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  1. Oui et c'est d'ailleurs la différence que je soulève dans la phrase suivante qui a "bizarrement" été omise de la citation
  2. Par pragmatisme tu roules a gauche pour éviter un obstacle infranchissable (comme les ambitions sociales de notre chère nation) et tu n'importe qui prendrait le sens interdit si c'est possible et nécessaire pour sa sécurité par exemple. On ne vit pas sur des idéaux il faut pouvoir s'adapter si la situation le demande mais ça ne remet forcement en cause ton système de valeurs.
  3. Au contraire. Personne ne vit uniquement sur des idéaux. Parfois on se bat pour la paix, on tue pour sauver, on enferme pour libérer. C'est là qu'intervient le pragmatisme, car nulle part tu ne vivras la liberté que tu cherches.
  4. C'est un des points qui est trop ignoré dans ces échanges. Oui on peut se lamenter sur un énième effort de dirigisme bien pesant mais concrètement sur le terrain les mentalité et la culture changent et c'est positif. C'est nécessaire.
  5. Bien sûr qu'on peut. D'un point de vue théorique mais d'un point de vue pragmatique je pense que dans notre contexte son existence se justifie dans une certaine mesure. Je ne pense pas que nous aurions été mieux lotis sans ces efforts là.
  6. J'entends l'argument et je suis d'accord e, partie On peut être libéral mais aussi réaliste et oui pragmatique. Personne ne pourra réformer a un tel point la France. Le peuple ne l'acceptera pas et il faut faire avec le peuple que l'ion a. Oui réduire le poids et le bras de l'Etat serait vertueux mais ça n'arrivera pas. Et cela rend encore plus blutant le besoin de positionner la jeunesse française sur la carte du nouveau monde éco et oui ça peut passer par l'action publique compte tenu du contexte.
  7. Dogmatisme. La finance c'est investir l'argent des autres. Après oui l'Etat ne peut investir que l'argent qu'il vous prend ou qu'il ne vous rend pas. Mais comme dit plus haut nous faisons face a une mutation inquiétante de la création d e richesse dans l'économie marchande et la France n'était pas mais est un peu mieux positionnée pour relever le défi. Le déclassent menace réellement une part trop importante des actifs et les avancées technologiques a venir posent la question de savoir si la jeunesse sera en mesure de trouver les moyens de créée de la valeur de façon compétitive. Oui l'action publique peut en l’occurrence inciter les jeunes actifs à se poser la question de comment créer concrètement et efficacement de la valeur au niveau global plutôt que de demander la hausse du SMIC ou la suppression des CDD.
  8. Je n'ai jamais dit qu'il était du devoir de l'état de le faire Et j'ai répondu que ces investissements permettaient d'améliorer la qualité des projets, la productivité, l'attractivité et l'état d'esprit. J'en suis convaincu mais je comprends que vous n'êtes pas d'accords.
  9. Vous avez certainement bcp d'amis mais ne faites pas de votre cas particulier une généralité nationale. La BPI (pas qu'elle bien sur) a indéniablement contribué à améliorer l'attractivité de la France pour ce type de ressources en prenant le risque d'investir. Le marché se structure, les équipes et les projets sont de meilleure qualité et les investissements privés croissent. Rien à voir avec l'exode que vous tentez de dépendre Pour vos amis partis on pourrait en trouver bien plus qui auraient pu partir mais qui sont restés.
  10. Oui; En échange d'une obligation d'état ou d'un crédit à la consommation pour Mr Dupont, la banque commerciale peut créer la monnaie de toute pièce (limitée entre autre par le taux de réserves). La BCE elle joue surtout sur la liquidité des banques. C'est cette liquidité qui va définir la capacité d'une banque à créer de la monnaie pour l'Etat ou Mr Dupont. Par exemple la BCE peut apporter de la liquidité en rachetant aux banques les titres de dette qu’elles ont dans leur bilan. Il peut alors arriver que ces banquse déposent une bonne partie de cette liquidité en resserve a la BCE qui se voit alors obligée de baisser les taux sur ces dépôts, comme on peut le voir aujourd'hui;
  11. C'est évidemment une caricature grossière de mes propos. Ce que je maintient c'est que l'argent public n'est mais donné mais investit sur des projets a fort potentiel commercial (et social parfois je l'avoue) et sur des critères de sélection très difficiles. Surtout que les sommes dont on parle reste insignifiantes à l'échelle d'un budget. Mais au final libre a vous de penser que cet argent sert a fiancer les projets ringards de quelques branleurs qui retourneront au chômage sans avoir généré le moindre CA. Je pense que vous seriez loin de la réalité et que l’intervention de la BPI a été salutaire pour attirer et garder pas mal de talents et capitaux qui restent deux des piliers de la croissance. Je ne le vois absolument pas comme un gâchis d'argent public et je pense que les retombées sont positives pour la compétitive francaise sur les nouveaux marchés (Il faut voir au dela du slip connecté..): Après ça reste de la politique ça se discute.
  12. Le problème est avant tout culturel. Les américains sont historiquement libres débrouillards et entreprenants. C'est sur ces valeurs qu'ils ont construit leur société sur le continent. L'investissement le risque la dette c'est leur dada. Ils n'ont pas besoin d'investissement public pour stimuler cet état d'esprit. C'est évidement le contraire en France ou l'inertie culturelle est trop important, même si ca change avec les jeunes générations plus mondialisées. Si les français avaient plus le gout de l’investissement productif et moins celui de la rente la BPI et Cie n'auraient pas raison d'être.
  13. De quelle remarque parlez vous ?
  14. Non elle ne subventionne pas, elle investit et monte au capital. Et non le capital risque ne se trouve pas dans une banque commerciale Et encore une fois ce n'est pas du pognon gratuit. C'est du capital qui est investit.
  15. Ce qui compte c'est moins l'originalité des produits mais bien le développement d'un écosystème, d'une culture et du'ne expérience qui permettront de répondre à certains enjeux contemporains, et de permettre aux générations futures de créée plus de richesse dans la nouvelle économie. Il faut voir plus loin que le slip connecté ou le coussin péteur connecté qu'on vous expose dans la presse; Certaines initiatives vous paraissent ridicules mais des gens intelligents sauront en tirer des enseignements utiles. Accessoirement les américains et les asiat ont aussi eu leur lot de tentative de commercialisation de produits loufoques.
  16. Parce que le capital est limité et la sélection reste vertueuse. Il faut vraiment le vivre pour le comprendre mais ces fonds même publics sont loin d'être gratuits. Vous êtes brutalement challengé mais aussi accompagné par un encadrement le plus souvent issu du privé. Ils ne sont pas la pour vous arroser d'argent public mais vraiment pour investir; Parce que c'est un moyen de de repositionner la France en terme de compétences. Traditionnellement nous sommes assez efficaces dans le managent stratégique et opérationnel notamment grâce à la qualité de la formation des ingénieurs. Ces ressources sont une vraie force dans une économie aux grands plans, prévisible voire administrée, avec une concentration de la production et du management sur des sites industriels importants; ;Ces sites donnent de la visibilité sur le long terme et se prêtent facilement à la rationalisation. Management très vertical avec des ressources très spécialisées etc etc. Sauf qu'on le voit bien les structures organisationnelles sont en train de muter et demandent qlq ajustements structurels et culturels pour éviter le déclassement et la perte de valeur sur le territoire national. La valeur se créée moins dans les économies d'échelles des sites de production mais de plus en plus près du consommateur. et de l'acheteur La production se décentralise sou l'impulsion du numérique. N'importe lequel d'entre nous peut produire rapidement à grande échelle avec un capital modeste,, mais encore faut il qu'il en ait acquis les compétences, la culture, l’expérience. Tout ça pour dire qu'il y a des français qui ne sont pas plus bêtes que les américains/asiat mais qui ne savent pas encore produire dans un tel contexte. Ce genre d'initiatives permet de créer des expériences dont beaucoup tireront de réels enseignements & qui permettront de viser de plus en plus juste. La maîtrise des langues et cultures, des nouvelles méthodes de management/marketing etc tout cela va infuser en France et on peut s'attendre a de meilleurs produits et services (Français) pour des prix toujours plus bas,donc à une hausse de la productivité. Alors oui la start up n'est pas la panacée, mais beaucoup de français doivent jouer avec, l'essayer,, la comprendre et l'adopter Je ne suis pas spécialement pour la BPI mais le capital risque n'est pas a la hauteur en France même si les choses changent. Ça changera surement encore plus avec la montée en compétence de entrepreneuriat français.
  17. Je ne pense pas qu'il faille les considérer comme des subventions mais surtout comme des investissements. La BPI ne subventionne pas les projets en mais y investit au même titre que les autres fonds, avec une préférence tacite mais marquée pour les projets a haut potentiel commercial et pas uniquement technologique (comme le CIR). Ces investissements et l’intervention publique ne sont pas vraiment nécessaires mais permettent d’accélérer le développement des compétences et la fréquence des tests/échecs sur le terrain. Sans eux trop peu de boites/personnes auraient la chance de pouvoir s'exercer à l'exercice aussi librement;, les retours d’expérience seraient moins nombreux, la confrontation aux problématiques et l’apprentissage général beaucoup plus long etc. Surtout vu le niveau d'aversion au risque des français qui ont déjà du mal à prêter leur capital en bourse. Donc oui aujourd'hui les jeunes français veulent faire mumuse avec une startup cool mais n’empêche que ces gens se forment très vite à construire des projets viables, lever des fonds, monter et piloter des stratégies, à manager , appréhender des contextes internationaux etc tout cela de plus en plus jeune et dans un environnement tellement compétitif qu'on ne peut en attendre qu'une hausse de la productivité à moyen terme. J'ai bossé avec pas mal de ces primo entrepreneurs et même après un échec il y a une évolution indéniable tant dans leur état d'esprit que dans leurs compétences. Qu’ils continue à lancer des projets ou qu’ils redeviennent salariés, c'est évidemment un plus pour la productivité française, le rapport à l’entremise etc.
  18. La BCE créée des liquidités qui n'ont pas forcement vocation a financer quelconque états. Lorsque la liquidé est suffisante, l'Etat créée de la monnaie en vendant un titre de dette aux banques au même titre que vous et moi pourrions créer de la monnaie en créant une dette chez le banquier.
  19. Au contraire cette phase est préliminaire et en quelque sorte nécessaire. Ces foisonnement a aussi pour but de susciter des vocations et de former les talents français à l'art difficile de la création/développement de start-up. Les français sont culturellement compétents sur des activités de management opérationnel et stratégique (de très bons ingénieurs y sont formés), mais les compétences et la culture "startup" étaient beaucoup trop limitées pour répondre à certains nouveaux enjeux business . Peu importe que la french tech se présente à Vegas avec des produits pourris, ça permet quand même aux français de se confronter à certaines réalités et difficultés de l'exercice dont les retours d'expérience serviront forcement à rationaliser les comportements et les offres. Dans ce milieu il faut échouer beaucoup pour apprendre, certains diront même que plus on échoue et plus on a de chance de réussir. Les français sont pas forcement plus cons que les autres et ont besoin ces périodes d'observation/tests/échecs leur seront bénéfiques;
  20. C'est aussi que l'état intervient pour empêcher certaines dérives. Déréglementer l'exercice de la médecine par exemple laisse une brèche bien plus grande aux imposteurs charlatans. et pseudos médecins. Le marché n'est pas parfait dans sa régulation et forcément certains paieront les conséquences de cette asymétrie d'information alors que d'autres seront plus chanceux. Après oui sur le principe si on fait confiance à un médecin qui nous prescrit un mal plus grand que le remède ça reste de notre responsabilité, c'est notre choix après tout mais ca renchérit désastreusement le coût du soin, rien que par le coût du risque. Je ne dis pas que tous les médecins qui exercent aujourd'hui sont irréprochables mais encore une fois c'est un choix social qui peut se comprendre.
  21. Ça serait vécu comme la plus grande régression sociale par le plus grand nombre. Une fois pris l'ultime confort de laisser l’appareil publique le soin de vous assurer contre les mauvais jour, la maladie, la vieillesse.. il n'y a pas de retour possible; Enlevez lui ça et vous remettez l'homme dans cette nature froide, dangereuse et surtout inégalitaire qu'est le monde libre.
  22. Dans le sens contrat social
  23. Il ne sera pas appliqué maiis plutôt mis en morceaux par des citoyens excités. Tant qu'une majorité de citoyens souhaitent passer un contrat avec la puissance publique pour que celle ci se charge de la prévoyance et de l'assurance je ne voit pas de récours légitime possible.
  24. Et que faire si la société dans sa majorité refuse ce modèle?
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