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Arna

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Messages postés par Arna

  1. Baby Boomer Master Race

     

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/29/francois-de-closets-la-generation-predatrice-du-toujours-plus-devrait-avoir-honte_6041118_3232.html

     

    Révélation

    Tribune. Publiée sur le site du Monde le 26 mai, une tribune appelait le pays à prendre soin de la génération des « nouveaux vieux » nés autour de 1950. Que l’on permette à un « ancien vieux » né dans les années 1930 d’y répondre. Et tout d’abord de poser aux signataires de ce texte plusieurs questions. N’éprouvent-ils pas de la gêne, pour ne pas dire de la honte, en regardant leurs enfants et petits-enfants ? Ne sont-ils pas conscients d’appartenir à une génération prédatrice qui laisse à ses descendants une nature dévastée et 2 000 milliards d’euros de dettes accumulées sans la moindre justification ? Croient-ils vraiment que nous n’y sommes pour rien ?

    Leur texte fait référence au « défi de la longévité ». Fort bien. Celui-ci ne se traduit-il pas, en premier lieu, par le fait que l’on conserve plus longtemps la pleine possession de ses moyens, bref que nous sommes en état de travailler à un âge plus avancé que nos parents ? Et qu’avons-nous fait ? Notre génération du « toujours plus » a fixé la retraite pour tous, et pas seulement pour les ouvriers, à 60 ans, mettant ainsi cinq années de plus à la charge de nos enfants. Et pour que ces années soient confortables, nous nous sommes octroyé un niveau de vie supérieur à celui des actifs. C’est ainsi que la part de la richesse nationale affectée aux soins de la vieillesse atteint chez nous le chiffre record de 14 % du PIB. Et ce n’est pas assez, il faudrait y rajouter 10 milliards d’euros alors même que les budgets explosent de partout.

    J’éprouve une immense gratitude vis-à-vis des moins de 60 ans qui ont accepté ce sacrifice, qu’ils vont payer très cher, pour nous sauver. Les auteurs de la tribune le rappellent eux-mêmes : le Covid-19 ne représente une menace mortelle que pour les plus de 64 ans. Les jeunes générations pouvaient parfaitement vivre avec et laisser mourir les anciens. C’est d’ailleurs ce que notre génération a fait, entre 1968 et 1970, avec la grippe de Hongkong, tout aussi géronticide. Nous n’avons pas, que je sache, arrêté le pays pour sauver nos parents. Donc nous sommes redevables aux moins de 60 ans et devons apporter tous nos efforts à la lutte contre l’épidémie.

    Le chœur des indignés

    Je dois avouer que l’argument sur le risque de discrimination, face au déconfinement, m’a beaucoup choqué. Cette crise est double, sanitaire et économique. L’une nécessite le confinement pour faire obstacle à la propagation du virus, l’autre exige que la France reprenne au plus vite le travail pour remettre en marche l’appareil de production. Il était donc naturel de demander aux actifs de sortir pour aller travailler et aux retraités de rester chez eux pour faire obstacle au virus. En vérité, c’est nous qui aurions dû le proposer. Au lieu de quoi le chœur des indignés a dénoncé une discrimination fondée sur l’âge. Indignation d’autant plus malvenue que nous nous étions écharpés tout au long de 2019 sur l’âge auquel devait s’établir la discrimination entre les actifs et les retraités. Vraiment, renoncer à promener le virus pour manifester notre gratitude aurait eu plus de cachet.

    Que la fin de vie en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) n’ait rien de réjouissant, c’est un fait. Que chacun préfère finir sa vie chez soi, c’est bien naturel et les services sociaux agissent en ce sens. Que la dégradation de nos facultés rende ce séjour de plus en plus difficile, il ne faut pas l’oublier. Nous pouvons mieux faire et, pour les vieux comme pour les handicapés, il faut secouer l’égoïsme des bien-portants. Mais nous ne pourrons jamais avoir trois ou quatre personnes pour permettre le maintien à domicile de chaque personne impotente et dépendante. Dans un monde de familles éclatées, avec les progrès de la médecine qui vont multiplier les années de dépendance, nous serons de plus en plus nombreux à finir nos jours dans un établissement spécialisé et médicalisé. Telle est la réalité et nous n’avons pas à nous en scandaliser.

    En revanche, arrivé au très grand âge, une question devient essentielle : le choix de sa mort. Des pays voisins et civilisés nous montrent en ce domaine des solutions que nous devrions suivre afin que chacun puisse décider de la voie qu’il souhaite emprunter à son heure dernière pour quitter le monde. Mais, de cette question essentielle, les promoteurs de la « révolution de la longévité » ne parlent pas.

    Nous ferions bien de nous faire modestes, de nous mettre au service des générations qui nous suivent, ce qui va bien au-delà des seuls soins apportés à nos petits-enfants. Et, plutôt que revendiquer l’argent que nos enfants n’auront pas, demandons plus de liberté pour nous-mêmes, notre dernière liberté.

    François de Closets, né en 1933, est journaliste et essayiste.

    François de Closets(Journaliste)

     

     

    • Yea 6
  2. Tiens, le gars a fait une vidéo dans laquelle il interroge des mecs qui travaillent au Japon.

     

    Ils ont eu la même expérience que j'ai eu avec les chinois. Des mecs qui sont fiers de rester jusqu'à 00h00 à préparer el famoso projet super important alors qu'en réalité ils se touchent la nouille à poster des merdes sur WeChat, les mecs qui dorment dans les chiottes ...

     

    Maintenant je taffe avec des néerlandais. Des gars bien qui se tuent au taff pour se barrer à 16/17H et aller se fumer un bon joint avec leur femme à la maison.

  3. il y a 15 minutes, Rübezahl a dit :

    Hum, ama non.

    Le mot clé c'est plutôt enfance.

    Tu créés une identification / engrammage lors de l'enfance (K. Lorenz), et c'est engrammé quasi pour la vie.

     

    C'est ama l'une des raisons du succès du socialisme d'aujourd'hui.

    Pas principalement du fait du lavage de cerveau des ednats,

    mais parce que ce à quoi plein de gens sont attachés ... ce sont simplement leurs conceptions/croyances enfantines du monde, qui forment une bonne part de leur personnalité "adulte" (si l'on peut dire).

    Et toucher à ces croyances = toucher à leur personnalité propre.

    Ce qui, pour une personne intolérante/figée/verrouillée, est équivalent non seulement à attaquer ces croyances, mais aussi à l'attaquer personnellement.

     

    Je ne suis pas certain de très bien voir quelle est la différence avec la culture puisque cette dernière est aussi transmise durant l'enfance, caractérise une population dans ses conceptions/croyances, que cette population est très attachée à cette culture ...

     

    No troll, mais je ne vois pas la différence essentielle.

     

    il y a 12 minutes, Johnnieboy a dit :



    Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. Mon affirmation n'était pas assez forte pour qu'un individu normal s'en émeuve plus que ça. A moins d'avoir subi un lavage de cerveau. Je crois que je m'étais contenté de dire que Hong Kong, ce n'était pas tout à fait la même chose que la Chine.

     

    Peut-être que ces simples propos ont résonnés comme "Siècle de la honte" pour elle. Je sais que les chinois sont très marqués par les événements du XIXème siècle et les successions de grosses gifles qu'ils se sont pris.

  4. Il y a 3 heures, Johnnieboy a dit :

     

    Des décennies de lavage de cerveau socialo-nationaliste, ça laisse des traces. J'avais sympathisé avec la petite amie chinoise du serveur de mon café préféré. J'allais y bosser et elle aussi. Elle parlait parfaitement français, s'intéressait beaucoup à l'art, semblait, et était d'une certaine manière, très ouverte d'esprit. Malheur à moi lorsqu'un jour la conversation est tombée sur Hong-Kong. Je n'étais plus vraiment face à un être humain mais face à un robot. Ses propos m'avaient vraiment énervé. Maintenant, quand j'y repense, c'est plus de la tristesse que je ressens. Cela doit être tellement difficile d'aller à l'encontre d'un matraquage propagandiste constant depuis l'enfance.

     

    Je pense qu'on oublie souvent le facteur culturel. Les différences entre la culture occidentale et la culture chinoise sont énormes.

     

    Ce type de comportement, de personnes qui deviennent des robots, je l'ai déjà vu plusieurs fois, et sur des sujets qui ne prêtent pas à débat. Elles sont gênées. 

     

    Dans ton cas, à mon avis, plus que l'influence du gouvernement chinois sur son éducation, je pense qu'il y a surtout eu un faux pas culturel. Tu as ouvertement critiqué la politique chinoise, et les chinois ne comprennent pas la critique car ils interprètent ça comme une perte de "Mianze", soit de la face. Toi, qui est extérieur au pays, n'a pas à ouvertement à critiquer la Chine. Et puis, si le gouvernement chinois dit que tout va bien, pourquoi dis-tu qu'il ment ? Et puis toi et moi avions de bons rapports, pourquoi briser l'harmonie sur des sujets qui fâchent ...

     

    Le gouvernement chinois, c'est l'arbre qui cache la forêt à mon avis.

  5. IMO leur réflexion part de

     

    1) Le privé a détruit l’hôpital public, pleins de morts, les riches et grandes entreprises paient pas leurs impôts blabla ;

    2) L'économie s'effondre et donc il est temps de revoir nos modes de vie regardez comme la pollution diminue blabla

    • Yea 1
  6. https://www.change.org/p/monsieur-le-président-de-la-république-coronavirus-solidarité-nationale-avec-les-personnes-en-difficulté?utm_content=cl_sharecopy_21181904_fr-FR%3Av3&recruited_by_id=a68532a0-719e-11ea-b320-59ae4881fade&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=psf_combo_share_initial&utm_term=petition_dashboard

     

    Citation

    Nous demandons au président de la République et au gouvernement de mettre en place un fond de solidarité nationale afin de soutenir les citoyens en leur versant des aides exceptionnelles puisque nous sommes dans une situation exceptionnelle.
    "Ce fond serait alimenté dans un esprit de solidarité et "d'effort de guerre" par les banques et les grosses entreprises qui réalisent des milliards de bénéfices, les grandes fortunes, les célébrités et tous les citoyens qui le souhaitent."

     

    Ce concept de solidarité forcée avec le vol de la propriété des autres me donnera toujours des boutons. La solidarité c'est le don de soi putain.

  7. il y a une heure, Rübezahl a dit :

    à la TV ce soir, les chiffres fr, passés en revue vite fait. Ton neutre. Aucune allusion à la sous-estimation.

    Et puis on enchaîne bien relou sur l'Italie, longues phrases, déclamées en appuyant sur les voyelles etc.

    Même cinoche pour l'Espagne.

    Puis les US.

    En fait c'est le théâtre habituel, mais juste encore plus appuyé que d'hab.

     

    Avoir un ton plus grave pour des pays pour lesquelles la situation est effectivement plus grave, au regard des chiffres d'aujourd'hui, ne me semble pas choquant. 

     

    Reconnaître que l'on a la chance de s'en tirer un peu mieux que d'autres pays n'est pas une éloge du système français.

  8. Il y a 8 heures, Azref a dit :

    Pourquoi a-t-il fallu attendre aussi tard pour que certaines banques Française mettent en places des "virements instantanés" entre particuliers, alors que si je comprends bien ce truc existe depuis longtemps dans d'autres pays? Manque de concurrence? Aucune demande? Complexe?

     

     

    Je pense que DSP2 a boosté les banques a proposer de nouveaux services pour éviter de se faire doubler.

  9. il y a 2 minutes, Tramp a dit :

     

    ?

     

    Quelles guerres civiles n'ont pas eu de morts civils ? Notamment récemment dans les conflits africains ? Quel lien avec l'opération française ? Ils ont eu besoin de l'intervention française pour commencer à se haïr et à vouloir se massacrer ?

  10. Il y a 12 heures, kaleidoskop a dit :

    Ces fausses rumeurs d'enlèvements d'enfants visant les communautés Roms, ne cachent elles pas plutôt une gueguerre ethnique pour garder le marché des stups en banlieues ?

     

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/26/seine-saint-denis-des-roms-pris-a-partie-sur-fond-de-rumeur-d-enlevements-d-enfant_5441499_3224.html

     

     

    T'as déjà réussi à toucher un bateau à la bataille navale ?

    • Haha 3
  11. Il y a 2 heures, Tipiak a dit :

    J'ai commencé The Ascent of Money de Niall Ferguson, en français. Il y a un passage où je bite à peu près rien à propos du business des Médicis :

     

     

    La VO :

      Révéler le contenu masqué

    Of particular importance in the Medici’s early business were the bills of exchange (cambium per literas) that had developed in the course of the Middle Ages as a way of financing trade. If one merchant owed another a sum that could not be paid in cash until the conclusion of a transaction some months hence, the creditor could draw a bill on the debtor and either use the bill as a means of payment in its own right or obtain cash for it at a discount from a banker willing to act as broker. Whereas the charging of interest was condemned as usury by the Church, there was nothing to prevent a shrewd trader making profits on such transactions. That was the essence of the Medici business. There were no cheques; instructions were given orally and written in the bank’s books. There was no interest; depositors were given discrezione (in proportion to the annual profits of the firm) to compensate them for risking their money.

     

    Ce que je crois avoir compris :

     - une lettre de change c'est une sorte de chèque : c'est un bout de papier signé qui dit "Veuillez donner la somme X au porteur de ce papier" (soit à vue, soit à une date donnée) et qui finit à la banque du type qui a signé et la banque doit alors débiter la somme X du compte de son client.

     - l'escompte c'est par exemple quand A a une lettre de change qui donne droit à 100 € le 31 mars et que A décide de vendre cette lettre à B pour 95 € le 15 mars par exemple. B a pris 5% d'escompte.

     

    Tout le reste c'est du charabia que j'arrive pas à démêler en cherchant les définitions mot par mot :

     - Qu'est-ce qu'on appelle la "conclusion de la transaction" ?  A doit de l'argent à B pour la transaction X avant que X n'ait lieu ?!

     - C'est qui le créancier ? C'est qui le débiteur ? Le "billet" émis c'est la lettre de change justement ?

     - "rien n'empêchait un commerçant avisé de gagner de l'argent sur de telles transactions"... Comment ? "Un commerçant" on parle du banquier / des Médicis ?

     - Les chèques n'existaient pas mais les lettres de change existaient mais les instructions étaient données verbalement ? WTF ? Quelles instructions ?

     - Et que viennent faire les déposants dans tout ça ? Et c'est quoi la discrezione ?

     

    C'est moi qui suis bête et inculte ou c'est juste mal expliqué ?

     

    Quelqu'un aurait le courage de m'expliquer en mots simples, ou au moins en d'autres mots, quelle était "l'essence même du métier des Médicis" d'après ce passage, svp ?

     

    De ce que je comprends :

     

    1) Pour que la transaction soit conclue, il faut que, en échange des marchandises de B, A donne leur valeur en monnaie (Pour avoir ton pain, tu donnes 1€ à la boulangère). Puisqu'il n'a pas les fonds sur lui, voire pas du tout, d'où la différence avec le chèque actuel, la lettre de change vient signifier que A doit X à B en échange des marchandises (Tu as ton pain, la boulangère te fait une lettre disant que tu lui dois X. Tu peux acheter le pain même si tu n'as pas les fonds sur ton compte bancaire)

    2) Le billet c'est la lettre de change, qui a une valeur par elle-même, comme la monnaie.

    3) Un mec qui fait du commerce sur les lettres de change, dont les Médicis.

    4) Les instructions de ce que tu fais de ta lettre (tu l'échanges contre de la monnaie, contre de la marchandise, tu la déposes chez les Médicis ...)

    5) Les déposants des lettres de change, comme si tu déposais ton chèque. En lisant le truc de la discrezione, ça m'a l'air proche d'une assurance-vie actuelle entre Fonds Garanti (l'argent dort où tu reçois des intérêts) et des fonds plus risqués (mais tu reçois toujours des intérêts). J'ai l'impression, en lisant le texte, qu'ils faisaient un tour de passe-passe en jouant sur la rémunération du risque pour rémunérer en réalité des intérêts. Après, je peux totalement me tromper, je n'y connais rien au système bancaire de la Renaissance et il pourrait y avoir un réel risque à rémunérer le risque de déposer ces lettres de change (lequel ?)

  12. il y a 28 minutes, Tramp a dit :

     

    Si mais rester à l’heure d’été c’est idiot. 

     

    J'aimerais bien savoir les raisons qui poussent les gens à choisir l'heure d'été, la moins naturelle, contre celle d'hiver ?

     

    Pas un truc aussi con que Été = Positif, Hiver = Négatif quand même ?

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