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LuciusTarkin

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Tout ce qui a été posté par LuciusTarkin

  1. Je suis bien d'accord ! La libéralisme a besoin de certaines conditions "techniques" (fiscales et légales) pour s'épanouir et de développer. Mais ces conditions viennent, à mon sens, d'une propension, d'une tendance, de la population à faire confiance à la libre entreprise et à l'initiative individuelle pour servir de "moteur" à la société. Si le communisme avait été imposé aux USA (imaginons une uchronie où les soviets auraient pris le contrôle de l'Amérique du nord), il y a de fortes chances que le marché noir se soit autrement plus développé qu'en URSS (par exemple).
  2. Le fait est, qu'on ne peut pas mesurer le niveau de "liberalisme" d'un pays uniquement sur son taux d'imposition ou ses libertés sociales. D'autres choses, à mon goût, entrent en ligne de compte. Je crois que certains peuples ont, par leur culture ou leur histoire, une plus grande propension au libéralisme que d'autres (que ce soit par opposition comme les états baltes à la sortie du communisme ou par tradition comme dans les pays anglo-saxons). Force est de constater que, par exemple, l'esprit d'entreprise (une des bases du libéralisme non seulement économique, mais aussi social et culturel) est plus vivace en Grande-Bretagne ou en Suisse qu'en France ou en Espagne.
  3. De mon coté, je définirais le Droit Naturel comme le droit qui s'applique à l'état naturel (du coup, le nom est bien trouvé). Après tout, si on pousse la théorie un peu plus loin, le droit naturel découle de l'instinct (instinct de conservation, de propriété et de preservation de l'espèce). Je shématise, mais c'est un résumé valable je pense. Pour ma part, le droit naturel est aussi la base de la morale (ne pas tuer, ne pas voler, ne pas contraindre, se défendre) au delà de toute conception éthique. Au final, le droit naturel n'a rien à voir avec la société (même si Hobbes, par exemple, l'intègre à son contrat social), alors que l'éthique est justement ce qui définit une société (en matière de règles). Du coup, l'utilitarisme peu sembler compatible avec le jusnaturalisme, il arriverait juste "en plus". Par exemple : interdire les armes à feu ne va pas à l'encontre directe du droit naturel. Toutefois, faire appliquer cette interdiction demande de "contraindre" les personnes souhaitant posséder une telle arme avec la possibilité de les en deposséder. Là, on va à l'encontre du droit naturel "pur".
  4. Ho les nazes…. Par contre, oui, on va voir des tas de rapprochements médiatiques et, probablement, la création d'une chimère telle une "internationale nationale-socialiste" (on n'a pas finit de rigoler)..
  5. Ouch… AL au niveau national ET européen (probablement à cause de mon opposition au mariage gay… qu'est ce que l'état se mêle de mariage ? Ca ne tiendrait qu'à moi, le mariage civil serait abolli).
  6. La Suisse, pays le plus libéral d'Europe ? Là, je pense qu'il faudrait voir canton par canton. Parce que entre le canton de Vaud (francophone) et celui de St Gall (germanophone), il y a tout de même de sacrées différences. Pour ma part, j'adore la Suisse (pays d'origine oblige) et je ne m'y ennuie pas tant que ça lorsque j'ai l'occasion de m'y rendre. Si on compare St Gall (72 000 habitants) à Poitiers (129 000 habitants), je choisis tous les jours St Gall. Idem pour Lausanne par rapport à Tours… En tant que "touriste" j'imagine que les choses sont un peu différentes, mais je pense que le "niveau de libéralisme" n'a qu'une importance marginale dans le choix d'une destination touristique. Pour ce qui est des avantages comparés d'une ville par rapport à une autre, les bars / cinémas / restaurants / magasins ont certainement leur importance, mais l'urbanisme, le climat et l'ambiance générale comptent aussi beaucoup. Pour le coup, je préfère largement les choix faits en Suisse (ou dans le sud de l'Allemagne) à ceux faits en France.
  7. Vouloir rendre l'état "productif" est, à mon humble avis, un contre sens. L'état ne doit avoir que le rôle d'arbitre. Dans un match sportif, l'aribtre ne produit rien, il se contente de faire appliquer les règles. De même, il n'a pas à choisir quelles règles sont appliquées (celles ci sont décidées par les fédérations sportives et donc, par extension, les joueurs). L'arbitre, à moins d'être bénévole, a un coût pour la discipline sportive, mais y est necessaire pour éviter tout abus. D'autres choses sont necessaires pour que le match ait lieu : un terrain entretenu, l'entrainement des joueurs etc… Toutes ces choses ne dépendent toutefois pas de l'arbitre. Je pense qu'ici se situe une erreur commune : en social-démocratie, c'est l'arbitre qui construit le stade, entretien le terrain, entraîne les joueurs, les soigne et, en plus, décide de ce ses derniers devront manger avant le match. Du coup, l'arbitre coûte cher, très cher, trop cher. Au final, il finit par coûter plus cher que tous les joueurs réunis. Lui permettre en plus de vendre les tickets d'entrée et les droits de rediffusion n'arrangera rien. L'état régalien DOIT être financé par l'impôt général pour fonctionner (cet impôt doit être appliqué à tous ceux qui en profitent, à savoir l'intégralité des citoyens). La TVA ou l'IR sont deux bonnes ressources financières pour un état de ce type (et largement suffisants). Cet état régalien ne doit subir qu'une influence minime et se borner, principalement, à jouer son rôle d'arbitre. La question du consentement de l'impôt ne se pose même pas dans ce cas car il s'agit ni plus ni moins que de bon sens. Limiter sa sphère financière (disons, au pif, 5% du PIB) serait le meilleur moyen de limiter son infliuence et d'éviter toute volonté inflationniste. Les services publics (infrastructures, redistribution des richesses, santé, éducation, etc…) sont, pour leur part, dispensables. Ils ne rentrent en aucun cas dans les fonctions régaliennes. Ils pourraient (et devraient) être séparés de l'entité étatique. On peut très bien imaginer des administrations locales en charge de ces différents services (bien), voir en privatiser une grande partie (mieux). Là, le financement deviendrait aussi local et ne concernerait que les "usagers" locaux. Il reviendrait alors à ces derniers de décider si la planification centrale est plus efficace que le marché. Ces "administrations locales" devraient bien sûr être nettement plus "souples" que l'état régalien (démocratie directe, indépendance des différents organismes, opt-in/opt-out possible) et bénéficier d'un financement à la fois par l'impôt et par la commercialisation de services (ou seulement l'un ou l'autre peu importe). A la relecture, je me rend bien compte que je suis sorti du cadre du sujet… Oups…
  8. Effectivement, un Service Public n'est ni plus ni moins qu'une activité économique assumée par l'Etat (au sens large : par la puissance publique). Toutefois, cela n'est pas automatiquement assorti d'un monopole ou d'un financement par le contribuable. Un service public, si mes souvenirs de droit administratif sont bons, est avant tout une activité économique (commerciale ou non) dont le fonctionnement est assuré par un acteur public plutôt qu'un acteur privé. La position monopolistique existe souvent de fait (et non de droit) parce que ce service public a été créé au moment où le service en lui-même n'existait pas dans la sphère privée (pensons aux services de l'electricité qui dépendent dans certaines zones de regies publiques). Que ce monopole perdure par la suite est un autre problème probablement lié à la part de plus en plus importante du financement de l'activité par la collectivité (ce qui fausse les prix et place à l'entrée du marché un barrage infranchissable pour un acteur privé non subventionné). Afin d'éviter toute confusion entre LE service public et UN service public, le droit administratif parle de "SPIC" (Services Publics Industriels et Commerciaux) et de "SPA" (Services Publics Administratifs). Ces premiers ne doivent, en théorie, bénéficier d'aucune dotation de l'administration et d'aucun droit exorbitant lié à l'autorité administrative. Dans les faits, la présence de subventions et l'existence de réglements administratifs permettent la naissance de ces droits exorbitants (le CNED possède par exemple un monopole sur la délivrance de certains diplômes). Quant aux "obligations de service public", elles ne sont, pour ainsi dire, suivies que très marginalement (rien que le concept de "continuité" entre en conflit avec le droit de grêve tel que pratiqué en France par exemple). EDIT : Typo
  9. Après relfexion (j'ai plusieurs fois édité mon message avant de le poster), je rejoins l'avis de Nik. Le développement à PEUT ETRE été le suivant (je ne prendais que le cas de la France vu que les écarts de slaaires au niveau mondial ne signifient pas grand chose à mon goût) : 1 - On a besoin de gens "compétents" pour prendre des décisions aux échelons intermédiaires. 2 - Ces gens compétents font rarement une carrière purement franco-française et la seule manière de les attirer est de leur "vendre" un poste bien payé. 3 - L'arrivée de ces "compétents" dans une grande entreprise (seule à même de les recruter) entraîne une disparité salariale, non pas tant avec la base qu'avec les échelons supérieurs. L'écart salarial entre N et N+1 étant moins important qu'auparavant, on relève le salaire de N+1. 4 - Les échelons supérieurs étant necessaires (principalement pour leur entre-gens), il devient necessaire de les payer plus cher. 5 - C'est là que les disparités apparaissent… Maintenant, cette analyse ne vaut peut être que pour la France (notamment au niveau des plus hautes sphères de la gestion des entreprises) avec son système de "grandes écoles prestigieuses" dont les diplômés survivent principalement grâce aux pédigrés et aux relations acquises. Connaissant quelques entreprises internationales (principalement suisses et allemandes) avec une structure plus "familialle", les écarts de salaires n'y sont pas aussi importants que ce qu'on voit régulièrement pour les entreprises du CAC40. Je ne sais pas s'il existe aussi une corrélation claire entre la nature de la propriété de l'entreprise (financée en bourse ou pas / actionnariat dispersé ou resserré / présence de l'Etat au sein de l'actionnariat) et la rémunération de ses dirigeants.
  10. Bien vu J'ai longtemps été un grand fan du Grand Moff (pas vraiment un libéral… mais il savait y mette les formes… paix à son âme), et j'ai étudié un peu Tarquin en latin…
  11. Aucune info sur lui… Par contre, le nom du site a été enregistré par une entreprise : MEDITERRANEACOM (SARL ou EURL au capital de 30 000 euros), une jeune entreprise (la gérante à eu son diplôme en 2010) spécialisée dans la com'. Pour ce qui est du programme : c'est tout bon ! Je vote pour lui/elle !
  12. Le problème du "libéralisme" en tant qu'idéepolitique (et à plus forte raison "parti politique") est bien unequestion sémantique. Le mot "libéral" en lui-même est devenu bientrop porteur de sens (même faux) pour pouvoir être "soigné" dans undélai raisonnable. En fait, ça me rappelle un peu le sens pris par des mots comme"bolchévisme" en Allemagne sous le régime nazi ou"fascisme" dans toute l'Europe durant ces 60 dernières années : lesens réel du mot n'est connu que d'une minorité instruite mais le terme enlui-même est utilisé par la majorité. Ces mots deviennent des boucs émissaires(plus encore que l'idéologie qu'ils nomment). Dans le cas de l'Allemagne nazie,on a tout de même assisté à de jolis amalgames : Bolchévisme = Judaïsmeinternational = Finance apatride. La même chose vaut pour le fascisme devenusynonyme de racisme (là encore un mot mal utilisé) et de militarisme outrancier.Dans les deux cas, on sait que, même si ces deux théories politiques étaientnéfastes, elles n'ont pas été accusées et condamnées pour les bonnes raisons. Dans un contexte pareil, voir l'émergence et, surtout, l'ascension d'unauthentique parti libéral, labélisé comme tel, me semble, malheureusement, peuprobable. Lucillio a raison quand il parle d'attendre de voir le "cadavrede nos ennemis flotté sur la rivière". Cette démarche est probablementplus vouée à porter des fruits que la tentative d'associer nos valeurs à un motqui a pris une connotation bien trop négative. La défense du terme de libéralisme est probablement envisageable dans la sphèreprivée (chose que je fais moi-même régulièrement), mais nettement moins dans lasphère publique. La sphère publique demande l'appropriation, voir la création,d'un autre terme. "Libertariannisme" est souvent un terme (mal utilisédu coup) que j'utilise pour introduire ma philosophie politique. Avec ce terme,je parviens au moins à passer le premier "barrage sémantique" de moninterlocuteur qui m'imagine plus comme un gentil hippie que comme un aspirantHank Rearden. Une fois cette première barrière passée, il devient facile deparler de Bastiat, LaFayette ou même Rand. Il ne s'agit pas pour autant detravestir nos idées, mais plutôt d'en supprimer l'étiquette la plus visible. La même chose (peut être plus encore) s'applique à la sphère publique. Les mots"libéralisation", "dérégulation" et"individualisme" sont devenus porteurs d'un sens bien trop négatif.Les efforts et l'énergie utilisés pour leur redonner leur vrai sens serontprobablement dépensés en vain. Pourtant, disposant d'une pensée peu visible et,surtout très peu connue, nous disposons d'un avantage essentiel : la nouveautéapparente. Après tout, si le libéralisme est triomphant dans les médias (c'estce qu'on nous dit en tout cas), s'en réclamer revient à revendiquer tous les échecset même la propriété du paradigme politique et philosophique actuel. C'esttriste, mais pour "vendre du libéralisme", il faudrait presque enrevenir à créer un parti "de la liberté contre le libéralisme toutpuissant". C'est idiot, mais je ne vois pas d'alternative…
  13. J'ai du mal à me faire l'idée que le plus grand nombre ne recherche pas son propre intérêt et que le seul but de l'Etat est d'éviter que certains trouvent des "failles" et "trichent" (physiquement ou en exploitant le système). A mon goût, le problème de la démocratie actuelle est que, loin d'empêcher cette "triche", elle laisse chacun tricher à tour de rôle. J'ai peur que la théorie de Hayek finisse par entraîner les mêmes "dérives". Mais je suis un béotien quant à Hayek, donc je ne dispose pas (encore) d'une connaissance de tous ses axiomes. En tout cas, je vais m'y interesser !
  14. J'ai décroché à "A côté d'une assemblée parlementaire uniquement chargée d'exécuter les voeux de la population […]". J'aime pas l'idée que l'Etat s'occupe des voeux de la population. A mon sens, l'Etat a pour seule fonction la création et l'application de règles de droit non contractuelles. Hors, par le biais du commerce et du contrat, on peut satisfaire la plupart des voeux d'une population (en tout cas de ses individus). Par contre, l'idée de séparer la politique (création du droit) et l'administration (application du droit) que je semble détecter dans la définition de wikiberal, est une sacrée bonne idée. On limite ainsi grandement la corruption et les conflits d'intérêt. Dans la pratique, je pense toutefois qu'un cloisonnement est même necessaire entre les différentes administrations (on m'opposera le risque de redondance à quoi je répondrais que les structures plus "petites" sont souvent plus souples et efficaces avec moins de résilience en cas d'obsoléscence).
  15. Bonjour (bonsoir même), Je suis François-Frédéric, Français d'origine suisse-allemanique. 33 ans, une formation en gestion et en Droit Public (j'ai vu le monstre dans le fond des yeux) et pas mal de boulots assez divers derrière moi, je compte reprendre mes chers études l'années prochaine avant de m'expatrier (USA, Allemagne ou Russie… oui je vois large). Sur un registre "politico-idéologiste", après avoir longuement étudié un peu tout et n'importe quoi, je suis arrivé à la conclusion que la "philosophie" qui me convenait (et correspondait) le plus était le libéralisme (même si j'ai encore du mal entre les différentes tendance, je pense que le "tronc commun" est "sain"). Au niveau "culture libérale", je suis un novice plus ou moins complet : en dehors de Rnad que j'avais découvert il y a quelques années en anglais, je n'ai pas vraiment étudier les écrits des autres auteurs (je m'attaque à von Mises en ce moment pour me rattrapper). Dans tous les cas, découvrir la "sphère libérale" (libéraux.org, Contrepoints, etc…) il y a quelques mois a été une véritable bouffée d'air frais et j'y passe désormais des heures en consultation. A bientôt !
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