement de baisser leur salaire, non ?
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  27. Au contraire, les fonctionnaires ont beaucoup d’heures supps. Et donc le privé va encore devoir payer. Cadeaux pour les privilégiés : les fonctionnaires, les retraités qui n’ont quasiment pas cotisé, les assistés. Les classes moyennes actives devraient commencer à épargner pour payer la facture.
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  28. J'ai pas tout entendu, il a parlé de réduire quelles dépenses ?
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  29. T'abuses. Il a dit qu'on allait discuter cette année. Il a dit qu'il y aurait aussi à la table des personnes non affiliées à des partis. Et j'ai immédiatement vu ça :
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  30. Quand on parle de consensus, on parle de consensus sur quoi? Sur 2 à 4° en plus? Sur l'origine anthropique? Sur la fin du monde? Les scientifiques font des publications sur un sujet étroit, non pas sur le corpus articulé dit "RCA", alias fin du monde. MarcD est un gros troll qui n'est pas plus libéral que cela et qui ne poste que sur le RCA. Ce n'est pas le premier, ni le dernier. Honte à lui. J'attend de sa part ses positions sur les autres fils. Le libéralisme n'est pas que le RCA.
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  31. Ca ne change rien au fait que cette classe de grenades équipées d'une charge de TNT est problématique. Il y a eu un certain nombre de mutilés, au pied notamment, avant les GJ et pendant. Les autres pays européen gèrent leur manifs sans.
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  32. Ouais, y en a un qui a proposé ça. Va falloir déterminer une liste, ça va être fun...
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  33. Tramp c'est le poil à gratter. Il met du piment dans les discussions. Il ne faut pas le prendre trop au sérieux. Et puis, il touche parfois juste. Mais bon, le goût du paradoxe a ses charmes et ses limites.
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  34. Je ne comprendrai jamais ce que certaines personnes font à leurs pauvres sourcils.
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  35. la société c'est des gens, et les gens se méfient naturellement de ce qui est différent. C'est une dynamique normale et même saine dans le fond (quand ça s'applique pas n'importe comment). Si tu veux être différent, concrètement tu marques le fait de ne pas appartenir au groupe, voire à la société. Tu peux pas dire à la société "je suis aps des votres" et en même temps exiger qu'on te traîne comme l'un des leurs. Suivre les règles de la société c'est coûteux et les gens le font quand même, c'est pas pour rien: ça a des avantages. La société s'effondrerait immédiatement si ne pas suivre ses codes ne provoquait aucune réaction.
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  36. La constitution interdit d’ailleurs aux députés de proposer des baisses de recettes de l’Etat. Article 40 :
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  37. Je pense que Macron est plus brillant que Hollande et qu'ayant assisté à la déroute de près il a essayé d'en retenir les leçons. Maintenant sa situation politique objectice actuelle n'est pas meilleure pour autant, et point de vue libérale il n'y a presque rien à sauver, rappelons que ce que voit la plupart des gens, et c'est confirmé par les chiffres, la pression fiscale s'aggrave, c'est une augmentation des prélevements, et les baisses de dépenses sont peanuts, les libéralisations quasi-introuvables, et les idées pourries à base de service national, d'éco-féminisme punitif, et des micro-taxes partout. Bref la situation est un véritable gachis, que les autres politiciens soient pires n'est plus une excuse acceptable, on voit que partout les gens sont prêts à voter pour n'importe qui plutôt que des technocrates socdem, je regrette fortement que la pente Macron se dirige vers ça, je n'ai rien contre lui personnellement, mais le résultat n'est pas meilleur que celui de Hollande pour l'instant.
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  38. Il te considère comme un moyen, sauf que dans le second cas c'est toi la chose. Non, un viol reste un viol. Et je suis contre l'idée d'instaurer une imprescribtilité pour les crimes sexuels. Ce que j'essaie juste dee dire depuis le début, c'est que ce genre d'infractions (qui touchent majoritairement des femmes, comme le relève à juste titre @Bisounours) s'inscrivent dans un pattern beaucoup plus général, et qu'on vit dans une société où le sexisme est encore beaucoup, beaucoup trop présent. On crache volontiers sur le féminisme sur ce fil (souvent à juste titre vu les mesures liberticides prônées), mais on n'aborde finalement trop peu ces problématiques. Et les seules fois où quelqu'un ici le fait, soit on minimise ("les agressions sexuelles subies par des femmes ne représentent qu'une infime part des relations humaines", "non les femmes ne se font pas plus emmerder dans la rue"), soit on tombe dans le scepticisme limite déplacé.
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  39. Autant qu'il est bon signe que "progressiste" ou "partisan du progrès social" soit historiquement devenu un synonyme implicite de communiste... Les mots ont un sens. Réformer veut juste dire changer les lois et institutions en vigueur ; ça n'implique aucune orientation politique déterminée.
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  40. Ce que j’adore en France c’est l’ignorance totale du système qu’ont les français. Que ce soit l’economie en général, les institutions, les impôts, la sécu, la justice etc. Ils n’ont aucune idée de comment ça fonctionne mais ils y sont viscéralement attachés. Ce bug mental quand tu expliques que les Prud’hommes ou le tribunal de commerce sont quasiment non-étatiques. Les Français vivent à la fois dans l’ignorance totale de l’étranger - où les gens meurent de faim dans la rue à l’entrée des hôpitaux - et de chez eux.
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  41. Le problème de l'ISF est qu'il touche des gens qui ont du "patrimoine" mais pas de revenus suffisant pour le payer. Ce qui serait interessant ça serait de mettre en valeur le nombre de ces gens et leur proportion parmi ceux qui paient (payaient) l'ISF. Qui sont ces gens qui ont du patrimoine mais pas de pognon? Ce sont essentiellement les actionnaires minoritaires. Pour que les biens professionnels soient exclus du calcul de l'ISF, il faut posséder au moins 25% des actions (ou parts) d'une entreprise et exercer une fonction de direction payée en conséquence. Par conséquent, tous les gens qui possèdent des actions mais pas assez, vont être taxés. Ils exigent donc des dividendes afin de payer leur ISF, ce qui fragilise les entreprises. Les membres d'une famille qui possèdent suffisamment d'actions de leur entreprise sont nommés directeurs et payés en conséquence afin d'être exonérés, même s'ils sont nuls: fragilisation des entreprises. Par conséquent, maintenant que l'ISF n'existe plus (sous cette forme) le pognon ne quitte plus les entreprises. Mais si on regarde, à titre personnel, tous ceux qui payaient l'ISF, on constate qu'ils n'ont pas investi dans des entreprises puisqu'ils n'ont pas de pognon. Le pognon qu'ils versaient au titre de l'ISF était extorqué aux entreprises. Dès lors, il va être facile pour les thuriféraires malhonnêtes de l'ISF de prétendre qu'il n'y a eu aucun transfert de pognon des "riches" vers l'entreprise.
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  42. Si le problème c’etait les frontières on serait No borders et non pas open borders.
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  43. Il n’y aura pas plus ni moins qu’au moment de la réforme des retraites de Sarko. Il ne va rien se passer. Les gens veulent que rien ne change. Macron va se convaincre que si ça va mal c’est à cause de l’ultraliberalisme qui l’a perverti, va accuser les patrons voyous et la finance sans visage et va faire du gros social démocrate bien gluant.
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  44. Désolé mais je ne supporte pas les gags approximatifs. Je signale le message initial de @Azref, je demande son bannissement et qu'une peine exemplaire soit prononcée à l'encontre des 6 qui ont liké. Merci d'avance.
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