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FabriceM

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Tout ce qui a été posté par FabriceM

  1. http://droitnature.free.fr/Shtml/NaissanceDroitEnvMonde.shtml 1902 : convention de paris sur la protection des oiseaux utiles à l'agriculture (Allemagne, Autriche-Hongrie, Espagne, Grèce, Suisse, Luxembourg, Portugal, Suède, Principauté de Monaco) 1909 : En Europe, les premiers parcs naturels sont créés en Suède 1913 : loi sur les Monuments Historiques, premier texte qui s’occupe de l’environnement (sous un angle culturel). Certains grands sites n’étant pas concernés par cette loi, le Club Alpin Français et le Touring Club de France, notamment, militent en faveur de la prise en compte des espaces naturels. http://www.ffcv.org/usercontent/4/protection_de_nature_en_France___PRNSN.pdf 1923, Paris, Organisation d'un "congrès international de la nature" par la société nationale d'acclimatation de France, la Ligue française pour la protection des oiseaux et la Société pour la protection des paysages de France. A réuni 300 participants de 17 pays. http://www7.inra.fr/lecourrier/wp-content/uploads/2012/04/C52colloq-1.pdf décret de création du premier parc national français aux îles Kerguelen, Amsterdam et Crozet ( http://sauv-derniere.over-blog.org/pages/Chronologie_des_lois_et_reglements-3843846.html ) 1928 : Création à Bruxelles et Amsterdam de l’office international pour la protection de la nature qui deviendra l'office international pour la protection de la nature en 1935 1933, Londres : convention relative à la conservation de la faune et de la flore à l'état naturel => notions ‘d’espèces menacées d’extinction’, de ‘réserves naturelles intégrales’ et de ‘parcs nationaux’ (à noter, que les objets de ce traités sont des espaces et espèces situés sur des territoires coloniaux) Conclusion : Bien que la Reichsnaturschutzgesetz soit, comme le dit Luc Ferry, la première loi de protection de la nature non anthropocentrique, cela ne fait du régime nazi : - ni le précurseurs du mouvement écologiste - ni le précuseurs du droit de l'environnement - ni un exemple en terme de politique environnementale (sur le plan factuel, au dela de la propagande et des textes) Bref, je ne vois pas à quoi peu bien servir cette référence, sinon à faire des provocations à la con.
  2. Que ce soit comme source ou comme destination des citations qui surgiront ici : http://www.wikiberal.org/index.php?title=Sp%C3%A9cial%3ARecherche&profile=default&search=citations&fulltext=Search
  3. J'avoue ne rien y connaitre en histoire du droit de l'environnement. M'enfin, wikipédia nous donne quelques infos : Google aussi : L'Allemagne nazi, vraiment aux origines du droit de l'environnement ? (A noter tout de même le passage sous silence des lois hitlériennes. On se garde bien généralement de citer le droit nazi, quand bien même il a eu ou aurait encore une influence forte sur le droit post-WWII. Il existe néanmoins un bouquin sur l'héritage de vichy mais a priori rien de notable dans le domaine de l'environnement dedans)
  4. En quoi serait-ce incompatible avec une gestion raisonnable des ressources naturelles ? Car c'est bien le fond du problème. Surtout dans le cas des ressources "communes" comme les ressources océaniques, les ressources continentales en eau, l'atmosphère, ...
  5. Le capital naturel est une forme de richesse. Une forme fondamentale. La transmission de la terre, et des domaines forestiers, ça ne date pas d'hier ...
  6. Envers ceux qui pourront souffrir de nos erreurs : nous même, nos enfants. Après, il y en a à qui l'idée de transmission ne parle pas. C'est sur qu'on ne pourra pas se comprendre. Mais la cohabitation reste possible.
  7. Un de mes auteurs source sur le sujet, c'est vaclav smil. Il a réalisé des estimation à propos de l'influence des homme sur la biosphère. Il a estimé notemment qu'en gros 90% de la biomasse des mammifères sur Terre est constituée des hommes et de leurs animaux d’élevage ( 60 % ), contre 0.1% il y a 10.000 ans. Que les hommes s'approprient, par divers biais, entre 15 et 25 % (estimaiton la plus probable : 17%) de la production primaire de biomasse chaque année. Par ailleurs, si seulement 0.44% des surfaces continentales sont urbanisées/imperméabilisées, 40% sont mobilisées en permanence pour l'agriculture et l'élevage. Tout ça pour dire que notre influence est tout sauf négligeable. Et à l'échelle locale, c'est en fait clairement visible. On voit partout les effets de l'action humaine. Ce n'est pas une mauvaise chose en soit. Mais pour reprendre le tonton d'un super héros célèbre : un grand pouvoir implique une grande responsabilité.
  8. Sur la traduction http://www.contrepoints.org/2014/04/04/161599-etre-vegetarien-mauvais-pour-la-sante J'ai jeté un coup d'oeil approfondi à l'article source http://www.plosone.org/article/fetchObject.action?uri=info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0088278&representation=PDF Sur le plan méthodologique, personnelement, ça me laisse plus que sceptique : « Moreover, since the vegetarian group was the smallest, we decided to match each of the vegetarians (1) with an individual of each other dietary habit group (carnivorous diet rich in fruits and vegetables (2), carnivorous diet less rich in meat (3) and a carnivorous rich in meat (4)). » Au niveau méthodologique, chaque végé a donc été mis en concurrence avec des challengers choisis à la main dans des groupes plus large. On a donc un potentiel de cherry picking assez hallucinant. Le tout sur la base d’une étude autrichienne exéutée par des free lancers formés UNE journée pour faire remplir un questionnaire aux « étudiés ». Sachant qu'un bon 1/3 des gens ont refusé de répondre au questionnaire. Et les auteurs de l' étude cité ont arbitrairement fusionné tous les types de végétariens dans une seule catégorie, contre 3 à la base. Au final, les auteurs de l'étude reconnaissent qu'ils ont une liste de limitation longue comme le bras. Il n'y a vraiment pas de quoi sauter au plafond/se permettre un ton péremptoire face aux végétariens.
  9. http://www.zerohedge.com/news/2013-09-06/poland-confiscates-half-private-pension-funds-cut-sovereign-debt-load La pologne s'apprête à confisquer la totalité de la dette souveraine détenue par les fonds de pensions privés du pays afin de pouvoir "neutraliser" (sur le plan comptable) de l'endettement public supplémentaire en utilisant ces actifs comme collatéral. Ce qui est hallucinant dans l'histoire, c'est que cette décision incroyable a reçu une audience absolument nulle, à tel point qu'elle est même introuvable dans les agrégateurs google et yahoo. (la dépêche source sur reuters : http://www.reuters.com/article/2013/09/04/poland-pensions-idUSL6N0H02UV20130904 ) Quoi que, en fait, ça reste une mesure "petit bras" considérant les "mesures extraordinaires" que prend l'exécutif US pour éviter de dépasser le plafond de sa dette, la aussi dans l'indifférence la plus totale. So .... never mind.
  10. Ce n'est pas un texte de Chomsky. Il vient d'ici : http://www.syti.net/Manipulations.html Cette soupe a été écrite par le tenancier d'un site complotiste de première envergure (sur?)nommé Sylvain Timsit et grand copain de Bernard Werber (source http://www.syti.net/FAQ.html ) . Sachant que le Werber , c'est le genre à annoncer sans rire que ce qui lui ferait le plus plaisir au monde, c'est un gouvernement mondial. Ironie quand tu nous tiens …
  11. Parce qu'il suffit de faire tourner la planche à billet, pardi, pour ne pas enrichir les spéculateurs. La peur de l'inflation c'est pour les tantouses qu'il nous disent, puisqu'il suffit d'indexer les salaires sur l'inflation, comme ça a miraculeusement marché pendant quelques années (décennies ?), pour régler le problème. Et si ça tue les entreprises, aidez en faisant des plans de relance, tourner la planche à billet, etc … Et quand l'économie est en flammes, trouver un bouc-émissaire en dehors du pouvoir politique. Facile.
  12. Deux qui s'en rapprochent : Condorcet « Il est aisé de prouver que les fortunes tendent naturellement à l'égalité, et que leur excessive disproportion, ou ne peut exister, ou doit promptement cesser, si les lois civiles n'établissent pas des moyens factices de les perpétuer et de les réunir; si la liberté du commerce et de l'industrie fait disparaître l'avantage que toute loi prohibitive, tout droit fiscal donnent à la richesse acquise; si des impôts sur les conventions, les restrictions mises à leur liberté, leur assujettissement à des formalités gênantes, enfin l'incertitude et les dépenses nécessaires pour en obtenir l'exécution n'arrêtent pas l'activité du pauvre, et n'engloutissent pas ses faibles capitaux; si l'administration publique n'ouvre point à quelques hommes des sources abondantes d'opulence, fermées au reste des citoyens; si les préjugés et l'esprit d'avarice, propre à l'âge avancé, ne président point aux mariages; si, enfin, par la simplicité des moeurs et la sagesse des institutions, les richesses ne sont plus des moyens de satisfaire la vanité ou l'ambition, sans que cependant une austérité mal entendue, ne permettant plus d'en faire un moyen de jouissances recherchées, force de conserver celles qui ont été une fois accumulées. » Source & wiki Bastiat : « N'attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité, et bien voir qu'on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième. » Source & Wiki
  13. Bonjour, Jusqu'à aujourd'hui, je défendais le libéralisme d'un point de vue purement théorique, logique, utilitariste. C'est dans cette ligne que j'ai écrit cet article et que je l'ai proposé sur AgoraVox : http://www.agoravox....ation-du-122584 Jusqu'ici, je me considérais plutôt comme un bénéficiaire net du socialisme à la Française, du fait de mon accès à titre gratuit au cycle de formation d'ingénieur jusqu'à la "grande école" (c'est la terminologie, mes chevilles vont bien) dans laquelle je suis. Aujourd'hui, j'ai réalisé que j'étais déjà une victime directe du socialisme grâce au dénommé foufouille : Jusqu'ici, la faillite de la petite entreprise paternelle m'avait apparue, pour ainsi dire, justifiée, n'avait jamais éveillé en moi le moindre ressentiment. A vrai dire, mon père lui même ne s'en était jamais vraiment plaint. En fait, il n'en a jamais eu le temps. Suite à cette faillite, il fallu quitter la Provence pour aller sur Paris, à la poursuite de l'emploi. Emploi dans un CFA ( centre de Formation des Apprentis ), ou il enseignait à des jeunes qui étaient la par hasard, à moitié illettrés, et n'attachaient aucune importance à la connaissance qu'on tentait de leur transmettre. Mais il fallait bien faire bouillir la marmite. Sur Paris, dans un contexte économique déjà morose (merci encore l'Etat) ma mère se laissa happer par les sirènes de la fonction publique, et en a subi très tôt les conséquences, piégée par le régime absurde des mutations. Comme de nombreuses personnes lui avait soutenu qu'une demande de mutation n'était jamais acceptée qu'après de multiples tentatives infructueuses, et en voulant s'y prendre à l'avance pour compenser, elle fut en fait mutée aussitôt, causant son départ précipité vers la Province. Le couple y avait achetée une ancienne grange à retaper, accompagnée d'un petit atelier réaménagé en pied à terre pour les WE. Le pied à terre devint la deuxième composante permanente d'une cellule familiale désormais explosée, le père à Paris, la mère et l'enfant en Province. Régime métastable qui fut suivi de la tentative du paternel de racoler les morceaux grâce à des trajets quotidiens Paris-Province. N'acceptant pas que sa famille vive dans un ex-atelier exigüe, le paternel s'attela, embourbé dans ce statut quo improbable, à retaper malgré tout, comme initialement prévu, la grange pour en faire une maison digne de ce nom. Mission impossible et je vous passe les détails mais ce sur régime l'abima profondément, et c'est une histoire qui finit assez mal. Et à la source de toute cette merde ? L'Etat, qui a empêché un artisan de qualité de s'extraire de la servitude en coulant sa boite avec des charges absurdement élevée, au nom de la protection sociale. L'Etat qui précarise toute la société en créant les conditions d'un chômage structurel de masse. L'Etat même pas foutu d'avoir une administration au fonctionnement cohérent. Son tour de force : réussir à produire des jeunes formatés, incapables d'en vouloir à l'Etat, à qui on inculque que toute cette merde est le résultat normal, légitime, et rationnel d'un "processus démocratique". Merci à ceux qui ont encore le courage de défendre le libéralisme dans cette époque de dingues, et qui permettent à des âmes égarées comme la mienne de relier laborieusement les points révélant le vrai visage de l'oppresseur.
  14. Non. Il n'y aura pas de reprise tant qu'il n'y aura pas liquidation. En attendant, les mauvais investisseurs continueront à être secourus par la BCE, et l'économie réelle sera détruite par le sous-investissement dans les secteurs stratégiques. A un moment, ça veut dire non seulement inflation mais pénurie (ça commence avec le cochon !). Et ça, ça ne donne pas envie de se pendre, car on est des hommes -bordel de merde- mais de jouer au survivaliste.
  15. Attention, ça mérite relecture quand même Pas tellement pour les fautes, mais pour les tournures.
  16. Rincevent, Le sujet sur "les libéraux, la nation, la république" dans le forum montre que c'est tout sauf trivial. La dérive vers le tribalisme est constante quand on parle d'Etat nation. Aujourd'hui, le tribalisme Français n'est plus, les douleurs de la dernière Guerre, source d'unité nationale, ayant été complètement effacées par le temps. On pourrait dire "tant mieux", sauf que comportement inverse de donner à la nation, par tribalisme, c'est prendre à la nation, par intérêt personnel à court terme. Avec les conséquences qu'on voit. Ma position est proche de ces deux là : http://www.liberaux.org/topic/48892-les-liberaux-francais-la-nation-la-republique/page__view__findpost__p__741765 , et ça me rassure de lire de telles positions de bon sens. C'est (théoriquement) la position de civilisation. Mais d'un côté et de l'autre guettent respectivement la décadence et la barbarie. Qu'est ce qui permettrait de stabiliser cet état plus longtemps que quelques décennies, ça reste encore une éngime. Quoi que, en passant sur le wikiberal, article sur Schopenhaueur, on peut lire ceci : " Cette Volonté se déchire elle-même dans la nature où chaque animal est la proie d'un autre ; mais précisément la société humaine doit dépasser l'état de nature. L'éthique et le droit reposent par conséquent sur un principe unique : « neminem laede » (ne nuis à personne), et l'État n’est que l'instrument qui doit faire respecter ce principe qui minimise la violence et l'injustice naturelles. Tâche difficile, puisqu'il s’agit « d'associer la force et le droit afin qu'au moyen de la force, ce soit le droit qui règne ». " Ne pas nuire, c'est différent du PNA. Ca rejoint ce que j'essayais d'expliquer à MiniTax en commentaire de l'article cité au début du fil. J'espère trouver quelques allié sur ce terrain.
  17. Ce qu'on vise, c'est surtout que se répande l'envie de se protéger les uns les autres des injustices. Mon interrogation profonde c'est … est-ce possible de ne partager que ça et rien d'autre, durablement ? Aujourd'hui, la solidarité nationale est attachée à tellement de choses … il est dur d'imaginer que l'on puisse en détruire la ccomposante socialiste sans détruire complètement la cohérence nationale, Etat de droit compris.
  18. Le passage obscur était sensé apparaitre comme clairement ironique, mais c'est visiblement foiré >–< Sinon : "Je te propose cette réponse : ce qui permet le vivre-ensemble, c'est le respect des droits fondamentaux et imprescriptibles de l'homme : ces droits sont la liberté, la propriété, la sécurité de sa personne et la resistance à l'oppression. (Article 14 de la DDHC)" Merci, je viens de comprendre le truc en fait (après avoir tartiné des tonnes de trucs pour dire que j'étais pas d'accord). Se faire chier à cotiser pour/maintenir en bon ordre des institutions pour garantir tous ces droits à toutes les autres personnes (sachant que ça mène assez loin, le droit à la sécurité) sur le territoire national, alors que littéralement, ça coute, ce n'est pas naturel, c'est ça qui montre la volonté de vivre ensemble. L'ordre spontané pour le reste, ma foi ok si les libéraux se font un devoir de démantelement méticuleusement l'idée d'un devoir de solidarité économique, ou d'une conifance "naturelle" entre citoyens. Sur ça, je crois que sur libéraux.org et contrepoints, on peut dire que la cohérence est respectée.
  19. Ce n'est pas logique de dire que l'échange libre et spontané est naturel ET qu'il faut le contraindre par des institutions. Les parasites (qui profitent et fuient au moment de tenir leurs engagements) et les violents (qui prennent par la force) apparaissent aussi naturellement que les libéraux dans une population. Le marché libre est une construction de l'esprit qui suppose un état de la société dans lequel personne n'est parasite ou violent. Expliciter des propriétés du marché libre ( organisation spontanée ) n'a donc aucun sens tant qu'on n'a pas formulé précisement ce qui permet d'arriver à un tel état. Et là, il existe quasi autant de variantes que de libéraux. Donc le marché libre est une construction artificielle qui permet juste de réunir sous une même banière tous ceux qui veulent des contraintes imposées par l'Etat soient supprimées. Et si la banière libérale garantit que le groupe ne défendra jamais la violence grâce à l'axiome de non agression, il est vulnéralbe à la contamination par les parasites en refusant obstinément de s'attaquer à la question "qu'est ce qui permet le vivre ensemble". Le vivre ensemble, c'est une notion bonne pour la poubelle, ou bonne pour les socialistes. Je prétends pas avoir de réponse, mais je m'étonne que le "marché libre" soit si facilement détourné en cache sexe pour éluder ce tabou libéral. @salomon (En plus de ce qui est au dessus ) Préserver le "vivre ensemble" est à mon sens un projet de société en soi. C'est même la base de toute philosophie politique. Je prétends que le discours libéral confine au sophisme quand ce vivre ensemble est présuposé dans la notion de marché libre. Ce reproche, si on regarde bien, c'est celui qu'on retrouve à la base de la critique des anarchistes de gauche type Michea, Baillargeon, Shomsky et compagnie. Il faut que les libéraux regardent ce problème de front, pas derrière le cache sexe de l'"harmonie spontanée des intérêts". Si l'expression "solidarité nationale" à un sens, il faut le définir, ou dire clairement qu'elle n'en a aucun, et que personne ne doit s'y faire prendre.
  20. ""Un marché est libre quand une personne A et une personne B peuvent procéder à un échange sans qu'une tierce personne vienne interférer"" Le problème, c'est que le respect de l'autre et le respect de ses engagements sont deux choses qui ne vont pas d'elles mêmes. Des siècles d'histoire nous le prouvent. Cet échange n'est pas possible si l'un comme l'autre n'ont pas la certitude d'être punis s'ils contreviennent à ces règles. Ce comportement est un acquis de la civilisation, de la vie en société. Penser l'échange sans la société qui va autours, et les contraintes de la vie en société, ce soit faire un oubli, soit vouloir le beurre et l'argent du beurre - l'assistance sans réciprocité. Une bonne définition du vivre ensemble (de la réciprocité), c'est je pense quand chacun donne aux autres les moyens de son indépendance. Clairement, toutes les lois sur la sécu, les subventions diverses ne vont pas dans ce sens là, pas de souci. Mais je pense que certains échanges spontanés ne vont pas dans ce sens là, et c'est pourquoi les éloges immodérés du marché libre et de l'ordre spontané me paraissent incorrects/incomplets (je ne sais pas encore).
  21. Solomos En fait j'en veut à cette notion de marché libre. Tout le monde est d'accord, même au PS, pour dire qu'il faut laisser le maximum de liberté possible aux individus. Tout le drame est dans la définition de ce "possible". Mais pour dénoncer telle règle ou impot, il faut des outils intellectuels afin de démontrer qu'il y a injustice. Le problème c'est que la notion de marché libre n'est pas un concept/un outil intellectuel opérationnel. En employant cette expression, on ne peut que formuler des sophismes, puisqu'on se référe à un cadre parfait mais inconnu, qui par défaut sera donc réduit à l'image que moi, subjectivement, j'en ai. ( Ou moi et mes copains ) Sur wikipédia, page des sophismes, on a une illustration de ce qui se passe Réification (ou hypostase) (transposition d'un concept abstrait comme objet concret) : « Il n'y a pas de démocratie dans ce pays, il faudrait y exporter un peu de la nôtre. » Dans le cas qui nous intéresse : "Dans ce pays le marché n'est pas libre, donc il faut y appliquer ma conception du marché libre"
  22. Bonjour, Suite à un article sur contrepoints - l'harmonie spontanée des intérêts, j'ai fait un tour sur le Wikiberal à la catégorie ad-hoc, et suis tombé sur ce document : http://www.independent.org/pdf/tir/tir_14_01_1_sandefur.pdf Document à l'intérieur duquel on trouve la citation de Hayek suivante : “free system . . .have many organizations (in particular, firms) as their elements . . . [and] require an organization to enforce obedience to (and modify and develop) the body of abstract rules which are required to secure the formation of the spontaneous overall order” A moins que cette citation soit trafiquée, ce qui est toujours possible, cette affirmation rend complètement triviale la notion d'orde spontané. Qui est légitime pour dire écrire ce corpus de règles abstraites ? Quelle entité a la légitimité de contraindre les organisation qui composent le système à respecter ces règles, si on considère l'Etat uniquement comme une force de coercition complètement arbitraire ? Plus loin on lit : << Viktor Vanberg rightly observes that in general Hayek’s criterion for the “normative standard” of “constructive reform” appears to be “the notion that institutions are beneficial if, and to the extent that, they benefit the persons living with them” >> Les actes de coercition menés par les institutions sont injustes, sauf s'ils sont justes. C'est pas faux. Conclusion de l'auteur du papier : "This problem is closely related to one in Hayek’s critique of rationalism. This critique requires him to shy away from the conscious implementation of abstract principles of justice derived from reason." Au final, Hayek ne fait pas beaucou plus qu'inciter tout le monde à tenter de supprimer des règles et laisser plus de liberté aux individus. Mais il ne permet pas de dire que toutes les règles sont superflues, et que les intérêts s'harmonisent spontanément vers le plus grand bien dès qu'on en supprime. Contrairement à ce qu'a tendance à affirmer l'auteur de l'article sur Contrepoints. Comme Hayek est à ma connaissance celui qui a le plus étoffé ce sujet, je me demande d'où cette vision naive du marché "libre" peut venir. Des idées ? P.S : Je me suis présenté à la taverne, mais bizarrement il semble avoir été envoyé à moitié seulement, n'ayant été pris en compte que dans mon espace personnel .. s'il faut, je le reposterai.
  23. Coucou, Pour une raison obscure, l'escrologiste de service sur contrepoints se plait bien avec ces libéraux qui pourfendent le régime égalité, taxe, bisous que les cochons rouges voudraient vendre comme la quintescence de la justice sociale aux moutons de le ferme des animaux Française. Me voilà donc ici, tant que mes (probablement rares) élucubrations seront permises par la modération. Pour détailler un peu ma pensée sans en faire des tartines, je ne soutiens pas l'idée que l'harmonie spontanée de intérêts se créerait spontanément sur un marché libre. Je crois que le marché libre, s'il peut jamais prendre forme quelque part, ne le pourra jamais qu'au sein de communautés de personnes ayant la volonté de vivre ensemble. Et il me parait pour le moins osé de dire que toute transaction promeut le vivre ensemble. Mais comme la morale, ça ne se décrète pas - enfin sauf chez les éminences grises qui sortent de l'ENA, comme c'est une affaire qui se règle entre les individus et leur conscience, en attendant me voila libéral. Un libéral plutôt écolo, qui voit dans l'organisation quotidienne de sa vie la seule manière d'agir concrètement, au contraire de tout blabla médiatico-politique sur une hypothétique transition écologique planifiée par l'oligarchie. Pour régler tout de suite la question, je vois la nécessité de dépasser la tragédie des communs comme un actif pour garder la terre où j'habite vivable demain ou après demain, par pour m'assurer de la vigueur des asticots dans 2 milliards d'années. Se priver volontairement de descendance me parait être la pire absurdité qui soit, quelle que soit l'idéologie de celui ou celle qui en sera arrivé là. Cordialement, FabriceM
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