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Anton_K

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Tout ce qui a été posté par Anton_K

  1. D'ailleurs, le justicier nocturne de Vierzon, c'est du plagiat de ta part, non?
  2. Aussi dans mon pokédex, croisé dans le marais fumant le cigare. Juste croisés, la liste des politiciens serait aussi longue qu'ennuyeuse (J.V. Placé croisé une fois seul dans une rue sombre, N. Mamère à Bordeaux en vélo, j'ai vu un film derrière Jack Lang et sa cour...). J'ai pris l'avion avec Dieudonné une fois, il est monté en dernier alors que tout le monde était assis, il lui a été fait un accueil chaleureux (il était déjà canceled depuis longtemps à l'époque). J'ai croisé M. Houellebecq à la sortie du métro à Tolbiac, il m'avait fait penser à M. Merde, le personnage de Leos Carax. Sinon une fois j'ai vu son altesse Catherine Deneuve en bas chez elle à travers sa vitre baissée d'une portière de voiture.
  3. Windir NS j'ai pas tellement compris. J'ai l'impression que les textes de Windir en gros c'est du chauvinisme de fjord et des livres de contes. Windir trve... à part la mort de Valfar j'avoue que j'émets un doute. J'adore, là n'est pas la question (importons un tout nouveau type de débat à la con sur liborg )
  4. Anton_K

    Plagiats de thèse

    Ma thèse (qui est *presque* finie) ne va pas être beaucoup plus épaisse que le double de mon mémoire de master, à mon avis (à vue de nez elle va terminer à 160 pages). Une page de thèse représente quand même beaucoup plus d'effort qu'une page de mémoire de master (notamment en remaniements et corrections issus des discussions avec mon directeur).
  5. Je dirais que c'est vrai, aux États Unis pour sûr, en Asie certainement. En France, si je devais caricaturer mon impression, les ingénieurs se contentent de peu, leurs conditions de vie sont inférieures à celles des commerciaux et des managers dans le privé. A l'université n'en parlons pas. Les start upers et consultants gagnent surement plus, mais travaillent trop souvent en dessous de leur niveau de compétence initiale (voire sont réduits à faire du bullshit pour leur employeur ou leur client). J'ai peut-être une vision trop pessimiste de la réalité, reprenez moi s'il le faut !
  6. Je serais nuancé en la matière. Il y a bien un déclin des humanités mais je ne pense pas qu'il soit dû à un triomphe des stems, et ce dernier ne me semble qu'apparent. Ce que l'on voit c'est que les élites parlent davantage de sciences et de techniques (en fait d'innovation surtout) et adoptent un style scientifique de discours. L'élite se pique de science mais qu'en est-il vraiment de son niveau scientifique? Pour la partie qui sort de l'ENA et de le Sciences Po, on peut douter qu'il soit bon. A mon échelle j'ai aussi l'impression de constater un certain échec des grandes écoles et facs réputées sur le plan de la formation technique. Des master où le parcours "policy-oriented" est le plus bullshit de tous, des formations en sciences humaines à niveau faible à la fois en humanités et en sciences. Au contraire à entendre des cadres du privé, les meilleurs candidats sur le plan technique sortent de cursus peu élitistes type IUT (et ceux qui viennent des cursus élitistes veulent passer au management parce que la technique "c'est pas épanouissant"). Pour ce qui est du scientifique j'aurais tendance à dire que c'est différent même si j'ai vu des start up estampillées IA fondées par des alumni de grandes écoles type stem vendre de l'IA qui n'en est pas du tout parce que c'est trop compliqué. Ce que je veux dire par ce laïus c'est que l'élite scientifique non-académique ne se porte peut-être pas si bien qu'on le pense. Un certain culte de la science et de l'innovation a sûrement nuit aux humanités mais je ne suis pas sûr qu'il ait profité à l'excellence technique. Or cet univers de techno-sciences vaguement bullshitisées c'est peut-être ce que côtoient beaucoup les élites culturelles et politiques. En somme, je ne dis pas que le niveau scientifique et technique baisse, mais je ne suis pas sûr que les élites hors-université le représentent ou y aient accès. J'ai l'impression que la compétence est bloquée à l'université et chez les techniciens. C'est peut-être un aspect de ce que @F. mas appelle l'archipélisation et la disparition d'un milieu qui fasse le lien entre les élites. Cela passe à mon avis par la création de "parcours d'élite" qui ne sont finalement ni scientifiques ni littéraires, suradaptés à l'objectif de produire des décideurs.
  7. En effet quand on a dit ce que dit @Mister_Bretzel on n'a pas dit grand chose. Pour moi les intellectuels ont deux grandes fonctions. 1. Produire des théories pour résoudre des problèmes, et 2. Communiquer / justifier la volonté d'autrui La première fonction s'exerce quand même essentiellement dans le champ académique. Dans le champ politique, l'intellectuel professionnel est surtout communiquant, et historiquement il y a surtout eu demande quant il y a eu conflit politique majeur. La guerre froide a surement été un âge d'or de l'intellectuel politique professionnel à ce titre. Qu'en est-il aujourd'hui? L'intellectuel de gauche parle aux cadres institutionnels, surtout para-étatiques, et un peu aux militants, mais presque seulement les militants étudiants. Et ce qu'il leur communique, c'est souvent soit la volonté d'autres institutions para-étatiques (tribunes dans le Monde pour sauver l'exception culturelle française, par exemple), soit leurs propres idéaux de gauche (l'intellectuel de gauche vend aussi du divertissement et du réconfort). Quant à l'intellectuel de droite... Je ne saurais dire. Il parle à ses rares congénères, à quelques militants hobbyistes (c'est la partie divertissement et réconfort). Ces temps ci, certains font aussi un peu de propagande Russe, non ?
  8. Soit. Dans mon expérience de la cancel culture, 1. à la fac, 2. dans la partie du milieu musical indépendant que je connais, je dirais que pour 1. on pourrait à la limite dire que la distorsion indirectement étatique des incitations économiques est telle que se séparer d'une compétence a un coût inférieur à ce qu'il serait dans le privé, mais dans le cas numéro 2., les gens n'ont pas besoin de l'Etat, qui, là, est très loin, pour créer un environnement incitant à fliquer et ruiner des réputations. De manière même plus cruelle qu'à l'université, je trouve. A mon avis c'est une question de pouvoir exercé par des gens au profil de petit chef, et d'interchangeabilité des personnes. Mais il n'y a pas que l'étatisme qui produit de l'interchangeabilité.
  9. La mainmise de l'état sur Twitter par exemple?
  10. C'est ce que j'avais entendu dire mais je ne savais pas si c'était avéré.
  11. Je relance d'une McCloskey et me racle irrépressiblement la gorge.
  12. La page Snopes dédiée à cet épisode est une savoureusement vaine tentative de damage control.
  13. ça fait un moment que je regarde plus Contrapoints mais dans mon souvenir (la vidéo sur les pronoms par exemple) même s'il y a un côté entertainment pénible c'est quand même beaucoup plus maîtrisé sur le fond que du Usul (qui est en gros du résidu de cours de socio de première). Et de toute façon à ce que je sache ni toi ni moi sommes susceptibles d'être déprogrammés ou reprogrammés, donc à moins d'être par ailleurs berger veillant sur ses brebis déprogrammables on n'est pas obligé d'en rester à faire du "d'où parlent-ils", ce qui n'est pas non plus l'angle sous lequel Mégille le présentait.
  14. On peut faire autant de "d'où parlent-ils?" que l'on veut, sur le fond c'est loin d'être indigent.
  15. Vous avez tort, il y a peu de vidéastes de gauche qui ont le même recul vis à vis de leur bagage philosophique et sont capables de le retranscrire aussi simplement. Dans mon expérience ne tout cas.
  16. Ça permet surement à beaucoup de sympathisants (même si pas les plus à gauche vraisemblablement) de rationaliser leur vote Biden, donc je pense aussi que ça sera spiné comme ça.
  17. Réintroduisons un peu de perspective : La chanson populaire à textes a connu un âge d'or après la guerre et jusqu'à la fin des années 70, voilà tout. Qui voudrait taquiner un peu trouverait une coïncidence avec l'âge d'or de la télé et de la radio publiques.
  18. Est-ce quelqu'un est allé récemment aux Etats Unis pour tourisme/raisons non pro. Comment ça se passe avec l'épidémie, est-ce que c'est déjà faisable? Est-ce qu'il y avait des limites de délivrances d'autorisations ETSA/visa, est-ce que c'est plutôt un problème de compagnies aériennes? Bizarrement je n'arrive pas à trouver d'infos très claires et récentes. Merci !
  19. /!\ L'habillage nunuche imposé par la chaîne ne reflète pas les opinions du type interviewé. /!\
  20. Clairement. Non seulement pour son influence sur la musique moderne "savante" mais aussi sur le Jazz, sur le rock progressif, sur les compositeurs les plus importants de musique de films. Le sacre du printemps est peut-être le dernier évènement de son ampleur dans l'histoire de la musique. Pour ce qui est de la fin XIXe, je dirais que Moussorgski est un de ceux qui a l'influence la plus vaste sur la musique future (encore un russe, et un sacré punk avant l'heure).
  21. Là tu me parles plutôt de tes propres goûts non ? Cela dit Daft Punk est un bon exemple, vue leur importance médiatique, leur influence sur d'autres musiciens, sur le cinéma, le fait qu'ils sont validés par tout le monde. Certes, mais ce que je voulais dire c'est que ce qu'on appelle un "géant" est quelqu'un qui est connu et apprécié de presque tout le monde (Elvis, Michael Jackson, les Rolling Stones, dans la francophonie Brel, Brassens, éventuellement Johnny). Ce genre de statut me semble nécessiter non seulement la reconnaissance du talent, mais en plus le soutien de média de masse, et une aura de représentant culturel national/international. J'ai l'impression que ça nécessite une forme de captivité du public qui n'est plus vraiment possible. J'aurais dit : succès unanime, autant dans le public quand chez "les élites" (donc ça exclut des icônes de contre culture comme Lemmy, KISS ou Black Sabbath, amha). Je pense pas qu'il y ait besoin d'être trop qualitatif/subjectif pour cerner (si ce n'est définir) ce qu'est un géant.
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