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Pinto

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Tout ce qui a été posté par Pinto

  1. L'Etat étant attaquable en justice, c'est bel et bien une personne morale au regard du droit. Et toute personne morale n'a ses fonds propres qu'en fonction de la "forme" qu'elle a prise (société anonyme, sprl, asbl, etc… et de toute façon, une personne physique doit bien finir par mettre la main à la poche pour contribuer à ce patrimoine… Etat ou non) L'Etat le fait au travers des impôts, mais donne comme avantage décisif que tous ses ressortissants font partie de son "conseil d'administration" et qu'ils peuvent, comme je l'ai dit, changer sa direction. Mieux : toute personne voulant vraiment s'investir peut choisir de se proposer pour être dans l'équipe dirigeante. Et si cette personne morale ne vous plait pas… ma foi, changez de personne morale avec des règles qui vont conviennent mieux Et puis le "contrat social" comme le "droit naturel" sont tous deux des fictions construite par l'homme pour justifier certaines choses… maintenant, dans mon idée, l'un comme l'autre ne sont pas excluables. Je peux dire sans problème que l'Etat par certaines mesures handicape beaucoup le marché de l'emploi (je pense notamment au Hainaut en Belgique où il y a des générations entières de chômeurs vivant sur allocations chômages et ne faisant rien d'autre… donc oui, avec le chômage, il y a des risques "d’accoutumance". Maintenant, l'Etat doit pour moi pouvoir assurer certains services sociaux devant DYNAMISER les personnes en difficulté pour les lancer avec les mêmes chances dans le marché. Maintenant, comment ? Par quels moyens ? Pour l'instant, je n'en sais rien; j'ai juste des idées Par contre, je serais heureux de voir ce que Chitah Disons juste que j'ai une vision différente de la chose, prenant en compte des aspects sociaux d'une certaine manière ^–^
  2. Pas forcément et pas uniquement… je me reporte là à la théorie sociologique des capitaux de Bourdieu qui en identifie trois (économique, social et culturel) qui se retrouvent dans un troisième : le symbolique; les capitaux pouvant se convertir (plus ou moins) d'une forme à l'autre, ou avoir leur équivalent de l'un à l'autre. La richesse n'est pas un souci en elle-même; c'est son monopole et l'usage qui peut en être fait. Pour qu'une économie fonctionne sainement, elle doit circuler, que ce soit par consommation, investissement, etc… mais en tout cas trop de richesses aux mains de quelques uns est nocif. Je me réfère là à la Richesse des Nations où Smith jette l'opprobe sur ces inclinaisons, qui en son temps étaient l'oeuvre des protectionnistes qui trouvaient par là un moyen de "domestiquer" l'économie. 1) Pour moi, l'Etat est une personne morale propre fonctionnant à fond propre (une société anonyme, d'une certaine manière), en ce sens qu'il procure aux individus par ses fonctions régaliennes (ainsi que les quelques services que j'ai mentionné plus haut) une série de services sous la forme d'un contrat global (les lois, sorte de contrat, pour moi) en échange de sa rémunération. Et comme toute entreprise privée, tu peux modifier son conseil d'administration via le vote ^–^ 2) Je ne te suis pas… je sais que l'Etat, par ses politiques de plafond ou de plancher dans les salaires, ou par des taxes peut causer de grands torts au marché de l'emploi, mais il n'est pas le seul générateur de chômage… quand tu vois des entreprises qui délocalisent en Asie; ce n'est pas que la faute de l'Etat : c'est qu'il y a des gens qui sont aussi prêts à travailler dans des conditions que la grande majorité des gens refuseraient ici, pour peu qu'ils aient la liberté de s’exprimer… ce qui pour moi est une attitude antilibérale : c'est refuser la discussion libre avec les demandeurs de travail et par la même la rencontre de l'offre et de l'emploi sur le marché. 3) Merci beaucoup, tu m'as donné de la lecture pour ce soir
  3. Je pense entre autre que l'état doit pouvoir assurer les (éventuels) services sociaux que la société civile (ici comprise comme opposition à l'état) n'assurerait pas dans son organisation spontanée (bien que pour les organiser, l'état doive obliger les individus à contribuer à la création de ces dits services, alors qu'il est irrémédiablement préférable que toute chose parte d'initiatives privées…), pour éviter qu'à la longue, par création d'inégalité, tous les acteurs n'aient plus la même égalité relative sur le marché, ce qui amènerait à des situations où certains individus auraient plus de pouvoir que d'autres, ce qui amènerait selon moi à l'échec d'un des objectifs du marché : rechercher la plus grande satisfaction de tous. Des politiques proportionnelles aux fonds disponibles pour les lancer; des politiques de plein emploi couplées à des politiques monétaires prévenant l'inflation et par la suite imposant des rigueurs budgétaires; des politiques soutenant les secteurs-clés de l'économie. Aussi : faire en sorte que ces politiques ne fassent pas des emplois créés des sortes de "place de fonctionnaires couplée à un contrat à durée indéterminée", mais bien des emplois à durée déterminée.
  4. Salut à tous Étudiant belge en sciences politiques, j'ai ÉtÉ converti, moi ancien communiste (en fait, portais surtout des t-shirts rouges à effigie du Che et je me disais "Trotskiste" parce que ça faisait cool et rebelle et que ça faisait "rÉbellion ans la rÉbellion" en rejetant le stalinisme…), au libÉralisme par mon cours d'Économie politique de première annÉe où je me suis rendu compte que, le libÉralisme n'a RIEN à voir avec le capitalisme façon monopolisateur et crÉateurs d'inÉgalitÉs; qu'au contraire une libre concurrence amène, en principe, toujours à la satisfaction de tous. Bien entendu, mes cours de philo, socio, histoire des idÉes politiques, etc… qui m'ont donnÉ l'occasion d'avoir un Éventail de tous les courants possibles et imaginables, m'ont inclinÉ vers le libÉralisme politique (Kant, Tocqueville, Rawls, Weber, je vous aime ( Edit : je rajoute Popper dans la bande !) ) Autre prêcheur libÉral m'ayant convaincu : un ami minarchiste certains jours, anarcap les autres m'ayant conseillÉ de lire "la route de la servitude" que j'ai dÉvorÉ ! Ce livre m'a totalement convaincu en ce sens qu'il a levÉ pour moi quelques derniers doutes… si je suis libÉral, je trouve que l'État, pour le bien-être du marchÉ et de la sociÉtÉ, doit pouvoir venir en aide aux plus dÉmunis pour les INCITER et donner les quelques moyens de se jeter à l'eau; mais il ne doit en aucun cas devenir un "État-guichet". Hayek m'a rassurÉ en expliquant à un moment dans son livre que l'État peut mettre en place des politiques allant dans ce sens et aussi être un acteur Économique (acteur, hein, pas Gand RÉgulateur…), en plus d'assurer ses fonction dÉdiÉes. Oui, je sais, d'autres auteurs sont opposÉs à l'existence même de l'État (comme Spooner, Rothbard…) et qu'il n'y a pas qu'une seule conception du libÉralisme (en gros, je ne prÉtend AUCUNEMENT dÉtenir la vÉritÉ), mais pour moi, il reste essentiel pour assurer le libÉralisme (et même que quelques petites politiques keynÉsiennes, au bon endroit au bon moment, peuvent s'avÉrer positives, mais bon, je ne vais pas m'Étendre sur le sujet, sinon je vais me faire tuer, je le sens …) ^–^ En tout cas, sachez que je reste ouvert et que je suis impatient de dÉbattre, Échanger des idÉes et faire votre connaissance Bien à vous, Pinto
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