Aller au contenu

L'affreux

Animateur
  • Compteur de contenus

    10 614
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    13

Tout ce qui a été posté par L'affreux

  1. Je viens d'upgrader mon OS. J'ai brièvement tenté KDE, c'est joli et on peut désactiver les animations mais je suis trop accroché au lanceur de Gnome Shell. J'ai donc repris avec Gnome (3.6) dont les animations sont lentes sans être désactivables et puis il a planté dans la journée. Et me revoilà sous Xfce (4.10). Stable. L'apparence des applications est légèrement meilleure ou bien je me suis habitué (je ne sais pas), c'est toujours pas beau mais ça me choque moins. La grosse bonne surprise est Thunar (le gestionnaire de fichiers), devenu multi-onglets, il prend la relève de Nautilus avec brio, Nautilus s'étant fait flingué par l'équipe de Gnome Shell récemment. Je n'ai pas tenté Cinnamon car il n'est pas proposé en standard par ma distrib (openSUSE) et du coup je crains pour la stabilité, surtout qu'en plus c'est du Gnome 3. Et pour l'équivalent d'un lanceur d'applications à la Gnome Shell sous Xfce, un raccourci clavier sur le champ Verve fait l'affaire. Donc Xfce.
  2. Serait-il possible de le réaliser en vectoriel au format SVG avec Inkscape ? Ainsi on pourrait créer des PNG dans plusieurs tailles et il ne serait jamais flou.
  3. Je me demande dans quelle mesure une pagination dynamique ne permettrait pas de mieux profiter des écrans 23 pouces : on pourrait afficher deux ou même trois pages de l'article côtes à côtes. Un jour je tenterai de développer quelque chose dans ce sens. Note que ma remarque ne concerne pas CP en particulier.
  4. J'ai horreur de ça également. Ce qui serait peut-être un plus ce serait un chargement complet de l'article puis un découpage dynamique sur le navigateur dans le but d'éviter de scroller en vertical (le découpage serait donc dépendant de la taille de l'écran). Pour lire et faire défiler page par page en horizontal, à la manière des pages d'un livre. Sur mobile ce serait plus confortable. C'est une idée mais (je précise) irréalisable à court terme.
  5. Comme la pédophilie par rapport à Internet ? Sauf qu'Internet se développe malgré cette sale excuse. Puisque les armes sont défendables elles devraient poser encore moins de problèmes.
  6. Il n'y a pas qu'un pays en jeu. Interdire, c'est se faire distancer. Et réguler n'est pas si facile. Les armes à feu sont anecdotiques. J'imagine que dans peu de temps il sera possible de prendre et d'imprimer des photos en 3D, les touristes s'imprimeront eux-même leurs Tour Eiffel et autres gadgets. Ce sera la même différence qu'avec les imprimantes pour papiers : on sait vivre sans, une fois qu'on est habitué à en avoir une c'est pas si facile de s'en passer.
  7. C'est aussi ce que je pense. Les déclarations de guerre sont décidées comme aux échecs : il n'y a pas une seule raison qui fait qu'on agit, on fait le coup qui donne le plus de possibilités et qui en ferme parmi les plus intéressantes de l'adversaire. La théorie du complot c'est de focaliser jusqu'à s'obnubiler sur une seule raison. La raison peut être vraie.
  8. À mon sens beaucoup d'Occidentaux sont malades du manque de lien social et on ferait mieux de mettre un peu d'eau dans le vin. Cela dit, je pense qu'il n'a jamais existé une société qui aurait trouvé un compromis stable entre un lien social extrême (toutes les sociétés) et un individualisme extrême (la civilisation moderne). J'ignore s'il serait possible d'en faire une. Rien ne prouve qu'il soit possible de mettre un peu d'eau dans le vin sans y verser la cruche. Voilà pour ma position, qu'effectivement je n'avais pas évoquée. Sinon à titre personnel j'ai trouvé un cadre qui me va dans un pays non moderne qui voudrait le devenir. C'est un bon compromis, aussi sur d'autres plans, par exemple la vie dans la nature et en ville. J'ai le temps parce que le pays se trompe de chemin mais j'ai conscience que mon exemple n'est pas véritablement durable ni généralisable. Et je sais aussi que je triche puisqu'il est plus facile de vivre un lien social fort lorsque précisément on le choisit. Mais tricher c'est très bien. Avec un peu d'intelligence, de volonté et de chance on peut toujours orienter sa vie.
  9. OK. C'est plus clair. Pour toi seule la forme de lien social répressive des individualités pose problème (et en sous-entendu, cette forme est anecdotique), pour moi le cas général est un lien social fortement répressif et fortement "souteneur" (les deux à la fois) ce qui implique une violence potentielle. Pour aller dans mon sens (vu que j'ai pas prévu d'aller dans le tien), je ne connais qu'un seul exemple de société où le lien social répresseur est anecdotique : l'Occident moderne, précisément la société où le lien social est tellement affaibli qu'on en arrive à le regretter ou même à l'oublier.
  10. OK mais les sujets de désaccords étaient sur le lien social ennemi numéro 1 de l'individualisme et le fait que les mécanismes étatiques dont la sécu favorisent l'individualisme.
  11. C'est juste. Ce que j'ai décrit est l'idéal de l'authenticité de Charles Taylor (le philosophe) et qui est un idéal individualiste. Je n'en attache pas. J'aimerais bien savoir pourquoi. Le harcèlement, le bannissement sont-ils des "tournures violentes" ? De toute manière les pressions sociales impliquent des menaces et ça peut bien entendu mal tourner. Yozz et vous-même devriez vous intéresser à l'anthropologie.
  12. Un contrat client-fournisseur ne crée pas de lien social, il est pourtant une interaction entre êtres humains. Du moins si tu utilises le terme dans le sens habituel.
  13. L'individualisme est l'idéal selon lequel chaque individu s'accomplit par la liberté individuelle. Cela signifie que l'individu, en faisant usage de sa liberté, choisit librement /son lieu de vie | ses orientations politiques | son métier | son conjoint | etc./. Tu as l'impression que l'on parle d'un individu-île c'est-à-dire de l'égoïsme. Cette impression vient de ce que tu idéalises le lien social. Le lien social est formé des pressions sociales, il est l'ennemi numéro 1 de l'individualisme.
  14. Une réflexion en marge de ce débat. Je réfléchissais depuis hier parce que j'aurais pu exprimer ta remarque mot pour mot... Tu affiches la tendance minarchiste, serait-elle en meilleure cohérence avec cette position ? D'autant plus que j'aspire aussi à un État "contenu", qui ne déborderait pas de ses domaines d'activités et puis si ça ne tenait qu'à moi les domaines d'activités se réduiraient à l'armée. Mais au final non, l'étiquette "minarchiste" ne me va pas, la minarchie est un compromis qui se veut réaliste alors j'aurais l'impression d'y croire et je ne suis pas assez optimiste pour ça. Je garde "conservateur" puisque je suis moins progressiste que je ne l'ai été.
  15. C'est une question. Je n'ai pas la réponse mais dans l'hypothèse optimiste où l'individualisme pourrait ne pas passer par un collectivisme, j'ai une deuxième question : passe-t-il alors par un homme nouveau...
  16. Pas "faux". Pervers si l'on veut. L'assistance administrative aux individus est un authentique outil de l'individualisme. Ce que cette assistance a de non libéral est l'aspect obligatoire et étatisé. Qu'elle soit étatisée ou privée ne change rien à son effet individualisant. L'essentiel de son effet dans le sens individualiste provient de ce qu'elle est obligatoire.
  17. Hé hé. Je me doutais bien que l'intervention de F. mas interloquerait. La modernité est individualiste et la collectivisation est aussi une fille de la modernité. Mais alors les libéraux sont-ils bien individualistes ? Faudrait-il promouvoir le mode de vie féodal afin de se défendre de l'étatisation ? Le tournant serait cocasse.
  18. Note que la solidarité comme les non modernes la conçoivent est à comprendre au sens mécanique : être solidaire, c'est faire partie du même bloc. Il existe bien un peu de choix concernant cette solidarité, c'est un avantage du vivant sur l'inerte, mais le choix est sous (haute) pression. Une fois qu'on comprend le mot solidarité comme il doit être compris, bien peu de monde en Occident serait prêt à y revenir. Les libéraux, mais aussi les socialistes et en fait l'ensemble des personnes aux idées modernes, préfèrent l'individualisme et sa sécurité sociale (qui certes pourrait être privée). Tout à fait. Merci pour l'ensemble du discours. Un livre de cet auteur à recommander ?
  19. La richesse est presque partout une valeur positive. Lorsque je parlais de développement économique j'incluais le bouleversement continu de l'ordre établi, une chose qui était partout une valeur négative. L'axe n'est pas productivité / paresse. Il est innovation / ordre établi. La sécurité sociale a précisément pour but de rendre l'individu indépendant de sa famille. Elle est un avatar des idées individualistes. Et la plupart des libéraux contemporains qui aimeraient la voir disparaitre ne seraient pas prêts à rebasculer dans une société où les familles seraient plus fortes. Ils s'imaginent gratuitement le même contexte qu'aujourd'hui mais avec des assurances privées à la place du public.
  20. Si je résume l'argument, des individus culturellement paresseux, laissés à eux-même par l'individualisme, ne produiraient rien. Sauf que l'assertion est basée sur rien. Tu serais probablement en peine de me citer un exemple de culture qui aurait valorisé "jouer, fumer ou se reposer" (je passe sur le mépris des autres manières de penser) mais bref. Tu sous-entends que l'opiniatreté dans le labeur engendrerait le développement économique. La paresse n'était pas l'élément bloquant dans les sociétés non modernes. Elles sont directement issues des idéaux libéraux. Mieux : elles maintiennent par la force l'individualisme occidental.
  21. Je pense aussi qu'une monarchie pourrait se révéler plus adaptée qu'une démocratie comme garantie contre l'étatisme. C'est un peu le cas au Luxembourg d'ailleurs. Cela dit, au premier problème important le roi passerait outre le statu quo. Un roi est supérieur à et responsable de son peuple, ou bien il n'est pas roi. Si l'on veut une constitution au-dessus de tout, alors la démocratie est un meilleur système.
  22. Pas seulement. Les libéraux s'opposaient au pouvoir féodal. Que des penseurs de temps anciens aient eut des pensées libérales on peut le concevoir. Gio a raison de soulever le biais introduit par la modernité, c'est-à-dire par une société influencée par les idéaux libéraux. Le monde moderne est inédit avec ses administrations et autres assurances qui rendent obsolète la solidarité familiale. Jamais nulle part cela s'était produit et c'est en passe de devenir la norme à l'échelle de la planète. La manière moderne de vivre est devenue un sous-jacent à notre compréhension des idées modernes et ce sous-jacent est une "réalité neuve".
  23. Si tu trouves les réponses ça m'intéresse aussi. La morale est ce qui permet de juger ce qui est bien et ce qui est mal. La morale est culturelle donc dépendante du lieu et de l'époque. On ne peut pas juger d'une morale avec une autre morale. On peut juger une culture et sa morale sur des critères non moraux. Par exemple l'individualisme favorise le développement économique, c'est un fait, sachant que le jugement de si le développement économique est une bonne ou une mauvaise chose dépend de la culture (si si). Pour juger la modernité, il faut s'écarter de la modernité. Étudier le passé ou bien - parce que la modernité est occidentale - s'éloigner de l'Occident. Oui c'est possible. Mais alors on s'aperçoit que la société occidentale moderne est délirante et ça rend conservateur.
×
×
  • Créer...