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Elphyr

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Messages postés par Elphyr

  1. il y a 42 minutes, Jukebox a dit :

    Jeremstar, c'est pas le mec ultra efféminé (j'imagine qu'il surjoue, j'espère en tout cas) qui fait des vidéos sur youtube ? 

    Oui, mais bon il n'est pas le seul à faire ça. Mais il a bien buzz sur cette mode et il a fait plein de thunes. L'objectif ça a toujours été la télé, et Ardisson sera peut être un bon tremplin (parce que ce n'est absolument pas son public...).

  2. il y a 21 minutes, Jukebox a dit :

     

    Moi, je les trouve particulièrement chers mais c'est vrai que cette librairie est vraiment excellente, j'y allais régulièrement quand j'étais à Paris.

     

    Je n'ai pas trouvé un équivalent à Bruxelles :(

    Enfin, je pars dans deux semaines donc ce n'est pas grave. 

    Bruxelles c'est vraiment tout petit quand même. C'est compréhensible !

    il y a 10 minutes, Bézoukhov a dit :

    Boulinier > Gibert

    Je vais investiguer.

  3. Le 15/07/2017 à 15:09, FabriceM a dit :

    Garrido, la femme de corbière et une des porte parole de méluche Joe Dalton, avocate de métier, va devenir chroniqueuse chez Ardisson, dans la grande tradition des ultra-privilégiés qui bavent sur les ondes au nom du prolétariat.

     

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/07/14/raquel-garrido-et-jeremstar-seront-chroniqueurs-dans-les-terriens-du-dimanche_a_23029903/

     

    Probablement un tir d'essai dans le cadre de la stratégie médiatique des FI afin d'étendre encore plus leur influence médiatique sur les jeunes.

    Garrido et Jeremstar. Ca vend du rêve.

     

    Baffie c'était top. Mais là il fait nawak le pauvre Ardisson.

  4. Samedi je suis enfin allé dans la librairie Gibert de Paris dont tout le monde n'arrête pas de me parler.

     

    C'était trop cool. J'ai passé 2 heures à arpenter les rayons, j'ai dépenser 75€ en bouquins et j'ai trouvé des éditions que je considère comme collector à seulement moitié prix.

     

    Je vais éviter d'y passer trop souvent de peur de me ruiner !

  5. Il y a 9 heures, Wheat a dit :

    Epic win.

     

    Qu'ils ferment le Parti, ça ira plus vite. Ou qu'ils donnent les clés aux seul(e)s qui ont encore un peu de pouvoir à savoir les Annidalgo & co.

  6. Le 09/07/2017 à 10:43, Loi a dit :

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/09/97001-20170709FILWWW00026-macron-terrorisme-et-climat-tout-est-lie.php

     

    « On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme, si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique »

     

    :facepalm:

    Ca fait très plaisir à gauche et aux écolos.

    C'est incroyablement con hein, entendez-le bien. Mais c'est ce qu'il faut dire pour apaiser des zinsoumis et se mettre les écolos dans la poche, ainsi qu'une partie de la gauche (Fabius) qui lui était déjà acquise.

  7. Y'a déjà des polémiques et des petites réflexion ci et là.

     

    Y'a ce truc qui tourne sur tous les réseaux sociaux (c'est long et ça pique les yeux) :



    « LES VILÉNIES DE VILLANI
    À PROPOS DE LA RECHERCHE, DU PROFIT, ET DE LA RECHERCHE DU PROFIT

    J’en vois çà et là s’offusquer des mots « méprisants » de Mélenchon envers Cédric Villani, le mathématicien élu macroniste à l’Assemblée.

    Pour mémoire, voici ce qu’a dit Mélenchon : « Bon, parce qu’il y en a, quand même, ils sont au courant de rien ! Quand on va leur expliquer… Non, mais il y a des braves gens là-dedans ! Bon, il y a beaucoup de DRH et des gens comme ça qui ont une conscience sociale souvent assez faible. Mais il y a beaucoup de chercheurs, d’intellectuels… J’ai vu le matheux, je vais lui expliquer le contrat de travail, il va tomber par terre ! Il ne sait pas ce qu’il y a dedans, il ne sait pas que la journée de huit heures c’est cent ans de lutte ! Le gars, il croit que ça a toujours été comme ça ! »

    Ce à quoi Villani a répondu par tweet :
    « Cher @JLMelenchon, Directeur de l'IHP, j'en ai vu des contrats de travail... mais c'est tjs un plaisir de recevoir des cours particuliers ! »

    Que les chiens de garde médiatiques habituels s’alarment des mots de Mélenchon, rien de surprenant, mais je vois dans mes amis FB des gens qui hurlent avec les loups et semblent y voir une forme d’anti-intellectualisme, ce qui me donne envie d’y répondre.

    Car moi je trouve au contraire Mélenchon très clément : en gros, il imagine que beaucoup des élus sous étiquette « En Marche » ne sont pas nécessairement des salauds excités à l’idée de démanteler toute protection sociale et de rendre les riches encore plus riches, mais plutôt des naïfs ignorants des réalités sociales de ceux qui sont en bas de l’échelle ; il se fait peu d’illusions sur « les DRH et les gens comme ça », mais imagine que les « chercheurs et intellectuels » ne peuvent pas être tout-à-fait mauvais, et qu’il faudrait donc leur apporter quelques lumières sur des domaines qui ne relèvent pas de leur champ de recherche – comme les réalités salariales de « ceux d’en bas ».

    Je ne serais pas moi-même aussi clément, et la réponse de Villani est un indice que ces intellectuels savent ce qu’ils font quand ils souscrivent au projet de société ultra-capitaliste de Macron : oui, Villani connaît le contrat de travail… en tant que patron.

    Et Villani a par ailleurs systématiquement soutenu et encouragé les contre-réformes libérales visant à systématiquement soumettre la recherche scientifique à la logique du profit, de la concurrence économique et du marché – regrettant simplement qu’elles n’aillent pas assez loin, c’est pour ça qu’il est désormais à l’Assemblée.

    J’ai des amis chercheurs, je sais à quel point l’autonomie du champ scientifique a été mise à mal par ces réformes néolibérales : désormais, les chercheurs sont en précarité constante, ils doivent passer leur temps à chercher des crédits de recherche, ces crédits sont de plus en plus soumis aux intérêts des entreprises, les directeurs de labos deviennent des petits entrepreneurs de start-up en concurrence, au sein d’universités elles-mêmes en concurrence économique, chaque chercheur est soumis non plus au jugement de ses pairs mais à celui de gestionnaires… Résultat : de plus en plus de junk-science, une course à la publication privilégiant la quantité à la qualité, des expériences et des résultats bâclés, des plagiats de toute part, une remise en cause du partage des recherches qui empêche l’avancée des connaissances…

    Le dernier bouquin que Bourdieu a pu publier avant sa mort, “Science de la science et réflexivité”, portait sur le champ scientifique. Il y démontrait que ce champ – comme le champ artistique qu’il avait étudié auparavant – fonctionnait selon une logique anti-économique, porté par un « intérêt au désintérêt ». Les scientifiques, comme les artistes, accumulent non pas du capital économique, mais du capital symbolique. Cette logique anti-économique, qui garantit la qualité du travail scientifique, est le fonctionnement « autonome » du champ (auto=propre, nomos=règle, c’est la règle propre que le champ se donne à lui-même). Mais le champ scientifique, comme le champ artistique, est constamment menacé d’« hétéronomie », c’est-à-dire de se voir imposer des règles extérieures : pendant longtemps, ce furent les règles de l’Eglise (que l’on pense à Galilée) et du pouvoir politique, ce furent celles de l’Etat totalitaire en URSS (que l’on pense à Lyssenko), ce sont aujourd’hui, dans nos sociétés néolibéralisées, celles du champ économique – Bourdieu en était déjà particulièrement inquiet dans les années 90. Le champ économique, c’est le champ de l’intérêt pur, de l’intérêt individuel érigé en vertu. C’est ce « nomos »-là que les économistes théoriciens du néolibéralisme (Hayek, Friedman et compagnie) ont érigé en règle anthropologique universelle devant s’appliquer partout et en tout temps, l’« homo œconomicus » calculateur devant régir tous les univers sociaux.

    Or il n’est pas très difficile de démontrer la contradiction fondamentale entre cette logique de l’intérêt économique pur censé s’appliquer partout et la logique de l’univers scientifique ; il suffit de s’imaginer ce qu’auraient répondu Hayek et Friedman si on leur avait dit : “Très bien, vous avez raison, la loi de l’intérêt économique s’applique à tout et permet seule de générer toute activité ou production humaine, donc vous-même avez agi selon cette loi, et vous avez élaboré vos théories car vous espériez en retour un gain sonnant et trébuchant. » Ils auraient bien sûr protesté énergiquement qu’ils avaient élaboré leurs théories portés par l’idée de la Science, de la vérité, de l’universel et de l’intérêt général.

    Car insinuer simplement qu’un scientifique défend une théorie par intérêt financier, c’est aussitôt saper le crédit que l’on peut porter à cette théorie. On voit bien là l’intérêt systémique qu’on les chercheurs au désintérêt ; et l’on comprend mieux pourquoi toutes les déconstructions zététiques (tout-à-fait rigoureuses et malgré tout utiles) des pseudo-médecines « alternatives » sont vouées à l’échec : tant que la recherche médicale sera déterminée par les intérêts économiques de labos privés, le soupçon restera permanent sur leurs produits.

    Pour en revenir à Villani et à sa défense de l’« autonomie » des universités : cette « autonomie »-la (parfait exemple de novlangue néolibérale où l’on dit une chose pour son contraire) représente en fait la perte d’autonomie du champ scientifique, devant désormais se soumettre à l’« hétéronomie » du marché et de la recherche de profit. Il est en cela tout-à-fait cohérent avec le projet de Macron, qui est une sorte de caricature et d’incarnation parfaite de la logique économique érigée en loi universelle, la loi de l’extrême-pognon, du darwinisme social, du « marche ou crève ». C’est donc bien Villani, tout scientifique qu’il soit, qui est le fossoyeur annoncé de la science dans l’affaire, et pas Mélenchon. Car ces fanatiques de l’argent-roi, non seulement s’apprêtent à passer les protections sociales des plus dominés à la broyeuse, mais veulent aussi soumettre les univers sociaux, scientifiques et artistiques, qui résistent par essence et principe à la logique économique, à celle-ci – garantissant qu’ils ne produiront désormais plus que de la merde, mais de la merde rentable et « compétitive ». »



  8. il y a 7 minutes, Extremo a dit :

    « Comment peut-on être pour l'égalité et la liberté en même temps. C'est juste techniquement impossible. La liberté génère forcément des inégalités, et l'égalité est une contrainte à la liberté.                La vraie question sous-entendue dans cette problématique est de savoir si oui ou non tout cela sert à quelque chose ? »

     

    CE MEC A TOUT COMPRIS A LA VIE

    • Yea 2
  9. il y a une heure, Lancelot a dit :

    Ben je dirais réponse claire : oui.

    L'observation par des être humains est suffisante pour connaître tout ce qui est connaissable par un être humain. Après on peut discuter des trucs qui ne sont pas connaissables pour des humains mais vu que nous sommes tous des humains on ne va pas aller bien loin :jesaispo:

     

    Cela suppose que tout ce qui est connaissable est observable. Je n'en suis pas si sûr. Je veux volontiers l'admettre par manque de contre-exemple intuitif, mais pour le bien de la Philosophie je continue de douter.

  10. il y a 37 minutes, Marlenus a dit :

    Car si tu fais le boulot demandé en moins de temps que ton chef ne l'avait prévu, la réponse du chef est rarement:

    "Cool, profites en bien" ce qui devrait être le cas si le contrat n'était pas biaisé.

    Je ne sais pas si le contrat est biaisé. Dans le sens où y'a toujours du boulot, donc y'a pas de raison que tu prennes des vacances une fois une (grosse) tache accomplie ?

  11. il y a 7 minutes, Mister_Bretzel a dit :

     

    Effectivement, ça doit demander une certaine gymnastique mentale^^ Mais justement c'est bien ça que je remarquais : c'est beaucoup de perte d'énergie juste pour la beauté du geste.

    Pas nécessairement :)

     

    Récemment j'ai beaucoup de discussion sur ce que l'on entend par vérité, objectivité, subjectivité... et je pense que savoir si la connaissance (objective ?) est atteignable ou pas, et les conséquences de la réponse à cette question, est quelque chose d'important.

    Après faut aimer les gymnastiques mentales.

  12. il y a 4 minutes, Mister_Bretzel a dit :

     

    C'est ça que je trouve stupide dans la dissertation. Lorsqu'il y a une réponse claire, il faut quand même présenter un autre point de vue auquel on ne croit pas du tout, juste pour la masturbation intellectuelle. Dans ce sujet en particulier, ils veulent te faire cracher les "jugements synthétiques a priori" de Kant, puis les démonter...rien que d'y penser ça me fatigue :mrgreen:

    Y-a-t-il toujours une réponse claire ?

     

    Un ancien grec disait qu'il était important, pour bien former son cerveau, de pouvoir défendre tout et son contraire. Sans aller jusque là, je pense qu'il est sain de savoir trouver des arguments contre nos croyances/nos certitudes, afin d'aiguiser notre esprit critique (et savoir les défaire en temps voulu).
     

    Je pense qu'avec une petite gymnastique mentale, l'expérimentation suffit pour connaître. Ce n'est pas le point de vue que je défendrais à priori, mais si on relativise la Vérité et la connaissance, observer au niveau humain serait suffisant et satisferait la définition du mot "connaitre".

  13. il y a 2 minutes, Cugieran a dit :

    Dans les faits, ça veut dire que si tu fais pas tes 55 heures, t'es une sale merde.

    Essaie donc d'être 20% plus productif que tout le monde...

    C'est exactement la mentalité que certains patrons utilisant cette stratégie veulent que les employés aient.

    (Je tiens à préciser que ça n'a pas l'air d'etre le cas là où je suis.)

  14. il y a 5 minutes, Mathieu_D a dit :

    Hein  ? 

    Stratégie : donner à l'employé la responsabilité totale de ses actions.

     

    Deux cas d'utilisation :

     

    - les heures libérées (aka "sans pointeuse") : tu viens quand tu veux, tu pars quand tu veux ;

    - les vacances illimitées : pas de limite de jours de congés.

     

    Dans ces deux expériences, on remarque statistiquement que les employés travaillent plus longtemps dans l'une et prennent moins de vacances dans l'autre (en comparaison avec les entreprises qui fixent des limites strictes). Après ça vient sans doute du milieu où ces deux expériences ont été réalisées (IT, tech, vacances illimitées dans de très gros groupes...).

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