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sans

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Tout ce qui a été posté par sans

  1. Donc les individus du présent vont être responsables des actes des individus du passé ? Je n'arrive pas à trouver ça juste. Poussons le vice. S'il n'y a jamais eu de problème avec un lion par le passé, j'ai besoin d'un permis pour en promener un en laisse ?
  2. Oui, j'allais y venir. Par ailleurs, de l'huile d'olive bien utilisée peut être une arme dévastatrice. Donc la question qui se pose est : comment définis-tu à partir de quel degré de "dangerosité" il faut un permis ?
  3. Allons donc jusqu'au bout. Est-ce qu'une ménagère doit avoir besoin d'un permis pour se procurer des couteaux de cuisine ?
  4. Et pourquoi ? Tant que le propriétaire se débrouille pour ne pas causer de tort avec son chien, je ne vois pas pourquoi on devrait le forcer à avoir un permis. D'autant qu'un permis ne réduirait en rien les éventuels dégâts qu'il pourrait causer.
  5. Mais ils le seront un jour. Ah, là on tombe sur les handicapés mentaux. Faisons simple. Les droits se s'appliquent qu'aux êtres humains, c'est comme ça.
  6. sans

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    Si justement, puisqu'on ne peut définir la propriété qu'étant matérielle, et que l'idée de la propriété immatérielle est branlante sur le plan conceptuel, les limites de cette propriété ne pouvant absolument pas être traduite en droit naturel. Voilà. En donc, par principe, la propriété n'est que matérielle. Mais je m'en fout que ces gens cherchent ou pas. Je te dis que même en crachant sur la justice et en ayant une vision du monde totalement utilitariste, on voit bien qu'il y a un problème avec la propriété intellectuelle. Et bien il n'y a rien de plus absurde que de rejeter la raisonnement binaire, car c'est le seul raisonnement qui soit. C'est bien ou mal, vrai ou faux. Ou bien ni l'un ni l'autre. Et bien entendu, ça peut être plus ou moins mal, plus ou moins faux. Interdire l'exploitation d'une idée par la violence d'état parce qu'un autre l'a eu avant, c'est foutrement mal. Ne reste pas collé à ton logiciel, on est dans des concepts plus grands. Si je peux interdire la copie d'une production intellectuelle (livre, peinture ect), je peux très bien interdire la répétition orale d'une de mes phrases. On sait où on commence, on ne sait pas où on s'arrête.
  7. sans

    Contrefaçon

    Voilà, utilitarisme. Utilisons la violence d'état pour qu'un business soit plus florissant. Ah, j'en ai une bonne. Tu savais que les labos pharmaceutique rachetaient les brevets de certains médicaments pour ne pas les vendre, car leur existence sur le marché rendrait obsolète une partie plus rentable de leur production ? Excès ne veut strictement rien dire. C'est bien ou c'est mal. Bien entendu, ça peut être plus ou moins mal. Quand je prononce une phrase, c'est le fruit de mon travail, ma propriété privée. J'interdis à l'humanité entière de la prononcer. Copier un logiciel n'est pas du vol. Nul ne peut décréter faire d'une chose naturellement abondante quelque chose de rare.
  8. sans

    Contrefaçon

    C'est bien du constructivisme ça. Et bien il se trouve que des inventions ont été développé, de l'art a été produit, sans l'existence des droits d'auteurs. Et inventeur n'a jamais été un métier. Les inventions sont ou bien créés dans un but précis ( une entreprise fait des recherches pour améliorer sa production), ou par hasard (découverte de la pénicilline). Et on a pas attendu les droits d'auteur pour avoir des inventions, encore une fois. Et personne ne se fait rien "voler". Le vol, c'est s'approprier un bien matériel. Seul le commerce de rareté (=choses limitées) est un réel commerce. Le commerce d'idées illimitées, qui ne nécessite rien d'autre qu'un travail initial c'est une activité de rentier.
  9. sans

    Contrefaçon

    Pardon, ça n'existait pas les innovations technologiques avant les droits d'auteurs ? Le monde n'a pas évolué entre l'âge des cavernes et le milieu de la Renaissance ? Le problème avec les compromis en droit c'est que l'on est certain d'appliquer un mal, fut-il moindre. Soyons binaires, c'est plus honnête.
  10. C'est vrai que c'est problématique. On peut aussi aller plus loin : jusqu'à quel points les parents ont des droits sur leurs enfants ? -Education ? -Education religieuse ? -Fessée ? -Matraquage ? -Viol ? -Avortement post-naissance ? Et en ce qui concerne l'embryon, l'homme étant au moins aussi responsable que la femme, n'a-t-il pas un droit en ce qui concerne l'avortement ? Et si oui, comment définir ce droit ? Et si non, pourquoi pas ? Je reconnais, c'est une vrai question de fond qui est loin d'être simple.
  11. Oh, faut pas zigouiller ça, c'est trop mignon ! Bon, sérieusement. Le problème dans cette histoire, c'est de savoir si "l'amas de cellule" dont il est question est un humain ou pas. Autrement dit, est-ce qu'il a des droits ? Déjà, la distinction embryon-foetus, avec l'un n'ayant aucun droit, et l'autre en ayant me semble largement abusée. Le développement se fait de façon progressive, expliquer que d'un jour à l'autre il est illégal de tuer le "truc" est absurde. Donc, d'après moi, dés que le spermatozoïde entre dans l'ovule, on peut dire que la vie a commencé, et donc que l'avortement est immoral.
  12. sans

    Contrefaçon

    Simple question de vision du monde. Je ne trouve pas que producteur de jeux vidéo soit une fonction tellement importante qu'elle doit être protégée par la violence d'état. La musique c'est encore plus simple : c'est carrément indécent. Un type qui a bossé pour produire de l'art une fois dans sa vie va pouvoir vivre des années comme un rentier le restant de ses jours ? Un artiste peut très bien vivre de concerts. A croire qu'il n'y avais pas d'art avant les droits d'auteurs. Le problème si on admet la propriété intellectuelle c'est d'en fixer les limites de façon entièrement "générale et impersonnelle". Un livre est soumis à la propriété intellectuelle, ok. Mais où ça s'arrête ? Est-ce qu'une phrase que j'ai écrite peut aussi y être soumise, et est-ce que je peux faire payer quiconque voudrait me citer ? Bien entendu, le droit est extrêmement précis sur la question, et une "oeuvre" peut être citée "partiellement" pour des motifs "légitimes". En d'autres mots, on fait du positivisme, puisqu'il est impossible de traduire cela en droit naturel. Du constructivisme au final, et pas vraiment de la morale. Or, je dis : tout droit appliqué doit être du droit naturel, et donc moral. Donc : Le droit de propriété s'applique sur les objets matériels. Autrement, on ne sait plus où s'arrêter.
  13. sans

    Contrefaçon

    Je ne trouve pas ça immoral.
  14. sans

    Contrefaçon

    Seuls les biens matériels, donc limités, peuvent faire l'objet de propriété. On ne peut pas posséder une idée.
  15. C'est de la sémantique. Liberté au sens libéral de terme, c'est le droit de faire tout ce que ne nuit à personne. Par définition, une société va se développer par la liberté de plusieurs individus additionnés : individus ayant librement considéré qu'ils avaient intérêt à former un groupe, voire sur le long terme : une communauté.
  16. Paris, quartier de la Bourse si c'est pour des petites quantités d'or. Tu as une dizaine de revendeurs, les moins chers prennent 5% de com' Pour l'argent c'est plus compliqué, la dernière fois que j'y suis allé il n'y avais qu'un seul revendeur à en avoir, avec une commission pas croyable.
  17. Les volontés divergent et chaque individu a sa propre version du bonheur, c'est pour ça que ça n'est pas à l'état de dicter les actes des individus. C'est triste de voire qu'il existent des hommes tout disposés à abandonner la liberté.
  18. Le pognon sert à rembourser les dettes qu'on a et à combler le déficit. Arrêter d'emprunter reviendrait à devoir trouver 200 milliards de plus, soit plus d'1/3 des revenus. Les spéculateurs de merde ils apportent leur capital, et c'est grâce à ça qu'on paye les employés qui votent front de gauche. Alors oui, la spéculation c'est destructeur, mais le boss est d'accord pour faire rentrer son entreprise en bourse et les employés sont d'accord pour travailler dans l'entreprise. Oui, c'est dur la vie. La spéculation c'est jamais que de l'investissement. Interdire l’investissement, c'est un non-sens.
  19. Sans oubliez que le boss du PLD s'était venté d'avoir voté aux primaires socialistes…pour Valls ! Ils essayent de faire des appels du pieds aux grands, mais ils n'en ont pas les moyens sachant que : -Ils ont un faible électorat. -Le libéralisme est mal vu. Ils devraient incarner une opposition radicale au système, un peu sur le model du FN, au lieu de tapiner pour rien.
  20. Question de subjectivité. Subjectivement, mon jogging te fait chier, mais objectivement ta fumée m'empêche de respirer. Après c'est une question de vivre-ensemble, donc idéalement on a même pas à légiférer là-dessus.
  21. Le féminisme, du moins en France, n'est que le prolongement de la logique existencialo-marxiste. Marxisme classique : Les prolétaires ont toujours été exploités par les bourgeois, l'état doit donc imposer l'égalité par la force. Féminisme classique : Les femmes ont toujours été exploitées par les hommes, l'état doit donc imposer l'égalité par la force. Au début, le féminisme était assez légitime puisqu'il s'agissait simplement d'égalité des droits, donc d'égalité des chances, et plus de liberté pour les femmes. Mais cette liberté n'ayant pas donné lieu à l'égalité, on en appelle à la force d'état pour "remettre les choses en place"
  22. L'or, un point c'est tout.
  23. De toute façon ça n'arrivera jamais pour des raisons électorales. Et même sur le plan pratique : interdire quelque chose pratiquer régulièrement par un quart de la population, a fortiori si c'est une drogue, c'est un coup à faire une émeute. Mais on peut toujours rêver… Rien de plus insupportable que de passer devant un fumeur un plein jogging
  24. 25% de fumeurs, c'est 25% d'électeurs. On peut toujours se mettre le doigt dans l'oeil pour que ça soit interdit. Enfin, il faudra attendre le gouvernent mondial d'Attali Si non moi-même je pense qu'il faudrait faire les choses ainsi : L'interdire dans la rue Le rendre légal dans les lieux "publiques", qui sont en fait privés puisqu'ils appartiennent à des particuliers (bar, boites ect)
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