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poney

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Tout ce qui a été posté par poney

  1. Personne n'a jamais cru au mythe du bon sauvage, en dehors de Rousseau et de la plupart des développementalistes et autres ONGistes. Mais pour peu que j'aie pu en juger, un bon contact sur place avec le monde réel suffit à faire un grand changement. Merci pour le lien
  2. Tiens, je ne connais pas ce livre, mais j'ai souvenir d'avoir feuilleté quelque chose du genre "violence et ordre social" chez un ami, de North également, et qui, il me semble, disait a peu près pareil.
  3. poney

    Bar du football

    Pour revenir sur le cyclisme, un commentaire qui dit tout sur le site de la RTBF en bas de cet article : http://www.rtbf.be/sport/cyclisme/tourdefrance/detail_bakelants-je-l-ai-fait-c-est-terrible?id=8030476 Ah oui, le cyclisme, c'est beau quand même !
  4. Ca ne m'intéresse pas pour le moment, mais qui sait.
  5. Levi-Strauss disait qu'on pouvait remplacer "femme" par "homme", ça ne change pas le mécanisme. C'est sur que dans un système patriarcal, la dot ne concerne pas les hommes, et comme ce système est dominant... Les féministes ont vite trouvé un nouvel angle d'attaque : abattre le patriarcat. Depuis une cinquantaine d'année, en occident on ne parle plus que d'une forme de reliquat de patriarcat, une sorte de vieille structure mentale inconsciente. Les féministes sont donc partie à la charge de moulins à vent. Ca ne serait pas un vrai problème si ça ne venait pas soutenir le bras armé de l'Etat. edit : c'est amusant, la première fois que j'ai entend parlé de ce livre, en 1ere année, je n'en comprenais pas l'importance. Ca me paraissait assez insignifiant. Aujourd'hui, en relisant ces citations, même si je comprends que certaines ont du avoir les cheveux qui se dressaient sur la tête, avec le recul nécessaire, je comprends à quel point ce texte restera à jamais comme une bombe intellectuelle, une révolution scientifique comme il n'y en a qu'une par siècle. Je ne sais pas si on peut parler de sous-groupe, parce qu'il faut reconnaître à FreeJazz que c'est un gros groupe, mais je doute vraiment que ça soit plus marqué que dans d'autres champs des sciences sociales. Je suis prêt à parier qu'on trouve le même pourcentage d'influence marxiste qu'ailleurs, mais ce côté devient saillant parce que ça sert les intérêts de la gauche au pouvoir. De fait, pourquoi Belkacem s'intéresserait-elle à la transexualité Papou ? Comme ailleurs, si on souhaite que ça ne soit plus un domaine marqué par une biais de gauche, il reste aux libéraux de prendre le bébé à bras le corps. Aron l'a fait pour les classes sociales, Boudon pour l'école, d'autres ailleurs.
  6. Les amateurs reconnaîtrons un bus de la TEC
  7. y a bien des cons qui passent leur temps à coder.
  8. poney

    Bar du football

    Loeb vient d'atomiser le record de Pikes Peak de près d'une minute...
  9. http://books.google.fr/books?id=biofUWxxZBEC&pg=PA159&lpg=PA159&dq=ir%C3%A8ne+th%C3%A9ry+levi-strauss&source=bl&ots=7z4hzyUFML&sig=KyIdmHNEM6Y28YCr84C2tcmujTM&hl=fr&sa=X&ei=sHfQUf-SMYvWPfq6gLgK&ved=0CGIQ6AEwBg#v=onepage&q&f=false
  10. Prenons juste les 4 profs que j'ai eu à l'ehess et voyons ce qu'est leur travail : -Pascal Bonnemère, domaines de recherches : Rituels du cycle de vie / Genre et représentations de la personne / Modes de transmission des savoirs Admirez "la négation de la nature biologique". -Françoise Douaire-Marsaudon, domaines de recherches : Rapports entre la construction socio-politique et la formation de la personne dans les systèmes hiérarchisés. Questions de sexe/genre, sexualité, identité culturelle, plus particulièrement dans les sociéts de Polynésie.Parenté, en partic. dans les systèmes cognatiques. Mémoire, histoire. Pareil, négation de la nature, toussa. Bon, à la limite, on voit poindre un bout de marxisme dans les système hierarchisé (je dis ça sans avoir lu son travail) -Agnès Martial : Les recherches d'Agnès Martial s'intéressent, sous l'angle de l'anthropologie de la parenté, à l’évolution contemporaine des liens de famille, du contenu de la filiation et des rapports de genre dans les nouvelles trajectoires conjugales et familiales. Et enfin, pour Théry, elle a une fiche wiki. Voyons, tout à fait ailleurs, mes profs à l'ULB : David Berliner : Mes recherches au Laos cherchent à explorer les constructions culturelles des rapports de genre et de la sexualité, en mettant l’accent sur les formes locales de l’homosexualité, l’essor du tourisme sexuel et de la prostitution féminine et masculine, phénomènes en pleine expansion dans cette région d’Asie du Sud-Est. Voilà la réalité des gender studies.
  11. Je n'ai pas, bien sur, fais une étude sur le sujet. Mais, si je juge sur ce que j'en ai lu moi même et sur les deux établissements que j'ai fréquenté (j'ai eu cours avec Irène Théry -et d'autres-, qui n'est pas n'importe qui sur le sujet), non, il n'y a pas que des féminazi. J'ai suivi le cours de Théry pour avoir une base épistémologique sur les études concernant le genre, tout simplement parce que je n'y connaissais pas grand chose. J'avais, justement, peur de me retrouver face à 4 féministes (c'était un cours à 4 profs) et en fait, ça a commencé par une défense en règle de Levi-Strauss face aux attaques féministes. J'y suis rentré un peu avec les pieds de plombs et j'en suis sorti heureux et chamboulé sur ce que je tenais pour acquis. Sur les 4 profs (voir la liste de noms dans mon lien), il y avait presque 4 "couloirs" différents dans le champs des genders. La première partie du cours consistait justement à expliciter les différents courants et controverses de ce type d'études. Donc vouloir y voir un monisme marxiste est un peu grotesque. Un peu parce que oui, de fait, il y a beaucoup de morceau de marxisme dedans, mais grotesque quand même parce que, à l'image du libéralisme, les courants y sont nombreux.
  12. Tu as probablement raison Neuneu, mais ce n'est pas grave, j'ai pour moi la satisfaction d'avoir tenté de mettre, du moins au début, le débat sur de bonnes rails. Je sens que ça va vite finir en nawak et je pourrai me contenter de lire.
  13. 1) non, je ne feins pas d'ignorer, Fassin broute à tous les râteliers, il n'est absolument pas représentatif des gens qui se penchent sur les question de genre. C'est comme si tu me disais "halala, tu feins d'ignorer le présupposé idéologique de l'économie (en particulier le marxisme culturel et la french theory)" parce que la plupart des types qui l'ouvrent sur le sujet sont des semi-marxistes. Les études de genres ça consiste à tenter d'analyser et comprendre la construction sociale du sexe biologique (je reprends à dessein Fassin), en d'autres termes, comment des hommes et des femmes, données biologiques, se retrouvent avec des rôles et des actions différenciées selon leur genre (données culturelles ici). Ca n'est rien d'autres, quand bien même ceux qui l'ouvrent le plus sont marxisants, et quand bien même les premier à l'avoir fait l'étaient aussi. C'était de toute façon "la mode" à l'époque. Dans les 70's, il y avait très peu de non-marxistes dans les sciences sociales. Il y a maintenant deux réactions possibles face aux gender studies. Se boucher le nez et laisser ça (comme les études sur le milieu rural ou ouvrier, soit dit en passant), aux vilains marxistes, tout en se gaussant d'eux et en haussant les épaules, ou y voir un champs d'études potentiellement intéréssant et essayer de faire ça autrement. Je dis ça sans arrière pensée, puisque je ne fais pas de Gender Studies moi-même, je me suis simplement servi de quelques outils et réflexions pour nourrir mon propre travail (et j'en suis pleinement satisfait !). 2) je n'ai absolument pas prétendu qu'il n'y avait pas de rupture épistémologique, j'ai juste fait remarqué que c'est une question qui a surgit dans les années 70's (mais en fait, plus tôt que ça) et pour d'excellentes raisons. Et d'ailleurs, à bien y réfléchir, il y a plutôt une continuité qu'une rupture, puisqu'on retrouve de gros bouts de structuralisme dans les premières études (et pas que dans les premières à mon avis).
  14. Je le savais que j'allais me retrouver à défendre un truc auquel je ne tiens pas spécialement parce que j'allais me retrouver en face d'une armée de strawman. Me voilà maintenant confiné dans les rangs de Fassin. Je ne vais meme pas me faire chier à répondre à ça.
  15. Non, tu n'as pas compris. Quand (je vais prendre mon cas) j'essaye de comprendre l'importance des reines-mères dans la construction religieuse d'un ancien royaume africain, je fais du gender studies, parce que je me focalise sur le rôle du genre féminin, ça n'a rien avoir avec "la théorie du genre" et je ne me préoccupe pas du sexe des anges parce que ça n'a rien a faire avec la choucroute. Quand Yvonne Verdier (je prends l'exemple d'un livre que je cite 2 pages plus haut) étudie le rôle des femmes à la maison et comment elles s'organisent entre elles ("la laveuse, la cuisinière, la couturière"), on s'en contre-fou totalement de parler gamètes et de savoir si en leur greffant un pénis elles allaient réagir différemment. edit : encore une fois, les gender studies ne prétendent pas "que les différences hommes femmes sont uniquement basées sur la culture et non la nature", personne de sérieux n'a jamais dit ça. Pour la 40ième fois sur ce fil, les gender studies étudient comment les rôles genrés se distribuent selon des coordonées espaces-temps différentes, aucun scientifique "mou" (pour reprendre ce que j'ai lu plus haut), du moins digne de ce nom, n'a dit que les Humains naissaient asexués et que les cultures en faisaient soit des hommes soit des femmes. Après, qu'un ou deux militants sextrémistes racontent du grand bordel organisé, c'est toujours possible mais si on prétend être sur un forum intelligent, il faudrait apprendre à faire la différence et, éventuellement, se fournir quelques livres de ce champs d'étude pour se faire un opinion un peu digne de ce nom. Je crois qu'il y beaucoup de sous-groupes et pas mal de sensibilités différentes mais qu'en ne s'y interessant pas qu'autrement que dans les discours de du minustre Péon et des blogs féministes de Rue89, on fini par croire que tous sont des féminazis.
  16. Ca dépend ... des clients. Y en a des supers cools, y en a que tu hésites à pisser dans le café.
  17. Arf, tu touches ma limite, j'ai un peu de mal avec ça, pas assez figuratif pour moi. Je sens que je pourrai aimer, peut-être en face du tableau, mais là, j'accroche pas. Il me semble que j'ai vu un de ses tableaux à Aix. edit : Kohn par contre j'aime beaucoup.
  18. La première est ma préférée aussi, j'ai essayé de mettre trois trucs différents. La troisième est celle que j'aime le moins aussi.
  19. En fait, le vrai problème de cette merde c'est que c'est vu comme une nouvelle arme pour lutter "contre les zinégalités". Or, je n'ai rien contre, mais à partir du moment où la loi est égale pour tous (homme et femme) et qu'on sait que la plupart des inégalités trouvent leurs sources dans des choix individuels, c'est là que se pointe le problème. (c'est un peu captain obvious pour un forum libéral, mais je tente de rester dans le ton)
  20. Magnifique journaliste qui mélange les concepts (effectivement) des gender studies qu'utilisent les sociologues, historiens, ethnologues et autres psychologues et ce dont parle ceux qui dénonce la théorie du genre, la théorie du Dr Money. Mais bon, vu que les deux mélangent tout, ça à un côté combat d'infirmes assez marrant.
  21. J'ai découvert Jean-Pierre Douchez, jeune peintre de 38 ans. Bon, y a rien à faire, ça reste loin de l'art contemporain plus "classique" et ça me parle, j'aime beaucoup, je le note quelque part pour dans quelques années. Et, je ne sais pas si c'est l'influence de Marseille, mais j'aime vraiment beaucoup les thèmes marins.
  22. On ne parle pas de "the bell curve" sans avoir lu Jay Gould.
  23. Un ami a dans ses contacts FB la présidente de la section SES de France. Ses interventions sont...heu...bon...mes gosses ne feront jamais SES, c'est sur.
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