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Nihiliste frustré

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  1. Le régalien n'implique pas nécessairement la conscription : si l'armée est financée par l'impôt, alors on est quittes, plus rien n'implique que l'Etat te doive quoi que ce soit ou l'inverse. S'il y a conscription, dans un cadre individualiste, c'est ta propre sécurité que tu assures en combattant : on est encore quittes. Si la conscription revient à être obligé de défendre l'Etat pour le seul intérêt de ce dernier, alors on est dans un cadre collectiviste et attendre une contrepartie serait individualiste. De toute façon, forcer les gens à faire des choses en justifiant cela par le fait qu'il y aura contrepartie, c'est ce que faisait l'URSS. Réclamer 100 balles plutôt que de réclamer la liberté, c'est précisément ce qu'attendent les dirigeants : toujours plus de dépendance et d'arbitrage à faire entre les uns et les autres ; c'est la route de la servitude. Le droit, ce n'est pas du commerce, on ne vend pas la liberté de ses compatriotes comme on achète des carottes.
  2. Les suisses ont les moyens de s'offrir un Etat qui fait du mal aux plus pauvres et qui emmerde les autres. Les gens aiment aider, mais l'Etat les concurrence de manière déloyale. Par ailleurs, quand les gens sacrifient des libertés et payent beaucoup d'impôt, ils se mettent à considérer que "ça devrait être le travail de l'Etat" et certains se mettent même à trouver suspect qu'un mec puisse être charitable. La décadence collectiviste dans tout ce qu'elle a de plus immonde. On est jamais généreux quand on sacrifie les libertés de chacun ; les bonnes intentions n'excusent rien. Après si on parle juste de stratégie politique, il y a des compromis à faire, mais ce ne seront jamais que ça : des compromis, qui vont contre notre idéal, et on ne devrait jamais cessez de les assumer comme tels.
  3. Si, elle l'est mais ton échantillon exclu 99% de la charité privée : la famille, les amis, les collèges, les voisins.. bref, ceux qui ont assez d'informations pour t'aider. Pour la veuve et l'orphelin, le pognon donne le choix, et ça, ça a beaucoup de valeur. Pour d'autres profils, c'est plus compliqué. Dans tous les cas, la meilleure charité est celle qui est offerte par les proches, entre autre parce qu'en plus des premiers besoins, il y aura de l'attention et éventuellement de la réciprocité. L'attention peut être de la simple écoute, ça peut permettre aux autres d'aider à leur manière ou simplement de mieux comprendre, ça peut aussi être de la surveillance ou de la pression sociale. Souvent, les besoins matériels, c'est aussi un signal et un incitatif... Si la charité privée est souvent trop anonyme, la "charité" publique est pire encore, en plus de tous les autres problème qu'elle pose. Un Etat qui aiderait un toxico comme devrait le faire son meilleur pote, ce serait un Etat totalitaire. Quand on aura une sécurité correcte et une justice potable, on pourra commencer à réfléchir au reste, en attendant les premiers à pâtir des défaillance de l'Etat dans le régalien sont les nécessiteux.
  4. Et pourtant l'Etat est plus mauvais que les gens pour ce genre de tache, et même souvent contre-productif. Par ailleurs, ça implique de décider qui est apte à recevoir et qui doit donner, rien que ça ça créer plus de problèmes que de solutions. Et puis veuve ou pas, le pognon des autres ce n'est pas un dû ; si tu en as besoin, tu le demandes poliment. Déresponsabiliser les gens, ce n'est jamais les aider.
  5. Non, cela dit je connais très mal la politique US. Je trouve intéressant de lister les points communs avec les uns et les autres, faudrait le faire avec la gauche aussi.
  6. Climato-scepticisme, non-interventionnisme militaire, défense du port d'arme, contre la redistribution, la discrimination positive, la planche à billet et la sécu. Quoi d'autre ?
  7. C'est le syndrome du "mais qui s'occuperait des routes si ce n'est pas l'Etat ?". Le manque d'imagination n'est pas un argument.
  8. Les démocrates n'ont pas eu à prouver que ça marchait. Tout système politique pousse le bouchon jusqu'à ce que le grand nombre soit prêt à passer à l'expérience.
  9. Privatisation ne veut pas dire démantèlement. En anarcapie, il y aurait des juges, des policiers, des écoles, des routes, des soldats, et toute cette sorte de chose. Sauf qu'ils feraient leur boulot.
  10. Bon bah pop-corn alors. Moi j'dis qu'un c'est mieux qu'un serpent à sonnette.
  11. Ça fait penser à l'expérience des rats plongeurs (méfiez-vous de ce qui se dit là dessus, surtout des mensonges de Bernard Werber). Sur ta citation, la situation finale n'est pas stable : tout monopole attise les convoitises, les dirigeants n'ont pas nécessairement conscience de leurs intérêts ou ont des intérêts autres que le pognon (la gloire, la conquête, le pouvoir pour lui-même) et leurs descendants ne sont pas forcément plus fort que les autres. Ensuite, il se peut très bien que l'anarcapisme soit autant défendu que l'est la démocratie aujourd'hui. Enfin, rien ne dit qu'une situation plus stable ne puisse pas émerger, indépendamment de l'acceptation sociale de l'anarchisme, surtout si les sociétés de sécurités de l'ancapie sont conscientes de leurs intérêts : plus de prospérité de leurs clients leur apportera plus de bénéfices. Si tu rajoutes là dessus des sociétés d'assurances, ces dernières auront tout intérêt à protéger leur business des velléités de telle ou telle organisation et profiteront tout autant de la richesse de leurs clients. Dans l'expérience, les rats victimes finissent par ne plus craindre l'eau.
  12. Et ce serait parce qu'ils n'ont jamais entendu ça, ou pas assez, que les mecs se sont tiré chez Trump ? Bon, je veux bien jouer le jeu et prendre pour acquis que c'est parce qu'ils ne l'ont pas assez entendu. Il nous faudrait donc lister les points sur lesquels on est à peu prêt d'accord et ensuite réfléchir à comment faire passer le message. Un premier jet : _ La culture que tu veux préserver est libérale. _ Tu n'es pas le seul à avoir ton mot à dire sur l'évolution de ta culture. _ Une culture défendu par si peu de monde qu'elle a besoin de s'imposer par la force ne mérite-t-elle pas de disparaître ? (à formuler plus subtilement). _ Confier la défense de ta culture à des politiciens plutôt qu'à la société civile, c'est un pari très dangereux : __ Il y aura des effets secondaires chiant pour tout le monde, les corriger en créera de nouveaux, etc.. __ Ils le feront mal. __ Quand tes opposant auront le pouvoir, ils utiliseront le droit que tu as offert au gouvernement de faire joujou avec ta culture. __ l'Etat verra d'un très mauvais œil ceux qui le concurrenceront dans cette charge. __ L'Etat devra financer cette charge, recruter de nouveaux fonctionnaires, faire rentrer les gens dans des cases, etc... Solutions : _ Ne jamais laisser l'Etat s'approprier ta culture. _ Permettre aux étrangers de travailler pour financer eux-mêmes leurs besoins. _ Que l'Etat cesse de prendre de l'argent aux uns pour le donner aux autres. _ Donner envie aux étrangers de s'intégrer-s'assimiler par eux-mêmes. _ Permettre la discrimination non-violente. _ Créer des associations visant à l'intégration/assimilation des étrangers, aider de telles associations, etc... _ Ne pas chercher d'excuses aux criminels, quels qu’ils soient. _ Défendre la liberté de chacun, ainsi les gens pourront trouver des solutions originales et les mettre en oeuvre plus facilement. _ Etre un peu patient, Rome ne s'est pas faite en un jour.
  13. Prenons pour acquis que les gens ont peur pour la survie de leur culture. Qu'est-ce qu'on peut bien y répondre, à part le fait que la culture n'est pas une propriété collective ? (Encore cette foutue propriété intellectuelle...). Comme la Société, la Culture émane de chaque individu, tout le reste n'est que constructivisme. Au final nous défendons un petit morceau de culture (le libéralisme), et encore, on peut voir ça autrement.
  14. C'est plus de la paresse intellectuelle et de l'identitaire que de la haine. Les étrangers ceci, les trumpistes cela, ça te permet de laisser croire que t'as réfléchi à un truc.
  15. Oui, mais deux petites remarques : 1) Les valeurs humanistes en question, pour plein de gens, ça fait références à des trucs de gauchistes. Charge à nous de changer la donne ; il faut définir clairement ce que nous, nous entendons par là et le faire connaitre. Gros travail, long et qui n'ira pas sans polémiques internes. 2) Je reste convaincu qu'il nous faut tout autant éviter de passer pour des cyniques que des utopistes. Ainsi, notre discours moral devrait, à mon avis, être accompagné de réalités parfois dures à entendre pour certains (et moins pour d'autres) : nécessité de mendier l'aide dont on a besoin, possibilité de subir des discriminations, etc... Okay pour le premier point, totalement en désaccord avec le second. 3) Pour la prise en compte des conséquences, il est à mon avis important de ne pas focaliser sur l'économique. Et le gros problème, c'est que les conséquences, on ne les connait pas. Un libéral, c'est avant tout un mec qui accepte de vivre dans un monde imprévisible et qui, si c'est là son désir, ne peut qu'espérer que les choses se stabilisent un jour. La liberté, c'est ouvrir le champ des possibles. 4) Pour le côté leçon de morale, je pense qu'il nous faut sortir de l'image d’affreux cyniques qui est la notre et même devenir les nouveaux curés de la société. Je n'imagine pas qu'une société puisse rester libre sans que des gardiens veillent aux grains. A mon avis, la majorité des personnes n'attendent que ça et c'est précisément ce qui selon moi explique le succès du socialisme. Je crains plus l'image de l'utopiste que celle du moralisateur.
  16. C5, elle m'intrigue. Razor, t'as rien panné à la Loi : c'est juste un message des mecs qui vivent sur ton dos : "tu fais ça, j'te défonce". L'ordre publique, c'est le marché, la politesse et le port d'arme qui le garantissent. La loi c'est le bordel permanent. L'état de droit, c'est les juges. La loi, c'est l'injustice et l'arbitraire à tous les niveaux. T'as vraiment de la merde dans yeux. Et si, tu subordonnes la morale à la loi. Là le problème est derrière les yeux. C5, j'aime son attitude.
  17. Ok, me suis un peu excité tout seul. Quant au SMIC, c'est sûr que c'est pas facile politiquement, mais ce n'est pas forcément l'assurance d'échouer. Par exemple, si au bout d'un moment le chômage diminue et qu'on arrive à convaincre, ne serait-ce qu'une partie de la population, que c'est grâce à la baisse du SMIC, ça peut passer. Un peu comme les mini-job quoi (bon la gauche allemande a pris chère, mais Macron n'est pas perçu comme étant de gauche, il n'y a pas le côté traître à la Cause). Cela dit ce n'était pas dans son programme, mais ce n'est pas totalement rédhibitoire. C'est à ce genre de chose que devrait servir les 100 jours, en espérant que l'effet soit suffisamment visible pour récupérer un peu de capital politique plus tard. Il y a à mon avis un excès de frilosité chez les derniers gouvernements, qui ne leur a même pas profité. Je suis sûr qu'un partie de la population attend de la vraie réforme, sans avoir une idée précise sur la nature de la réforme elle-même mais qui à mon avis serait tout à fait prête à juger sur les seuls résultats. Ce n'est pas en cochant des cases dans un sondage qu'on peut exprimer ce genre de sentiment ; il y a un gros biais sur la réalité de l'opinion publique (de même, on sur-estime probablement le pouvoir de nuisance des gauchistes). De plus, un certains nombre de journalistes-éditorialistes seraient à mon avis prêts à défendre la chose pour peu qu'ils croient en la capacité du gouvernement à tenir bon. Associé à une réforme plus positive histoire de donner le change, ça me parait tout à fait réaliste, surtout pour un mec qui passe déjà pour un ultra-libéral. Genre baisse du SMIC avec impôt négatif et suppression des "cadeaux au patron" sur les bas salaires, quelque chose comme ça (j'ai pas vraiment réfléchit à la chose mais les marges de manœuvre me paraisse assez énormes). Et ce n'est pas que possible, c'est nécessaire.
  18. Bon, je vais étayer mes soupçons. Et corriger mon propos : ce n'est pas seulement certains abstentionnistes/anarcaps qui ont essayé de faire la part des choses, mais tous. Je n'appelle pas ça voir le verre à moitié vide. Fryer a parlé de réformette et de mesurette, il n'a pas considéré que ça allait dans le mauvais sens et ne s'est pas concentré exclusivement sur les points négatifs. Bézoukhov a considéré que ce n'était pas une réforme substantielle, avant de dire : Ce n'est pas se concentrer excusivement sur les points négatifs. H16 s'est contenté de poser des questions (fort humblement). Moi j'ai parlé de bilan globalement positif. Donc Malernus à tort de dire que qui que ce soit n'a vu que le verre à moitié vide. Mais il a précisé son propos, a lui même fait la part des choses et mes soupçons ne le visaient de toute façon pas. C'est quand je lis ça que je vois de la provocation gratuite : Homme de paille, appel à omettre tous les points négatif et refus de voir que les gens ont effectivement essayé de positiver un peu. S'il est évidemment à moitié plein, alors il est tout aussi évidemment à moitié vide. Ce qui est étrange, c'est que ceux qui n'espéraient rien de Macron on fait la part des choses et que les grands sages pragmatiques et tout tout se contentent de les accuser sans baser leur accusation sur quoi que soit. Strictement rien de constructif là dedans, juste des accusations sans fondement, du mépris gratuit et le refus de voir que les plus radicaux ne tombent pas dans leur travers habituels, contrairement à certains pragmatiques, dont le pragmatisme consiste visiblement à vouloir qu'aucun points négatifs ne soit mentionné, quand bien même sont-ils accompagné de constats positifs. Ce sont vous les radicaux ici, qui refusent de voir la réalité. Je précise que je n'accuse personne d'autre que ces deux là, et que ce dernier message vise à étayer mes accusations et non à foutre la bordel. Evidemment je me doute bien que ça va foutre la bordel, mais je l'assume, y'en a marre de ce comportement de merde.
  19. Rien de paradoxal à ce que les électeurs de Macron raisonnent sur un mode "pragmatique" et que ceux qui ce sont abstenu raisonnent autrement (ou que les uns et les autres rationalisent a posteriori). Par ailleurs, certains abstentionnistes/anarcap ont essayé de faire la part des choses et même Tramp est resté raisonnable. J'ai comme l'impression que certains ici essayent de faire partir cette discussion en cacahuète.
  20. Ou alors les mecs en déduiront que la liberté réelle prime sur la liberté formelle...
  21. On aurait représenté la Femme par ses attributs biologiques que ça aurait été encore pire. Le problème, c'est qu'il est impossible de représenter la Femme mais que la Femme n'est pas assez représentée. Notons que les féministes, dans leur dessins concons, représentent la femme tout autant par ses courbes que par ses oripeaux, mais là cépapareil. Conclusion : les féministes sont des caricatures de gonzesses : hystériques et jamais satisfaites, elles veulent le beurre et l'argent du beurre.
  22. Je me disais bien : le rendement d'une machine thermique est donc directement proportionnel au rapport entre la température de la source chaude et celle de la source froide. Aussi parlait-on de matériaux thermoélectriques (par exemple un module Peltier) et non d'un machine thermique ; je ne comprends pas les équations mais je suppose qu'elles ne font pas intervenir les lois de Carnot. Cela dit le constat reste très certainement le même : plus le gradient thermique est faible et moins le rendement est bon. Bon, ce n'est pas comme si ces horribles petites imprécisions avaient la moindre conséquence, mais ça me permet de faire mon malin alors je ne vais pas priver.
  23. J'ai la flemme de rechercher, t'es sûr que c'est bien rigoureux ça ? Dans tous les cas, il faut aussi prendre en compte la chaleur massique du matériaux des sources chaudes et froides : l'eau c'est cool mais l'air c'est de la merde en barre ; du coup faut ajouter un ventilateur ou avoir un énorme échangeur. Il faut pédaler à un bon rythme pendant au moins une heure pour recharger un téléphone, alors avec la seule température du corps ça doit bien prendre deux ou trois jours (à comparer avec le poids supplémentaire du vêtement, son prix et l'éventuelle perte de confort). Cela dit il y a de bonnes choses en cogénération (le meilleur reste d'utiliser directement la chaleur).
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