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lokir

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Messages postés par lokir

  1. Désolé de répondre tardivement. Merci pour vos réponses (et pour celles qui vont peut-être suivre).

     

     

    Voilà! C'est exactement ce que je cherchais ! :P

     

    Sinon Burke comment as tu trouvé cela?

     

    Honnêtement, j'ai bien aimé.
    J'ai surtout apprisplus de choses niveau historique que philosophique. Imprégné depuis toujours (comme beaucoup) par la version républicaine de la Révolution Française (Ednat, docu tv, etc.), je me suis pris une grande claque en lisant certains trucs. Particulièrement en lisant ses descriptions de l'Ancien Régime. Ceci me motive assez pour en savoir plus sur la politique du Royaume de France au XVIIIème.
    Niveau philosophique, je trouve que son raisonnement est très cohérent. Je comprend tout à fait qu'on y adhère, même si je suis souvent en désaccord.
    Je ne comprendrai jamais, par exemple, comment il peut avoir une telle confiance en la monarchie. Mais ça, c'est mon coté anar. ;)

  2. Bonjour.

    Cela fait un petit moment que je m’intéresse aux courant conservateur. Je suis (très) loin d'adhérer à cette tendance et il y a énormément de principes que je trouve aberrants. Mais comme je suis assez curieux, j'ai bien envie de lire des trucs là-dessus.
    Sur les conseils PABerryer, j'ai lu Réflexions sur la révolution en France de Burke. Mais j'ai bien envie d'aller plus loin.

     

    Du coup, auriez-vous quelques lectures à me conseiller en rapport avec le conservatisme et le libéral-conservatisme ?

  3. http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/09/12/egalite-un-etat-americain-autorise-le-port-darmes-pour-les-aveugles/

     

     

    ÉGALITÉ – Un Etat américain autorise le port d’armes pour les aveugles

    Dans l'Iowa, la passion des armes ne doit être limitée par aucune discrimination. L'Etat du Midwest délivre donc des permis de port d'armes aux aveugles, comme le rapporte un article du Des Moines Register qui a fait grand bruit aux Etats-Unis le 8 septembre.

     

    Heu... j'avoue être assez sceptique.

  4. Je connais pleiiiiiin de groupes extrèmes (j'écoute presque que ça), j'ai pas besoin d'aller écouter du NSBM pour apprécier.

     

    Des groupes de Black qui ne sont pas liés de près ou de loin avec l’extrême droite ça existe ça???

     

     Je me borne à constater que dans l'indus, l'EBM ou le metal, ce sont généralement les groupes aux tendances fascisantes ou en tout cas, aux racines identitairement marquées, qui se démarquent en terme de qualité et d'originalité. [...] Cela se vérifie aussi dans le metal juif, japonais ou avec les groupes scandinaves.

     

    Du metal japonais fascisant? Ça peut être rigolo ça.. T'as des noms?

  5. Je l'ai vu. Ayant peu de connaissances sur la situation du Chili, je ne peux pas faire une réelle analyse mais voilà ce qui m'a marqué en voyant ce machin :

    - Sont mit dans le même sac le libéralisme (tel qu'il était pensé par Friedman) et le capitalisme de connivence qu'y se pratique là-bas (conflits d’intérêts, violations de la propriété, etc.).

    - Si la gestion de l'eau est réellement comme celle décrite dans le docu, la situation est assez grave. La privatisation totale de l'eau a entraîné une mauvaise gestion des ressources avec des coupures d'eau chez les habitants des régions minières.

    - Les compagnies minières semblent faire un peu ce qu'elles veulent, comme polluer les terrains sans être inquiétées. Cependant le seul cas de pollution d'un terrain présenté dans le reportage est dû à l'entreprise publique Coldelco (Si! Si!). Ces compagnies s'arrangent pour payer un minimum d'impôts (voir aucun) grâce à des filiales à l'étranger. La journaliste en parle comme si cela ne se pratiquait qu'au Chili.

    - Les coûts de l'énergie sont présentés comme étant très élevés. D'après le docu, c'est à cause des fournisseurs qui maintiennent ces prix élevés de manière abusive en jouant avec la réglementation. L'énergie hydraulique est bon marché. Mais tout en pestant contre les prix abusif, la journaliste dénonce également le grand projet de barrage en Patagonie (wtf!). Il est vrai que ce projet va entraîner des expropriations.

    - Les universités sont présentées comme étant d'ignobles entreprises capitalistes assoiffées de profit et passant tout dans le budget marketing. De plus, elle seraient un moyen pour leurs proprios (dont des politiques) de bourrer le crane des étudiants à coup de doctrines libérales.
    Il est rappelé que 70% des étudiants chiliens souscrivent à un emprunt pour financer leurs études.

    - L'école est à mon avis le sujet le plus baclé. Le fait que la moitié des jeunes chiliens aillent dans une école privée (subventionnée par l'Etat) semble être un problème pour la journaleuse. Elle rappelle que l'école est une dépense importante dans les foyers chiliens. Mais d'après le test PISA et ce qui est décrit dans le docu, l’enseignement semble être de qualité.


    Voilà ce que je pouvais dire plus ou moins de mémoire là-dessus.
    Pour ce qui souhaitent le voir, le docu est dispo sur le site de Arte http://www.arte.tv/guide/fr/047514-000/le-chili-ou-la-dictature-de-la-privatisation

  6. Pour info : il y a cette nuit à 1h25 sur Arte un docu sur la libéralisation du Chili.

    http://arte-magazine.arte.tv/program/40523_cf/Le_Chili_ou_la_dictature_de_la_privatisation

     

    Le Chili ou la dictature de la privatisation

     

    Suite au coup d’État de Pinochet en 1973, le Chili est devenu un véritable laboratoire du libéralisme. Les "Chicago boys" formés par Milton Friedman ont bouleversé l’économie du pays, bradant tous ses biens et services selon les préceptes néolibéraux : tout au marché, rien à l’État. Quarante ans après, le pays n’est plus une dictature. Mais l’eau, les mines, l’énergie, la santé et l’éducation sont toujours aux mains de quelques riches familles. Celles-ci  imposent une autre forme de dictature en pillant les ressources au mépris de la population, de l’environnement et de toute morale. Cette enquête à charge et sans concession retrace l’histoire de la mainmise du secteur privé sur le Chili, à travers d’innombrables exemples de situations aberrantes contre lesquelles la population semble n’avoir aucun recours : étudiants ruinés par une université crapuleuse, paysans contraints de céder leurs droits sur l’eau, terres rendues stériles par la pollution au plomb… Malgré tout, les manifestants de plus en plus nombreux n’entendent pas baisser les bras.

     

    J'ai bien peur que ce soit pleins de raccourcis comme dans La Stratégie du choc de Naomi Klein mais ça vaut toujours le coup de regarder.

  7. Quand on est dépendant on est plus du tout libre, par définition. 

     

    Je ne suis pas sur qu'il existe une solution, même si pour quelqu'un de dépendant et conscient de l'être (première étape), ou quelqu'un conscient d'etre "a risque", etc,  il serait bon qu'il existe des solutions d'autolimitation qui contraindraient également le vendeur. (= pas le droit de vendre un produit ou un service à quelqu'un qui se serait précedemment "autolimité"/"autointerdit"). Pour les jeux en ligne ce sont des trucs faciles à mettre en place (il serait bon que ce soit des organismes privés et qu'on ne soit pas obligé de se faire ficher par l'état pour ca par contre), pour les drogues et autres, ca l'est un peu moins....Même si bon, tout est imaginable.... On pourrait imaginer (bon il est tard pardonnez moi) la encore des espèces d'organisme privé de régulation des ventes de drogue (tjrs basé sur l'autorégulation ou a la limite sur la limitation par son médecin traitant ou j'en sais rien moi), avec délivrance d'un espèce de certificat/carte/numéro qui précise si "no limit", "interdiction", "limité a x grammes/vente de tel truc" etc. Avec responsabilité engagée pour le vendeur s'il respecte pas ou checke pas la situation de son client. (= possibilité pour le dépendant de se retourner contre le vendeur).

     

    On peut être dépendant, être conscient de son état et chercher à s'en sortir (parfois en se faisant aider).

    Je ne suis pas trop fan de ta solution d'agences privées car ça exigerait un encadrement du commerce de drogues. En plus ça part du principe que chaque vendeur/producteur serait déclaré. Donc ce serait mettre de coté tous les particuliers qui produisent pour eux et un petit cercle de consommateurs (ou alors tu comptes les interdire mais de quel droit?). De plus, ce type de régulations à coup de certificats et autre paperasserie bien chiante, ça va entraîner une grosse masse de bureaucratie, de fraudes et autres magouilles.

     

  8. Je ne vois pas où est le problème. À tout moment, ces gens ont le choix : continuer de payer ou cesser jouer. Alors oui je peux comprendre qu'on trouve leur système de financement "immoral" mais beaucoup de choses dans ce bas monde le sont.

    Mais que veux-tu faire face à ça? Interdire ces jeux? C'est parfaitement inutile et ça empiète sur la liberté de ceux qui savent se gérer.
    Au fond la situation est la même qu'avec les accros au jeux de casinos. A-t-on interdit les casinos pour autant?

  9. Avant cette crise, le gauchiste devait se faire un cinéma pas possible pour dire, que Cuba n'était pas une dictature et était victime des USA. Que la mondialisation tuait patati patata.

     

    Il y en a encore pas mal qui pensent ça (pas forcement des gauchistes d'ailleurs). C'est vrai qu'à ce niveau le bouquin peut être intéressant.

     

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