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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 21/12/2018 dans toutes les zones

  1. Le fait que l’augmentation perpétuelle des moyens n’améliore jamais la qualité de service ça me semble une bonne raison d’arreter les chèques en blanc. D’abord on se bouge le cul pour s’organiser, bosser et s’occuper des priorités et ensuite, on est récompensé. Faut arrêter de récompenser l’echec. Tiens, on va filer une prime à la police. L’insécurité a diminué ? Non parce que récemment, j’ai plus vu des centre villes saccagés et des gares de péages incendiées qu’un pays pacifié. On file des primes exceptionnelles à la SNCF, pourtant je ne crois pas qu’on a atteint une ponctualité ou des résultats financiers exceptionnels. Je me souviens plutôt de grève et d’incidents monstres Gare Montparnasse Etc, etc. La prime à l’échec.
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  2. Tu as surtout établi une fausse dichotomie. L'introduction d'un "libéralisme pur" dans le débat public serait la meilleure façon possible de déplacer la fenêtre d'Overton dans une direction plus libérale et d'avoir ainsi une chance d'obtenir des réformes qui iraient dans le bon sens. Regarde les communistes. Leur présence bien ancrée dans le débat public contribue fortement à l'accroissement du socialisme. C'est pas pour rien que depuis le XXe siècle pratiquement tous les pays du monde ont adopté la majeure partie des points du manifeste communiste sans qu'ils aient eu besoin de gagner des élections ou de faire des révolutions dans tous les pays du monde. Ils ont juste eu besoin que le communisme gagne sa place dans le débat public, rendant ainsi les formes moins radicales de socialisme tout à fait raisonnables en comparaison. Autre point qui joue en faveur des socialistes : ils sont profondément convaincus que leur cause est la plus morale, ce qui les rend moins sujets au compromis. Tandis que les libéraux modérés ont tendance à ne justifier le libéralisme que sur des bases technocratiques ou pragmatiques, allant parfois jusqu'à concéder que les idéaux socialistes sont nobles mais que leur seul problème réside dans le fait qu'ils soient irréalisables. En bref, les libéraux "modérés/pragmatiques" ont besoin des purs/mangeurs d'enfants/utopistes pour que leurs réformes paraissent plus raisonnables aux yeux du public. Parce que tant que les ultra-libéraux Macron et Fillon représentent la limite acceptable du libéralisme on ne risque pas de voir les idées libérales avoir une quelconque influence dans le débat politique et ces fameuses réformes marginales ont peu de chances de se produire.
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  3. Je ne dis pas que la pyramide manageriale est inutile, simplement qu'elle n'est pas essentiellement différente des administrations publiques (elle ne s'en distingue que par la tête), et qu'elle est pour partie sujette aux mêmes maux, surtout dans les grosses boîtes (d'où les "bullshit jobs"). Si on privatisait entièrement les domaines de l'éducation, de la santé et de l'assurance, il y aurait toujours des superviseurs et des administrateurs dans tous ces domaines. Ils accomplissent des tâches nécessaires, et ce sont ces mêmes tâches que les bureaucrates fonctionnaires accomplissent. Mais les hiérarchies, publiques ou privées, ont toutes une tendance naturelle à grossir et à coûter toujours plus (loi de parkinson stricto sensu + le superviseur préfère avoir des subordonnés plutôt que des rivaux + l'administration créer un besoin d'administration). Les entreprises privées, les plus petites en particulier, sont fortement incitées à limiter la bureaumanie. Les grosses moins. L'Etat, presque pas du tout. Les managers ne sont pas complètement inutiles, évidemment. Les fonctionnaires non plus.
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  4. Sur le profil j'avais écrit ça : Sinon pour avoir une idée de la jungle de l'accompagnement des personnes handicapées en France (dont @Bisounours parlera sans doute mieux que moi) : https://www.handicap-info.fr/etablissements-adaptes-ou-specialises/adultes/
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  5. Ton hamoniste préféré = discours de basse entropie Tu peux prévoir ce qu'il dit dans le futur en l'ayant écouté parler 10 minutes
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  6. Oui tout à fait l'axiomatisme fait référence à cette démarche à la Rothbard consistant par exemple à découler tout le Droit du principe de non agression. Cette manière de pensée a une influence écrasante chez les libertariens américains, c'est leur mainstream, et c'est une des raisons pour lesquelles ils manquent d'anticorps quand ils se font attaquer par l'alt-right ou les liberals. Je connais moins ce que raconte Mises. Je soupçonne son apriorisme d'être surfait mais il faudrait que j'aie un jour le courage de me plonger sérieusement dans son épistémologie.
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  7. Oui, je suis souvent d'accord avec ses positions politiques (en dehors des questions de politique internationale) mais en termes de contenu intellectuel je le trouve pas hyper intéressant par rapport à d'autres figures du IDW. De ce que j'ai vu de lui il passe la plupart de son temps à régurgiter les talking points de base du GOP. Ceci étant dit, il est plutôt doué en imitations
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  8. En admettant que néolibéral veuille dire quelque chose je ne mettrais pas Hayek là-dedans. L'axiomatisme (considéré comme précurseur du thin libertarianism) me semble au contraire vouloir écarter les considérations morales du champ de réflexion libéral en les rationalisant via quelques principes supposés fonder tout le reste. Le problème avec cette démarche est (1) que du coup ces principes deviennent indiscutables et (2) qu'elle rend volontairement aveugle à toutes les problématiques politiques ne pouvant pas être formulées à partir de ces axiomes.
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  9. Ils ne sont pas devenus écolos par magie. Il y a eu tout un travail en amont.
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  10. Les sommets c'était quasiment à 3000. Ce que j'ai appris grâce au BCH c'est qu'il faut se fixer un seuil où tu prends tes gains. Par exemple : Si je fais x10, je vends 50% et j'assure un x5 tout en restant long si la hausse continue.
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  11. Meme quand tu es de droite c’est une mauvaise idée bordayl. Je me demande qui a inventé cette rumeur. C’est rigolo mais que c’est con.
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  12. C'est l'argument de Gordon et d'autres, et c'est pas convaincant. Dans tout échange il y a chantage, donc vous dîtes que dans tout échange il y a une intention de porter préjudice à l'autre pour en tirer un bénéfice personnel. Vous utilisez le terme préjudice comme un mauvais commerçant l'utiliserait pour se plaindre de la concurrence. La supposée victime est sans échappatoire ? Elle est complètement libre de refuser cette offre louable. Si elle consent au chantage elle est bénéficiaire, au minimum ex ante, puisque tout échange est par nature bénéficiaire à ceux qui l'effectuent. Concernant le report temporel il n'est pas dit que la menace dure dans le temps. Il peut s'agir d'une demande one shot. Ce n'est un préjudice que si le maître-chanteur ne respecte pas le contrat. Admettons que la supposée victime subisse un préjudice personnel si elle voit son secret révélé. Pourquoi alors ne pas interdire le commérage ? Pourquoi la commère, elle, n'aurait pas fait subir à la victime un préjudice ? La seule différence est que le maître-chanteur a été le plus correct en lui donnant une porte de sortie et de l'information.
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  13. Je ne suis pas sûr que l'on puisse vraiment retenir l'intention de nuire comme préjudice en soi si on le fait par des moyens tout à fait légitime. Par exemple, si je décide de mettre des nains de jardin immondes dans mon jardin dans l'unique but de déranger mon voisin, je suis dans mon droit. Idem si je décide dans lancer un business avec, pour principale motivation personnelle, de faire faire faillite à un concurrent que je n'aime pas. C'est peut-être d'une moralité douteuse, mais je ne vois pas pourquoi ça devrait être illégale. Donc si j'ai le droit de commérer, je dois avoir le droit de commérer dans l'intention de nuire, et si j'ai le droit de commérer dans l'intention de nuire, je devrais avoir le droit de proposer de ne pas le faire en échange d'une rémunération. Non ? A propos du fait que le silence du maître chanteur n'est que provisoire, par contre, je n'en suis pas tout à fait certain. L'achat de son service de non-commérage est un contrat, et je ne vois pas pourquoi la victime n'aurait pas le droit d'exiger réparation si ce contrat est rompu unilatéralement.
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  14. ha ha les GJ s'amusent à se fixer des faux lieux de RV pour Paris demain sur FB ha ha ha
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  15. Non, mais : 1/ personne ici ne dénie l'utilité réelle de ce genre de boulots 2/ si c'était ça (quantitativement) le problème de la France, ça se saurait. La secrétaire qui prend des RVs pour le chirurgien à bac+10, elle fait gagner du manpower cher à tout le monde. Elle est productive. C'est pas elle le souci.
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  16. En ouvrant un livre/manifeste de Raymond Barre commandé sur Amazon, je trouve ça : #DuSérieuxDuSolideDuVrai #Barre88 #LyON #TeamVieux
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  17. Manager = bureaucrate privé. 2 groupes de facteurs (outre les penchants personnels et culturels, et la météo) qui contribuent à l'improductivité, indépendamment l'un de l'autre : coté bureaucratie, loi de Parkinson et ses corollaires + principe de Peter + problème de l'agence ; coté fonctionnaire, surprotection légale de l'emploie, quasi-absence d'incitation à limiter les coûts de la bureaucratie, etc. D'où le fait que les bureaucrates publics sont possédés par Belphégor, démon de la paresse.
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  18. Merci, ça fait des années que personne m'écoute ici quand je dis ça
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  19. Voici les infos précises pour mon "verre du 10 janvier" :
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  20. en général ils le sont déjà, profondément, quand ils sont candidats, et même avant. "... Le genre humain se divise politiquement entre ceux qui veulent contrôler la vie des autres, et ceux qui n'éprouvent pas ce besoin. » - Robert Heinlein L'immense majorité des gens qui veulent faire de la politique sont (par définition) dans la 1° catégorie mentionnée par Heinlein. Comme le dit JB, cela n'impacte que l'avènement du libéralisme par ce chemin. Il y en a dieu merci bien d'autres. Le libéralisme est une idée qui dépasse ama largement la politique. D'une certaine façon, c'est une idée technique. Et pour l'instant le socialisme n'a encore jamais réussi à bloquer l'émergence d'une technique nouvelle. Il les retarde, oui, il les bloque localement, oui, mais pour l'instant il n'arrive pas à les annihiler. [Le socialisme, c'est la religion des gens qui ne comprennent pas le monde (et qui y ont délibérément renoncé). C'est une religion qui aura sans doute forcément toujours beaucoup d'adeptes.]
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  21. Encore une fois, les écolos ne gagnent quasiment jamais une élection. Ils disposent de 3 députés seulement. C’est vraiment rien comparé à leur influence politique. Et ce n’est pas la politique que l’on déteste, ce sont les politiciens. Tout le monde était enthousiaste à propos de Ron Paul, ici, par exemple.
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  22. Le slogan vegan : "Produire comme un légume, vivre comme un légume, penser comme un légume, to save the world."
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  23. Toute culture tue des animaux... Un hectare de déforestation pour planter du blé, une haie abattue pour faire passer une moissoneuse, c'est un biotope modifié, des espèces animales mises à mal. Il suffit de discuter avec les conducteurs d'engin agricoles pour se rendre compte qu'ils tuent des animaux avec leurs engins, petits chevreuils, lièvres gités, couleuvres etc... Quid de la fertilisation des sols sans animaux et de leur appauvrissement? Les vegans sont des citadins qui ont une image totalement fantasmée de la nature.
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  24. Alors c'est marrant : sa misconception du "design" me donne à la fois une manière de critiquer sa classification (hint : une machine de Turing universelle peut simuler toute machine de Turing donc la distinction hardware/software est spécieuse, CRISP inside) mais me fait aussi penser à une critique possible de la théorie de "l'intelligent design". Non le résultat de l'évolution biologique ne peut pas être le résultat d'un design comme on l'entend au sens humain : un plan écrit (dessiner whatever il faut bien le représenter comme une suite de 0 et 1 que cette suite représente une photo un film ou un texte ne change rien) avec derrière une machine logique qui calcule l'évolution du système.
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  25. Pour la raison que je citais plus haut ama. Dans un bureau technique avec 10 ingénieurs, de ce que j'ai vu partout, tout le monde bosse. Plus ou moins bien parfois. Mais tout le monde travaille. Idem sur une chaîne d'assemblage d'aspirateurs. Il y a bien des gens qui ne veulent pas bosser ... mais ils vont faire ça ailleurs que dans la boite. Le seul endroit où, par définition, ne pas bosser ne se voit pas, c'est quand le travail effectué est de toutes manières improductif.
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  26. Au bout d'un moment, le fait de noyer des entités sous le personnel surnuméraire + le budget surnuméraire associé, ça finit par avoir l'effet exactement inverse à celui escompté. Le message transmis et reçu 5/5 est : "Votre organisation ne fonctionne pas, mais cela est sans aucune importance, et pour vous le prouver clairement on va vous rajouter 5 collègues supplémentaires, mais sans rien changer à l'organisation. Et d'ailleurs, si vous avez des amis qui veulent aussi pioncer, dites leur de venir."
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  27. Ah, oui, un vrai intellectuel comme on les aime. J’adore sa citation sur les Arabes, par exemple. Et je ne parle pas de son apologie du nettoyage ethnique des Palestiniens. De la vraie punchline libérale-compatible démontrant une indépendance de tout esprit de système.
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  28. Une petite idée... :
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  29. C'est certain. Par exemple moi, Gave, je n'en ai complètement rien à cirer
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  30. Pour en revenir au sujet de départ, je ne suis pas surpris de voir Gave raconter des conneries. Je suis surpris (ou plus exactement intrigué) de voir autant de gens ici continuer à le lire en espérant y trouver des choses intéressantes. Mais bon, chacun est libre de perdre son temps comme il l'entend.
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  31. Pourquoi ? Parce que c’est la justice, la magie opère et l’argent n’est pas gaspillé en mission inutiles (hello la police de la route et le traffic de drogue), employés trop payés avec leurs petits privilèges (du genre les greffiers) et bien sur, on est protégé de l’absentéisme et du je m’en foutisme général. Par exemple, on va pas trouver un procureur qui occupe ses journées, celles du tribunal de première instance, celles de la cour d’appel et celles de la Cour de Cassation pour se battre contre les prénoms bretons. Grâce à l’opération du St Esprit, tout est géré au cordeau. https://www.franceinter.fr/emissions/le-quart-d-heure-de-celebrite/le-quart-d-heure-de-celebrite-23-novembre-2018
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  32. Il y a une différence entre pencher à droite ou à gauche (Ron Paul penche à droite, ne se considère même pas comme libertarien et a pourtant défendu nos idées bien mieux que quiconque aux USA ces dernières années) et se jeter dans les bras de dangereux étatistes parce qu’ils nous ont fait un clin d’oeil. La recherche de pureté, c’est souvent dangereux. Mais l’exigence de cohérence, c’est nécessaire.
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  33. C'est un peu fatiguant ce whataboutism sur Johnson/Weld dès qu'on critique la frange trumpiste. On est capable d'avoir assez de nuances pour ne pas ressortir cet argument usé du "les autres libertariens ne sont pas parfaits non plus" qui sert juste à noyer le poisson.
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  34. Si on soutient que le libéralisme est un combat non sur les fins mais sur les moyens qu'il est légitime de leur attribuer, alors on peut très bien être libéral tout en ayant les convictions qu'on veut à côté. Plus généralement je doute que ça nous rende service de subjuguer le libéralisme à une espèce de centrisme/neutralité morale.
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  35. Il faudrait distinguer un conservatisme formel d'un conservatisme matériel (et les dissocier tous les deux d'un conservatisme comme inclinaison personnelle, psychologique). Le premier est une position philosophique à la Hume et à la Burke, consistant à refuser un rationalisme qui voudrait rejeter toutes les opinions hérités non examinées, alors que le second consisterait, dans un contexte donné, à s'opposer à un changement proposé. 
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  36. Les quelques échos familiaux que j'ai (Ed Nat et mairies) disent que pas mal de services dans le public tiennent à une ou deux personnes très productives (le plus souvent des contractuels), sans lesquelles les services s'effondreraient.
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  37. Un article intéressant sur les retombées Gilets jaunes : Des GJ ont assisté hier soir au Conseil municipal de Briançon (maire socialiste). Un élu d'opposition (ex-membre de la majorité, passé dans l'opposition car il s'est présenté contre le maire aux départementales de 2015) a lu leurs revendications : - retour au niveau 2017 pour la taxe foncière - aide et gratuité pour certains services municipaux (transports, parkings, eau) Les 2 motions ont été acceptées, la seconde sera cependant mise à l'étude. https://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2018/12/20/les-gilets-jaunes-s-invitent-au-conseil-municipal-de-briancon Le poids des taxes est omniprésent. Reste à faire un petit mouvement de plus en faveur du pouvoir d'achat par la facilitation de produire et travailler plutôt que plomber les dépenses par des aides sociales. Et ça, ce n'est pas gagné. Histoire concomitante au même endroit : Le restaurant Refuge Napoléon du Col d'Izoard est ouvert tous les hivers pendant la saison de ski. Comme la route d'accès n'est pas déneigée sur tout le trajet pour y parvenir (reste 7 km à parcourir), l'établissement propose un pack "transport en traineau tracté par moto-neige + dîner" qui a beaucoup de succès. Il faut réserver avec beaucoup d'anticipation pour avoir des places. La descente de retour de nuit au milieu des mélèzes en ski (ou en luge ou en raquettes...) est vraiment très plaisante. A Toussaint, ayant demandé si le resto continuait à proposer cette formule, la patronne m'a répondu que oui (et j'ai réservé), mais que ça leur causait des ennuis car les 2 restos situés plus bas (l'Arpelin au Laus et l'Hôtel d'Izoard de Cervières) râlaient que ça leur enlevait des clients. Aujourd'hui, on appelle pour confirmer la résa et le Refuge Napo nous a avertis qu'un arrêté municipal et un arrêté préfectoral venaient d'interdire les motos-neige sur ce parcours et qu'il faudrait monter à pied. Motif invoqué : perturbation de l'environnement. Il faut savoir qu'en été, la route du col d'Izoard, complètement dégagée, est bondée de vélos, voitures et motos. Cette décision, c'est l'assurance d'une saison pourrie pour ce resto. On voit mal les familles avec jeunes enfants ou les personnes âgées faire ce parcours de 7 km à pied en portant sa luge ou ses skis et ses chaussures ou en raquettes sur le coup de 19 h 20h, même pour une bonne raclette. Les écolos ont toujours cherché à interdire cela, mais on voit ici que s'y mêle le désir d'autres établissements d'utiliser les pouvoirs publics pour fausser la concurrence. Je n'ai pas d'autres infos que ce que nous a dit la patronne du resto au tel. Donc à préciser. Mais ce n'est pas très emballant.
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  38. Même réponse que Jonathan. J'évoque l'inéluctabilité de la survenance d'un événement, aucunement le fait que par la suite ça dure éternellement. Une expérience de vie réussie sur une planète ... puis ça croise un astéroïde. Et voilà, terminus. Sans même parler de phénomènes macroscopiques spectaculaires de ce genre (et plus rares), je parie que des milliers d'amorces de vie se sont mal terminées. Effondrement de micro-cheminées, cheminées, etc. edit : je ne crois pas que stable soit synonyme d'éternel. Un phénomène qui dure 10 minutes, 1 siècle ou 1000 ans, ama ça mérite le qualificatif de stable.
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  39. La démocratie grecque antique n'a quand même pas grand chose à voir avec les démocraties modernes....population bien moindre, bon nombre de personnes exclues (femmes, esclaves). La démocratie moderne concerne de grandes populations plutôt inhomogènes et les constitutions protègent mal des dérives étatiques (redistribution massive, taxation massive, endettement), dérives qui conduisent naturellement à plus d'etat et mettent à mal les libertés individuelles au nom de l'égalité. En ce sens, les démocraties font le lit du socialisme et des états nounous pléthoriques et obèses.
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  40. Ben oui, c'est bien ce que je soutiens. Les libéraux-conservateurs ne sont pas des conservateurs. Ce sont des libéraux qui partagent des conceptions morales similaires à celles que les conservateurs veulent imposer par des moyens politiques. Les conservateurs-libéraux ne sont pas des libéraux. Ce sont des conservateurs moins étatistes que la moyenne du genre (par exemple ils vont plus ou moins admettre la liberté économique mais à côté soutenir des lois pour censurer la pornographie ou réprimer la prostitution, parce qu'ils en va du salut des âmes, etc.).
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  41. 1): Encore une fois, le libéralisme ce n'est pas juste le rejet du socialisme. Sinon, Churchill et tous les conservateurs seraient libéraux. 2): C'est d'autant plus drôle que je n'en ai pas parlé. Ce serait sympathique de lire mes messages. 3): C'est faux, l'Affaire Dreyfus rebat en profondeur les cartes du jeu politique et contribue à créer les clivages politiques tels qu'ils existaient encore il y a quelques années. Et le clivage dreyfusards / antidreyfusards recoupe bien le clivage gauche / droite. On ne peut avoir l'impression contraire qu'en évitant de suivre la crise politique dans son ensemble. A la fin de l'affaire, Jaurès est non seulement dreyfusard mais l'un des principaux bénéficiaires politiques de la réhabilitation. 4): Il me semble que la différence de fond est que le conservateur veut que la politique réalise une moralisation, un perfectionnement des individus ; alors que le libéral est beaucoup moins exigeant sur ce que le politique est capable / doit fournir, il n'en attend que de garantir que les individus soient libres. La différence est donc que les conservateurs sont des perfectionnistes en politiques (cf: https://study.stanley-cavell.org/Le-perfectionnisme-en-philosophie ), alors que les libéraux, non. Ce que dit @Neomatix n'est pas faux mais c'est un élément subordonné. Le conservateur veut utiliser la violence collective (l'Etat) pour que l'individu conforme son mode de vie à des formes déjà établies / traditionnelles ; alors que le jacobin révolutionnaire & autre progressiste veut utiliser l'Etat pour "balayez les préjugés / créer l'Homme nouveau", etc. Le clivage gauche / droite c'est un clivage temporel sur la provenance du contenu de la notion de "vertu". Mais tous veulent que la politique produise une moralisation, suivant une idée forcément non-consensuelle de ce qu'est la vie bonne (d'où leur détestation mutuelle qui n'est qu'une conséquence de leur désir d'asservir et régir autrui). Ils sont donc tous perfectionnistes ; le progressiste et le conservateur se ressemblent plus, en dépit des apparences, qu'ils ne ressemblent à la position du libéral. Sinon, j'avais déjà écrit que: "Les conservateurs reprochent au libéralisme de ne pas être une conception perfectionniste de la politique, comme pouvait l'être par exemple celle de Platon soutenant que le but de la politique est le bien / l'élévation de l'âme. Les libéraux peuvent critiquer cette objection de plusieurs manières: -en soutenant que l'Etat, dont le moyen est la force (légale), ne peut pas produire cette élévation morale (à la différence de la persuasion ou de l'éducation conçue comme activités privés et volontaires). -en soutenant que, même si l'Etat pouvait le faire, ce serait au prix de libertés qui compte au moins autant voire davantage dans l'obtention du bonheur humain. -en soutenant enfin que, les conceptions de la vie de vertu étant inévitablement différentes, demander à l'Etat de rendre les gens vertueux ne viole pas seulement les libertés, cela menace telle conception particulière de la vertu d'être éradiquée par un dressage psychique favorables à des valeurs jugées nocives (par exemple les jacobins ou les communistes n'ont pas la même conception de ce qu'est une vie de vertu que ne l'ont les conservateurs -et au sein des conservateurs, un conservateur chrétien n'aura pas exactement les mêmes préférences éthiques qu'un musulman ou un bouddhiste. Admettre que le politique puisse agir au-delà de la défense de la liberté conduit donc à des luttes inextricables entre groupes qui essayent mutuellement de façonner le mode de vie global de d'autres individus ou groupes). Le libéralisme n'est pas responsable du manque ou de la crise du sens. Il est une doctrine politique et pas une philosophie générale (ou une religion). Il prétend résoudre la question du meilleur régime politique, pas celle du sens de la vie. "Le libéralisme n'est pas une vision du monde parce qu'il n'essaie pas d'expliquer l'univers, parce qu'il ne dit rien et ne cherche pas à dire quoi que ce soit sur la signification et les objectifs de l'existence humaine." (Ludwig von Mises, Le Libéralisme, 1927) Le fait qu'il considère que les questionnements ultimes sur l'existence ne nécessitent pas que les façons de vivre découlant des réponses proposées soient appliquées par la force n'implique nullement qu'il méprise ces questionnements ou qu'il prétende qu'ils soient impossible d'y répondre. Le libéralisme n'est ni un relativisme ni un nihilisme, ni même un scepticisme mou. Certains penseurs libéraux étaient des philosophes qui ont également émis des jugements tranchés -d'ailleurs divergents entre eux- sur ces questions ultimes. Mais il ne faut pas confondre la politique avec la morale ou avec l'ontologie. (Ce qui ne veut pas dire que les choix politiques ne présupposent pas des choix moraux et métaphysiques, généralement inconscients). Il serait donc appréciable que la droite cesse d'accuser le libéralisme d'être un "hédonisme" insipide, car cette accusation est hors sujet. Le fait que ce poncif haineux persiste obstinément depuis 200 ans n'incite hélas pas à l'optimisme en la matière. Il ne fait que masquer l'appétit de certains pour utiliser la violence légale afin d'imposer ce qu'ils croient être la vérité. Au final, le collectiviste respectueux des procédures d'accès au pouvoir politique n'est qu'une variante policée du terroriste." (11 avril 2018, cf: https://forum.liberaux.org/index.php?/topic/52565-réduit-en-pièces-émission-déconomie-pour-youtube/&page=24&tab=comments#comment-1637934 ).
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  42. Le libéralisme est une philosophie politique assez bien définie alors que le conservatisme c’est en général les idées progressistes d’il y a 50 ans. On peut avoir été libéral et possédé des esclaves. On ne peut pas être libéral et défendre l’esclavage quand on connaît l’état de l’art sur le sujet.
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  43. Il reste nord-américain et professeur. On ne peut pas trop lui en demander.
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  44. C'est une étiquette pratique pour les manuels, mais qui agrège des auteurs qui n'ont pas grand-chose en commun. Sinon, autre chose : McIntyre ne vient pas de la droite, c'est un ancien marxiste (toujours à gauche). Il ne faut pas oublier Hegel, parmi ses références. Walzer vient de Dissent, la revue de Chomsky, et Taylor est l'idole de la gauche multikulti canadienne. On a plus un sentiment de droite que droite réelle ici
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  45. Mes clients asiatiques ont parfois de ces envies bizarres.... J'ai pas moins de trois clients chinois qui m'ont demandé.... Des gilets jaunes portés en manifestation et prêts à les payer plusieurs centaines d'euros.... Bon mon coeur de métier c'est plutôt le XVIIIeme ou le XIXeme mais là je pense pouvoir faire une exception .
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  46. Sans compter un énorme problème dans le schmilblick qui est tout simplement le problème suivant: si ce que dit Kassad est vrai, alors on a déjà, aujourd'hui, maintenant, tout de suite, 10% de la population supposément trop débile pour être productive à quelque travail que ce soit. Je sais pas vous, mais moi j'ai pas l'impression d'avoir 10% de débiles inutilisables autour de moi. Et qu'on me dise qu'on les voit pas parce qu'ils sont surreprésentés dans certains milieux et sous représenté dans d'autres, ok, mais je viens précisément d'un coin ravagé par l'alcoolisme, le chômage et l'acculturation, donc plutôt l’endroit où ils sont surreprésentés. Je compte dans mes connaissances (de collège essentiellement) un certain nombre de personnes qu'on pourrait qualifier sans problème de cassos, avec des bons exemples de décrochages scolaires (j'ai en particulier en tête une famille où y'a 5 gosses, et une seule doit savoir lire correctement, le petit dernier était en segpa primaire et devait partir sur un truc plus lourd, 8 ans et les capacités mentales d'un élève de CP, et encore... Guess what, tout le monde en âge de bosser bosse dans la famille). Mais bon, admettons que ce soit le cas. Ils sont où les 10% d'inutilisables ? Parce qu'ici on parle pas de gens un peu limités mais de gens supposément incapable d'être même vaguement autonomes. Doc ça se verrait, une personne sur dix. Ça en ferait au moins 2 ou 3 dans toutes les familles. Surtout que du coup c'est vrai dans tous les pays du monde, et encore plus vrais dans les pays peu développés quand on connaît l'importance énorme de la malnutrition dans les problèmes de développement cognitifs. Pourtant, j'ai du mal à imaginer des sociétés moins avancées avec 10-20% de débiles inutiles (et je suis amha gentil en disant 20%) quand tu sais à quel point ces sociétés rament déjà et comment le travail y est peu productif, ça représenterait une charge absolument énorme pour leurs sociétés. De plus, si c'est vrai, alors je rappelle que la société française devait se trouver avec une situation strictement similaire jusqu'à assez tard genre 1500-1600 (pour être très conservateur là aussi). A cette époque là, j'imagine mal 10% de chomage aussi pour les même raisons. Dans une société où on fait bosser les enfants dès qu'ils ont l'âge de porter un sac de blé, ça paraîtrait hautement suspect de pas utiliser des humains adultes et physiquement capables qu'on peut payer à coup de lance pierre et diriger comme on veut. Donc bizarrement, on aurait au minimum 10% de gens incapables de faire quoi que ce soit de productif, probablement beaucoup plus dans les sociétés les plus pauvres et pourtant dans ces sociétés on a justement tendance à avoir personne qui ne fout rien parce que toute force de travail est utile. Et ces gens là on peut supposer qu'ils ont eu des enfants, qu'ils ont gagné leur vie, etc... Ça paraît au mieux très bizarre parce qu'au final rien ne colle avec la théorie, soit que ces gens seraient aussi nombreux, soient qu'ils seraient parfaitement inutilisables. Bref, ceci + ce que disait @Tramp sur la suisse et l'industrialisation + ce que disait @Lancelot sur la courbe en cloche me laisse à penser que les chiffres de Kassad sont soit franchement surestimés, soit que c'est un faux problème parce qu'on les intègre déjà largement, soit (probable) un mix des deux. PS: J'ajoute que l'histoire des gogols de McNamara a 2 gros soucis "méthodologique": - une situation particulière (des teubés inutiles supposément) dans un contexte particulier (la guerre, en particulier la guerre de guérilla donc quelque chose qui demande précisément pas mal d'intelligence et de finesse) encadrée par une organisation particulière et pas connue pour sa subtilité ni sa bienveillance (l'armée américaine en guerre) = Hard Cases Make Bad Laws -> Poubelle - l'absence de breakdown au sein des 10% qui fait pas la différence entre des gens simplement très limités et des quasi légumes, tout en considérant que inutile pour l'armée = inutile tout court alors que je penses que c'est pas du tout le cas (d'ailleurs, on notera qu'historiquement c'est plutôt le contraire: quand t'es un débile inutile à la société, on t'envoies à l'armée, on t'en sort pas). PPS: Au passage, quand je vous ai lu je suis désolé mais l'exemple des lacets me paraît un très mauvais exemple, parce que faire ses lacets c'est pas facile du tout, c'est un enchaînement subtil de mouvements alambiqués à exécuter dans le bon ordre et quand un enfant y arrive c'est généralement après pas mal d'essais et d'apprentissage et c'est vécu comme un "grand moment" par les enfants. Moi j'ai su faire mes lacets 7 ans passés et je suis généralement considéré comme étant franchement du bon côté de la barrière de QI ( > 130 pour ceux que ça intéresse) . A côté de ça, la plupart des travaux agricoles basiques c'est très simple (difficile physiquement mais mentalement c'est très simple).
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