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Neuron

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  1. Plusieurs réflexions éparses sur l'afghanistan: 1) Ce pays est une "zone grise". C'est à dire une zone de non droit international à partir de laquelle peut rayonner une force cherchant à attaquer un pays. Quelle qu'en soit la raison. Avec la faiblesse des contrôles des flux humains aux frontières ainsi que la facilité des communication sur le globe, une attaque peut avoir lieu sur n'importe quel pays depuis n'importe quel point. Cela sous entend qu'un pays cherchant sa sécurité ne doit pass seulement penser à son territoire mais aussi à se doter d'une capacité expéditionnaire pour détruire à sa source l'ennemi. 2) nous avons déployé des troupes pour soutenir un allier de par un intérêt commun avec celui-ci. Son ennemi est le notre. Ici, nous avons fait un pari: l'Afghanistan pourrait sortir de sa logique tribale pour reconnaître le droit international et, de ce fait, cesser d'être un refuge pour des organisations terroristes. Nous nous sommes plantés car la culture afghane rejette toute influence étrangère. 3) le début de notre présence était douce mais nous nous sommes mécaniquement retrouvés dans des opération offensives. Il ne pouvait en être différemment. La guerre ne peut se faire à moitié. Le cas allemand est pire en cela qu'ils se retrouvent attaqué par des insurgés mais les familles allemandes refusent de croire leurs soldats. C'est sociologiquement dangereux. Nous en France nous savons que nos hommes font la guerre. D'accord ou pas. 4) comme ce fut déjà le cas dans le passé, la classe politique n'a jamais défini de but de guerre car elle a pour seul habitude de diriger un pays non en montrant un avenir mais en faisant appel au compationnel. 5) la classe politique est également habitée par un phantasme: celui que les hommes se valent, sont égaux, interchangeable. La notion de diversité, de culture, de particularisme leur est inconnu. Ils ne se sont rendu compte que trop tard qu'il est impossible de changer quoi que ce soit dans ce pays. 6) l'Afghanistan est influée par le Pakistan sur lequel nous n'agissons pas. Donc, tant que le Pakistan ne mute pas, l'Afghanistan sera un bourbier. 7) progressivement nous avons eu des morts. Or, au début d'une campagne, on ne se replie pas aux premiers morts. Ce serait une marque de faiblesse indélébile. 8) comme l'Afghanistan est un pays arriéré et que la classe politique française est influencée par le messianisme révolutionnaire, nous avons voulu nous accrocher plus que d'autres pour apporter la démocratie, les droits de l'Homme blablabla… Tout cela se combine pour donner une situation inextricable dans laquelle: - toute la classe politique ment, - les militaires font se qu'ils peuvent mais ne sont pas aidés des politiques, - le peuples ne comprend rien car on explique rien, on communique. - nos ennemis ont gagné depuis longtemps et motivent par leur seul exemple d'autre de nos ennemis sur le globe. En somme, c'est le bordel.
  2. C'est typique des lorains et basques.
  3. Car la société américaine a une structure plus violente dans ses rapports.
  4. Ne pas s'inquiéter. Si elle sait lire et écrire, alors elle a une longueur d'avance.
  5. Ce n'est pas de la parano. Il suffit pour cela de voir la transformation de l'éducation nationale qui est devenu une fabrique de crétins socialisés.
  6. Pur bon sens que voilà. Et cela ne coûte rien en plus tout en mettant en avant les étudiants méritants qui eux travaillent pour prouver ce qu'ils sont. Le problème est que nous sommes face à un système de collusion au moins tacite dans lequel les lobbys recrutent leurs futurs adhèrents parmis les grévistes.
  7. Ce jeunisme est a mettre en perspective avec cet adage: "quand tu ne peux vaincre idéologiquement ton adversaire, occupe toi de l'education de ses enfants".
  8. Ce sont là des affaires qui relèvent de clientélisme, d'une confusion entre politique et communication. C'est ce que Ph. Némo développe dans "La régression intellectuelle de la France".
  9. Ah oui? J'aimerai voir ça. Envoie des inspecteurs privés dans des pays, comme ça. Quand ils vont commencer leur travail, ils vont se retrouver en prison vitesse grand V. Et quand il faudra mener une interpellation, là aussi on va rire. Tes policiers se feront abattre par le RAID local. La souveraineté n'est pas un vain mot. Pourquoi le FBI fut-il fondé? Pour opprimer le citoyen libre ou pour poursuivre les criminels par delà les différences juridictionnelles?
  10. Elle a développé les outils juridiques qui permettent une réécriture de l'histoire, le terrorisme intellectuel et in fine la fin du libre arbitre. De plus, elle a pleinement accordé sa caution morale à ces poursuites juridique. En somme, elle cautionne ce scandale.
  11. Oui mais le monopole est-il ici une cause d'efficacité moindre? Je n'en suis pas sûr. La lutte contre la criminalité suppose que la police rayonne sur le même espace que les criminels. Espace géographique comme juridique. Il me semble que l'approche du tout privé a ici des lacunes. On peut citer l'exemple des délinquances transfrontalières. Avec l'ouverture des frontières, les polices nationales font face à des problèmes car elles ne peuvent enquêter directement sur ces organisations hors du territoire. Avantage à la criminalité qui dispose de zones refuges et n'a plus l'entrave au développement que sont les frontières. Face à cela, il y a deux possibilités: ou on replace des frontières ou on crée une force de police supranationale. C'est ce qui fut fait avec le FBI aux EUA. Or, le FBI peut-il être une structure privée? Je ne le crois pas.
  12. Je serais d'un avis inverse. En effet, quel que soit l'acte délictueux ou criminel, le niveau de sanction décidé par le juge, une fois la culpabilité établi, est adapté au cas. Le juge décide au regard des faits et de la personne. Le barème des sanctions est juste un plafond que le législateur place pour que le pouvoir du juge ne soit pas exorbitant et arbitraire mais soit cohérent vis à vis de l'ensemble des décisions de justice rendues. La politique pénale porte depuis longtemps sur le principe de remise de peine. Cela me semble désastreux car la décision pesée, réfléchi d'un juge qui est dans toute la complexité humaine d'un acte se voit détricotée par un autre juge qui fonde lui sa décision en dehors du contexte initiale. C'est désastreux car le condamné peut manipuler le second en faisant oublier les causes de sa condamnation. De plus, on observe que les individus dangereux ont des facilités dans le milieu carcéral. Il leur est facile de bien se tenir pour obtenir une remise de peine. Le voleur d'orange a une peine légère. Qu'il la fasse. Deux mois, c'est deux mois. Pas moins. Cette pratique de remise de peine automatique (motivée par des raisons financière plus que par une quelconque pédagogie) est un désastre. À détricoter les décisions de justice, le juge est decridibilisé. Il faut passer au principe de stricte exécution des peines. Actuellement, les malfrats rigolent bien de la justice. Condamné à 6 mois, ils sont libres au bout de deux. Cela ne peut marcher. Dans la même logique, je trouve que la notion de peine planché est un progrès réel. En effet, autant un acte délictueux doit être pensé en lui même sur la partie "réparation" du jugement, autant l'auteur doit être considéré sur l'ensemble de sa progression personnel. Ainsi, chaparder une fois ou régulièrement n'ont pas le même sens. Dans un cas, on peut mettre en avant une erreure de jeunesse, une légèreté, une non perception de l'importance de l'acte. Dans l'autre, nous sommes face à un rapport de prédation établi dans les convictions d'un inculpé. Si le gars ne veut pas comprendre, il doit être averti qu'au bout d'un moment il ne sera plus considéré comme un simple citoyen momentanément égaré mais comme un "prédateur". Enfin, il y a une peine qui n'existe plus et c'est bien dommage. C'est le bannissement. Quand on est multirécidiviste, cela signifie que l'on ne peut vivre selon les codes apaisés de la société. Il faut en être sortie. "Tu prends ton baluchon et tu te casses". Cela résoudrait pas mal de problèmes et à un coût ridicule. La société serait immédiatement apaisée et protégée de toute récidive. Après, il me semble que l'on peut adapter les conditions d'emprisonnement selon le niveau de dangereusité du condamné et le type d'acte. Donner des autorisations de sortie pour réapprendre la vie en société, je suis pour si c'est nécessaire.
  13. Corrigez moi si je me trompe mais il me semble que chaque banque centrale a une part de la masse d'Euro. Donc passer au Drachme: c'est convertir cette portion. Au même moment, on remplace la partie fiduciaire en circulation (une semaine). Les grecs ne pourront garder des euros car ceux-ci seront captés à un moment où à un autre tant que la portion de masse d'Euro grec ne sera pas détruit. Là où l'emploi de l'euro risque de perdurer, c'est dans l'économie informelle qui, par nature, évite les banques. Une fois la phase de remplacement terminée, l'usage de l'Euro peut être interdit dans les commerces. La plus grosse partie sera celle de la conversion des contrats internationaux libellés en Euro.
  14. Oui. Mais cette capacité est défensive à cet instant. Si c'est lieux de non droit perdurent, ce n'est pas du fait de la force de la criminalité mais de la peur des gouvernements. Ce sont ces derniers qui autorisent les problèmes. La classe politique a peur et est dans une logique de clientélisme. La décroissance est relative. S'il s'agit de la même arme, c'est vrai. Sauf qu'ici, les armes sont complémentaires. Avoir un fusil ou une arme de poing, ce n'est pas la même chose. Il y a même complémentarité. Je suis pour la détention d'arme. C'est pour moi un signe de confiance que l'on témoigne aux citoyens. Ce sont les pouvoirs autoritaires qui interdisent les armes. Pour ce qui de distribution d'armes, il s'agit en fait de diffuser une capacité militaire individuelle pour participer à la défense du pays. Qui payent? Et bien le contribuable qui est détenteur de cette capacité. Conceptuellement ce n'est pas une prédation indue du bien personnel. C'est la prise en compte du devoir que nous avons vis à vis de la société.
  15. Ce qui compte dans la détention d'arme, ce n'est pas le chiffre officiel (donc celui des armes enregistrées) c'est le chiffre réel qui ne peut être qu'estimé. Les armes avec lesquelles sont faits les homicides ne sont pas les armes de chasse et de loisir. Ou très peu. L'interdiction de détention des armes n'a aucun effet sur la criminalité (c'est pour cela que je suis opposé au durcissement de la loi ici). Les réseaux criminels ont besoin d'armes pour protéger leurs activités des concurrents et de la Police. Et ces stocks ne sont enregistrés nul part. De même en suisse, il y a eu un programme de dissimulation d'armes et munitions. C'est matériels n'ont jamais été enregistrés nul part. Même pas chez le fabriquant. Ainsi, un occupant ne peut saisir le moindre registre pour savoir ce qui existe et comment cela fut près disposé. La France connaît des interuptions de la continuité territoriale de la puissance publique. Il y a 15ans, il y avait 40 zones où la police ne rentrait plus. On en est à plus de 300. Au même moment, on observe la formation de groupes surveillances pour prévenir les actes de certaines bandes. L'idée de former des milices est également évoqué même si c'est au début et il n'y a pas de proposition politique à ce stade. La police est en perte de vitesse (à cause des gouvernements) face aux menaces internes. Elle est ponctuellement débordée face au banditisme qui se durci. Enfin, comme nous l'avons déjà vu, des explosions massives de violence peuvent avoir lieu. Dans ce cadre là, il n'est pas recommandé de mettre à disposition des armes car elles seraient employées lors de pics de violence. Car, à qui distribuons-nous des armes? Et où se retrouveraient-elles?
  16. La pratique de la guerre est pondérée par la culture de la société. Au sein même de la Suisse, il y a des diffèrences notable entre les francophones et les allemaniques. Ces 15 dernières années, les innovations sont venus des francophones, pas des autres. Cet état de fait vient de la différence linguistique qui influence la pensée. Pour le cas des détentions d'arme, il faut être explicite. L'histoire des deux pays est distincte. Ainsi, la Suisse s'est structurée à la Guerre de Trente ans par les villes donc par la base. La France s'est faite depuis un centre qui s'est mis en expension jusqu'à trouver un équilibre dans sa forme actuelle: l'hexagone. La population fut homogénéisée. Par la force, par la religion puis par la langue fin du XIXeme. Cette différence de mécanisme fondateur a des conséquences. La France à toujours été un pays propice à des actions autoritaires même dissimulées sous des buts altruistes. De plus, nous sommes en train de vivre une mutation profonde de la société qui risque d'être irréversible dans ses effets. Ces deux choses peuvent être la cause d'une guerre civile à venir. Pour posséder une arme chez soi avec les cartouches, pour garder à l'esprit des caches d'armes sans dire mot, il fait avoir une conscience personnelle très forte. Une idée de certaines valeurs que nous ne mettons pas forcément en avant en France. Surtout que la domination des concepts progressistes disloque toute continuité nationale dans les esprits. Je ne dis pas qu'il faut un pouvoir autoritaire en France. Je dis que faire comme en Suisse et d'autres pays comme la Finlande ne peut se faire en France. Si vous trouvez cela navrant, je partage votre vu mais c'est un fait. Imaginons la chose suivante: retour au service militaire avec diffusion dans la population de compétence tactique et conservation des armes en fin de service. Que se passerait-il?
  17. Pour un choix dans le domaine militaire, il y a plusieurs pondérations qui entrent en jeu. Il ne suffi pas d'avoir un matériel. Il faut savoir l'employer et de façon optimal. Ici, ces deux éléments sont l'entraînement et la tactique. Si, par exemple, la France fait le choix du Rafale, c'est parcequ'il y a une cohérence entre l'avion et la pratique de l'Armee de l'Air française. De la même façon, un concurrent comme l'Eurofighter n'est pas adapté au système français. Ces gros matériels sont dans une logique où les armées influent sur l'industriel qui influe lui-même sur les armées. L'ensemble Armee/Base Industrielle des Téchnologies de Défense est tel un écosystème de petit taille en équilibre. Comme un petit lac où un changement externe va avoir des conséquences immédiates. Je pense à l'instabilité budgétaire, la démission des politiques et la surpris stratégique. À chaque changement, il y a perturbation puis retour à un équilibre cohérent sauf si les changements sont incessants. Là, c'est la cata. Pour des choses plus simples comme les fusils, la qualité du soldat retourne un apparent désavantage technique. Aussi longtemps que les qualités de base d'un fusil soient respectées (mieux vaut qu'il tire quand on en a besoin sinon il y a un problème). L'efficacité matérielle et humaine peuvent être neutralisées par une erreur dans la conduite de la guerre. Ainsi, si le gouvernement ne fait pas son rôle (définir et conduir les buts de guerre) alors les militaires ne peuvent agir en cohérence et donc gagner. C'est comme être employé comme chercheur dans une boite qui ne dit pas ce qu'elle veut. On va dans le mur. Ce fut le cas en Indochine, Algérie, Afghanistan, Irak, Libye… La préparation de la guerre sous entend une approche en terme de probabilité. Or, l'Homme à toujours tendance à se fonder sur son expérience passée. Il ressort de cela une inadaptation entre la guerre préparée et celle conduite. Dans cette même idée, une armée n'est jamais la même en fin de conflit qu'au début. Il y a une adaptation des structures, de l'entraiment et de la tactique. Il faut évoquer un autre point connexe: la propension des chefs à faire plier les modèles d'évaluation pour obtenir des résultats en accord avec leur analyse personnelle. Ainsi, la France a voulu un blindé à roues pour faire partie de ses forces lourdes (le VBCI). Or, seul la chenille pouvait convenir. Tous les arguments qui ont motivé ce choix furent tronqués tant par les chefs militaires que l'industriel. Tant que nous n'engagerons pas de forces lourdes, personne ne s'en rendra compte. Mais le jour où il faudra le faire, il y aura des conséquences. Dernier point, une guerre est menée en cohérence avec la nature de la société qui la mène. Prenons l'exemple suisse. Ce pays a 45% des pères de famille qui ont un fusil d'assaut et 90 cartouches à la maison (les 55% restant sont dans les armureries, à disposition). Je ne parle pas du reste. Qui voudrait envahir un tel pays? Aussi, on pourrait se dire faisons la même chose en France. Imaginons la distribution de fusil et de cartouches dans la population. Ce serait un carnage alors qu'en Suisse tout va bien. En conclusion, une approche des coûts est irrecevable ici car mettre en place ce qui est inutil est déjà trop cher.
  18. Petit point de B. Lugan sur le salut de la mémoire de J. Ferry: http://www.bernardlugan.blogspot.fr/2012/05/derriere-leloge-fait-jules-ferry.html?m=1
  19. Le quay d'Orsay est peut-être une tentative de le tenir éloigné?
  20. Redressement productif!!! Tout un programme. Ne serait-ce pas plutôt "redressement fiscal"? Et Philippetti à la Culture. Maintenant, tout un chacun pourra se sentir intelligent, lettré, subtil . C'est donc ainsi que l'on crée l'égalité. Face à la Culture, dès ce soir, nous sommes tous égaux.
  21. Bonjour, Je suis Neuron. Conceptuellement, je n'ai pas de référence explicite. Je suis simplement conservateur et je me trouve très proche du libéralisme. Je préfère plutôt le terme de polycentrisme. Voilà donc, à cet instant, je n'ai pas grand chose à raconter. À+
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