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  1. En ces temps moroses, se replacer par rapport à la question de la "nation" me semble important. Un fil avait été créé sur ce sujet, mais il a été fermé. Par-ci on peut lire que le libéralisme a largement accompagné le développement du nationalisme, par là on peut lire que le libéralisme menace les États-Nations. IMO, un nationalisme bien compris est naturellement désirable. Il me semble qu’une nation c’est une société où les individus forment un bon équilibre de coopération entre ses différentes composantes (élites politiques, élites culturelles, marchands, agriculteurs, etc. etc. y compris de différentes cultures), ce qui suppose que cet état d’équilibre a nécessairement une histoire, un discours d'auto-représentation, et une certaine "volonté de vivre ensemble". Bien sûr, cet état de coopération a été et est construit par des individus particuliers de ces différentes composantes. Quand l’équilibre se perd (les masses laborieuses prennent le pouvoir, ou les élites politiques ont un poids trop fort), ce n’est plus une nation (mais un empire, une ZAD, etc.). Je suis pas historien, mais je dirais au doigt mouillé que des nations ont certainement existé de façon discontinues au cours de l’histoire à divers endroits du globe. L’unification d’une société par la langue, les coutumes, la religion a certainement autant permis ces coopérations entre les différentes composantes (et donc permis l’émergence de la nation), qu’ils ont aussi formé l'identité commune et propre à cette société permettant de la délimiter. Certainement les philosophes des Lumières ont conceptualisé et mis un mot sur un phénomènes qui existait déjà, ayant émergé par l’histoire (cf. par exemple Traité de Westphalie), tout en accompagnant et renforçant son développement (e.g. Sieyès) (l'un n'empêche pas l'autre). Les nazis et les fascistes ont pris l’idée de "nation" et l’ont éclaté contre le mur, d’une manière que le terme est ajd difficilement utilisable. Soutenir qu’il n’y a pas de nations au sens large (cf. "construction sociale") et/ou que les peuples du monde sont comme dans une grande marmite me semble totalement gauchiste. Il n’y a pas de différence pour moi entre un libertarien qui dirait que les "citoyens du monde" peuvent se tenir par la main autour d'échanges économiques et la coopération, qu’un communiste qui dirait "prolétaires du monde unissez vous". Aussi, il me semble que les élites militaires (i.e. les rois) ont tout autant accompagné la création des nations (en unifiant un territoire par des lois communes, par l’édit d’une langue officielle, etc.) qu’ils ont pu aller à l’encontre des nations (aller contre le droit des peuples à se gouverner eux-mêmes en s’échangeant des territoires entre dynasties étrangères, etc.). Pareil pour les religions et coutumes locales, qui ont autant formé le ciment de la cohésion de la société-nation, qu’elles ont pu aller à son encontre (refus d’une unité politique large, au doigt mouillé). Pareillement, le libéralisme a autant accompagné la formation des nations (en favorisant la cohésion de ses membres par l’état de droit, une espèce de démocratie, limiter les élites militaires de faire ce qu’elles veulent pour elles-mêmes, par les échanges commerciaux entre les membres), qu’elles ont pu les bloquer (universalisme constructiviste, libre-échangisme utopiste, individualisme atomiste, etc.) De toute façon ça a toujours été le leitmotiv du libéral-conservatisme de combiner conservatisme et libéralisme afin que chacun limite les tendances néfastes de l’autre, et s’équilibre. Et ça s’applique donc très bien à la question de la nation. Une culture c’est les normes, les valeurs, les idiomes qui caractérisent une société, et une nation si cette société est une nation; une civilisation c’est l’ensemble des cultures de sociétés qui forment une réseaux. On peut considéré les cultures et civilisations d’un point de vue structuraliste (sans prise en compte des réalités extra-culturels, comme un territoire, un climat, "des gens" etc.). Ça peut avoir un intérêt pour permettre méthodologiquement une description plus fine des faits culturels, en dehors de ça, je n’en vois pas le sens. IMK, les libéraux conservateurs ne se sont pas trompés, et ont adopté un nationalisme bien compris, Smith, Burke, Tocqueville, etc. Je ne sais pas pour Guizot, pas encore regardé, mais si vous avez des pistes je suis preneur.
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  2. La fondation aura quelle indépendance par rapport au ministère de la culture ? Question subsidiaire, y'aurait une série d'article à faire du type "comment un gouvernement libéral aurait pu agir" reprenant ce genre d'idée ? Je sais, ça demande du temps et du boulot...
    3 points
  3. Une des questions macro que je me pose est l’impact de ces banlieues sur le marché immobilier et par extension le niveau de vie de la classe moyenne. Vous avez maintenant des villes entières où n’importe qui qui a une productivité minimale refusera d’habiter avec sa famille. L’immobilier y a été massivement subventionné via des HLM. Et eux vont habiter à petaouchnok au fin fond de la région parisienne. Bon sang, si ces banlieues n’existaient pas, il y aurait des millions d’employés (enfin, maintenant ils doivent avoir le statut cadre) qui pourraient enfin loger à 30mn en transport en commun de leur boulot…
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  4. Alors que beaucoup de pays ont privatisé avec succès le contrôle aérien, la France s’enfonce dans la gestion bureaucratique. La Cour des Comptes en dresse le bilan aujourd’hui : « Le contrôle aérien français : un fort retard technologique et une performance en déclin » « En 2022, la DNSA a été le deuxième prestataire européen le plus générateur de minutes de retard, ce qui situe la France loin derrière celle des pays contrôlant un nombre de vols équivalents » « Une organisation et des choix industriels qui ont conduit à l’échec des différents projets de modernisation lancés au début des années 2010 » « Des pratiques contractuelles perfectibles » https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-investissements-de-la-direction-des-services-de-navigations-aerienne-dsna
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  5. En fait, ça marche tous les jours, même si on ne le relève pas spontanément : la plupart des règles non écrites qu'on utilisent par habitude montre que la coordination des conduites est possible sans l'existence d'une autorité centrale, formelle et dotée d'outils de coercition. De Jasay prend l'exemple de faire la queue pour obtenir un bien ou payer dans un magasin : tout le monde s'y conforme pour optimiser sa conduite sans planification ou réglementation formelle. Sinon, on peut élargir la focale à la gestion des communs : Elinor Ostrom a reçu le prix Nobel en étudiant la gestion polycentrique des communs, c'est à dire la capacité des individus à s'auto-organiser pour gérer un stock de ressources naturelles sans passer par la case gouvernance bureaucratique unique et centralisée. L'enchevêtrement d'arrangements bottom up, informels et de vis à vis pour gérer les ressources collectives marche avec un degré d'efficacité supérieure à celui hiérarchique/bureaucratique classique. Et Ostrom ne part pas d'un modèle abstrait, mais s'appuie dans sa thèse sur une situation empirique concrète (la gestion des nappes phréatiques en Californie).
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  6. L'idée n'est pas de comparer un système publique avec un investisseur privé (l'investisseur privé gère son argent comme il l'entend), mais de comparer un système par capitalisation avec un système par répartition. Le CPP canadien, caisse de retraite publique, fait du 9% par an https://www.benefitsandpensionsmonitor.com/pensions/retirement-planning/cpp-investments-reveals-annual-performance-total-assets/386291 (mais si on compare les cotisations versés à la pension le rendement est nettement moins bon vu qu'on paye encore la transition de la répartition vers la capitalisation qui a été initiée dans les années 80)
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  7. Surtout que le mécanisme déflateur des prix immobiliers qui a été l’accélération des transports sur la seconde moitié du XXeme siècle arrive probablement à son plateau. La région parisienne ne peut plus beaucoup s’étendre dans l’espace sans que les temps / coûts de transport des marges de la région ne deviennent prohibitifs.
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  8. Si tu prends le début de ma phrase, tu verras que ce n'est qu'à propos des expressions artistiques que je revendique ça, et pour dire que c'est commun au libéralisme ! Le "faire n'importe quoi", c'est la définition de l'anarchie avant que l'anarchisme n'existe et ne détourne le concept. Quand à la définition de l'anarchisme, ça va, à gauche, de l'opposition à toute forme de domination, ce qui pourra inclure pour eux non seulement l'état, mais aussi les rapports de pouvoir au sein de la famille, de la religion et du travail, à, de notre coté, l'opposition radicale et stricte à la violence non-défensive, jusqu'à l'opposition aux formes de violence nécessaires à l'existence même d'un état. J'imagine qu'entre les deux se trouve un spectre (principalement théorique, avec Proudhon tout seul quelque part au milieu et quelques primitivistes ici et là) de différentes définitions de "domination" et de "violence" se recoupant partiellement. Justement, je n'ai pas du tout dit le contraire. J'explique simplement que ceci n'a rien à voir avec l'opposition entre anarchiste et libéraux étatistes. Le libéral étatiste pour tout aussi bien qu'un anarchiste être un relativiste moral et esthétique pour tout ce qui ne tombe pas sous le coup de la loi, et un anarchiste peut lui aussi tout aussi bien accepter des normes et des valeurs universelles sans pour autant renoncer à son anarchisme. Personnellement, mon anarchisme est 1) une sorte de lunette théorique, aidant à regarder la réalité de la violence sans son emballage idéologique, et 2) un engagement assez abstrait, consistant simplement à considérer que dans l'absolu, l'abolition de l'état est possible et souhaitable, mais possible uniquement dans le sens où elle ne viole aucune loi logique ou anthropologique universelle, sans pour autant être possible en l'état actuel des choses (principalement à cause de facteurs culturels et moraux, tout comme il aurait été impossible d'abolir l'esclavage il y a deux milles ans), et sans qu'il ne soit souhaitable de chercher à le réaliser maintenant.
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  9. si on faisait une parodie en y mettant ces éléments, on nous dirait que ce n'est pas crédible. La gorafisation de l'etat français.
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  10. Même si les mariages trans-frontaliers concernaient essentiellement le sommet des aristocraties, 1) ça ne change pas mon argument essentiel (au delà de la parenthèse que tu commentes), qui était justement que le nationalisme était d'abord une opposition aux royautés, qui étaient bel et bien cosmopolites, et 2) même sans les mariages, il me semble bien qu'il y avait bien une appartenance à une même culture internationale et européenne d'à peu près toute la noblesse. Je doute qu'un noble français du XVIIIème se soit senti plus proche du paysan d'à coté, dont il ne parlait probablement même pas la langue, que d'un noble allemand qui parlait le même français que lui. On peut penser au Dom Juan de Molière, donné à un public de nobles français qui devaient trouver tout naturel qu'un noble au nom espagnol et son valet au nom italien parlent la même langue qu'eux, et à la fois, bien rire de ne rien comprendre au baragouin du paysan français Pierrot. Et puis, on peut aussi se souvenir que ce sont ces nobles qui ont inventé le tourisme avec le "Grand Tour", et qui étaient tous par là uni par une série d'expériences communes dans leur jeunesse. La Jet set avant l'heure, quoi. Difficile de faire plus anywhere que ça avec des calèches. Un empire supra-national (ou une cité-état infra-nationale d'ailleurs) n'étant pas une nation, et pouvant être libéral, je ne vois donc toujours pas en quoi la nation serait essentielle à la fameuse coopération. Quelque chose dans ton argument doit m'avoir échappé. D'accord avec la première phrase. Au niveau individuel, je n'accorde même qu'une valeur instrumentale à la liberté. Le but est le Bien, et la liberté individuelle est tout au plus une condition nécessaire mais non suffisante pour l'atteindre. Simplement, étant libéral, il me semble que l'usage légitime de la violence, qu'il s'agisse de l'état ou de toute autre forme qu'il peut prendre dans un imaginaire ancap, est limité à la protection de la liberté. Ton argument ici est-il que la nation a une valeur intrinsèque, et est un bien en soi pour les individus ? Je ne suis pas d'accord avec ça, mais pour ce qui nous intéresse ici, ça m'est plutôt indifférent. Je me contente de défendre que si la nation *peut* être utile à la défense de la liberté, elle ne l'est que de façon contingente. Encore une fois, je ne vois pas très bien en quoi cet argument s'oppose au mien... d'ailleurs, si j'avais fait cessé l'alliance objective entre libéralisme et nationalisme au milieu du XIXème s, c'est justement parce qu'on a vu, lors du printemps des peuples, le nationalisme commencer à s'allier plutôt avec les socialismes. A propos ta deuxième définition, si par "communauté politique", tu veux dire "groupe obéissant à des règles communes définissant les usages légitimes de la violence", alors c'est le seul morceau qui m'intéresse, parce que c'est le seul qui peut être libéral ou non. Si le "territoire défini" et la "personnification par une autorité souveraine" sont nécessaires à son existence et à sa forme libérale, alors soit, j'accepte leur nécessité à cette condition. Mais à propos de l'autre définition que tu veux ajouter à celle là, vraiment, je n'en vois pas l'intérêt. Si les gens tiennent à ce qu'il y ait un drapeau tricolore au fronton des bâtiments institutionnels, plutôt qu'un drapeau blanc ou à fleurs de lys, un drapeau bleu étoilé, ou encore un drapeau arc-en-ciel, très bien. Ca me semble assez cosmétique... et si j'ai bien conscience que ça cesse de l'être dès lors qu'il y a une idéologie derrière chacun d'entre eux, je rappelle simplement qu'aucune d'entre elle n'est un allié naturel du libéralisme. Elles sont tout au plus des alliés objectifs, tactiques, et toujours provisoires. Je n'ai pas de donnés ou d'études sous la main, mais je ne suis pas sûr du tout que le gallois, l'écossais ou l'irlandais moyen de la fin du XVIIIème ait parlé le même anglais que les anglais, ni même qu'il ait parlé anglais tout court. (tout dépendra d'où on place ce "moyen", j'imagine) Pour moi, la folklorisation commence dans la deuxième moitié du XIXème, avec entre autre WS justement, et il se trouve que c'est l'époque ou les grands états européens de l'ouest, ou au moins, la France et l'Angleterre, cessent d'être des états-nation(s) pour devenir des empires coloniaux. Pas d'accord. Il y avait dès le début d'importantes communautés de huguenots, de néerlandais et de suédois à NY et aux alentours (depuis avant que NY soit NY d'ailleurs), de français au Vermont et en Louisiane, d'hispaniques au Texas, en Floride et en Californie (avant et après que tout ça ne rejoigne les USA). Puis, dès le milieu du XIXème, d'importantes vagues de migration d'Europe centrale, d'Italie et d'Irlande. Et c'est sans compter les afro-américains, qui y sont depuis aussi longtemps que les wasp (et donc depuis bien plus longtemps que l'américain blanc moyen actuel, descendant d'allemands bouffeurs de hambourgeois et de saucisses de Francfort), qui ont très tôt développé leurs propres formes culturelles, différentes de celles de leurs maîtres. J'ai vaguement entendu parlé d'autres groupes ethniques minoritaires qui étaient là depuis un peu plus longtemps, aussi... La politique identitaire est une aberration, évidemment. Mais bonne chance pour trouver une période de l'histoire des USA où ce n'était pas un salad bowl.
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  11. Le Royaume-Uni est devenu toupourri depuis que la figure de l’englishman a disparu sous les coups de boutoirs combinés du multiculturalisme et du socialisme. Le Royaume-Uni maître du monde n’a absolument rien de plurinational justement. C’est des anglais qui mènent une vie d’anglais que ce soit à Londres, Dublin, Singapour ou au fin fond de la région des lacs africains. C’est la fin du féodalisme et le début de l’époque moderne. Mais les grands royaumes de l’époque moderne ont justement été balayés parce qu’ils n’étaient pas en phase avec les idées nationales. Idées nationales qui émergent avec la mort du nationalisme d’ailleurs.
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  12. Je suppose qu'il s'agit de l'héritage culturel / civilisationnel, et j'ai du mal à concevoir Trump comme plus conservateur que Reagan dans ces domaines-là, en tous cas en termes absolus ; en termes relatifs, le viol des foules par la propagande progressiste est bien plus intense de notre temps, ce qui donne à Trump une aura de combattant plus intense (même si le combat se mène pour défendre des lignes beaucoup plus "en arrière", le camp d'en face ayant largement défoncé le front dans les 40 ans qui séparent les deux).
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  13. Les aides au logement c'est indirectement de la retraite. Idem pour les médocs et les médecins, ce ne sont pas les trentenaires qui bouffent 12% du PIB en soins de santé. Mais même tout ça cumulé ne suffit pas. Alors que tu baisses les retraites de 30% demain, le déficit est presque entièrement éliminé. Et ce n'est pas du jamais-vu en France, au contraire : Des clopinettes.
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  14. Jean Quatremer : Commission européenne : mais qui a tué Thierry Breton ?
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  15. L'histoire des chats et des haitiens c'est totalement une stratégie qui a été analysée et qui marche: L'idée est de faire comprendre que l'enjeu de l'élection c'est l'immigration, où clairement Trump est vu comme plus crédible pour la stopper (et ce même si son bilan est faible). Donc tu bombarde la scène médiatique de trucs sur les migrants c'est horrible. Ici "Les migrants vont manger vos chats". Les opposants à Trump voit un truc facile à débunker (mais dont le débunk ne marche que chez les opposants à Trump). Donc ils en parlent. Et donc le sujet de la campagne devient l'immigration. Faut bien voir que la véracité d'une information a peu d'intérêt. Ou plus exactement, il est acté pour chaque camp, qu'il y a leur vérité et la vérité du camp d'en face. Ce qu'il faut c'est imposer un thème à la campagne. Si Trump arrive à imposer l'immigration comme thème majeur, il devrait l'emporter.
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  16. Moi. Je dois être le plus ancien du forum désormais. Avec Rocou (c'est quoi son nouveau nom déjà ?), mais on ne le voit quasiment plus... Je suis peut-être même le seul à avoir connu la première version du forum, tenue par Copeau seul, avant la création de l'association : un petit forum de discussion attaché à son site Catallaxia (qui n'était pas à l'époque sous forme de wiki). Ca doit faire pas loin d'un quart de siècle que je traine sur lib.org
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  17. Ce qui est impressionnant, que ce soit Bukele ou Milei, c'est qu'ils prouvent que l'insécurité et l'anarcho-tyrannie sont des choix politiques délibérés de la part des gouvernements occidentaux.
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  18. La gauche a deux jeux de règles : les règles de la morale commune qui s’appliquent aux autres, et leurs règles qui ne s’appliquent qu’à eux.
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  19. Le tropisme européen est ancien à la droite de la droite. Bien sûr on commence à le voir apparaître entre les deux guerres chez les régionalistes antijacobins et les sympathisants de l'Allemagne hitlérienne, qui partagent une même opposition au nationalisme français classique à la Maurras/Barrès (on a déjà parlé des pages de Rebatet sur "l'inaction française" dans Les décombres il me semble, mais il y en a d'autres du genre Saint Loup, Saint Paulien ou Benoist Méchin). On ne s'étonnera pas de voir certains précurseurs de l'union européenne et de la 'souveraineté partagée' sous la férule allemande en 1940 parmi les ultras de la collaboration (attention trolling). Après guerre, certains sont restés très européistes, il en a même qui se sont engagés pour le fédéralisme européen. En général, ce sont des profils qui viennent de la gauche (par ex Jean Thiriart). Après la guerre d'Algérie, un peu comme pendant les années 1930, le même clivage est réapparu entre nationaux et européens, entre d'un côté les partisans de la 'France seule' et ceux du dépassement, en général racialiste et volkisch, du cadre national. Parmi ces derniers, on retrouve Mabire, Venner ou encore de Benoist, qui se retrouvent autour d'Europe Action puis de la FEN. Parmi les nationaux, Longuet, Madelin, Holeindre se rapprochent plutôt des trucs du genre l'Oeuvre Française de P. Sidos. Tout ce petit monde est d'abord occidentaliste, puisqu'il s'agit de défendre la civilisation contre les bolcheviques, mais rapidement, le grece va développer une critique anti-occidentale (anglo-américaine, technicienne capitaliste, libérale : le "système à tuer les peuples") en lui opposant la civilisation européenne. De Benoist est la queue de comète de ce double mouvement, qui aboutit finalement à la critique du nationalisme français jugé trop étroit et artificiel, et de l'occidentalisme sous toutes ses formes, y compris sous celle du racialisme scientiste qui pour lui s'en subsume. En général, les identitaires et l'extD européiste, tout en s'inspirant dans les grandes lignes du postnationalisme de la ND, vont se réclamer de ses éléments demeurés fidèles au 'nouvel ordre européen' (Guillaume Faye, Pierre Vial, Terre et Peuple) tout en prenant leurs distances avec de Benoist. Il y a quelque chose d'ironique à voir aujourd'hui les minots du FNJ se réclamer de DB, quand on sait que tout le courant mégrétiste (autour de la revue identités) s'est constitué dans les 90s autour de dissidents du grece qui jugeaient DB trop mou et trop impolitique.
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  20. Un élément pertinent pour le sujet du thread, O'Sullivan's first law: "All organizations that are not actually right-wing will over time become left-wing." D'après Urban Dictionary:
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  21. Ces machins ont une conscience, et si même nous n'avons pas l'ambition de les faire apostasier de leur secte, autant donner de suite les clefs du pays aux ennemis de la liberté.
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  22. Le jour où dans les mariages ou les fêtes on passera "Petite Amie" (NdM.: J'ai du googlé pour trouver un titre d'Armanet... ) plutôt que les "Lacs du Connemara", je commencerais à croire à cette influence disproportionnée. Pour l'instant, même Libé, ils précisent qu'ils passent Sardou dans leurs soirées Karaoké.
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  23. J'ai l'impression qu'il n'a pas regardé la télé depuis 40 ans. Certainement pas Canal plus. Et il parle de Zemmour et Finkelkraut comme s'ils n'étaient pas des gens détestés et ridiculisés par l'immense majorité des medias.
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  24. Ces gens choses là existent, mais ce sont de fait des NPC. Et de fait, pour les gauchistes, les gens sont des parpaings avec lesquels on construit des trucs. btw, parler d'"idées" pour les NPC est erroné. Les NPCs vivent basiquement avec des émotions brutes, essentiellement gentil/méchant. Et ça s'arrête là. Il faut cependant bien reconnaître qu'ils ont le nombre pour eux. Mais c'est tout. Pas la peine de faire comme si ces machins avaient une conscience.
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  25. Remarquez, comme je l'ai dit, perso je suis plutôt pour. Loi simple: Un étranger qui commet un délit ou un crime doit quitter la France. Philosophiquement, cela me va. Bon faudra que la police suive mais cela promet pas mal de soirée pop corn.
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  26. Sauf dans les media, et chez les gens qui les écoutent. Ça fait un nombre pas négligeable de gens, d'autant plus que leur influence est disproportionnée.
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  27. Voilà pourquoi il faut enlever la loi des mains des midwits. La loi ça doit être simple. Pas compliqué.
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  28. C'est aussi mon expérience : va dans n'importe quel bar en milieu de soirée et passe Amsterdam, l'aventurier ou les démons de minuit, tu verras si ça ne chante pas. Ça me rappelle une soirée à Copenhague il y a quelques années où je m'étais retrouvé dans un bar de hipsters au pif qui passait du Gainsbourg et du France Gall.
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  29. 4° 56′ N, 52° 19′ O ou 49° 15′ S, 69° 10′ E A un moment on va pas s’ennuyer à faire des efforts. Quand ils auront décidé qu’ils veulent rentrer chez eux on paye le billet d’avion et basta. Cette remarque, c’est du niveau collégien qui s’est fait manger ses devoirs par le chien. Mais professeur, ils veulent pas le reprendre, comment je fais ?
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  30. J'aimerais sincèrement qu'il ait raison. Mon côté optimiste me fait penser qu'il serait peut-être temps pour Israël de pousser son avantage jusqu'au bout et espérer des conséquences heureuses pour la région. Ce serait ironique qu'un dirigeant comme Netanyahu qui ne pense absolument qu'à sa survie politique puisse être à l'origine de changements majeurs positifs chez ses voisins. Mais bon, la dernière fois que j'ai voulu être optimiste ainsi, on a eu droit à la Libye complètement détruite et des marchés aux esclaves à côté de chez nous...
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  31. Here comes a new challenger. https://youtu.be/Stc80Lq5zbM?si=knyqmpvjJ6iZ87Dm (Pardon pour le multi)
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  32. Puisqu'on en parlait ailleurs, Joe Dassin est à mon avis sous estimé. Il n'est pas extrêmement flashy mais a un nombre très honnête de chansons très connues, et certains textes qui envoient du steak : Henri Salvador j'avoue moins connaître, je peux me tromper mais spontanément je ne vois rien de comparable en terme d'impact (il y a le jardin d'hiver que je trouve ennuyeuse à crever et quelques chansons gag genre Zorro est arrivé mais bon...).
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  33. Ah ben si l’administration dit que c’est compliqué, c’est sûrement très compliqué. J’en vois tous les jours des gens qui pensent que leur travail est compliqué. Je vois aussi tous les jours dont je pourrais faire le travail en 10mn par jour. Monsieur est venu illégalement, Monsieur ne peut pas prouver son identité, Monsieur a commis un crime ou un délit. On a besoin d’être plus de un pour prendre une décision ?
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  34. Pour les citoyens oui. Un non citoyen il n’a qu’à aller voir ailleurs si on y est. Tu sais j’ai une histoire au TA qui n’a pas été auditionnée depuis deux ans et demi. En bonne partie parce que le TA est submergé par le droit des étrangers. A un moment faut être efficace.
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  35. Une décision administrative peut être illégale, hein. Et c'est une bonne chose qu'il y ait une possibilité de recours contre une décision administrative.
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  36. Je me dis toujours que l'on vit dans des mondes totalement différents. Dans le monde de Franklinson: -Ouh la, Juliette Armanet critique le lac du connemara, faut que j'arrête d'écouter Sardou car je suis un gros connard. Je culpabilise à mort, car finalement ma vie tourne autour de ce qu'une artiste lambda peut penser d'une chanson et de moi, faut absolument que je lui montre que je suis un bon gars Dans le monde de Marlenus: -C'est qui Armanet? Tiens remets moi un Lac du connemara et tu m'ajouteras un les bal populaire pendant que tu y es. Tu devrais vraiment faire le ménage dans ton entourage, cela ira vraiment mieux pour toi et tu pourras chanter ce que tu veux Et perso, pour finir, aucune envie de m'unir avec des Armanet.
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  37. Au fond, le ratio #OQTF / #Estimes d’illégaux devrait battre en brèche cette idée. Une décision administrative simple n’a pas à être collégiale. Tu es là illégalement ou légalement. Point.
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  38. La France n'est aussi pas entourée de pays et organisations qui souhaitent la voir disparaître. Ça joue un peu.
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  39. IDF a confirmé sa mort. Des gens au Liban, en Iran et même en Syrie font déjà la fête. Ceux que je connais m'ont dit ne pas être sûr mais qu'il faut bien profiter du peu de bonnes nouvelles qu'ils reçoivent. On verra bien à la longue si c'est vrai ou pas. En tout cas, le Hezbollah a pris cher. Ça leur fait tout bizarre de voir des gens qui répondent à leurs constantes aggressions et qui ne se laissent pas génocider.
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  40. Mmmh la France gère mal cet aspect "légalement sur le territoire". Les bureaux de l'immigration française sont très mal fichus. On a souvent des problèmes avec les jeunes qui passent du statut étudiant à travailleur par exemple. L'un d'eux m'a raconté que face aux délais le fonctionnaire de service lui a conseillé de se cacher le temps que le visa soit émis. Bref c'est une bureaucratie encore plus dysfonctionelle que les autres.
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  41. 17 ans d'attente pour un jeu, c'est beaucoup trop. Tout ça pour faire un Starfield qui n'a servi à rien... Pour ma part, je m'en fiche des bugs. Mais je crois que je suis saoulé de la formule Elder Scrolls donc j'espère qu'ils feront quelque chose de fondamentalement différent.
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  42. 1/ pour vivre à long terme ... il faut déjà vivre à court terme. C'est trivial, mais c'est comme ça. 2/ ce sont les ennemis d'Israel qui systématiquement relancent les soucis de court-terme 3/ je ne vois pas trop les "nouvelles" menaces. Il y a des gens qui leur en veulent en permanence, les Israeliens les zigouillent, de nouveaux prennent le relais. Je ne souscris pas à l'inférence comme quoi le fait qu'Israel se défende en rendant les coups serait la cause de "nouvelles menaces". La meilleure preuve ama est que, à chaque fois qu'Israel ne fait rien ... au bout d'un moment les ennemis reprennent de toutes façons les hostilités (sauf erreur, Sowell le dit aussi). La stratégie d'affaiblir les ennemis continument se défend parfaitement ama. Les laisser reprendre trop de forces se finit mal à chaque fois. (et puis, de toutes manières, la réthorique "ne rend pas de coups, sinon 1/ on va te tabasser encore plus et 2/ tu sera publiquement jugé méchant", I disagree). Golda Meir : « Je préfère vos condamnations à vos condoléances », voilà avec quoi il faut faire
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  43. Article de blog de M. Goya, accompagné de ce fil (je ne crois pas qu'il ait été posté) : ----- Michel Goya 1/ Cette fois c'est sûr, la guerre à grande échelle est lancée au Liban. On peut hélas déjà anticiper des milliers de morts libanais et peut-être des centaines israéliens. 👉 https://lavoiedelepee.blogspot.com/2024/09/coup-declats.html 2/ L'offensive israélienne - classiquement en deux phases : aérienne et aéroterrestre - n'était possible qu'avec au moins deux divisions de manœuvre en place au nord Liban. C'est chose faite mi-septembre avec la remontée de la 98e division de parachutistes de Gaza vers le Nord, aux côtés de la 36e division blindée. Après quelques jours de préparation, tous les moyens aériens et terrestres sont en place. 3/ Pour le gouvernement israélien et son état-major, la phase principale de la guerre à Gaza est terminée puisque le Hamas y est réduit à une menace résiduelle. C'était peut-être l'occasion d'accepter un cessez-le-feu et de mettre l'accent sur la libération négociée des otages. Le cessez-le-feu à Gaza, une demande du Hezbollah en échange de l'arrêt de ses tirs, aurait pu également être l'occasion d'un arrêt des frappes mutuelles au nord. 4/ Le gouvernement israélien a préféré prolonger la tempête, afin de se débarrasser également de l'autre grande menace ou peut-être pour simplement conserver le capitaine à bord. Il a donc décidé de lancer la foudre sur le Liban. Cette phase de frappes aériennes va durer des jours et sans doute des semaines. Le Hezbollah souffrira beaucoup mais tout le Liban également, surtout si comme en 2006 Israël choisit une double campagne, directe contre le Hezbollah et indirecte sur le "gouvernement" libanais pour qu'il fasse lui-même pression sur le Hezbollah. La campagne de 2006 avait fait 1 500 morts civils. Ce chiffre risque d'être dépassé, avec des centaines de milliers de déplacés et d'immenses ravages matériels. 5/ De son côté, le Hezbollah dispose d'un immense arsenal de frappes avec une capacité de tir de 4000 projectiles jour, pour l'immense majorité à courte portée. Il va sans doute se lancer dans une campagne anticités, prioritairement sur Haïfa la grande ville dans l'enveloppe de tirs de ces projectiles à longue et moyenne portée. 6/ La première bataille sera, est déjà en fait, une bataille visant à réduire autant que possible cette capacité de tir à longue et moyenne portée, par la défense du bouclier antiaérien multicouches et l'épée des frappes aériennes sur les sites de tirs, les dépôts, etc. 7/ L'espoir du Hezbollah à ce stade de passer parfois à travers le bouclier et surtout de parvenir à le saturer à coups de milliers de tirs quotidiens. S'il y parvient, les dégâts peuvent être considérables. Les capacités terrestres du Hezbollah sont limitées à une stratégie défensive. 8/ Au bout de quelques jours ou semaines de frappes aériennes, le Hezbollah peut céder et négocier un arrêt mutuel des attaques. Il peut aussi décider de continuer à frapper indéfiniment avec son arsenal à courte portée, juste pour montrer qu'il ne cède pas. 9/ Israël devrait alors passer à la phase terrestre avec l'idée de "nettoyer" le Sud-Liban, avec cette difficulté que si le terrain n'est pas aussi favorable à la défense que les zones urbaines de Gaza l'infanterie du Hezbollah est très supérieure à celle du Hamas. L'armée israélienne actuelle n'est plus celle de 2006 et elle peut l'emporter aux prix de semaines de combats et de centaines de soldats tombés. 10/ Après cette nouvelle guerre terrible, Israël peut, comme à Gaza, effectivement avoir accru sa sécurité à court terme, au prix d'un accumulation de nouvelles menaces à long temps. FIN C'est Israël qui a l'initiative
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  44. C'est mauvais mais ça m'a fait marrer : Tu veux savoir si t'es antisémite ? Tape JUIF au 3945.
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