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Aurel

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Tout ce qui a été posté par Aurel

  1. Pour vous coordonner sur le projet, et pour communiquer en amont auprès du public, appelez David au 06 12 35 27 68. Je pense que ça peut arranger beaucoup de monde, en effet. Bonne idée.
  2. (V), tu es bienvenu pour monter une bourse aux livres sur place. Si tu veux qu'on mentionne des éléments sur le site pour faire la promo du service, allons-y. Peut-être aurons-nous un stand Iref, un stand Contribuables ? Qui sait, aussi un stand LC ? Lib.org ?
  3. Le chateau de Versailles était hélas déjà réservé.
  4. Cela peut-il intéresser du monde d'organiser une bourse aux livres lors de l'université d'été du PLD-AL à Tours, fin août ?
  5. Le leverage n'est pas le short selling. Je dépose un capital en garantie qui me permet de traiter des volumes 10 à 20 fois plus élevés, ça c'est de l'effet de levier. Au même titre qu'un ménage qui emprunte 100 avec un apport de 10 pour acheter une maison. Ou qu'une entreprise qui porte un crédit bail et une dette beaucoup plus élevés que ses fonds propres. La vie est faite d'effets de levier. Le short selling, c'est une vente d'un produit qu'on emprunte parce qu'on ne le possède pas. Avec les CDS et les puts, on a inventé des produits qui évitent ce type de montage vente-emprunt. L'innovation financière continuera à produire des structures adaptées aux besoins des investisseurs. Car il est une réalité qu'on entend peu en France. Les gros mouvements sur les taux grecs, sur l'euro ou sur le pétrole sont avant tout dus aux mouvements de fonds de pension, defonds mutuels, de fonds souverains. Lorsqu'ils vendent leurs stocks d'emprunts publics grecs, et que ce papier n'intéresse plus personne (à raison, la Grèce ne remboursera probablement pas l'intgralité de sa dette), cela fait bouger un marché assez étroit et les rendements explosent. Concrètement, le robiner de crédit est fermé. Lorsque les politiques font n'importe quoi, c'est le marché qui fait le sale boulot de nettoyage. Critiquer ces derniers qui ne font qu'assimiler et traiter ce que les premiers font me semble au pire injuste, au mieux idiot. Cet écosystème semble assez naturel au reste du monde (même à la Suède qui refuse de le réglementer) car il est plutôt sain. Les produits dérivés (CDS, swaps etc.) servent pour l'essentiel à couvrir les portefeuilles des assurances, fonds de pension, fonds souverains, etc. Les short sellers jouent sur des montants dérisoires à côté de ces flux, mais ils contribuent à leur fluidité. Si on assèche les volumes de produits dérivés sur un segment, les fonds iront ailleurs parce que ces paquebots de l'épargne mondiale ont besoin de cette flexibilité pour engager leurs encours sur une dette ou des entreprises spécifiques, surtout lorsqu'elles ont une signature…fragile. C'est technique, obscur pour certains Français. Une serveuse anglaise vous l'expliquerait pourtant aussi bien que moi, si ce n'est mieux, dans un pub anglais.
  6. Vendre à nu exige d'emprunter des titres. Les effets de levier sont minimes comparés aux volumes de sous-jacents en jeu, c'est à dire au titre de support proprement dit. Personne n'a jamais pu démontrer, chiffres à l'appui, que cette pratique avait eu un impact fort et durable. Les acteurs qui parient à la baisse achètent des options, des CDS qui se traitent de gré à gré dans le monde entier et que la plupartdes pays ne souhaitent pas voir bloqués. Ces paris reposent toujours sur un scénario : excès qui va se corriger, bulle, etc. Ces paris sont risqués, car lorsque les Etats mettent 750 milliards sur la table pour "sauver l'Europe", les vendeurs en prennent pour leur grade, surtout en mark to market. Ces vendeurs offrent donc plusieurs avantages aux autres acteurs : - ils accélèrent sur de courtes durées des tendances de fond qu'ils révèlent, et amènent ainsi le juste prix assez rapidement. Lorsque la Grèce a besoin de lever 55 milliards d'euros sur un an et que les investisseurs se détournent de cette signature, les vendeurs à découvert ne font qu'ajuster les primes naturelles en quelques semaines, au lieu de quelques mois (je rappelle que la Grèce payait les mêmes primes qu'avant l'euro au petit pic récent de la crise, rien d'extraordinaire). - ils offrent de la liquidité en augmentant les volumes : les CDS sont absolument nécessaires aux assureurs et fonds de pension qui disposent de la dette grecque. Si le marché des CDS se réduit, ces investisseurs vendront simplement leur portefeuille car… - ils facilitent ainsi la couverture et répondent un peu aux besoins infinis des autres participants
  7. Je pencherais plutôt pour le savon (ou le chlore, ou des douches trop longues ?).
  8. L'eau minérale apporte un peu de douceur dans ce monde d'eau brute. Même si ce n'est que du marketing. Si le lait est chargé en calcium, prélude au calcaire, cela signifie-t-il que se baigner dans du lait, même de chèvre, pourrait irriter la peau comme l'eau du robinet sur la peau de Skeggjold ?
  9. Il se taxe facilement, il se confisque aussi pas mal.
  10. – Je ne sais pas ce qui me retient de te casser la gueule ! – La trouille peut être ? – Ouais, ça doit être ça…
  11. Si, mais de hangars de stockage pour vendre des produits alimentaires et de première nécessité dés que les premières pénuries arriveront.
  12. C'est le moment de s'endetter pour acheter un appartement bien situé. Seul risque : être obligé de loger plusieurs familles dans chaque pièce si le gouvernement décide que c'est la meilleure solution pour lutter contre la pénurie de logements.
  13. Hohoho En fait, il s'agit d'arbres isolés, anciens et réputés pour leurs feuilles, hélas peu nombreuses.
  14. Je dirais plutôt "amertume". Qui connait la maison des trois thés, tout près de la place Monge ? Ils proposent carrément des thés sauvages, des millésimes, etc.
  15. Je te trouve bien indiscret. Nous ne connaissons pas les moeurs de Skeggjõld.
  16. C'est une forme d'impôt sur ces actifs financiers dont les rendements sont grignotés par l'inflation. Jusqu'ici, nous sommes dans l'arbitraire fiscal habituel. Mais dans un monde où l'information circule très vite et où les acteurs économiques ont un sens plus aigu des menaces qu'on fait peser sur eux, il est probable que la courbe des taux d'intérêt devienne forte, ce qui signifie en clair que le coût de l'argent deviendra beaucoup plus cher qu'aujourd'hui une fois les anticipations faites par les marchés. Une fois la défiance des fonds de pension installée (on se fait rarement baiser deux fois en peu de temps), il est très difficile de revenir au calme, il faut des politiques monétaires d'une grande rigueur qui pèsent sur l'économie tout le temps qu'il faut pour rassurer à nouveau les marchés. Également, on ne sait jamais où le mécanisme s'arrête avec des syndicats nuisibles et des mécanismes de cliquet qui ajustent quantité de prix sur l'inflation. Bref, jouer avec l'inflation, c'est jouer avec le feu. Une fois l'incendie volontairement déclenché, on ne sait pas si on va pouvoir l'arrêter, et où.
  17. Les 110 millliards garantis par l'Europe et le FMI ne protègent pas d'un retournement de ces autorités qui décideraient, pas exemple, de faire un geste et de considérer que la Grèce n'aura qu'à rembourser 70 % du nominal à ses créanciers…qui se croyaient couverts par une garantie. Et je ne parle pas de l'ensemble des autres créanciers dont la dette passera au second rang après remboursement des fameux 110 milliards. Pour eux, le risque est fort de n'être remboursés que de 50 % de la valeur nominale de leur titre.
  18. Elle garde la dette en garantie (avec un "haircut" qui exige une valeur nominale des titres supérieure au montant accordé par la BCE), et peut exiger le remplacement de cette garantie par un autre titre si elle n'en veut plus. La BCE reste prudente.
  19. Le discours de Trichet reste plutôt ferme. Je ne crois pas trop à ce scénario, il a d'ailleurs renvoyé les gouvernements dans leur but en rappelant que c'était à eux de résoudre la crise par une diminution de leurs dépenses (et des hausses d'impôt).
  20. Et puis ce n'est pas le genre de pays à trafiquer ses chiffres et à mentir sur ses comptes. C'est bien simple, la corruption n'existe pas en Italie.
  21. Synthèse intéressante d'un colloque sur "L'Islam d'hier à aujourd'hui".
  22. La prochaine échéance dont personne ne parle trop, c'est le 1er juillet. La BCE va reprendre 640 milliards d'euros octroyés contre garantie (des titres bien notés) le 1er juillet 2009 pour 1 an à 1 % pour soulager la trésorerie des banques. Les banques vont devoir se prêter entre elles à nouveau… ou vendre des obligations, notamment celles que la BCE leur rendra à cette occasion. Ca va être chaud. Mais d'ici-là, il peut se passer bien des évènements tragiques.
  23. Tu veux rire, c'est le Goldman Sachs du sexe à lui tout seul. Ce roi des bourses connait toutes les intrigues majeures dans le monde et tisse une toile de relations extraconjugales extraordinaire. On le voit presque plus que Sarko. Je parierait bien qu'il finira avec Carla (qui est polyandre, rappelez-vous), cet homme-là. On pourrait lui reprocher des purges urètiques trop fréquentes de son cerveau bien rempli.
  24. L'absence de hierarchie dans l'islam rapproche plus cette religion du protestantisme et de ses courants dans le monde. Les théologiens et des autorités religieuses qui contestent la domination des salafistes se trouvent pris entre deux feux : celui des islamistes radicaux mais aussi celui des régimes corrompus qui instrumentalisent la religion pour asseoir leur pouvoir. Dans ce contexte de violence et de confusion, beaucoup des réformateurs contemporains ont dû fuir leur pays d'origine pour se mettre à l'abri en occident. Mais ils gardent des attaches dans leur pays d'origine où les débats font rage. Je crois qu'on mesure mal, en France, ce clivage majeur dans la pratique du Coran et l'interprétation des textes fondamentaux de l'islam dans les pays arabo-musulmans, ainsi qu'en Iran chiite. Maintenant, une religion n'enseigne pas de fumer des pétard, de vivre son homosexualité sans complexe ou de coucher avec des partenaires multiples. En revanche, la modernité implique la sécularisation de la religion, l'égalité hommes -femmes et la fin de la polygamie, etc. Il restera toujours des questions en suspens, comme il en reste pour d'autres religions qui ont aussi leurs écoles, leurs pratiques et leurs exigences. Et malgré tout, il restera toujours des conservateurs plus radicaux dans leurs pratiques, ainsi que des intégristes marginaux qui transgressent la loi de leur pays joyeusement, parfois même tentés par la violence.
  25. Tu confonds la pratique quotidienne et individuelle des musulmans , et l'évolution théologique due aux travaux de théologiens, de juristes et de figures religieuses reconnues dans un contexte sans autorité religieuse suprême comme nous en disposons dans l'église catholique (qui a connu ses propres évolutions, on peut revenir sur Vatican II, un truc de bisounours sans doute ?). Un conflit ouvert oppose les tenants d'un islam qui refuse son évolution (le wahhabisme est pourtant récent) pourtant prévue dans les textes, et ceux qui défendent au contraire une pratique moderne de cette religion. Nous ne parlons pas de savoir comment les uns et les autres vivent leur foi, mais bien de théologie.
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