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Question(s) autour de l'homosexualité
Neuron replied to tautelle's topic in Politique, droit et questions de société
Face à une idée, il ne sert à rien de s'attaquer seulement à ceux qui en font la promotion. Sauf s'ils ne se sont pas encore exprimés. S'attaquer aux personnes est très exactement le mauvais procédé. C'est pure autoritarisme. Si tu n'es pas capable de t'attaquer à l'idée, d'en démontrer le danger, cela signifie peut-être qu'elle a une validité supérieur aux tiennes. Si un homme a une idée nocive, il faut avoir une démarche de "certitude" et de recherche "d'appuis". Par "certitude", j'entends que la seul certitude est ici la nocivité de l'idée, pas l'homme lui même. Comment peux-tu être sûr qu'une personne a des choses à se reprocher. Tu te prépares a donner des coups d'épée dans l'eau. Enfin, tu te prépares as créer des victimes ce qui ne peut que renforcer leur message. -
Question(s) autour de l'homosexualité
Neuron replied to tautelle's topic in Politique, droit et questions de société
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Ça peut se comprendre assez facilement. Dès lors que tu es coupé de ta terre d'origine, placé au sein d'un territoire où, où que tu ailles, tu es identifiable à un esclave, il n'y a pas d'échappatoire. Tu t'évades, te rebelles mais pour quel résultat? Partout où tu iras tu aura un coups de fusil ou l'armée face à toi. Pour la passivité dès les côtes afriquaines, c'est la même chose. Se soulever, c'est s'exposer aux peuples qui t'ont asservis. Tu es bloqué entre la côte et eux. Pour qu'un soulèvement soit rentable, il fait un minimum de taille critique mais, il me semble aussi, la capacité à être soi-même une société un minimum pérenne capable d'offrire une solution si le retour n'est pas possible.
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Libéralisme et franc-maçonnerie
Neuron replied to Hayek's plosive's topic in Philosophie, éthique et histoire
La masse de publication n'est pas le seul marquant pour savoir si un sujet est étudié dans sa profondeur, sa globalité, sa complexité. Le problème de tous ces dossiers porte sur leurs sources. Ou c'est un dossier "anti" et il ne repose sur rien car aucun franc-maçon ne parlera aux enquêteurs/journalistes. Ou c'est un "pro" et c'est de la propagande à plein pot. Depuis le début du XXeme siècle, il n'y a plus de source suffisamment neutre sinon un ou deux livres. Tout ce que l'on trouve dans les rayons a son introduction rédigée par un grand ponte d'une loge. Il y a donc validation de l'ouvrage au regard de l'intérêt de la loge. Savoir si c'est bien ou pas. De toute façon, c'est secret. À cet instant, la franc-maçonnerie française est anti-libérale, anti-clérical, prône une neo-religieusité laïque. Elle conduit une action de recrutement sélection intrusive. Être un "club de réflexion" n'est pas une mauvaise chose quelque soient les idées développées. Là où la différence se fait, c'est pourquoi le "secret"? Pourquoi un membre ne s'affiche pas devant tout un chacun comme FM? Alors que l'on peut s'afficher libéral, conservateur, chrétien, amateur de jus de pomme…. Même si cela tient en partie de l'histoire, c'est pour moi un indice de "nocivité". -
Question(s) autour de l'homosexualité
Neuron replied to tautelle's topic in Politique, droit et questions de société
Oui. Oui. Il peut sortir du régalien "classique". Pour des éléments normatifs par exemple. Cela ne me gêne pas. Ainsi, voir un état qui serait garant de la stricte hétérosexualité du mariage pour le sujet qui nous concerne, je peux classer cela comme une fonction régalienne. Enfin si je lui accorde des monopoles, je lui dénie certaines choses comme un ministère de la culture par exemple. Je ne suis pas libéral pour tout les domaines. Bug de ma part : intérêt commun. -
Question(s) autour de l'homosexualité
Neuron replied to tautelle's topic in Politique, droit et questions de société
Mais l'état n'est pas que justice et bisous. Il est efficacité également. Il se charge du sens[/s] intérêt commun. Et que recoupe la notion du "droit des homos"? Sachant que sans devoir, il n'y a pas de droit. -
Privatisation de l'espace urbain
Neuron replied to John Connor's topic in Politique, droit et questions de société
Que constates-tu comme modifications à ton niveau? -
Question(s) autour de l'homosexualité
Neuron replied to tautelle's topic in Politique, droit et questions de société
Mais je ne vois pas l'état telle une bête immonde. Sa présence ne me dérange pas tant qu'il est efficace sur ses fonctions régaliennes et qu'il reste renversable par vote. -
Toujours aussi bon.
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Question(s) autour de l'homosexualité
Neuron replied to tautelle's topic in Politique, droit et questions de société
De mon côté, si le mariage a une ou des conséquences sur la collectivité, alors il ne me choque pas qu'il y ai un droit de regard de la collectivité. -
Question(s) autour de l'homosexualité
Neuron replied to tautelle's topic in Politique, droit et questions de société
Le problème avec le mariage homo et l'adoption, c'est que les mômes ne vont pas savoir qui est leur tante. -
Non. L'islamophobie est juste le rejet (le plus généralement) total de l'islam. C'est tout. Que cela soit motivé avec ou sans discutions n'a rien à voir. Tu es trop autodidactique.
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Il me semble que tu es le seul à parler d'un complot juif. Qu'il soit réel ou imaginaire. De mon côté, je ne vois pas où il y a lieu d'évoquer le moindre complot.
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Oui. Les écrits restent et pas que pour les nuls. Il y a des mouvements. Au moins, c'est bien. Tu as découvert ce qu'est une vocalisation donc les voyelles des langues sémitiques. Petit cadeau: http://fr.gloria.tv/?media=273888 Je garanti pas le site, juste la vidéo. Si, au-delà de la vidéo, le site énerve certains, je le comprend bien.
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L'islam n'a qu'une source est se subdivise en plusieurs éléments. Bien sûr, parles en à un musulman. Ça va l'intéressé. Ouvres des bouquins avant d'ecrire un truc pareil. Il faut être prudent quand on avance certaines choses. Surtout quand tu échanges avec des personnes qui ont des bases sur certaines langues. Soit rassuré. Là, je vais rester sur mes certitudes. Et oui Tarik. Des fois que tes certitudes s'effondrent.
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Il est évident que pour quelqu'un qui conteste l'existence du sens des choses, tu ne peux que changer l'emploie des mots à ta convenance. Ça doit être dure de vivre en groupe. Quand tu dis d'une conclusion que c'est du n'importe quoi, tu serais bien inspiré de suivre la démonstration complète. Sachant que mon texte que tu copis sous sa forme non corrigée en orthographe est un énorme raccourci. Va sur YouTube chercher le Frère Bruno de Jésus. La version complète fait 140min. Et une fois que tu te sera cogné l'ensemble, tu pourra écrire autre chose que "n'importe quoi".
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Point très important chez Nemo pour sa fameuse révolution papale. Il y a une subtilité. Il dit que : foncièrement, les protestants sont plus proches de cette réforme que les catholiques ne le resteront au moment du schisme. Ça veut dire que pour lui, plusieurs papes vont caler les billes au XIème siecle mais que les catholiques progressivement dévieront encore, mais que cette révolution va quand même provoquer une mutation radicale.
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Je distinguerai là deux choses: - ce que nous voyons d'une religion. - ce que cette religion dit d'elle-même. Sur ce deuxième point, l'islam est unique en cela qu'elle apparaît par la révélation d'un texte incréé, le Coran, par un prophète, Mahomet. Tant que le révélation n'a pas lieu, l'islam n'existe pas car le Coran est inconnu des croyants. Le culte d'allah est lui préexistant. En cela donc les musulmans considèrent que l'islam n'a qu'une source. Une stricte essence divine. Il y a des sujets de recherche, de réflexion que personne n'aborde jamais. Et pourtant! L'étude du Coran pose des difficultés sur certains passages qu'un esprit, même rationnel, ne peut comprendre. Aussi, pour lever cette incompréhension, les islamologues se tournent vers la vie du Prophète pour expliquer ledit passage. De même, quand un élément de la vie du Prophète est incompréhensible, ils se tournent vers le Coran pour trouver la réponse. Ce système est dit "fermé" car il tourne en rond très vite. Ceux qui veulent sortir de ce schéma sont excluent. Le Coran, comme il n'a pas été écrit par l'homme mais est incréé, ne peut être contesté par la moindre étude systématique. La Bible, en comparaison, l'est car n'est que le fruit d'une rédaction humaine. Le début d'un doute Sur ce, au XIXeme, un prêtre (ou un moine) étudiant le Coran remarque qu'il y est fait une grande place à des ascendants juifs. On parle beaucoup d'Abraham. Et il est le premier à se poser la question : le Coran aurait-il des origines juives? Cette question ne sera pas approfondie, le Vatican bloque toute étude à cause de courants internes pro-islamiques toujours puissants en 2012. Première moitié du XXeme, rebelote: en parcourant le texte, un moine en Afrique du nord va trouver des similitudes étranges dans l'articulation du texte coranique avec les articulations typiques de textes juifs anciens. Dans ses correspondances et mémoires, il le note. Le Vatican ne réagi pas. Il y a 30, un ordre catholique intégriste, la CRC (ils sont au bord de l'excomunication par le Vatican) s'empare du sujet et veut savoir: le Coran a-t-il été écrit par des rabins? Un frère linguiste arabe-hébreu-araméen va y consacrer sa vie. Il prit et il traduit (Je crois que c'est le frère de St Jésus). Sa traduction sera en trois tomes. Ses résultats seront diffusés par trois conférences. On les trouve sur le net. 140min je croix. Postulat de départ et le résultat Sa conviction de départ était que le Coran se devait d'avoir été redigé par des rabins. Il découvre autre chose. Il découvre que le prophète n'a pas plus existé que la Mecque. Le Coran raconte l'histoire d'un chef de tribu qui fut élevé dans des monastères et au contact de rabins. De cette éducation, il veut chercher à renouer l'Alliance entre juifs et chrétiens pour Dieu. Là, il marche sur Jérusalem avec des troupes et s'en empare. Il tiendra la ville trois ans mais la quittera car juifs et chrétiens sont en insurrection contre lui. Haineux de leur comportement, il part vers le nord et arrive à Petra en Syrie. Il y fonde sa propre religion : la parfaite religion. C'est le sens d'Islam. Il la faite notamment pour rejeter juifs et chrétiens qui sont indignes. Il rédige alors le Coran dans une langue nouvelle pour interdire toute contamination et converti une tribut: les Koureish. Ceux-ci vont se mettre en expension et répendre l'islam. Sa méthode Le frère explique qu'il est face au texte et ne doit pas se baser sur le prophète n'y aucune traduction antérieur. Il rejète les dicos d'arabe car sont construits depuis le Coran. Ça commence hard mais ça le sera plus encore. En effet, l'arabe, pour ceux qui ne connaissent pas, vocalise avec des signes diacritiques (points, accents). Il n'y pas de voyelles. Là, le frère se dit qu'il y a du y avoir des erreurs de copies. Des points ont pu etre déplacés et figés ainsi. Un A devient un O donc. Pour trouver la réalité du texte, il fait effacer tous les signes diacritiques. Il se retrouve donc à traduire entre deux offices un texte composé de consonnes. Facile. Il commence son travail. En comparant des mots du Coran avec des dictionnaires d'araméen et d'hébreu. Le début de la traduction Longtemps, il n'arrive à rien puis à une idée qui change tout. Dans le Coran, il y a des groupes de consonnes dans le texte. On ne connaît pas leur sens, on ne sait pas les prononcer. Les savants de l'islam disent ainsi que c'est la preuve que le texte est d'essence divine: l'intelligence de l'homme ne peut percer leur mystère. Et c'est vrai qu'avec les méthodes classiques, on ne trouve rien de cohérent. Il fait une hypothèse: et si ces consonnes étaient des abréviations normées pour accélérer la copie des textes sacrés. Comme il est convaincu que c'est un rabin qui a écrit le texte, il va voir son professeur d'hébreu ancien. Il lui demande si il n'existe pas des listes d'abreviations pour les prières écrites. Et en effet, c'était courant à l'époque. Et c'est là qu'il casse le texte. Le premier morceau extrait sera une prière dont la structure est juive. Ce morceau va le confirmer dans son idée première que le Coran est un texte juif. Il lui faudra avoir compris que la ville dont on parle est Jérusalem et decrouvrir d'autres choses pour changer d'avis. Actuellement, cette théorie n'est pas mise en avant car la CRC n'est pas recommandable et le Vatican ne veut pas que cela dégénère au niveau géopolitique. Il est évident que proposer cette théorie de façon ouverte serait une contestation pur et simple de l'existence de l'islam actuel. Ce serait la guerre. Petite précision: le premier sens de l'hérésie est juste l'altération dans la pratique d'un dogme. C'est juste en fait la création d'une branche spécifique qui aura modifiée un peu sa croyance. Rien de plus. Plus tard, le sens de l'hérésie sera étendue vers toute pratique religieuse qui est différente de la sienne. On peut donc bien faire des classifications car il existe des liens de ramification entre certaines religions.
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L'equation de Nemo serait: Occident = Grèce antique + Rome + christianisme initiale + révolution papale + libéralisme.
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5 sur 5 Source Wikipédia Ses deux derniers bouquins sont: - "La France aveuglée par le socialisme" c'est une reprise étoffée de plusieurs articles. - un bouquin sur la musique est-elle un domaine d'expression de la pensée (pas encore lu). PS: j'ai connu Ph. Nemo par son "la régression intellectuelle de la France" car j'étudie les riques de guerre en France et la régression est collectivement dangereuse car elle fini par des déclenchements de violences (crises mimétiques).
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À ceci près que ce "baratin" ne vient pas d'une illumination. Elle repose sur un travail particulièrement dense: son histoire de la pensée politique. De l'antiquité à nos jours" 2 tomes. Pour l'hérésie, parles-tu de l'islam? À savoir que les premières mise en cause de l'unicité de cette religion vient du XIXeme siècle. Il existe un traduction du Coran qui remet tout en cause. Elle fut faite par un moine ces dernières décennies. On trouve aussi des professeurs d'histoire du christianisme qui trouvent des choses étranges. Après les islamologues contestent mais évitent en fait d'opposer des arguments.
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Bon, il faut faire un petit point conceptuel sur ce qu'est l'Occident: Comme je l'écrivai il y a quelques jours, je suis aligné sur la proposition de Ph. Nemo. Que développe-t-il dans "Qu'est-ce que l'Occident?" Ses travaux de la rédaction d'un historique de la pensée politique de l'antiquité à nos jours le conduisent à observer plusieurs choses. Dont une vision de la création de l'Occident: le résultat de l'addition de cinq avancées conceptuelles successives sur plusieurs siècles. L'absence de l'une de ces strates fait sortir de l'Occident. Leur réunion est impérieuse. Les cinqs étapes sont: - l'invention de la cité et de l'esprit scientifique par les grecs. C'est le premier élément. La rationalité existe. - va venir, par l'empire romain, le notion de personne juridique. Cette innovation vient du droit romain qui ne pouvait être transposé hors de la cité. En effet, celui-ci entremêle des règles juridiques à des croyances religieuses et l'appartenance à un rang familial. Comme c'est ingérable dans les sociétés assujetties (car elles n'ont pas les même fondements), Rome envoye des juristes avec mandat de régler les différents. Partant de rien, par la seul juris-prudence, ils vont faire émerger progressivement un droit faisant apparaître pour la première fois la notion de "personne". - la strate suivante sera celle de la première phase du développement du christianisme. C'est l'introduction de deux innovations conceptuelles. La "personne" dans le sens théologique qui va renforcer la personne juridique romaine. La notion d'individu est donc consolidée et nous sortons progressivement de la prééminence du groupe. La seconde est la notion de "compassion". La compassion va se combiner à l'esprit scientifique grec pour former l'idée de progrès. En effet, l'esprit scientifique seul ne permet pas le progrès même technique avec une vitesse suffisante. Il faut une motivation pour vouloir changer les choses. Elle viendra de la compassion. - la quatrième phase fut le "Réforme grégorienne" qu'il appelle "papalle". Au XIème siecle, le Pape observe qu'il y a beaucoup trop de déviances. Le catholicisme est menacé par trop de formes hérétiques*. Aussi un travail de réuniformisation du dogme et des pratiques à lieu sur un siècle. C'est pour cela que dans l'histoire du christianisme, on parle autant du XIeme siècle. Le droit canon y est figé. Nemo développe plusieurs choses à ce moment. L'une d'elles est le décrochage de l'Occident en terme technologique par rapport au reste du monde qui se fait au XIIème siècle. Il est convaincu que cette réforme permet la diffusion de nouveaux schémas mentaux qui vont accélérer la propension au progrès. - la dernière innovation est la théorisation et la diffusion massive du "polycentrisme / ordre spontané / libéralisme". Ces termes sont synonymes (moi, je préfère "polycentrisme"). Les grecs avaient déjà touché cette notion (par la diversité linguistique et d'organisation sociale autour de la méditerranée) mais ils ont été incapable de la formaliser. Voilà sa définition de ce qu'est l'Occident. L'intérêt est qu'il se porte sur le temps long et qu'il est dynamique. Il est dans le structurel comme dirait Braudel. À la fin, il pose la question de comparaisons avec d'autres espaces de même qu'il réfléchi à savoir si une civilisation non-occidentale à cet instant peut le devenir dans le futur. * Pour info, de plus en plus d'études classent l'islam comme une hérésie chrétienne.
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Et bien on va mettre un S. Les ethno-différentialistes , dont je fais partie, ont un avantage. Ils laissent vivre les sociétés comme elles l'entendent