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frigouret

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Messages postés par frigouret

  1. Cela m'évoque la pratique du dessin d'art. Pour bien dessiner il faut dessiner ce que l'on voir et non ce que l'on pense. Quand on dessine le concept cela ressemble a un hiéroglyphe , très proche de l'écriture en fait. C'est assez dur de voir sans conceptualiser , une technique consiste a dessiner la contre forme, l'espace autour du sujet , pour mieux faire abstraction de l'idée apriori que l'on a de celui-ci, un peu comme la théologie négative.

  2. Si le droit dont nous parlons est supposé naturel, et que nous partageons la nature humaine, je ne vois aucun obstacle à ce que nous essayions d'en comprendre les principes quelque soit l'érudition qui nous anime.

    Si le DN est réservé à une élite qui a lu les auteurs qu'il faut lire, je crains qu'il manque son but en tout cas c'est ainsi que je vois les choses.

    Voui, a la lecture de vos commentaires je me remémore la charte des chasseurs du mandé, notamment la partie qui traite de la nourriture de l'âme, voir ce qu'elle a envie de voir, dire ce qu'elle a envie de dire, faire ce qu'elle a envie de faire, sinon elle s'étiole et dépérit.

  3. Kokopelli est a l'origine une entreprise semenciere dont l'activité fût empêchée par les lois et règlements de ce secteur. L'entreprise a donc évoluée vers une forme associative et militante pour continuer son activité.

    L'approche de Kokopelli est de libérer de toute règlementations la production et l'échange de semences.

    Kokopelli est en conflit avec le réseau semence paysanne, d'origine syndicale je crois, dont la position est de peser politiquement pour obtenir une réglementation jugée favorable.

    C'est assez symbolique je trouve pour creuser .

  4. Bof, ça ne me semble pas très judicieux de confier le droit de grace a un membre, un roi, ou a une institution , cour européenne des droits de l'homme, de l'État.

    En fait, dans le meilleur des cas , on planche toujours sur des constitutions capables de nous protéger de l'État , mais en aval si j'ose dire, mais en pratique le pouvoir est toujours assez malin pour se défaire des chaines que l'on lui avait construites.

    Il faudrait pouvoir réfuter l'État en amont, dans ses conséquences, les menottes !

    Alors j'en reviens a cette idée de justice de grace par des tribunaux populaires.

  5. Sujet passionnant s'il en est.

    En préliminaire je dirai qu'une Constitution ne signifie pas la même choses selon la conception anthropologique de l'on a de l'Homme. C'est à dire que selon que l'on se place dans la conception classique (sociabilité naturelle, réalité des institutions naturelles) ou que l'on se place dans la conception moderne (sociabilité artificielle, individu seul réalité) la Constitution ne saurait fonctionner de la même manière.

    Dans la conception classique elle n'intéresse que l'État comme organe en charge du bien commun et de la Justice (au sens classique, justice distributive, domaine limité aux biens susceptibles d'un partage, etc). L'État ne peut être qu'extrêmement limité car il ne saurait agir pour contrôler et organiser les autres institutions sociables naturelles (Famille, Religions, etc). Le pouvoir législatif lui serait carrément refusé car la Loi découle du Droit, or le Droit est une réalité qui existe en dehors de l'État (contrairement à la conception moderne où le Droit découle de la Loi, elle même issu de la volonté du Léviathan, relire Hobbes).

    Dans la conception moderne la Constitution est extrêmement importante car elle permet l'organisation du Leviathan (au sens de Hobbes), c'est à dire les institutions en charge d'empêcher l'Homme de retourner à l'état de nature. Le soucis est que le Léviathan n'a pas de contre institution qui pourrait le limiter. Il se limite de sa propre volonté et c'est le cas aujourd'hui où seul la volonté des politiques les empêchent de faire ce qu'ils veulent, la Constitution étant aisément modifiable.

    J'ai envi de répondre que, dans la conception moderne qui nous gouverne, il n'existera jamais de Constitution libérale au sens où il n'y aura jamais un texte qui pourra limiter la volonté de ceux chargé de le mettre en oeuvre (la vision anarcho capitalistes étant une utopie). La seule solution est que le texte de la Constitution organise un "contre État" et que ce dernier soit animé par des personnes qui rempliront leurs obligations.

    Je ne comprend pas bien la distinction que tu fais entre classique et moderne. A partir de quand on passe a la modernité, 1789 ?

    Pour le contre État j'imagine qu'une cour d'appel indépendante de l'administration pourrait faire office. C'est a dire qu'un particulier pourrait contester tout actes coercitifs de l'administration a son égard devant un tribunal populaire , désigné par le sort , et agissant en son âme et conscience uniquement. Ce tribunal populaire ne serait pas capable de produire du droit positif mais seulement de "gracier".

  6. La France est une république laïque etc etc, bon mais c'est où la France, telle que définit cela pourrait être de Dunkerque a Tamanrasset, ou bien l'ile de France. Je compare avec la constitution suisse qui nomme exhaustivement toutes les communes qui sont l'objet de la constitution . A mon avis rien qu'au départ on voit une constitution disons a vocation " impériale" , la française, et une a vocation pacifique , celle des suisses.

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