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Elardag

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Tout ce qui a été posté par Elardag

  1. Merci du conseil, je ne connaissais pas cet auteur. Je vais essayer de me procurer ce libre le plus vite possible.
  2. Il est pourtant indéniable que de telles pratiques progressistes ont été soutenues par des individus se réclamant du libéralisme. On pourra arguer qu'ils n'étaient pas de vrais libéraux, mais rien n'empêche les marxistes de réagir de la même manière quand on parle de l'URSS. Si certains progressistes se sont dits libéraux, on peut sans doute l'expliquer. Moi aussi mon confort d'occidental me convient. Le problème, c'est l'attitude de ces grands enfants produits par l'État nounou qui estiment que parce qu'ils sont nés en Europe ou aux États-Unis doivent bénéficier du train de vie de la classe moyenne. De manière générale, la tertiarisation et l’extension de la classe moyenne alimentée par la dette sont pour moi des causes essentielles pour comprendre la crise morale de l'Occident. Mais c'est probablement parce que je suis issu de la campagne que j'éprouve ce dégoût.
  3. Elardag

    Julius Evola

    Merci à Acéphale et F.mas pour leurs réponses détaillées et argumentées. Quant à la référence, c'est plus une blague, je ne savais pas trop quoi mettre. Evola m'intéresse, mais je ne suis pas un fanatique non plus. Quels autres auteurs conseilles-tu pour se réconcilier avec le monde moderne ?
  4. Elardag

    Julius Evola

    J'ai démarré, il y a peu, Métaphysique du sexe de Julius Evola. J'avais déjà pu lire La crise du monde moderne de René Guénon. Or en lisant ces auteurs traditionalistes, je ressens quelques chose d'immense. L'impression d'une réflexion et d'une vision du monde tellement supérieure à tout les petits penseurs immanentistes de nos jours. Même Hobbes, Rousseau, Hegel, me semblent tous faiblards. Si certains d'entre vous ont un peu lu ces deux auteurs, qu'en avez-vous retirer ? Plus je les lis, plus j'ai l'impression d'une grande faiblesse théorique du libéralisme.
  5. De plus en plus, face à l'absurdité de la civilisation occidentale des intellectuels, de tous bords, commencent à identifier le mal qui nous ronge. Les libéraux ont à mon sens parfaitement cerné que les politiques inflationnistes des banques centrales, que la soumission des individus à l'État providence, que la déresponsabilisation, le fait de prendre pour acquis notre petit confort occidental, bref, que tous ces éléments réunis ne pouvaient nous mener que droit dans le mur. Cependant, les gauchistes répondront toujours que la faute incombe au capitalisme et au libéralisme qui ont introduit le matérialisme et la véritable modernité. Si ces critiques me semblent injustes, il me semble également qu'elles possèdent un fond de vérité évident. On a souvent vu des libéraux monter au créneau pour défendre les libertés individuelles les plus absurdes, comme le droit aux homosexuels de se marier, ou faire dans l'anticléricalisme primaire. Ainsi la connotation du mot aux États-Unis a clairement pris un autre sens et fait l'amalgame entre "libéral" et "progressiste". Bref, cette tendance me semble impossible à nier, mais elle me pose un gros problème. Pour ma part, la seule possibilité pour le libéralisme de trouver le salut réside dans une franche critique de ladite modernité. Replacer en particulier les valeurs de la famille et du sacré et de l'épargne dans la société en opposition à l'individu atomisé et surconssomant à crédit comme un attardé. Ce qui m'intéresse surtout, c'est comment expliquer le lien entre libéraux et progressistes ? S'agit-il d'une déformation naturelle de l'idéologie au contact de la réalité politique, ou le libéralisme porte-t-il en lui même cette perversité (et je me serais auquel cas, trompé d'idéologie)
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