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Cosmo

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Tout ce qui a été posté par Cosmo

  1. Quand les hommes politiques comprendront que leur décisions doivent être prises en fonction d'un contexte plutôt que par rapport à un idéal, ils auront fait un grand pas en avant. Bien vu Monsieur Arnault, j'en aurais fait tout autant.
  2. D'accord pour dire que la,finalité de l'homme est la recherche du bon et du bien. Pour le reste, je peux expliquer l'influence des gènes, l'influence de l'expérience,….je n'arrive pas à expliquer le divin par contre. Mon discours est simplement la prise en compte de faits réels, le contraire d'un acte de foi.
  3. Tu penseras à ça quand tu mangeras ton prochain steak tartare.
  4. Je te dirais que les nihilistes sont ceux qui ont un problème avec la réalité des choses, qui sont obligés de s'inventer un idéal pour fuir une réalité qui les dérange. La Droit Naturel est un de ces idéaux au même titre que le socialisme, le communisme, etc.. On s'invente une soit disant "nature" des hommes qu'il est impossible de démontrer. Si nature profonde de l'espèce humaine il y a, elle repose sur des faits concrets tels que les gènes, les réflexes innés, etc… Rien dans un Droit de propriété, Droit de Vivre, etc… n'est fondé sur quelques principes autres que des idées. Le droit de propriété par exemple est un droit que l'on doit acquérir et conserver, et si l'une de ces actions (on est bien dans le réel là) manque, ce "droit" n'existe plus. Le seul sujet de discussion possible est de savoir quel moyen employer pour conserver ou acquérir la chose. Et ici, c'est bien les notions d'utilité, de coût d'opportunité, de conséquences directes et indirectes qu'il faut employer. Bien évidemment je n'irai pas voler la voiture de mon voisin. Est-ce que je le fait parce que c'est dans la "nature" de l'homme de respecter la propriété d'autrui, ou bien parce que les conséquences indirectes de mon action seront plus négatives que l'avantage immédiat ?
  5. Tant de philosophie pour pas grand chose en fait. Ce qui prouve bien qu'on est dans du subjectif. Je serais surpris de nous voir discuter de la couleur du soleil.
  6. Le bon et le beau sont des jugements relatifs. Les choses simples sont souvent plus efficaces que les choses complexes.
  7. Il y a ceux qui passent leur temps à juger les autres, et ne créent rien, et il y a ceux qui créent et pour cela ils doivent comprendre le monde. Le droit ici est plus une contrainte à prendre en compte, qu'un objectif ultime.
  8. Le nihiliste n'est-il pas plutôt celui qui nie le réel, en lui préférant l'idéal. Il est toujours plus rassurant de vivre selon des "idées" lorsqu'on a des difficultés à assumer le réel. Le droit, s'il a des avantages pour donner une certaine cohérence à la vie en société, est d'une parfaite inutilité pour comprendre la réalité, voir même dangerosité s'il s'agit de prendre des décisions importantes.
  9. Toujours le même problème entre Réalité et Idéal.
  10. C est du post transversal ça! Prouves moi de maniere sequencée et logique l'existence d'un droit naturel et j'y adhérerai sans problème.
  11. Parce qu'on n'aime pas ce que l'on ne comprend pas
  12. C'est toujours le même problème avec les religions… Si l'idéal existait ce ne serait plus l'idéal mais la réalité…
  13. Exactement, d'autant plus lorsque l'on connait le fonds de commerce électoral du parti aux affaires…
  14. Le CIF est un acteur (majeur ?) dans l'allocation de fonds au marché immobilier français. Le laisser tomber signifie la contraction de la somme d'argent disponible sur le ce même marché. Or comme je l'ai dis ailleurs, une contraction de l'argent disponible sur un marché a pour conséquence une baisse des prix. Le gouvernement veut donc probablement éviter que la tendance à la baisse des prix caractéristique du marché immobilier ne s'accentue. Il s'agit donc plus d'une décision stratégique de court terme qu'autre chose. De toute manières, les prix tomberont à terme.
  15. J'ai un problème avec ces histoires de droits (naturels ou non). Dans ma pensée, un droit est quelque chose, un principe, de valeur. Par exemple, la liberté est une valeur dans le sens où son utilité est de donner des marges de manœuvre à un individu dans sa capacité d’agir. Le droit de propriété est une valeur dans le sens où il permet à un individu de bénéficier des fruits de sa création ou de son travail. Rien de fondamental ici, simplement ces droits sont le résultat de rapports de forces (pas nécessairement violents), c’est-à-dire qu’il est nécessaire de les acquérir et/ou les conserver par un processus d’actions spécifiques.
  16. Dans mon scénario déflationniste, je ne tiens pas compte d'une fixation arbitraire des prix à la baisse. Je crois plutôt que le système se régulera par la déflation naturelle. Pour les banques centrales, en particulier BCE, ce n'est pas des montagnes de cash qui sont dans ces coffres, ce sont des montagnes de créances (contreparties banques commerciales et Etats). Le seul cash qu'elle a en dépôt, c'est le cash qu'elle a prêté aux banques commerciales et qui le placent à la BCE pour des raisons de sécurité, en attendant de le prêter aux Etats. Malheureusement, dans le cas du LTRO, ces banques devront rembourser la BCE dans 3 ans. Elle vont devoir trouver globalement 1000 milliards €. Elle ne les trouveront pas et donc la BCE va devoir les refinancer. En somme, l'argent crée ne sert qu'à combler des trous existants. Pas d'inflation donc.
  17. Donc idéaliste,…embêtant pour voir la réalité telle qu'elle est, et prendre de bonne décisions.
  18. Pour ma part je penche pour un pression deflationiste forte pour les raisons suivantes : - La fixation des prix est le résultat de la rencontre de l'offre et de la demande sur un marché. L'offreur vend un bien ou service contre de la monnaie. Le demandeur recoit le bien ou service contre de la monnaie. Toute la problématique est de savoir quelle est la structure de l'argent disponible de celui qui va payer le prix. Cette structure est composée principalement de crédits et de cash. Dans les pays occidentaux, c'est le crédit qui représente la masse la plus importante de cet argent disponible. Or, depuis le début de la crise, cette masse de crédits a tendance à se réduire, ce qui réduit donc la quantité d'argent disponible sur ce marché. Deux conséquences, l'offreur va vendre ses biens et services sur un autre marché s'il le peut, ou bien l'offreur baisse son prix de vente pour pouvoir vendre ses produits. - La masse de liquidités injectée par les banques centrales ne sert qu'a solutionner la problématique du refinancement des Etats. Les Etats s'endettent sur diverses maturités plus ou moins longues, et principalement en amortissement in fine, ce qui les obligent à se refinancer à la fin de leur emprunt, puisqu'ils ne dispose pas des fonds nécessaires à ce remboursement final. Or, les prêteurs prettent de moins en moins aux Etats, pour des raisons diverses. Ne disposant pas des fonds necessaires à son refinancement, l'Etat risque un défaut, puisque c'est le nouveau prêt qui devrait rembourser le premier. Un défaut etant evidemment du plus mauvais effet, les banques centrales prennent le relais, en pretant des fonds aux banques pour que celles-ci refinancent les Etats (BCE), ou bien en intervenant directement pour financer les Etats (Fed). La masse de liquidités injectée par les banques centrales est donc sans incidence sur le mecanisme de fixation des prix. - La croissance est aux abonnés absents dans les pays occidentaux, la recession prend de plus en plus le relais. L'appareil productif est donc en sucapacité, ce qui implique soit de le détruire, soit de le délocaliser. Il y a donc bien destruction de valeur, et par voie de conséquence emergence de pressions déflationiste. Vous l'aurez compris, je me situe ici essentiellement sur le marché occidental.
  19. C'est ton point de vue, et c'est dogmatique.
  20. Tu t'es arrêté sur "objectiviste" et as oublié de lire "plutôt". Ce qui veut dire que c'est la tendance dont je me sens le plus proche, mais je ne le suis pas totalement.
  21. Bonsoir à tous, Nouveau sur ce forum. Plutot tendance Objectiviste. Je gagne ma vie en faisant de la strategie financiere (la finance sans visage vous savez…!). En somme, liberal mais ni dogmatique ni naif.
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