Jump to content

Freezbee

Membre Adhérent
  • Posts

    8916
  • Joined

  • Last visited

  • Days Won

    46

Everything posted by Freezbee

  1. Le temps passe vite... Cette page date d'il y a un quart de siècle.
  2. Cette intervention du chef de l'opposition laisse penser que les militaires doivent être partagés... wait and see.
  3. Appparemment, les parlementaires ont réussi a se réunir pour voter la fin de la loi martiale Nat'l Assembly votes to demand lifting of martial law
  4. N'empêche que l'armée semble rester fidèle au Président...
  5. Un coup d'État, comme tu y vas 😄 Trêve de plaisanteries... Il est vrai que les mesures prises sont quelque peu rigoureuses :
  6. Tant qu'une note n'a pas reçu pas suffisamment de votes, elle reste masquée et accessible uniquement aux contributeurs. D'ailleurs, je pense que celle-ci ne sera pas validée... Voici ce qui s'affiche chez moi : Si vous souhaitez participer : Community Notes: a collaborative way to add helpful context to posts and keep people better informed
  7. Source, ce tweet : https://x.com/uxhaterr/status/1863944059007414638
  8. Ce n'est pas tant le tweet initial qui est rigolo, mais la note de la commu :
  9. Systèmes de guerre électronique d'origine turque, je présume...
  10. André Lajoinie est décédé le 26 novembre 2024, 37 ans après avoir été enterré par Jean-Marie Le Pen :
  11. Peut-être vous rappelez vous cette histoire : l'année dernière, l'Algérie avait intercepté et arrêté trois jeunes Franco-Marocains à bord leurs jet-skis. Voici le récit d'un des protagonistes : https://threadreaderapp.com/thread/1862503016944845225.html ----- Almohadravid 🇲🇦Article du journal @LeMonde_Afrique sur le calvaire de Ismail snabi⬇️ *Ismail Snabi, rescapé d’une année en « enfer » après une virée en jet-ski entre le Maroc et l’Algérie* En août 2023, deux vacanciers avaient été tués par des gardes-côtes algériens, un troisième s’était enfui et le dernier avait été arrêté. Revenu en France après un an de prison ferme, il livre sa version des faits. Le Franco-Marocain Ismail Snabi sur un scooter des mers, quelques minutes avant d’être arrêté par les garde-côtes algériens, dans les eaux à la frontière entre le Maroc et l’Algérie, le 29 août 2023. ARCHIVES FAMILIALES Cette journée-là est devenue son « enfer ». Il n’en sort pas. Ismail Snabi est séquestré par un souvenir de vacances qui le rend « fou ». Dans son salon gris comme son humeur, ce Franco-Marocain de 28 ans ressasse son histoire tel un derviche traumatisé. « Je ne m’attendais pas à cela », souffle Israa, son épouse. Le 5 septembre, il a pu rentrer chez lui, à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), auprès de ses trois garçons (6 ans, 4 ans et 3 ans), après une année emprisonné en Algérie. Le 29 août 2023, ce garagiste a été arrêté par une unité de gardes-côtes algériens alors qu’il naviguait en scooter des mers avec trois de ses proches. Aux alentours de 20 heures, les quatre hommes, à court d’essence, se seraient perdus dans la brume dans les eaux territoriales algériennes alors qu’ils cherchaient à revenir, après une longue sortie en mer, vers la marina de Saïdia, ville frontalière de l’Algérie au nord-est du Maroc. L’erreur va être fatale à Bilal Kissi, Franco-Marocain de 28 ans, et Abdelali Mchiouer, un ressortissant marocain de 40 ans installé en banlieue parisienne, tués ce soir-là par des tirs attribués à la patrouille algérienne. Mohamed Kissi, 33 ans, frère de Bilal, réussit à s’enfuir à la nage et à retrouver sa famille au Maroc. Ismail est emmené par les militaires. « J’ai perdu deux frères pour rien, répète-t-il en tirant sur une énième cigarette. Je ne veux même pas me souvenir de cette journée, elle avait pourtant très bien commencé », confie-t-il avant de la détailler au Monde. « Je me dis qu’ils vont nous aider » Il est 17 heures. Le ciel est d’un bleu insolent, la mer plate comme un lac. Avec ses amis, ils se rendent en jet-ski au Cap-de-l’Eau, village de pêcheurs situé à une vingtaine de minutes à l’ouest de Saïdia. Là-bas, ils s’arrêtent à un restaurant de plage : thé, jus, poisson, baghrirs (sorte de crêpes)… Le moment est hlou (sucré en arabe) et léger. Il est tard, il faut déjà rentrer. Ismail Snabi et Mohamed Kissi conduisent chacun un scooter des mers tandis que son frère Bilal et Abdelali Mchiouer en partagent un troisième. « On fait des tours, des Snapchat. Puis, la nuit tombe, la brume se lève », se rappelle Ismail Snabi. Tous pensent alors se diriger vers la marina ; mais le chemin du retour est long, un peu trop à leur goût. « Je m’arrête et je dis à Mohamed qu’on s’est trompés. On voit juste un truc blanc au loin, il n’y a pas de panneau en mer », pointe-t-il. Surgit à toute vitesse un bateau : des militaires algériens. Selon Ismail Snabi, cette embarcation fonce sur eux en zigzaguant entre les motomarines pour les séparer. « Je suis content de les voir, je me dis qu’ils vont nous aider, nous indiquer la route », s’emballe-t-il comme s’il revivait la scène. Ismail échange quelques phrases en arabe avec les gardes-côtes : « On est s’est trompés, on vient du Maroc. — Foutez le camp ! Le Maroc, c’est là-bas. » « On me demande si je suis allé en Israël » Les vacanciers font demi-tour. Selon un communiqué du ministère de la défense algérien, ces derniers auraient pris la fuite après avoir été « sommés de s’arrêter ». Face à un « refus d’obtempérer » et « compte tenu que cette région maritime frontalière enregistre une activité accrue des bandes de narcotrafic et du crime organisé (…), des coups de feu ont été tirés, contraignant un des jet-skis à s’immobiliser, alors que les deux autres ont pris la fuite », avait précisé l’institution. Une explication qu’avait démentie Mohamed Kissi – entendu depuis par la police française et qui avait relaté son récit dans Le Monde –, et qui est désormais également démentie par Ismail Snabi. Les versions des deux rescapés se recoupent. « Comme on était sur la réserve, on est repartis à bas régime ; on ne pouvait pas s’enfuir, c’est comme si on était en trottinette et eux à moto, tient à préciser Ismail Snabi. Tout a basculé en quelques secondes. » C’est alors que le jeune homme entend des bruits. Des tirs ? Il se jette à l’eau. « Je me mets à chahed [récitation de la profession de foi dans l’islam] comme si mon heure était arrivée, lance-t-il, et là j’entends : “T’es juif, pourquoi tu chahed ?” » Les militaires le repêchent pour l’arrêter en pleine mer à, selon l’armée algérienne, « 20 h 07, à environ 1,8 mile marin [3,3 kilomètres] au nord d’Oued Kiss » ; puis lui attachent les pieds et les mains « comme un agneau » avant de le plaquer au fond du bateau pneumatique. « J’ai une botte sur la joue, on me frappe, et on me demande si je suis allé en Israël », dit-il en songeant à la normalisation des relations diplomatiques du royaume marocain avec l’Etat hébreu depuis fin 2020. « Je ne comprends pas, je n’ai rien à voir avec ça », argue-t-il. « Je suis torturé » Le voilà dans un « préfabriqué », en Algérie, pieds nus, torse nu, seul. « Je n’avais que mon gilet de sauvetage, mon short de bain bleu, une montre, mon téléphone et une petite sacoche avec de l’argent », se souvient Ismail Snabi. On continue de l’interroger et « on me redemande si je suis allé en Israël, si je bois de l’alcool, si je peux réciter telle ou telle sourate du Coran, assure-t-il. Je répète que je suis français [il n’a pas de passeport marocain], on me dit que mon roi est un PD. Je reçois des coups, on me met la tête dans un seau d’eau. Je suis torturé, quoi. » Il jure qu’un agent lui a même passé la flamme d’un briquet sous sa barbe. « A cet instant, j’ai tellement peur que je n’ai pas mal. » Il soutient que des militaires l’ont pris en photo avec « le jet criblé de balles » comme un « trophée ». « C’est là que j’ai compris qu’on nous avait tirés dessus », enchaîne-t-il. Il s’arrête. Déjà plus d’une heure qu’Ismail parle, presque en apnée. Il demande une pause et lance un regard consterné, presque perdu, à son épouse, assise tel un bloc de marbre non loin de lui. Trente minutes plus tard, Ismail Snabi revient et ouvre un nouveau paquet de cigarettes avant de reprendre son récit. « Mes quatre procès ont été expéditifs » En Algérie, après l’arrestation, un autre calvaire, cette fois-ci judiciaire, commence. Le 30 août, en comparution immédiate, le Français – toujours en short de bain – est condamné à trois mois de prison ferme pour « entrée illégale ». Peine confirmée en appel. Et pour avoir traversé la frontière sans les documents du scooter des mers (qui appartient à Mohamed Kissi), Ismail Snabi est poursuivi pour « délit de contrebande d’un véhicule ». Le 6 septembre, il est condamné pour ce motif à six mois d’emprisonnement ferme et à 15 millions de dinars d’amende (100 000 euros), soit cinq fois la valeur du jet-ski selon les douanes, qui se sont portées partie civile. En appel, le 1er octobre, la peine passe à un an ferme. « Mes quatre procès ont été expéditifs, relate-t-il. Et je ne saisissais pas tout : on ne parle pas le même arabe. » Un mois plus tard, il apprend en détention la mort d’Abdelali Mchiouer d’abord : un policier lui montre, sur son téléphone, la photo de son ami « allongé ». Quelques semaines plus tard, son grand frère Jamal, qui a pu venir le voir en prison, lui apprend la mort de Bilal Kissi. « Je lui demande de ses nouvelles et mon frère me dit : “Il est parti”, soupire-t-il. Fallait encore gérer ça. J’en ai pleuré jusqu’à épuisement. » « J’étais otage » Le trentenaire est incarcéré dans quatre prisons différentes, dort sur des couvertures humides. Manque d’hygiène, promiscuité, il perd 30 kilos – il en pesait 120 –, le sommeil, la raison. Une rumeur court qu’il a le sida. A partir du 28 novembre, sa femme Israa lui rend visite tous les quinze jours au parloir, qui dépasse rarement les vingt minutes. D’origine algérienne, elle a dû demander un passeport vert pour aller voir son mari à travers une vitre : on lui avait refusé sa demande de visa avec ses papiers français. « C’est parce qu’il est aussi marocain qu’il a été en prison ? », se demande-t-elle, en référence aux tensions diplomatiques croissantes entre Alger et Rabat. Pourtant, le père d’Ismail Snabi est né en Algérie, sa belle-famille est algérienne… Lui-même est né à Beni Drar, près d’Oujda, non loin de la frontière. « On est des frères, alors pourquoi ?, argue-t-il. Et là-bas, je n’ai même pas été considéré comme un Français. Si on était blond aux yeux bleus sur nos jet-skis, rien de cela ne serait arrivé. Et dire que mon pays la France et son consulat à Oran n’ont rien fait pour moi. » Contactée, l’ambassade de France à Alger n’a pas souhaité faire de commentaire. Quant aux autorités marocaines, elles n’ont pas fait de cette histoire une affaire d’Etat, se contentant de déclarer que celle-ci « relève de la compétence du pouvoir judiciaire ». La fin est proche. Pour sortir de prison le 28 août, il a fallu payer les 100 000 euros d’amende, sinon, c’était quelques années de plus. « Je me suis endetté auprès de proches, je gagne 1 700 euros, souffle Ismail Snabi. J’ai payé une rançon, j’étais otage. » Une fois la peine exécutée, un policier lui aurait dit, assure-t-il, « de mettre son histoire de côté, de ne pas évoquer son affaire en France [car] si tu parles, n’oublies pas que tu as de la famille en Algérie ». Il y a quelques semaines, Ismail Snabi est retourné au Maroc pour se recueillir sur la tombe de ses deux amis. « Ils ont été exécutés », tonne-t-il. Depuis, à Clichy-sous-Bois, il voit deux fois par semaine un psychiatre. La police française doit prochainement l’entendre dans le cadre d’une plainte contre X pour homicides volontaires déposée par la famille Kissi. « Je demande justice », conclut-il simplement avant de partir, tête basse, les mains dans le dos, « comme en prison ». Mustapha Kessous
  12. TIL l'existence d'un jeu, disponible sur Steam, qui met le joueur dans la peau d'un membre du Hamas...
  13. Pour vous aider à protéger vos coins à champignons cet automne, cette chaîne Youtube a réalisé le « comparatif ultime des motifs de camouflage » :
  14. Je pense que nous avons encore certains moyens de pression sur le gouvernement algérien : visas, hospitalisation des dignitaires du régime, etc.
  15. Je voudrais constituer sur ce fil une sorte de répertoire des sites (plus ou moins connus) que les liborgiens jugent utiles, que ce soit pour rechercher des statistiques, géolocaliser une photo, réaliser des cartes... Seule contrainte : que ces sites présentent un aspect pratique. Par exemple, ce midi j'ai découvert Community Notes Leaderboard, qui permet entre autres de rechercher toutes les notes de communauté associée à un compte X/Twitter (Get Any User). Un autre site, très célèbre et parfaitement dans l'esprit du fil : Wolfram Alpha. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas :
  16. Enseignement religieux en France en 2024 : Tweet : https://x.com/louduol/status/1859306126254407935
×
×
  • Create New...