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Pour les IUT, filières qui étaient autrefois réellement sélectives, Parcoursup est une monstruosité. Je suis suffisamment vieux pour avoir connu l'avant APB. Tous les neuneus qui expliquent que Parcoursup c'est une amélioration d'APB sont désespérants. Pire : plein de gens sont convaincus que sans Parcoursup, sans APB, ce serait l'horreur, quasiment la jungle ultra-libérale. On se demande comment des générations et des générations d'étudiants français ont pu intégrer des études supérieures... Eh oui, j'ai connu cette période "ultra-libérale" où rien n'était centralisé... et c'était mille fois mieux. Pour l'IUT dans lequel j'enseigne, comment ça se passait il y a une 15aine d'années : on recevait environ 700 candidatures (pour 120 places) : on traitait tous les dossiers de façon très détaillée, on recevait lors d'un entretien individuel tous les candidats présélectionnés qui pouvaient défendre leur candidature, on faisait des jurys de délibération pour être le plus équitable possible, et donc sur les 120 candidats retenus, au final on diplômait environ 110 étudiants, dont un bon tiers finissait dans les meilleures écoles de commerces ou dans les meilleurs masters (Dauphine, etc.). Bref, notre sélection était efficace. Aujourd'hui, avec Parcoursup, nous avons plus de 3000 candidatures (oui, vous lisez bien, nous sommes passés de 700 à plus de 3000) : évidemment sur ces plus de 3000, il n'y en a que 700 (en fait plutôt 500) qui sont vraiment intéressés par la formation et qui ont un niveau convenable pour y prétendre. Non seulement il est devenu impossible de traiter individuellement, et donc sérieusement, chacun de ces 3000 dossiers, et donc de détecter les 500 candidats réellement valables, mais en plus Parcoursup nous impose des critères de sélection à la con (qui ne correspondent pas du tout aux attentes de la formation, attentes qu'on avait clairement définies avec notre expérience, hein) et des quotas. Pour le dire clairement : on est donc obligé d'accepter de mauvais bacheliers techno au détriment de bons bacheliers généraux. Résultat des courses : sur les 120 étudiants sélectionnés par l'algorithme à la con de Parcoursup, il n'y a que 90 étudiants qui parviennent à être au niveau requis et à passer la première année, et seulement environ 60/70 qui sont diplômés à la fin. Et encore, c'est grâce à un nouveau système d'évaluation qui nous a également été imposé (nouveau système qui survalorise les notes de groupes au détriment des notes individuelles) car si on maintenait le niveau d'antan, on diplômerait à peine un tiers de l'effectif initial. Merci Parcoursup ! Oui, oui, vous lisez bien, et je n'exagère pas : grâce à Parcoursup on diplôme quasiment moitié moins de personnes, qui au final auront un niveau beaucoup plus faible. Et désormais on s'attend à tout : il est fort possible qu'à l'avenir le ministère nous impose un quota de diplômes... --- Du côté des IAE, où j'enseigne également, on a désormais créé un machin qui ressemble à APB pour soi disant faciliter l'orientation des étudiants en master, nous dit-on. En fait, on a d'ores et déjà créé l'outil qui permettra d'instaurer, le moment venu, la même connerie que Parcoursup au niveau bac+3.12 points
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Est-ce que ça ne mériterait pas une traduction maison pour Contrepoints ? Il me semble que c'est un évènement significatif pour le libéralisme et il n'y a pas de raison de ne pas en profiter.11 points
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Surtout que la fiscalité du capital ne rapporte quasiment rien à court terme et coûte très cher à long terme. Pour les même recettes d’IR, la France pourrait avoir une flat tax à 7,5% sur les salaires/traitement/pensions et exonérer tout le reste. La France pourrait avoir un taux unique de TVA de 10% si l’assiette n’était pas mitée. On pourrait fusionner avec l’IS, les accises (y compris TICPE), l’IFI, taxes sur les salaires et toujours pas atteindre 20% de taux. En réalité, les recettes seraient évidemment supérieures grâce aux effets positifs en terme de croissance et efficacité économique. Il y a moyen de faire des reformes fiscales considérables qui remettraient en bon ordre les incitations et donnerait un avantage comparatif important à la France et à la place on brûle les meubles pour quelques centaines de millions face à des déficits de dizaines de milliards.8 points
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Elle est tout sauf courante, et absolument pas justifiée (et je dis ça en tant qu'énorme adorateur de Carthage et d'Hannibal, donc un individu à priori très favorable à cette thèse vu que je suis sur le forum). Je veux bien que tu avances des arguments/sources s'il te plaît, car je ne vois absolument rien qui appuye tes propos aussi catégoriquement. Rome était l'un des 4 gros carrefours commerciales de l'antiquité avec Carthage, Alexandrie et Cadix. Vu que j'avais déjà partagé sur ce forum mon avis sur l'utilisation anachroniques de termes tel qu'impérialisme pour étudier l'antiquité (& co) ; je vais passer outre et entrer dans le vif du sujet : C'est vrai que Carthage n'était pas du tout impérialiste 🤣 La cité-état de Carthage en 323 av. JC. soit une soixantaine d'années avant la première guerre punique. Not even wrong... Carthage était autant une cité-état que Rome, ou inversement. La guerre sociale du 1er siècle av. JC. est le meilleure exemple de cela. Le problème ici - et quand on parle de Rome en général - c'est que la Rome de 297 av. JC. n'a rien à voir avec la Rome de 101 ap. JC. Politiquement, économiquement culturellement, les différences sont énormes. Oui sous l'empire Rome n'est plus une cité-état, mais elle l'est clairement au moment des guerres puniques. En règle générale, les Romains ne partaient pas à la conquête des peuples qu'ils rencontraient sans raison. Ils ont toujours essayé de justifier leurs guerres, même si on peut considérer certaines (la majorité ?) de ces justifications comme fallacieuses. Quand Rome menait des guerres considérées comme injustes, elle se heurtait à de la résistance politique et militaire à la maison. Voilà ce que dit César lorsqu'il décide d'attaquer une tribu germanique de l'autre côté du Rhin durant la guerre des Gaules : Eckstein replace l'expansionnisme romain dans le contexte de l'école réaliste des relations internationales. Pour lui les cités-États du monde antique avaient une existence précaire et incertaine. Les guerres étaient fréquentes, les justifications faciles à trouver, et la plupart des cités-états pouvaient à tout moment être conquises et réduites en esclavage ou détruites par un voisin plus puissant. Le début de l'histoire de Rome c'est l'assujettissement par les Étrusques puis la mise à sac par les Sénons hein... Les cités-États étaient toutes très agressives et militarisées, elles cherchaient toutes à acquérir plus de pouvoir (et donc plus de sécurité) en conquérant des voisins plus faibles. Elles cherchaient toutes à conclure des alliances avec des puissances plus fortes pour se protéger. Dans un tel monde, la guerre était normale. A ce sujet les relations de Carthage avec les Massyles et les Massaesyles et les retournements de vestes à la fin de la seconde guerre punique permettent bien de voir que Carthage et Rome sont semblables dans leur impérialisme. Lorsque tu es une cité-état dont l'existence est menacée par tes voisins, il est tout à fait logique de rechercher la protection d'une superpuissance voisine telle que Rome. Mais cela peut encourager tes ennemis à chercher la protection d'une superpuissance rivale (comme Carthage). Ce type de situation fait que des grandes puissances se retrouvent alors en conflit les unes avec les autres, ce qui entraîne de nouvelles guerres. Même quand elles ne veulent pas s'impliquer, elles y sont en quelque sorte forcées : ne pas le faire c'est prendre le risque que leurs rivaux se renforcent et deviennent trop puissants. Il est donc tout à fait possible que ce soient les actions des petits États de la périphérie qui permettent aux conquêtes de continuer, plus qu'une volonté stratégique ou politique alimentée par une quelconque doctrine (mais là on revient au "Pourquoi l'utilisation de termes anachroniques dans l'analyse historique, c'est de la merde"). C'est ainsi que débute la deuxième guerre punique, par exemple. C'est également comme cela que César justifie ses conquêtes en Gaule. Pour l'inteprétation de ta connaissance, il est plus probable que le Zuck soit juste un gros fan de Total War (où l'expression est presque aussi mêmé que le "I don't want to play as fucking Pontus !" ) ou que ce soit une référence à la trend du "How often do men think about Ancient Rome" d'il y a quelques mois, et une manière d'être relatable / aimé des nerds. Plutôt qu'un doigt d'honneur à peine voilé des globalistes illuminatis reptiliens de Davos aux défenseurs de la liberté. My 2 cents.5 points
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Lien (paywall) : Wie die Grünen beim Atomausstieg getäuscht haben5 points
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On le mentionne sur le thread sur l'IA : les plateformes seraient-elles devenues si puissantes qu'elles se permettraient de capter de plus en plus de valeur au détriment du consommateur et du client (qui ne sont pas les mêmes, au passage) ? 😁 Jusque là on voyait bien la valeur ajoutée des dites plateformes. Mais depuis quelques temps la tendance s'inverse clairement, et ce sur tous les plans et dans tous les secteurs. Exemple donné avec le search, qui subit en effet une complexité accrue mais qui opère également des changements d'algorithmes - qui ne sont pas sans rappeler ceux de Facebook il y a quelques années et qui m'ont, personnellement, fait quitter la plateforme alors que c'était objectivement le meilleur réseau social existant - pour pousser ce qui leur rapporte le plus, dégradant un peu l'expérience utilisateur. Mais la majorité des utilisateurs étant désormais captifs, cela ne rentre plus tellement en considération tant qu'ils y trouvent plus ou moins leur compte. On peut s'amuser à en regarder quelques uns : Le cas Amazon, devenu grand gagnant de l'achat en ligne, est intéressant, bien qu'ils aient peut-être poussé le potard un peu trop loin en leur faveur avec leur nouveau algorithme de recherche, et ça ne m'étonnerait pas qu'ils fassent un pas en arrière (mais tout de même deux en avant). Le cas Google, étant devenu quasiment caricatural tellement ils ne sont plus capables d'innover en dehors du cloud, que la qualité se détériore, et qu'ils se croient au dessus des lois, faisant ouvertement allusion dans des mails à de l'anti-antitrust. Le cas VISA / Mastercard, dont l'hégémonie leur aura permis de priver une proportion non négligeable de Russes à simplement... payer... (et qui doit aujourd'hui, après expiration de la majorité des cartes, s'en mordre les doigts, mais sans possibilité de retour en arrière, cette politique étant imposée par les US). Le cas que j'évoquais, de monopole exclusivité pour les JO, est presque anecdotique, Tramp faisant justement montrer que c'est bien le CIO qui accepte (voire pousse) cette horreur, mais qui reste pour autant choquant en 2024. Le cas Apple, se foutant ouvertement des règles européennes avec de la malicious compliance de la plus pure mauvaise foi, interdisant à quiconque un accès à leur plateforme sans payer la majorité de la valeur ajoutée (sans pour autant défendre EPIC ou Spotify, faisant eux-mêmes pareil de leur côté, pourtant pleurant pour plus de régulation contre les plateformes plus grosses qu'elles). Pourquoi est-ce un problème (ou, vu autrement, pourquoi c'est une solution d'un point de vue étatique) ? - Centralisation à outrance du capitalisme, la quasi-totalité du marché passant par une de ces plateformes de manière obligatoire. Je ne suis pas certain si je relis les textes fondateurs du libéralisme que c'était exactement leur vision - Qui induit un dictat et un droit de vie ou de mort arbitraire sur quiconque utilise cette plateforme, dit autrement sur n'importe quel acteur économique, avec à titre d'exemple des valeurs puritaines simplement pour ne pas effrayer les annonceurs côté Apple, Google, etc - Mais qui aussi permet tout simplement un contrôle quasi absolu de la part des états en se plaçant aux bons endroits et en faisant pression sur les bons acteurs. Cf les scandales de ces 10 dernières années (bonjour à Snowden qui a été un des premiers à le dire, et de nombreux autres ensuite) - Et, peut-être paradoxalement le moins important d'un point de vue libéral si on admet qu'ils peuvent se faire remplacer, captation de la majorité de la valeur pour simplement exister, avec des méthodes avoisinant parfois celles des mafias Évidemment les réponses officielles, particulièrement européennes, sont toujours les mêmes : anti-americanisme, anti-capitalisme, protectionnisme et régulation. Mais les réponses libérales-faciles ne suffisent plus non plus : "qui t'a forcé à signer un contrat avec [insert platform]", qu'on peut reformuler en "qui t'a forcé à signer un contrat avec la moitié du marché", ce qui devient d'une grande naïveté quand on tient un business. Je ne crois d'ailleurs pas être sur pro-business.org. De plus, la promiscuité entre les plateformes et les états rend de facto difficile voire impossible la chute de ces oligopoles, chacun y gagnant bien son compte, cf les twitter-files. Quelle solution donc ? Je reste pour ma part humble, n'en proposant pas à part un évident "interdisons la corruption" qui résolverait tout de même un bonne partie du problème, mais je pointe clairement du doigt un problème qui s'amplifie de manière exponentielle ces dernières decennies. Disclaimer : j'ai peut-être des biais qui m'empêchent de penser clairement, ayant milité dans le passé pour la décentralisation du net.5 points
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Puisque vous parlez de ça, petit rappel qu'il y a aux US plus de licornes fondées par des français, que de licornes en France... Depuis la page exil fiscal du wiki :4 points
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Y a vraiment des gens qui croient que la voiture n’existe pas en fait. Le portrait robot du vote FN, c’est des actifs, dans des zones à la frontière de l’urbain et du rural, pas loin de zones urbaines ayant subi une grosse immigration : Nord, Picardie, Vallée du Rhône, arc méditerranéen… Ils savent ce qui se passe à 50 bornes de chez eux. C’est des milliers d’employés qui vivent aux confins de la région parisienne parce que plutôt 3h de transport par jour que d’avoir un HLM à 20mn du travail. C’est les gens dans la vallée du Rhône qui payent des vigiles pour que les fêtes de village puissent avoir lieu. Les bourgeois parisiens ils ne s’en rendent plus compte parce que ça fait quarante ans que leurs gosses vont dans des fêtes et des rallies bunkerises qui se justifient par la « vie étudiante ». C’est pas les paysans d'Ariège. Et ça commence à arriver dans l’Ouest parce que Nantes, Bordeaux et Rennes deviennent de plus en plus pourries.4 points
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"Sévérité" des enseignants... Confondre exigeance et malveillance : àmha c'est plutôt un trait commun des enseignants français et des enseignants américains, fans de Biden. En outre, les résultats des Etats-Unis aux tests PISA ne sont pas brillants. Les jeunes Américains sont certes meilleurs que les jeunes Français en compréhension de l'écrit, en revanche en maths ils sont nettement plus nuls (alors même que c'est le gros point faible du système éducatif français, pointé par PISA ou TIMSS). Bref, je doute que leur pratique pédagogique soit un modèle à suivre. Je trouve plus intéressant de comparer la France au premier de classe de l'UE, l'Estonie (pays classé 4e au test PISA). Et là, en deux clics sur Google, je tombe sur cet article : Les raisons du fabuleux succès de l’Estonie au classement Pisa Même son de cloche dans cet article : Et le système estonien est très loin d'être un enfer ultra-libéral, comme le montre cette analyse du syndicat SGEN-CFDT. En revanche, les facteurs clefs de succès semblent résider dans une pédagogie particulièrement individualiste et exigeante, fondée sur le mérite individuelle (et je doute que le SGEN se rende compte qu'il vante ici un modèle de pédagogie... libéral). Bref, ce sera sans surprise pour des libéraux : le système éducatif qui semble fonctionner le mieux en Europe est celui qui est exigeant, qui est décentralisé et qui mise sur l'autonomie - système qui sera jugé par les enseignants gauchistes français ou les liberals américains comme un système sévère, inégalitaire et non-bureaucratique, quelle horreur !4 points
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Je m'accroche aux wagons du sujet sans avoir lu toute l'antériorité, mes excuses si je suis un peu hors sujet. Il y a plusieurs raisons non scientifiques pour douter fortement des thèses réchauffistes en général et des thèses réchauffistes catastrophistes en particulier, je viendrais aux raisons scientifiques ensuite. Les groupes, associations, etc, les plus engagés pour lutter contre le réchauffement climatique sont les mêmes qui ont depuis des décennies tord sur tout, que ce soit les groupes écologistes vis-à-vis du nucléaire, des OGM, etc, les néo-marxistes - pas besoin de faire le détail sur un forum libéral - les néo-malthusiens, les nouveaux groupes de pression, wokisme, intersectionnalité, etc, les nouveaux révolutionnaires et/ou progressistes si vous voulez. D'avoir eu tord sur tout ne présage pas que vous aurez aussi tord la prochaine fois que vous prendrez la parole mais les raisons pour lesquelles vous avez eu précédemment tord - en simplifiant l'anticapitalisme néo-marxiste - sont les mêmes qui vous font adhérer aux thèses réchauffistes, d'où ma conclusion. Ce que j’appellerai l'argument épistémologique. Ce qui émane des scientifiques réchauffistes est en contradiction avec les principes de la science, science is settled (?!?), excommunication des voix dissidentes à travers de véritables campagnes dont certains scientifiques sont parties prenantes. Dans le fonctionnement administratif du GIECC : le rapport pour les décideurs fait par des politiques qui prend systématiquement les conclusions les plus alarmistes des parties suivantes des rapports du GIECC. La présence de nombreux non-scientifiques dans les groupes de travail 2 et 3 (incidences et stratégies de parade) mis en évidence par la journaliste Canadienne Donna Laframboise entre autres. El famoso 97 % de consensus - issu d'une étude peu fiable si ce n'est bidonné - argument non scientifique - version annexe du science is settled (?!?) - totalement anti-science. Les classes politiques occidentales et les classes journalistiques occidentales qui ont perdu pas mal de vertus ces dernières décennies et qui se rapprochent des associations citées au début de cette liste au regard de la quantité de bobards qu'ils ont cherchés à nous faire avaler ces dernières décennies. Vous aimez Macron ou Libération vous aimerez la thèse sur le réchauffement climatique. Le fait que les uns et les autres ne reprennent que les informations les plus catastrophistes - par exemple les températures pourraient augmenter entre 0.25 et 4 degrés d'ici la fin du siècle, c'est le 4% qui est retenu. Follow the money : Bloomberg avait calculé que les dépenses totales introduites par la transition écologique atteignaient pour la première fois les 1000 milliards de dollars par an pour l'ensemble des pays du monde, oui le gâteau est très très gros ! Gros gâteau pour les industriels, gros gâteau pour les chercheurs qui si par hasard ils ont une voix dissidentes se font virer... Vous ne trouverez pas une étude scientifique sur quelque sujet que ce soit qui ne fait pas un petit paragraphe dans la conclusion sur les conséquences du réchauffement climatique, paléontologie, économie, zoologie... Le climategate, "hide the decline". Concernant les arguments scientifiques qu'un honnête homme - au sens du 18ème siècle - un non spécialiste, doit pouvoir comprendre, voici une petite liste. Je ne vais pas reprendre les explications que les contradicteurs des thèses réchauffistes font sur ces points mais citer uniquement les sujets qui ne nécessitent pas un bagage scientifique et/ou mathématique très pointu, ce qui exclu par exemple les lois de la thermodynamique citées par d'autres et qui sont bien trop complexes au non-spécialiste. Les modèles d'évolution du climat, garbage in garbage out. cf Steeven Koonin. La modélisation qui ne sait pas prendre en compte les nuages pour ne prendre qu'un seul problème. Les séries de températures historiques de la Terre, les proxies qui permettent de les calculer, les ajustement réalisés sur les séries de températures qui vont toujours dans le même sens pro-réchauffistes, cf le travail d'Antony Watts sur le urban heat island effect (WUWT), les optima holocène, romain et médiéval, qui montrent la banalité des changements climatiques et des températures supérieures à d'autres époques. La Hockey Stick (Mickael Mann). La rétroaction climatique sur l'eau, le réchauffement causé par le CO2 réchauffe les océans qui en conséquence produisent plus de vapeur d'eau - un puissant gaz à effet de serre, présent entre 0.25 % et jusqu'à 5 % voire 10 % si l'on tient compte uniquement de la vapeur ou si l'on inclus les gouttelettes (pluies, nuages) et qui est le seul gaz/liquide/solide qui change de phase dans l'atmosphère. Cette rétroaction de la vapeur d'eau est sensée représenter 6 fois l'effet de l'augmentation du seul CO2 présent lui à 0.04 %. Tout cela est très mal modélisé. L'explosion du Honga Tonga à fait augmenter de 50 % la vapeur d'eau dans la stratosphère (zone haute de faible densité) d'après la NASA, quel effet sur le bilan radiatif ? etc. Je vais arrêter ici et je reviendrais avec d'autres arguments scientifiques simples, plus tard.4 points
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Ceux qui ont suivit l'affaire, ont vu que la révolte a démarré par une révolte contre la hausse du GNR (gazole non routier). D'ailleurs, si j'étais le gouvernement, cela fait longtemps que j'aurais analysé que l'immense majorité des grosses révoltes populaires de ces derniers temps c'est quand tu touches au carburant (ou plus généralement à la voiture). On sait aussi que la FNSEA avait entériné cette hausse (ce qui ne les a pas empêché de rejoindre la révolte quand ils ont vu qu'ils allaient se faire déborder). Maintenant, essayons de comprendre 2-3 choses: Arnaud Rousseau est le leader de la FNSEA. Il est aussi administrateur du groupe Avril et il en est le membre le plus important (il est aussi le président de la fédération des producteur d'oléagineux qui comporte 4 administrateurs sur 9). Pour connaitre le groupe, je vous renvoi à leur page wiki: https://fr.wikipedia.org/wiki/Avril_(entreprise) Avril c'est le 4ème groupe agroalimentaire français spécialisé, entre autre, dans les oléagineux (Lesieur et Puget sont à eux) et, c'est là que cela devient intéressant, le marché des biocarburants. Le carburant développé par Avril, le B100, est soutenu par le gouvernement, il est notamment agréé Crit'air1, qui permet aux véhicules qui l'utilisent de rouler dans les ZFE. Ces véhicules sont considéré par l'Etat comme des véhicules propres. Il peut être utilisé dans tous moteur diesel (même si il y a encore quelques restrictions légales, elles sont en train d'être levée). D'autres carburant, comme le HVO (à base d'huile recyclée) ne sont pas homologués, alors qu'ils le sont dans d'autres pays européens. D'ailleurs, l'état taxe peu (comparé aux autres carburants), le B100. Le HVO est 6X plus taxé par exemple. Avril a passé des contrats avec plusieurs constructeurs dont Renault Truck et, l'état promet des réductions d'impôts à ceux qui achèterons les véhicules roulant au B100. Donc, on a un syndicat présidé par un gars qui a tout à gagner pour que l'on utilise moins de gazole au profit du B100 qui signe avec l'état une hausse progressive du GNR. Est-ce un hasard? Mon côté complotiste me fait dire que non.4 points
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En ces temps moroses, se replacer par rapport à la question de la "nation" me semble important. Un fil avait été créé sur ce sujet, mais il a été fermé. Par-ci on peut lire que le libéralisme a largement accompagné le développement du nationalisme, par là on peut lire que le libéralisme menace les États-Nations. IMO, un nationalisme bien compris est naturellement désirable. Il me semble qu’une nation c’est une société où les individus forment un bon équilibre de coopération entre ses différentes composantes (élites politiques, élites culturelles, marchands, agriculteurs, etc. etc. y compris de différentes cultures), ce qui suppose que cet état d’équilibre a nécessairement une histoire, un discours d'auto-représentation, et une certaine "volonté de vivre ensemble". Bien sûr, cet état de coopération a été et est construit par des individus particuliers de ces différentes composantes. Quand l’équilibre se perd (les masses laborieuses prennent le pouvoir, ou les élites politiques ont un poids trop fort), ce n’est plus une nation (mais un empire, une ZAD, etc.). Je suis pas historien, mais je dirais au doigt mouillé que des nations ont certainement existé de façon discontinues au cours de l’histoire à divers endroits du globe. L’unification d’une société par la langue, les coutumes, la religion a certainement autant permis ces coopérations entre les différentes composantes (et donc permis l’émergence de la nation), qu’ils ont aussi formé l'identité commune et propre à cette société permettant de la délimiter. Certainement les philosophes des Lumières ont conceptualisé et mis un mot sur un phénomènes qui existait déjà, ayant émergé par l’histoire (cf. par exemple Traité de Westphalie), tout en accompagnant et renforçant son développement (e.g. Sieyès) (l'un n'empêche pas l'autre). Les nazis et les fascistes ont pris l’idée de "nation" et l’ont éclaté contre le mur, d’une manière que le terme est ajd difficilement utilisable. Soutenir qu’il n’y a pas de nations au sens large (cf. "construction sociale") et/ou que les peuples du monde sont comme dans une grande marmite me semble totalement gauchiste. Il n’y a pas de différence pour moi entre un libertarien qui dirait que les "citoyens du monde" peuvent se tenir par la main autour d'échanges économiques et la coopération, qu’un communiste qui dirait "prolétaires du monde unissez vous". Aussi, il me semble que les élites militaires (i.e. les rois) ont tout autant accompagné la création des nations (en unifiant un territoire par des lois communes, par l’édit d’une langue officielle, etc.) qu’ils ont pu aller à l’encontre des nations (aller contre le droit des peuples à se gouverner eux-mêmes en s’échangeant des territoires entre dynasties étrangères, etc.). Pareil pour les religions et coutumes locales, qui ont autant formé le ciment de la cohésion de la société-nation, qu’elles ont pu aller à son encontre (refus d’une unité politique large, au doigt mouillé). Pareillement, le libéralisme a autant accompagné la formation des nations (en favorisant la cohésion de ses membres par l’état de droit, une espèce de démocratie, limiter les élites militaires de faire ce qu’elles veulent pour elles-mêmes, par les échanges commerciaux entre les membres), qu’elles ont pu les bloquer (universalisme constructiviste, libre-échangisme utopiste, individualisme atomiste, etc.) De toute façon ça a toujours été le leitmotiv du libéral-conservatisme de combiner conservatisme et libéralisme afin que chacun limite les tendances néfastes de l’autre, et s’équilibre. Et ça s’applique donc très bien à la question de la nation. Une culture c’est les normes, les valeurs, les idiomes qui caractérisent une société, et une nation si cette société est une nation; une civilisation c’est l’ensemble des cultures de sociétés qui forment une réseaux. On peut considéré les cultures et civilisations d’un point de vue structuraliste (sans prise en compte des réalités extra-culturels, comme un territoire, un climat, "des gens" etc.). Ça peut avoir un intérêt pour permettre méthodologiquement une description plus fine des faits culturels, en dehors de ça, je n’en vois pas le sens. IMK, les libéraux conservateurs ne se sont pas trompés, et ont adopté un nationalisme bien compris, Smith, Burke, Tocqueville, etc. Je ne sais pas pour Guizot, pas encore regardé, mais si vous avez des pistes je suis preneur.3 points
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La fondation aura quelle indépendance par rapport au ministère de la culture ? Question subsidiaire, y'aurait une série d'article à faire du type "comment un gouvernement libéral aurait pu agir" reprenant ce genre d'idée ? Je sais, ça demande du temps et du boulot...3 points
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Une des questions macro que je me pose est l’impact de ces banlieues sur le marché immobilier et par extension le niveau de vie de la classe moyenne. Vous avez maintenant des villes entières où n’importe qui qui a une productivité minimale refusera d’habiter avec sa famille. L’immobilier y a été massivement subventionné via des HLM. Et eux vont habiter à petaouchnok au fin fond de la région parisienne. Bon sang, si ces banlieues n’existaient pas, il y aurait des millions d’employés (enfin, maintenant ils doivent avoir le statut cadre) qui pourraient enfin loger à 30mn en transport en commun de leur boulot…3 points
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Ce qui est impressionnant, que ce soit Bukele ou Milei, c'est qu'ils prouvent que l'insécurité et l'anarcho-tyrannie sont des choix politiques délibérés de la part des gouvernements occidentaux.3 points
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Le diagnostic est mauvais pour le rôle du privé. Je gère une chaîne de centres de santé et un groupe de crèches : dans les deux, on parvient à une meilleure rentabilité que le public (en général mais aussi quand on récupère des DSP) uniquement grâce à des gains d’efficience. La profitabilité dans ce type de structure vient uniquement d’une somme de toutes petites différences : optimisation du planning, gestion des listes d’attentes, formation, prédiction du no-show et surbooking, etc. Dans bien des cas, la rentabilité s’atteint seulement sur les 2-3 derniers patients de la journée. Et, évidemment, garder la couche d’administratif la plus mince possible. 12 ETP admin dans « mes » centres de santé pour 200 ETP directs. 30 pour 450 dans les crèches (et on s’accorde à dire que ce ratio est trop haut). C’est une démarche totalement inaudible pour le public, où les intérêts ne sont pas du tout alignés dans ce sens.3 points
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3 ans plus tard, Google renonce officiellement à la fin des cookies tiers dans Chrome https://www.forrester.com/blogs/google-finally-scraps-its-cookie-deprecation-plans/ Immédiatement après, Criteo a pris +10% Une fois de plus, Big Tech & régulateur ont marché main dans la main : Google n'a pas besoin des cookies et fait tout pour les détruire RGPD met tout sur "cookies are bad" et fait ce faisant largement le boulot de Google. Allant jusqu'à remettre en cause le droit pour un éditeur de site internet de refuser sur son site quelqu'un qui refuse de laisser utiliser ses cookies pour la monétisation. Une fois que c'est fait et que les cookies ont perdu une bonne part de leur valeur grâce au régulateur, Google annonce grand prince revenir en arrière Bravo Titi, continue comme ça, t'es le meilleur (Thierry Breton).3 points
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Oui, la majorité de ce que tu dis est vrai, mais je ne suis pas d'accord non plus avec les conclusions. Déjà, cela n'a pas de sens de faire un concours lorsqu'on est en pénurie de candidats. Il faut faire un examen, et choisir sincèrement ce qu'on veut comme attendu pour les instits et les profs. Pleins de gens brillants arrêtent les études universitaires pour de nombreuses raisons différentes. Une école normale, a examen d'entrée, comme évoquée au dessus permettrait de corriger les défauts des instits recrutés actuellement, en leur proposant une formation qui a du sens avec le métier qu'ils veulent faire. Je suis d'accord que la baisse du niveau disciplinaire des enseignants est corrélée avec le niveau des élèves. Mais je ne pense pas que la corrélation soit si forte que ça. à mon avis, les nouvelles méthodes d'apprentissage et les ambiances de classes sont plus fortement corrélées avec la baisse de niveau des élèves. Ma première année en lycée, mes terminales (en contrôle continu) m'ont annoncé qu'ils en avaient marre des "co-constructions de trace écrite à partir des réponses aux activités des élèves" et préféraient un apprentissage plus frontal. La prof de philo de cette année qui arrive de lycée expérimental l'a eu mauvaise lorsque les nouveaux terminales lui ont demandé à peu près la même chose. Les élèves les plus démunis en capital culturel sont complètement désemparés devant les méthodes d'enseignement actuelles. Je ne vais pas trop élaborer la dessus car c'est un peu HS mais je pense que cela a un impact sur le fait que l'école en France soit devenu un accentuateur (désolé, catalyseur ?) d'inégalités sociales. Il y a plein de choses à faire, et il faut qu'elles soient implémentées en même temps : 1/ La discipline est à mon avis le premier souci. Je lis un forum de prof donc j'ai un avis biaisé car souvent ceux qui postent sont ceux qui trouvent que leur situation est problématique et qui demandent de l'aide, mais le bazar en classe est à mon avis un gros souci pour les apprentissages en général et plus particulièrement pour les enfants venant des classes défavorisées. Il faut que les profs puissent exclure de la classe les élèves qui empêchent les autre de travailler. Mon chef d'établissement se prend pour une assistante sociale : "oui il est pénible mais on ne va pas le virer sinon il va faire des bêtises pire dans la rue. Il ne sait pas lire et insulte ses maîtres de stage mais on va quand même lui valider son diplôme sinon il aura rien" etc etc. 2/ Arrêter de donner des diplômes à tout le monde. Valider un CAP manuel à des enfants qui savent à peine lire et compter, et qui sont incapables de faire ce qu'on leur demande sans être insolents, c'est diminuer la valeur de tous les CAP. Un parent d'élève qui a eu son bac sans rien foutre se rend bien compte de nos jours que ce diplôme ne sert à rien, et ne va sûrement pas engueuler son gamin qui fout le bazar. 3/ Il faut augmenter le salaire des profs, et rendre l'accès à la profession plus difficile. Si on garde le principe du concours, ca se fera tout seul. Ca coûtera cher. 4/ Il me semble que la France est le pays de l'OCDE avec le plus gros taux de fonctionnaires de l'éducation nationale non enseignant. Il faut que cela cesse. 5/ Il faut allonger la formation des maîtres plutôt que leurs études. C'est l'idée du Master MEEF pour le secondaire, mais tout le monde m'en dit du mal. Je m'y étais inscrit en retour d'étude pour pouvoir faire un stage devant une classe après mon master recherche. Je n'y ai jamais foutu les pieds donc je ne peux pas dire grand chose dessus. De mes collègues qui y sont passé avant leur concours, les adjectifs sont en général : "inutile" "absurde" "débile" "activement nuisant". C'est ici mon plus gros point de désaccord avec @Largo Winch : Un élève qui valide son M2 n'aura rien appris qui fera de lui un meilleur prof que celui qui vient de finir sa L3. Si je prend l'exemple de l'Histoire, c'est même plutôt le contraire : plus on avance, plus on se spécialise. C'est plutôt contre productif dans un métier qui se base sur la variété et la vulgarisation des savoirs. J'imagine que c'est la même dans toutes les matières, et que c'est encore plus grave pour les instits. Je ne dis pas que le savoir disciplinaire est inutile, par exemple le mois dernier avant de bosser la guerre du Vietnam j'avais prévu de faire un petit topo vite fait sur la guerre de Corée, sans trop y penser, et je me suis rendu compte la veille au soir que mes connaissances sur le sujet étaient vagues et mes souvenirs confus. Au final pendant ces 20 minutes je leur ai raconté littéralement tout ce que je savais, j'avais l'impression d'être dans un de ces cauchemars où on est a poil au boulot et que les dents commencent à tomber. C'est important de connaître plus que ce qu'on enseigne. Mais même si le niveau des élèves et des candidats à baissé, le niveau des épreuves à lourdement augmenté. Je crois que je l'ai déjà raconté ici, mais l'année avant de devenir prof, j'ai voulu passer le CAPES d'Histoire Géo. Au final je n'ai fait que 2 mois de préparation donc j'ai laissé tombé et je me suis fait recruter comme contractuel. C'est tombé sur le seul sujet que j'avais bossé pourtant, l'Islam médiéval, bas moyen âge (500 ans), de l'Espagne à l'Inde. Le sujet à traiter en 5h c'était "les rituels de passation de pouvoir chez les Seldjoukides au 12e siècle" Il y a plein de choses à dire et c'est plutôt intéressant mais être capable de pondre entre 15 et 20 pages de tête ne fera pas forcément de toi un super prof pour enseigner le chapitre (sur 11 d'Histoire) sur la naissance de l'Islam en 5e ou le chapitre sur la méditerranée médiévale et les interactions entre les grandes civilisations en seconde. Je dubite aussi que les bacheliers qui entraient dans les écoles normales étaient capables d'écrire 15 pages sur les dynamiques territoriales des espaces agricoles d’Amérique latine. Pourtant ils étaient de biens meilleurs profs et instits que nous ! L'éducation nationale n'est pas facile à réformer. Pap Ndiaye et la meuf du tennis (y'a un nouveau je crois) sont les ministres les plus appréciés par les profs parce qu'ils n'ont fait aucune réformes. Cette saleté de Attal en a fait plein de débiles puis est parti. Il faut imaginer des fourmis qui essayent de faire ce qu'on leur demande, à travers un gros tas de fumier, et qui petit à petit, à travers les combats qu'elles choisissent, réussissent vaguement à faire des tunnels, et à qui chaque ministre annonce qu'il va régler tous leurs problèmes avant de poser une énorme pèche sur le tas qui fait s'effondrer tout ce qu'elles avaient construites avant de repartir en se félicitant. Une chef d'établissement m'a dit qu'elle avait une réunion avec ses collègues et les gens des rectorats pour essayer de deviner ce que la déclaration d'Attal sur Twitter voulait dire concrètement. Les gens se moquent des diarrhées verbales de Trump mais nos gouvernants ne sont pas beaucoup mieux.3 points
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Vous prêchez un convaincu, là. C'est ce que je me tue à expliquer depuis des années sur ce fil. Je rappelle que j'enseigne aussi en IUT et comme je garde un lien avec nombre de mes anciens étudiants via LinkedIn, j'ai quantité d'anciens diplômés qui ont stoppé leurs études au niveau DUT qui ont eu une très bonne carrière, évoluant vers des postes de top managers. Mais ça, c'était vrai avant, il y a une petite dizaine d'années. C'est-à-dire une éternité... L'inflation de diplômés est désormais un état de fait. Je suis le premier à le déplorer, mais c'est comme ça, et il faut composer avec. C'est parce qu'il y a eu une inflation de diplômés qu'il y a désormais une dévaluation intrinsèque des diplômes, qui entraine de façon mécanique un renforcement de l'inflation de diplômes. Au départ, il y a eu une inflation de diplômés souhaitée politiquement : l'objectif de "80 % d'une génération au niveau du bac" du ministre Chevènement. Objectif atteint en moins d'une trentaine d'années : début 80s, 25% d'une classe d'âge obtenait le bac ; milieu des années 90s on était déjà à 63% ; objectif atteint au début des années 2010 ; et aujourd'hui on est à plus de 80%. Ce type de prouesse (passer de 25% à 63% en seulement 15 ans par exemple !!) n'a pu être obtenu que par une baisse généralisée des exigences et donc du niveau intrinsèque des diplômes. 80% d'une classe d'âge a le bac : ça signifie que le bac ne joue plus du tout son rôle de filtre pour attester d'un niveau de connaissances. Ce sont les diplômes post-bac qui commencent à jouer ce rôle de filtre, pour la première fois dans la scolarité des jeunes. Auparavant, à aucun moment, ils ne sont mis en échec quel que soit leur niveau réel : il n'y a plus de redoublement ; tout jeune qui passe le bac finit par l'obtenir (taux de réussite au bac de 95%, taux de réussite de 99% si on compte ceux qui l'obtiennent en redoublant leur terminale). Assez vite, les employeurs n’ont pas été dupes du simulacre d’attribution de diplômes frénétiques et ont bien perçu leur dévaluation intrinsèque. Ce qu'un diplômé d’une date N était capable de réaliser, le diplômé d’une date N+10 n'est plus du tout apte à le faire. À titre d'exemple, à l'époque où j'étais lycéen, un CAP suffisait pour être employé de banque, quand j'ai commencé à enseigner les banques embauchaient au niveau bac, aujourd'hui elles exigent un bac+2/bac+3... Les banques sont-elles devenues folles, d'autant plus que leur grille conventionnelle implique de rémunérer à un niveau plus élevé cette main d'œuvre plus diplômée ? Eh bien non, elles ont compris qu'un bachelier aujourd'hui n'est plus du tout employable pour les tâches pourtant assez basiques qu'elles offrent. À partir du moment où on a commencé à distribuer le bac à quasiment tout le monde, il a fallu en gérer les conséquences (la non-employabilité des bacheliers), et donc forcer la main des établissements d’enseignement supérieur pour que chaque bachelier ait une place post-bac. Fatalement, le même processus d’inflation de diplômes qui a existé dans le secondaire s’est étendu au supérieur. Aujourd’hui, 40% d’une génération obtient un bac+3 (chiffre à comparer à celui que je donnais plus haut : début 80s seulement 25% d’une génération obtenait le bac). Et, là aussi, cette inflation s'est accompagné d'une dévaluation intrinsèque des diplômes post-bac. Dans la presse, on voit désormais se multiplier des articles sur les « bullshit jobs » : des jeunes diplômés bac+3 ou bac+5 ne comprennent pas qu’on leur donne des emplois peu intéressants et mal payés. Amha, la réalité est qu’on a surtout produit beaucoup de bullshit graduates qui ne sont que des bullshit workers. Bien sûr que les entreprises réclament toujours plus de diplômés pour faire des boulots merdiques, c’est le résultat de l’inflation et de la dévaluation intrinsèque des diplômes. Ajoutons qu’à partir des années 2000, l’EN a commencé à embaucher comme enseignants les jeunes qui ont subi entièrement une scolarité dégradée et bradée du primaire jusqu’au supérieur. Fatalement, l’EN a recruté de plus en plus de nuls qui ont encore aggravé la situation. Quand on place comme instituteurs des gens avec une culture déficiente, une maitrise défaillante du français, un mauvais niveau en maths et de faibles qualités de réflexion, il ne faut pas s’étonner que l’effondrement du niveau général s’accélère ces quinze dernières années, comme l’attestent les différentes études (PISA, TIMSS, etc.). Donc, de façon totalement logique, et comme cela s’est pratiqué pour tous types d’emploi, l’EN a placé le concours a un niveau de diplôme plus élevé. L’EN est désormais dans une impasse : Recruter des enseignants à bac+5 pour enseigner en primaire ou secondaire et les payer comme des fonctionnaires de catégorie C n’est plus tenable : l’attractivité du métier se dégrade et donc le nombre de candidats baisse. Moins il y a de candidats, moins les enseignants recrutés sont bons. Pour un véritable « choc d’attractivité », il faudrait considérablement revaloriser le salaire des enseignants, ce qui n’est pas envisageable vu l’état des finances publiques. Recruter des enseignants à bac+3 est donc une autre option mais c'est une énorme connerie : avec 40% d’une classe d’âge qui a aujourd’hui un bac+3, les meilleurs ne passeront pas le concours, ce seront donc majoritairement les moins bons, c’est-à-dire des gens encore plus mauvais que ceux recrutés actuellement. C’est la garantie d’une accélération de l’effondrement du niveau général. Il n'y a pas de bonne solution, c'est une impasse : le niveau de l'instruction va continuer à se dégrader et la chute va s'accélerer. La seule issue possible serait une réforme en profondeur de tout le système éducatif en commençant par une sévère débureaucratisation. Mais ça aussi, c'est pour l'heure inenvisageable car aucun membre de l'EN (enseignants comme bureaucrates) ne l'accepterait.3 points
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Encore une bien belle que je viens de trouver. https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b2246_texte-adopte-commission Lire la section 3ter: "Des provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire" Dans un dîner avec des amis ou sur votre canal Whatsapp, si vous vous lâchez sur quelqu'un en fonction de son origine, de son orientation, blablabla, vous risquez une amende de 3750€. Bien entendu, cela suppose de la délation, le sport national. Je crois que pour en arriver à de telles extrémités, c'est la preuve que ce gouvernement a vraiment peur de ce que pensent les gens et qu'il est véritablement aux abois. Sinon petit rappel: "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi."3 points
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Par exemple : dernier rapport de la cour des comptes. L’Etat créé une société pour draguer les ports afin de ne pas dépendre des société privées « oligopolistiques » européennes qui pourraient augmenter leurs prix ! Résultat la société publique coûte 60% plus cher que les sociétés privées (sans compter les subventions), il faut recourir au privé de toute façon et quand c’est le cas, une fois sur deux il faut mettre fin au contrat à cause d’une menace de grève de la CGT et payer des indemnités Ce rapport est une étude de cas du cancer qui ronge la France. https://www.ccomptes.fr/fr/publications/le-groupement-dinteret-economique-dragages-ports3 points
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Putaaaaaaiiiinnnnnn C'est mon enième message là dessus, mais je suis furax. Encore une boite qui me contacte, pour "évaluer" dans quelle mesure elle peut "m'accompagner" pour 1. Optimisation fiscales (en gros trouve ta niche fiscale) 2. RSE 3. Financement de l'innovation => que des sparadraps étatiques. Le mec a fini par avouer que le secteur était très concurrentiel, car fortement juteux. 300 boites se sont montées pour conseiller les entreprises. 300 boites de 5 personnes en moyennes => 1500 personnes * 100 000 € toutes charges comprises = 150 millions d'Euros minimum. (hors BPI et autres organismes d'état) Et le mieux est que la gabegie va augmenter : CII remboursé à 30% désormais, augmentation de l'assiette de dépenses éligible, ... Le parasitisme a encore de beaux jours devant lui. Aucun gouvernement ne remettra ça en cause parce qu’il "faut bien aider les entreprises".3 points
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C'est plus chiant d'inscrire un court-métrage en festival que de faire un court-métrage. edit: c'est à dire que je hais les saloperies administratives, hors en fr, si vous voulez jouer un peu le jeu pour pouvoir donner une vie à votre film en festival, vous vous retrouvez vite avec une liste longue comme.. mettons le bras de saloperies administratives à lire/choisr/faire/etc. Rien que pour une demande de visa d'exploitation c'est le site du gouv et vas-y qu'il faut tout lire et s'inscrire sur la plateforme de ses mafieux du CNC et etc. Encore heureux que je n'ai fait "qu'un" court-métrage auto produit. Normalement je devrais pouvoir envoyer sans trop de soucis/obligations, mais bien sûr c'est pas tout les festivals. Ce qui répond doucement à une question (que je me posais de manière assez rhétorique, avouons-le), en france, faire un film "officiellement", c'est tellement réglementé qu'il n'y a probablement pas le droit si t'en obtient pas le droit. (Non pas que ce soit différent aux states je crois mais bon)3 points
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Et notamment dans le secondaire. C'est fou comme les enfants de bobos sont souvent dans des écoles primaires merveilleusement diverses, mais se retrouvent par magie dans des collèges et des lycées beaucoup plus homogènes, et pour la plupart sans pour autant avoir déménagé.2 points
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Pour Carthage : n°1, 2 & 3 avec assez de certitude. Pour Rome : n°1, 2 & 3 très clairement, et l'obligation d'avoir les mêmes amis & ennemis que Rome pour les socii. Là on pourrait me dire "Minute Wayto ! Tu vois bien que Rome était plus impéraliste que Carthage car les socii étaient obligés de déléguer leur politique étrangère à Rome." Inférer que l'absence de sources signifie que Carthage était moins (ou plus) impérialiste que Rome, ce n'est pas de l'histoire. Surtout c'est accepter d'inférer que les carthaginois étaient cannibales par exemple : les sources ne prouvent pas le contraire. Pour ce qui nous intéresse, il n'y a pas vraiment de question sur l'existence d'un "empire" carthaginois, tout comme c'est le cas pour "l'empire" de la république romaine. Je reviens dessus plus bas. Non. Rien ne nous permet d'affirmer cela. On a beaucoup de doutes sur le système politique carthaginois : on ne sait même pas avec certitude comment le sénat carthaginois était renouvelé, ou comment les magistrats étaient élus. On ne sait quasiment rien de l'assemblée populaire. Quand tu compares l'état de nos connaissances de Carthage à celles de Rome, et que tu te rends compte qu'on ne sait pas quelle est la raison de la guerre sociale, la seule conclusion à laquelle tu peux arriver concernant l'empire Carthaginois c'est : on ne sait pas. (PS : parce que oui, on ne sait pas quelle est la raison de la guerre sociale. Appien qui est notre seule source ou presque écrit plus de 200 ans après dessus, en truquant les dates afin que ça colle avec le mythe populaire pré-existant, cf Mouritsen.) Alors, Polybe nous dit en effet que l'armée de Carthage consiste principalement de mercenaires. Sauf que : il affirme cela à cause du manque de soldats citoyens carthaginois, alors que c'est la norme pour les cités-états de l'époque. C'est vrai que Carthage est hésitante à utiliser ses citoyens dans ses guerres, à raison puisque les défaites militaires précédant les guerres puniques ont été désastreuses pour les citoyens carthaginois (bataille d'Himère, de Crimisos). il qualifie de mercenaires des troupes qu'il aurait nommé socii côté romain. Il faut bien se rappeler que durant les guerres puniques chaque légion romaine est accompagné d'autant de socii, les alae. les Libyens ne sont pas des citoyens carthaginois à part entière, mais ils viennent de cités ayant signé des traités avec Carthage promettant de fournir soldats et argent (tribut ?). Certains étaient peut-être payés, mais la majorité était très certainement des conscrits. Il y avait énormément de Libyens dans l'armée carthaginoise. les Phéniciens sont cités fréquemment comme faisant partie des troupes carthaginoises. Ils viennent aussi bien de cités phéniciennes en Afrique qu'en Europe (Sicile, Espagne). Idem que pour les Libyens, la majorité est présente en tant que conscrit, donc à cause de traités. les Numides, qui formaient la majeure partie de la cavalerie carthaginoise. Carthage étant moins dominante sur ces peuples là que sur les Libyens et les Phéniciens, on peut imaginer qu'une partie des troupes numides est conscrite mais que le reste est rémunéré. il y a ceci dit des mercenaires dans l'armée carthaginoise, beaucoup plus qu'ailleurs c'est indéniable. Des mercenaires de Gaule, d'Espagne, d'Italie, de Sicile, de Grèce etc. D'ailleurs certains théorisent que les Celtes de Brennus qui ont pillés Rome en 390 av. JC. étaient en chemin pour la Sicile afin de servir comme mercenaires carthaginois. Il faut comparer ce qui est comparable : les ~200,000 km2 de "l'empire" Romain durant la seconde guerre punique avec les ~920,000km2 de "l'empire" Carthaginois durant la guerre des mercenaires. (Merci AreaCalculator ) Tu oublies les nombreuses cités italiennes ayant fait défection pour rejoindre Hannibal durant la seconde guerre punique.2 points
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J'ai lu ceci hier dans un petit roman de 1866 d'Alfred Assollant, Un quaker à Paris : Et ça m'amuse de voir que déjà, à l'époque... En tout cas, c'est une idée intéressante qui m'a fait sourire, cette idée d'une ville aimée parce que tous peuvent penser d'elle qu'ils ont mieux chez eux.2 points
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Le bonus écologique c’est littéralement la taille du peuple au profit du notable urbain qui dispose de son garage.2 points
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Emmanuel Macron s'emporte contre l'idée d'une sous-indexation des retraites Au moins c'est clair2 points
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Ça fait un bail que je ne me suis pas connecté, mais quand j'ai vu ça je me suis dit que ça valait le coup de partager: "C'est un chouette business, une Banque Centrale. On imprime des billets et les gens y croient !" Allez au passage, j'en profite pour donner quelques petites nouvelles en vrac (une fois tous les 10 ans c'est pas mal, non?): la bulle immobilière en grande partie créée et alimentée par le gros monsieur qui parle dans la vidéo ci-dessus est enfin en train d'exploser à petit feu (avec beaucoup de retard à mon sens vu que ça fait 10 ans que je pense que c'est imminent ...). Eh oui même avec plein de place et une densité 20 hab/km² on peut se débrouiller pour créer une des plus grosses bulles immo du monde en termes de ratio prix / revenus. Les absurdités du droit du sol y sont pour beaucoup, moi qui avais l'impression à l'origine que c'était plutôt libre. Comme les emprunts à taux fixe le sont ici généralement sur des périodes très courtes de 1 à 3 ans et que les taux ont bien augmenté, ça risque de faire mal. Jacinda, l'ancienne 1ère ministre, adorée par la presse progressiste à l'étranger, est assez largement détestée ici, notamment pour avoir lancé des politiques clivantes en ce qui concerne les populations Maories (après les avoir infantilisées à coup de "venez vous faire vacciner, on vous offre le KFC"): il y a par exemple une autorité de santé spécialement pour les Maoris, et l'ascendance (Maorie ou non) est entrée dans les critères de triage au moment de la prise en charge à l'hôpital. Elle a notamment ordonné des confinements qui ont été parmi les plus stricts du monde, ce qui a été particulièrement difficile avec impossibilité de recevoir de la visite de l'étranger pendant 2 ans et un retour soumis à la loterie (l'attribution des places en 40aine était sur tirage au sort) si on sortait de NZ. Certains étrangers qui avaient un travail et une famille en NZ n'ont même pas eu le droit de revenir s'ils étaient en dehors de NZ en mars 2020 car ils avaient un simple visa de travail. Ceci combiné à un vaste sentiment de 'préférence nationale' qui a prédominé pendant cette période, et dont une des conséquences visibles a été un renforcement des réglementations sur l'emploi des ressortissants étrangers, qui a abouti - surprise ! - à des pénuries de main d’œuvre dans à peu près tous les secteurs. En plus de ce ressenti plutôt désagréable en tant que non-Kiwi 'de souche', j'ai eu honte de la façon dont mon pays d'adoption, construit sur l'immigration, s'est mis du jour au lendemain à vouloir exclure les étrangers. Pendant son 2e mandat où elle a eu la majorité absolue elle a notamment dépensé et fait dépenser dans tous les sens pour des projets sans queue ni tête et la dette publique a fortement augmenté. Pourquoi se priver quand la banque centrale fait open-bar à 0.25%. Ça pique un peu maintenant que c'est remonté à 6% (mais c'est pas grave c'est plus son problème désormais) Maintenant depuis octobre on a un gouvernement composé d'une coalition formée du National (centre-droit conservateur mollasson), de NZ First (j'ai toujours du mal à voir ce qui les différencie d'un RN français, mais ils ne sont jamais catalogués à l'extrême-droite ici), et de l'ACT (libéraux, yay!). Mon impression générale est que le National est bien content d'avoir ses 2 partenaires minoritaires un peu moins tiédasse pour faire passer des mesures nécessaires qui n'auraient pas forcément été acceptées par son électorat traditionnel. la productivité piétine et est toujours péniblement faible, ce qui fait que les prix sont élevés et la qualité moyenne. On l'avait déjà remarqué, mais ni la recherche de l'efficacité et du rendement ni l'ambition qui va avec ne font partie des sports nationaux. Il y a pas mal de monopoles plus ou moins réglementés dans la plupart des secteurs clés (bâtiment notamment). Construire 19km d'autoroute pas trop compliquée au nord d'Auckland a pris ... 7 ans. On espère qu'elle durera plus longtemps qu'une 4 voies construite à Wellington qu'il a fallu refaire au bout de 3 mois. la balance commerciale a pris un bon coup dans la tronche avec la baisse du tourisme après le covid (eh non, l'agriculture ne compte pas pour tant que ça dans le PIB). C'est très drôle de voir les gouvernements successifs se targuer de toutes leurs initiatives éco-responsablo-conscientes tout en voulant développer à fond le tourisme. Ils arrivent comment les touristes en NZ? En pédalo? les maisons sont toujours aussi mal fichues, et construites à la main en découpant chaque bout de bois sur place. Anecdote révélatrice: la réglementation impose des double-vitrages sur les constructions neuves, mais c'est toujours sur des cadres en alu qui font un magnifique pont thermique tout autour. Il y a toujours des petits trous en bas du cadre pour que l'eau de condensation s'évacue, et parfois même un espace entre le joint et le cadre, laissant le vent s'engouffrer! Ayant caressé l'idée de construire une maison ici, j'ai rapidement laissé tomber. ayant désormais des enfants à l'école, le niveau est tristement bas. Lecture, écriture et maths sont délaissés au profit de ce qui ressemble à s'y méprendre à du bourrage de crâne écolo-curlturello-culpabilisant. C'est probablement partout pareil, mais en 2010 la NZ était plus que raisonnablement positionnée dans les classements internationaux - c'est un des trucs qu'on avait regardés avant de s'installer ici - et là c'est la dégringolade continue. Heureusement que mes enfants ont des parents intelligents qui peuvent assurer le rattrapage de temps à autre la nature est toujours aussi sympa, mais semble de plus en plus verrouillée que ce soit par la terre (fermetures complètes de zones de randonnée, puis sur-aménagement de celles-ci avec barrières et cie, interdiction totale du camping sauvage avec véhicule) ou par la mer (interdiction de mouillage dans de plus en plus d'endroits, contraintes pour se déplacer d'une région à une autre), à cause d'une politique souvent vaine et irréaliste d'éradication des 'menaces'. Certaines d'entre elles (algues exotiques dans l'eau, possums dans les forêts) sont là depuis des dizaines d'années et prolifèrent toujours. Évidemment les gens du 'Department of Conservation' qui en vivent et dont le boulot est d''éradiquer' ne vont pas commencer à dire qu'il faut arrêter les frais et peut-être réfléchir à vivre avec. bon, allez, j'arrête avec les points négatifs ... je suis là depuis trop longtemps ! c'est quand même agréable de pouvoir voter pour un parti ouvertement libéral (ACT). Ils ont réussi à se faire élire directement dans 2 circonscriptions en 2023, une première! en corollaire, les idées libérales sont toujours bien plus présentes qu'ailleurs, et bien mieux acceptées dans les médias et la vie de tous les jours. En exemple la colonne hebdomadaire d'un libertarien dans un des principaux organes de presse du pays. C'est aussi rassurant de saisir des élans de libéralisme au détour des conversations (bon c'est aussi probablement pas complètement étranger aux catégories de personnes que je fréquente aussi !) la confiance règne toujours partout, les lieux publics sont respectés, des gens que tu ne connais pas te proposent de revenir les payer plus tard si tu as oublié ton portefeuille, les sacs, téléphones ou même ordis portables oubliés dans un bar ou un transport public sont en général rapidement retrouvés aux objets perdus ... la plupart des démarches administratives sont toujours simples, efficaces et rapides (notamment tout ce qui a trait à la création d'entreprise) et plein d'autres points qui nous reviendront quand on sera partis et qu'on se dira 'ah qu'est-ce que c'était bien la NZ en fait'... ... (à suivre, dans 10 ans peut-être )2 points
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Le Conseil d'État ordonne à l'Arcom de mieux contrôler le pluralisme sur CNews. Communiqué du Conseil d'État La loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication impose aux chaînes de télévision d’assurer l’honnêteté, le pluralisme et l’indépendance de l’information et fait de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) la garante du respect par les chaînes de ces obligations. Estimant que CNews ne respectait pas ces exigences, l’association Reporters sans frontières a demandé à l’Arcom de mettre en demeure cette chaîne de les respecter. Face au refus de l’Arcom de prononcer une telle mise en demeure, Reporters sans frontières a saisi le Conseil d’État. .... Suivant des modalités qu’il lui appartient de définir, l’Arcom doit veiller à ce que les chaînes assurent, dans le respect de leur liberté éditoriale, l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinions en tenant compte des interventions de l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités.2 points
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Je crois que l'on peut être un peu plus précis en rajoutant normes sociales et secteur santé très largement occupé par des métropolitains. Il faut les rémunérer au prix fort, sauf à ne pas en avoir, et les locaux diplômés, arrivant peu à peu, rentrent dans un système qui syphonne en cotisations sociales le peu de secteur marchand présent. Ils sont vus comme une nouvelle élite locale donc on ne touche pas au niveau de revenu et ce sont souvent des enfants de politiques de patrons ou propriétaires locaux. Les fonctionnaires d'Etat étant de race sociale supérieure, comme en métropole, ils ne cotisent pas, l'Etat ne cotise pas, il se contente simplement de payer les factures à l'assurance maladie locale, comme pour la SECU. Dans les fait on se retrouve avec un système dont les normes reproduisent celles de métropole, donc le coût, avec la catégorie sociale ayant les plus haut revenus qui ne cotise pas et donc ne participe pas à l'équilibre du financement. En Polynésie, le revenu moyen des non salariés est de 1800€, celui des salariés hors fonction publique d'Etat est de 2500€ et de 4500€ pour la fonction publique d'Etat qui ne cotise pas.2 points
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Non mais tu rigoles là ? ils ont un niveau de légitimité ! Ca fait quand même 1 parisien sur 37 qui est d'accord, merde ! Si on croit pas en la démocratie on croit en rien !2 points
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Ce qui est grave c’est que c’est le rôle de l’exécutif de faire respecter la loi et lorsqu’il en tire un bénéfice personnel de sa non application sélective, c’est une forme de corruption bien plus grave que ce qu’on peut reprocher au Lycée.2 points
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Je te laisse le soin de démontrer que j’ai pu écrire cela quelque part. Ça va être difficile. Sinon, le passage à 41:55 est frappant (tout le documentaire est à voir). Littéralement ce que le Hamas a fait le 7 octobre.2 points
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Je ne pense pas qu'on puisse répondre à la question qui est posée par le sujet: je ne sais pas très bien quelle question c'est, et ce que j'en comprends est beaucoup trop général. Mais je me permets un caveat méthodologique, parce que je vois que le sujet part dans le décor: la lecture straussienne de Platon part du principe que c'est un texte ésotérique, dont le "vrai" sens est dissimulé sous des couches de sens "explicite", ce qui peut donner lieu à des interprétations originales, ou à des spéculations plus farfelues que son hypothèse de lecture le préserve d'avoir à justifier. Ne croyez pas qu'en lisant The City and Man, What Is Political Philosophy? et Natural Right and History, vous lisez, sur Platon, l'équivalent du Cambridge Companion. Pourquoi la question est trop générale: le DN "des Anciens". Quels anciens? Platon et Aristote. Pourquoi eux? Et Epicure? Et les stoïciens? Ah, ça, Strauss ne s'y intéresse pas. Et pour Platon, de quel dialogue parle-t-on? Qui parle dans ce dialogue (jamais Platon, par définition, et même pas toujours Socrate, et jamais aux mêmes personnes)? Pour prendre l'exemple de la République (qui est un dialogue raconté par Socrate, donc tout est à prendre avec des pincettes), qui introduit la question de la nature? Glaucon, au livre 2, car il confond l'essence et l'origine d'une chose. La question socratique serait bien plutôt celle de l'idée de la chose, pas de sa nature. Ah mais n'y a-t-il pas, dirait Aristote, Métaphysique 991b6-7, 1070a18-20, d'idée que des étants naturels? Mais y a-t-il alors une idée de la cité (Strauss dit: non)? Que dire à cela? Eh bien on peut par exemple arguer que le principe que la cité ne s’étende pas au-delà des limites de son unité ("qu’elle s’accroisse tant que, en s’accroissant, elle persiste à être une, mais pas au-delà", 423b), ressemble au principe de croissance d’un être naturel. Mais, explicitement, il ressemble surtout au principe un homme = un métier : chaque citoyen est par là "un, et non plusieurs, et ainsi la cité tout entière croîtrait en étant une, et non plusieurs" (423b), càd suivant l’isomorphisme psychopolitique. Le principe central pour régler cette "croissance" est l’éducation (encore par analogie avec la croissance de l’individu), et l’amitié entre les citoyens (la philia, 424a). De ce point de vue, on peut assez exactement dire que la nature, et ça reviendra quand il s'agira de nier que la différence (qui existe) entre hommes et femmes soit "naturelle" (au livre 5), c'est l'éducation. Strauss prend le point, et en déduit (citant les Lois à l'appui) que la cité-en-paroles de la République est "inhumaine" (dans The City and Man), et que c'est une vaste blague, qui ne vise qu'à démontrer par l'absurde l'inanité de toute philosophie politique (je caricature à peine), ce qui fait que toute conclusion qu'on tirera du texte, Strauss dira: but that's the joke. Mais il faut bien voir que, pour Platon, l'"inhumanité" de sa cité, ce n'est pas un problème. Ce qu'on peut donc au moins dire, c'est que la nature apparaît toujours dans un contexte problématique, voire aporétique dans la République. Quand il est question de la "nature" des gardiens, en 374e, il faut qu’ils aient une nature à la fois douce (πρᾶος) et thymique (μεγαλόθυμος) (375c), mais comme les deux qualités sont contraires (ἐναντία), la situation est impossible : "il en découle qu’il est impossible que se forme un bon gardien. — C’est bien probable, dit-il. Me sentant dans l’impasse moi aussi…" (375d ; l’ "impasse" est ἀπορήσας, une aporie). Il est ensuite beaucoup question de nature pour les différentes "races" dans le "noble mensonge" (livre 3). L’introduction du "noble mensonge" (414b) est motivée par la discussion (bien antérieure) des "mensonges qui conviennent" (et qui ne conviennent pas) à propos de la poésie. Avant d’être énoncé, il est clair que 1) Socrate "hésite" à en parler (414c) et 2) qu’il requiert "une grande force de persuasion [des dirigeants et/ou du reste de la cité, 414b]" (414c-d). Car ce dont il s’agit de persuader les dirigeants, c’est que leur éducation n’a été qu’un "songe" (414d) (alors que non en fait) dont ils ont été pourvus leur donnant "l’impression" d’éprouver et de voir ce qu’ils éprouvaient et voyaient, alors qu’en fait ("mais en vérité"), "ils étaient alors sous la terre, … en train d’être modelés et élevés eux-mêmes" (414d, je souligne); la référence à la nature est clairement un subterfuge politique: c'est, en fait, le "mensonge" dans "noble mensonge". Il y a deux parties dans le "noble mensonge » : la première fait la distinction entre l’intérieur et l’extérieur de la cité (unifiant l’intérieur comme une "famille" ("vous êtes tous parents", 415a) : Polémarque), la seconde vérifie le principe un homme = une activité (divisant l’intérieur entre gouvernants et gouvernés : Thrasymaque). Bernardete, dans Socrates' Second Sailing, dit justement: "The first part of the lie naturalizes the law, the second legalizes nature. The first speaks in simile, the second in metaphor." (p77) La deuxième partie est celle qui distingue les rangs dans la cité (trois, comme les vertus du livre 4: virilité, modération, réflexion ; cf. 433b) : Or pour les dirigeants, Argent pour les auxiliaires, Fer et bronze pour les cultivateurs et autres artisans. Il y a des déviances possibles de la nature ("il peut arriver qu’à partir de l’or naisse un rejeton d’argent", 415a-b), mais le communisme y remédie ("et si leur propre enfant naît avec une part de bronze ou de fer, qu’ils n’aient aucune pitié, mais que, lui accordant le rang qui convient à sa nature, ils le repoussent chez les artisans ou les cultivateurs," 415b-c ; en 5, 460c, les choses changent un peu : "Quant aux rejetons des hommes de peu de valeur, et chaque fois que chez les [hommes de valeur] naîtra quelque rejeton disgracié, ils les dissimuleront dans un lieu qu’il ne faut ni nommer ni voir, comme il convient.") Je pense que je peux ici faire d'une pierre deux coups, en clarifiant mit einem Schlage le sens de l'isomorphisme psychopolitique et le rapport entre eidos et physis (idée et nature) dans la République: la cité regroupe trois "genres" de natures (genè), alors que l’âme a trois espèces (eidè). Le raisonnement socratique dans le livre 4 (présentation de la structure tripartite de l’âme, premier sommet de la R) est le suivant : l’âme doit être tripartite si chaque individu doit pouvoir être dit modéré, viril et sage, et cet individu (citoyen) ne peut être appelé juste que si chaque eidos dans son âme « s’occupe de ses affaires » (441c-e, 443b), de même que, dans la cité, chaque classe doit « s’occuper de ses affaires » (chaque race fait en effet « ce qui lui revient », du moins dans la cité juste : cf. 435b). Mais le parallélisme du "de même que" est limité, d’abord parce qu’il semble que plusieurs acceptions de "justice" soient en circulation (a minima celle "au sens strict," comme dit Thrasymaque, et le sens ordinaire, qui serait "s’occuper de ses affaires", expression elle-même ambiguë, pour des raisons dans le détail desquelles je n'entrerai pas ici), et ensuite parce qu’il y a une importante différence entre "eidos" et "genos" (c'est ce qui nous intéresse). Eidos, ici, semble avoir le sens de "partie" (meros), comme dans le Politique (263b), mais on peut en douter, car il n’est question de meros qu’en connexion avec l’âme et le corps (442b, mais pas en 443d (l’argument de Bernardete est que le meros n'est introduit qu’avec le corps, et a donc peut-être sa signification liée au corps) ; Socrate parle aussi, uniformément, de "races" pour les "parties" de l’âme et de la cité, cf. 441c ; voir aussi 443d : "les races qui sont dans son âme"). L’exploration de l’âme, du reste, exige de suivre une autre "procédure" que celle que le dialogue a suivie jusqu’à présent : "c’est une autre route, plus longue et plus riche, qui y mène" (435d). La question est d’abord de savoir (chose facile) 1) si les espèces de l’âme sont nées de la cité (oui), et ensuite (chose difficile) 2) si c’est avec une partie de l’âme que nous réalisons telle action lui étant appropriée, ou si c’est à chaque fois toute l’âme, comme composé, qui est en jeu quand nous agissons. Cette question, Socrate n’y répond pas tout de suite : il l’évite en faisant l’ "hypothèse" (437a) d’une version du principe de non-contradiction. L’élaboration qu’il propose de cette "hypothèse" est particulièrement digne d’être commentée, car elle commence avec l’idée que, sous le rapport de la contradiction, "actions ou affections" sont identiques ("en cela il n’y aura aucune différence", 437b), ce qui fait que "la soif" et "la faim" peuvent être considérées comme si elles étaient des logoï (les désirs comme des logoï), càd comme si ces désirs ou ces affections étaient des "signes d’approbation ou de désapprobation" (437b), ou comme s’ils répondaient à une question (437c). Les désirs sont des formes d’ "approbation", au sens où ils expriment l’assentiment à ce qui est par eux convoîtés (437c). Du côté de la désapprobation ou de la négation, Socrate mentionne un verbe qu’il invente : "ne-pas-vouloir" (abouleo, 437c), de manière à radicaliser la négation comme autre chose qu’une absence d’affirmation, a fortiori qu’une autre affirmation (i.e. d’une négation : comparer "je n’ai pas envie d’être dérangé", qui suppose une entité absurde (l’envie d’être dérangé), et le plus inhabituel, mais pourtant plus logique "j’ai envie de ne pas être dérangé"). L’autre du désir, cette négation radicale, émerge donc dans la syntaxe : "Socrates has replaced nature with syntax" (Bernardete, 96). C’est aussi ce qui différencie le désir du thymos, qui n’a pas de syntaxe (Bernardete, 99). Or le thymos est naturel, la faculté rationnelle ne l'est pas (441a-b) (sinon auf wiedersehen l'éducation). Si je résume, on a différentes parties dans la cité (noble mensonge, races) qui correspondent à différentes parties dans l'âme (isomorphisme) qu'on peut remplacer par des logoï (désirs <-> affirmations/négations) (conclusion) ce qui signifie, au niveau méta, remplacer la "nature" (dans l'isomorphisme) par la "convention" (le langage): le noble mensonge (qui est un logos, hein: il s'agit de raconter des craques au peuple, et on fait souvent ça: voir l'exemple plus amusant du livre 5 sur le mec "médiocre" à qui on dit que c'est le tirage au sort si ses gosses sont des médiocres, alors que dans son dos, on attribue les gosses en or aux adultes en or, les gosses en pipi aux adultes en pipi de façon tout ce qu'il y a de plus pas aléatoire), c'est la loi et la nature qui take in each other's washing L'isomorphisme psychopolitique rétroagit rétrospectivement sur l'introduction par Glaucon de la physis dans la discussion sur la question de savoir s'il vaut mieux être, ou paraître juste (livre 2). En fait, cette question est débile. En effet, de même que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue dans un corps corrompu (passages soi-disant "eugénistes" sur la médecine), de même, ou plutôt a foriori, elle ne vaut pas la peine d’être vécue si "la nature de cela même par quoi nous sommes vivants… est troublée et corrompue" (445a-b), càd l'âme. En un sens, on peut, je crois, faire une lecture de la République comme nous enjoignant à nous méfier de la référence politique à la nature. La République ne serait sans doute pas un livre autorisé dans la République. On peut même dire qu'il y a moins de nature que de référence à la nature (et moins de cité que de cité-en-paroles). Vous voulez plus? Platon ne donne pas plus. Si ça vous plaît pas, ne lisez pas Platon. Bon sinon de manière générale le libéralisme ne s'est pas constitué autour d'un concept précis de nature, et pas seulement parce que la naissance du libéralisme, on se demande toujours ce que c'est (Hobbes? Locke? les monarchomaques protestants? la révolution américaine?) de toutes façons, il y a un tournant majeur au XIXème, quand on commence à avoir une conception précise scientifique et non théologique de la nature (pourquoi sommes-nous égaux avant, càd pour Locke et les post-lockéens (je laisse Hobbes de côté, toujours compliqué celui-là)? parce que nous sommes, selon la belle expression de Locke, the workmanship of God) aujourd'hui, les débats sur le "naturalisme" ont une fâcheuse tendance à être du côté de Glaucon et pas du côté de Socrate, et à confondre la nature et l'essence d'une chose, ou à prendre (c'est bien le principe du naturalisme en tant que méthode) l'une pour le proxy de l'autre. vaste débat, mais à titre personnel, cette dérive ne me plaît pas (je n'aime pas les confusions)2 points
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La consommation totale de viande est associée à l'allongement de l'espérance de vie : une analyse transversale de 175 populations contemporaines https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8881926/ Résultats : À l'échelle mondiale, les analyses de corrélation bivariées ont révélé que la consommation de viande est positivement corrélée à l'espérance de vie. Cette relation est restée significative lorsque les influences de l'apport calorique, de l'urbanisation, de l'obésité, de l'éducation et des glucides ont été statistiquement contrôlées. La régression linéaire pas à pas a sélectionné la consommation de viande, et non les glucides, comme l'un des prédicteurs significatifs de l'espérance de vie. En revanche, les glucides ont montré une corrélation faible et négative avec l'espérance de vie.2 points
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"Fun" fact, comme toute bonne mesure sociale en France, les tickets restaurants sont une mesure créée par... Vichy.2 points
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Mon avis c’est que ce n’est pas parce que eux ne le pensent pas en terme de droit de propriété qu’on ne peut pas nous le faire. On peut reconnaître qu’ils disposent d’un droit de propriété sur une certaine surface et d’un certain nombre de servitudes sur une surface plus grande, les deux obtenues par usage. Ces droits sont exercés de manière collective selon un régime décisionnaire qui leur est propre et qui s’apparente à l’indivision. Ce raisonnement n’est à mon avis pas utilisé parce qu’il n’est politiquement pas intéressant (conflit entre ceux qui veulent donner des droits illimités aux indigènes et ceux qui veulent les spolier, cumulé à 300 ans de flou sur qui à quoi).2 points
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TIL l'existence d'une épidémie de cécité (au sens littéral) à Cuba au début des années 90's, causée par toute la suite d'effet et de conséquences habituels du socialisme. Tout de même 50.000 personnes affectées. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4093737/ TLDR: une combinaison de tabac de mauvaise qualité (plein de toxines, le "bon" étant exporté) et de malnutrition sévère (manque cruel de produits animaux) ont causé des dommages neurologique sévère dans la population Cubaine, dont la manifestation la plus évidente est la cécité. L'insistence de Castro à refuser la malnutrition comme cause principale à considérablement retardée la mise en place d'une solution L'article est excellent, surprenamment agréable à lire pour ce type de publication.2 points
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