Aller au contenu

Jeff Van Planet

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    215
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages postés par Jeff Van Planet

  1. Je t'ai fait remarquer (peut être un peu trop vivement, pardonne moi) que comme tu n'avais pas lu Nemo tu as tiré une conclusion infondée sur sa thèse.

     

     

    Sinon le sens de mon post est de savoir comment arriver à une conception et une protection des droits et libertés fondamentales dans un ordre politique aristotélicien, cad comment penser ses droits et libertés dans une conception naturelle et non contractualisée de la société et de l'ordre politique.

     

    Comme Anton_K je pense qu'il faut enoncer encore plus simplement.

  2. Le moins que l'on puisse dire c'est que Gattaz n'est pas au top. Rien que son pin's(celui du million d'emplois) en dit long sur son amateurisme. Ce chiffre est aujourd'hui repris par le opposants au pacte.

    Après je ne suis pas dans le secret des dieux, il s'est peut être juste fait roulé dans la farine ou n'à pas compris ce qu'il signait, ou à atteint un objectif(une clause qu'il voulait absolument) et à juste lâché sur les autres points(genre je m'en fout du reste) notamment celui de la carence. Qui sait?

  3. Attention il ne faut pas confondre l'aristotélisme qui postule qu'il existe un ordonnancement du monde (traduction il postule l'ordre contre le chaos) et l'idée d'un collectif qui nierait l'individualité.

     

    Ensuite si tu n'as pas lu Nemo il est normal que tu racontes n'importe quoi. Nemo est un libéral et ce qu'il dit c'est que la civilisation occidentale existe et qu'elle se caractérise par 5 événements majeurs (dont le dernier est l'apparition du libéralisme, d'où l'idée que si le libéralisme est né en occident cela n'est pas un hasard).

     

    Bref je t'en recommande la lecture mais ton post est du grand n'importe quoi (mais c'est peut être moi qui ait mal expliqué).

     

    C'est pas très sympas de dire que c'est du n'importe quoi, mais passons.

     

    Je me suis un peu documenté sur Philippe Nemo, j'avoue, je n'ai pas trouvé grand chose, à part quasiment les mêmes points que vous avez cité.

     

    Donc j'en reviens au point de départ: quel est le sens de la question?

  4. Non je ne pense pas. Tu ne peux pas polluer un bien commun dont chacun profite sans en payer le prix. Si ta pollution réduit la qualité de l'air environnante, si elle nique les cultures du coin, provoque de l'asthme ou amène les gens à en souffrir, etc... il y'a préjudice, et donc réparation.

    Simplement l'application du principe de responsabilité.

     

    Alors c'est sur, c'est bien plus simple à visualiser et à régler comme problème quand c'est de la pollution au charbon plutôt que du CO2, mais dans l'idée c'est pareil.

     

    Oui je comprends bien, mais ma question est: quelle est la différence avec les taxes dites pollueurs/payeurs?

  5. Pour moi la question initiale est biaisée. J'explique: on cherche à nous faire justifier une soit disant supériorité du collectif(état? nation? civilisation? race?) sur l'individu qui la compose.

     Sous entendu l'occident est supérieur et les occidentaux n'en seraient que le produit et devraient remercier l'occident d'être occidentaux.

     

    Comme ce Némo(que je ne connais pas) qui essaye d'expliqué que le christianisme est une composante de la supériorité de l'occident. Son message est en claire qu'il faudrait se soumettre à ce collectif chrétien et en être un bon membre.

    Ce qui, pour moi, n'est qu'une pure foutaise, le christianisme à pour origine un individu nommé Jésus(en partant du principe qu'il à existé) et des individus qui l'ont suivit, mais en aucun cas il y à eu un collectif chrétien qui à surgit on ne sait comment pour s'imposé à tous.

     

     

     

    Ceci dit, la conversation sur l'Afrique, les pharaons, et l'histoire est très intéressante. (plus que celle des bouquins ricains^^)

    D'ailleurs voici une petite question: pourquoi diviser histoire et préhistoire serait une mauvaise chose? Personnellement je compare la division histoire/pré-histoire au mètre, une sorte d’étalonnage, de point de repère.

  6.  

    En partant du principe qu'on est en anarcapie.

     

    1) Non, car s'il traverse le terrain d'autres propriétaires, tu les dépouilles d'un bien qui ne t'appartient pas. Idem, la pollution est un dommage à leur propriété et de l'usage de cette eau (disparition des poissons par exemple). On peut imaginer un système de compensations pour ça. Globalement, on a pas de réponses définitives à la question, mais David Friedman en parle dans Vers une Société sans Etat.

     

    2) En chine l'état est très présent, et édicte plein de normes, ça n'a pas réglé le problème. Quand tu pollues l'air, tu propvoque un désagrément, voire un danger pour certaines personnes. Si tu pollues trop, on peut imaginer une action collective contre les usines, incinérateurs, propriétaires de chauffages à bois qui provoquent la pollution de l'air dans le secteur, afin de t'obliger à dédommager les gens qui pourraient en souffrir, ce qui rends le coût d'une baisse de ta pollution certainement plus attractif. Pareil, voir D. Friedman, op.cit.

     

    3) Faudrait demander à alex6, il doit connaître. Celui du Chili semble pas mal du tout.

     

    Le point deux: La seule différence que je vois entre une société avec et sans état, c'est que dans la première, c'est un état qui fait al norme et taxe pour réparation, dans la deuxième, c'est les voisins qui demandent directement(ou en passant par un avocat) les réparation et qui imposent une réparation.

     

    Mais dans els deux cas il y à une inter intrusion dans la vie privé des uns des autres.

  7. La sociabilité classique implique un ordre naturel des chose qu'il appartient aux hommes de découvrir et respecter. Le rôle du politique est la recherche et la conformité de cet ordre, de ce commun bien.

     

    Cependant comment conjuguer cette individualité et les droits et libertés individuelles, comment peut elle être leur support si ce n'est dans un rapport?

     

    J'entends bien, mais quel est cet ordre naturel? Est-il statique ou dynamique?

     

    S'il est dynamique, ce que je pense, il n'y à pas de raisons d'avoir un ordre politique qui le conserve, le rôle du politique serait de laisser évoluer les choses.

     

    D'ailleurs je pense que l'évolution sociale, économique, politique, à pour origine l'individu. Les grands auteurs, sont-ils des groupes ou des individus? les inventeurs, sont ils des individus ou des ordres sociales?

    Clairement, il me semble que ce groupe souverain n'est qu'une vue de l'esprit, il est donc indispensable de garantir aux individus des libertés pour que la dynamique continue

  8. Bonjour,

     

    si je résume, l'Homme serait naturellement sociale(comme beaucoup d'animaux) et donc l'individualité(ou liberté individuelle) est questionné selon cette sociabilité naturelle?

     

    Et bien il me semble que pour répondre à cette question(sous cet angle de vue) il faut déjà savoir quelle est la sociabilité naturelle de l'homme. J'explique cette dernière phrase:

    Il faut savoir comment est organisée notre société à "l'état naturel", sommes nous comme les gorilles? comme les bonobos? comme les chimpanzés? autre?

     

    Le réponse à ce point à son importance. Pour moi nous sommes comme les chimpanzés, c'est à dire que nous avons un leadership tournant. Les gorilles, eux c'est un mal Alpha qui à les gènes du "dos argenté", rien de comparable à nous. Les bonobos, le leadership revient à la femelle la plus âgée jusqu'à sa mort.

    Chez les chimpanzés, le leadership revient à "celui qui à le plus d'amis". J'explique:

     

    Les chimpanzés ont un chef entouré de "sous chefs". Dans le groupe Il y à le "sous groupe" du chef qui s’appuie sur ses lieutenants pour asseoir son pouvoir. Sauf que voilà: dans le groupe il y à au moins un autre sous groupe, celui du challenger. Le challenger à lui aussi ses lieutenants, sauf qu'ils sont moins nombreux. Et le(s) challeger(s) cherche(nt) à se faire plus d'amis/lieutenants pour être en position de force, faire son putch et devenir enfin le leader.

     

     

    Pourquoi je raconte çà? Et bien pour dire que le challenger, de part son individualité, noue des liens avec d'autres membres du groupe pour prendre le leader ship. Ma conclusion est donc que l'individualité à toute sa place dans cette état naturel de sociabilité.

    .

     

    Veuillez m'excusez si j'altère un peu l'approche, mais il me semble que je reste dans le sujet.

     

     

    Cordialement.

  9. Et leur inculture crasse leur permet de tenir des raisonnements comme "si on prenait la fortune des milliardaires ont pourrait résoudre la faim dans le monde selon la FAO etc." 

     

     

    Exactement. Le pire c'est qu'ils n'ont pas besoin de justifier leurs idéologies. C'est ce qu'explique Guillaume Nicoulaud bien mieux que je ne pourrais le faire http://ordrespontane.blogspot.fr/2014/01/les-philosophes-et-les-croyants.html 

  10. Le gauchiste de base est incapable d'appréhender ça. Quand ils lisent que la fortune de Bernard Arnaud a augmenté de X milliards, ils s'imaginent que c'est des numéro sur un compte courant et pas qu'à 95% c'est de la valorisation d'entreprise.

     

    Oui j'essaye d'expliquer çà, mais soit ils font la sourde oreil, soit ils me prennent pour un fou (ou un troll).

    Si je continue de dire leur dire ce genre de choses simples, c'est par ce que les voir ne pas comprendre, me fait sentir un génie^^

     

    Ce qui m'intéresse, c'est comment ils arrivent au fond à considérer qu'une inaction est une nuisance.

    Pour eux, ne pas partager ses richesses, c'est en quelque sorte une "non-assistance à personne en danger".

     

    Comme le disait Tramp: il faut les comparer avec les plus pauvres, comme les haïtiens.

    J'ai même essayé de leurs expliquer que le libre échange (international) c'est du partage de richesse. En achetant du made in Bangladesh, je partage ma richesse avec des très pauvres. Après tout: le partage de richesses, c'est de riches(Français) moins riches et des pauvres(du Bangladesh) plus riches.

  11. Le concept de nuisance, pour un socialiste, est particulièrement mal compris : être riche, dans l'esprit du socialiste, c'est nécessairement nuire aux autres. Parce que, selon cette conception, dans une société où il y a tant de misère, un riche est quelqu'un qui en quelque sorte monopolise des richesses qu'il pourrait partager avec les autres, en particulier ceux qui sont pauvres et qui ont besoin du minimum syndical. En s'abstenant de les partager, il leur nuit délibérément. (Il nuit à leur liberté comprise comme capacité.) Voilà pourquoi, lorsqu'il ne le fait pas, le gouvernement est censé intervenir pour empêcher cette nuisance.

     

    OK ma réponse était un peu trop théorique.

    On peut essayer d'expliquer que les riches n'ont pas l'argent(pour eux richesse=argent), mais quelque chose qui vaut X millions(milliards) d'euros. Essayons d'expliquer au socialiste que dire que Liliane Bettencourt  n'à pas X milliards d'Euros, mais des actions qui valent X milliards d'Euros. Un peu comme notre socialiste qui n'à pas 5 000€ mais une voiture qui vaut 5 000€.

     

    On peu essayer d'expliquer aussi que de toutes façons les riches ne gardent pas l'argent, ils l'investissent. Ces investissements sont des dépenses, l'argent passe donc de main en main: C'est à dire qu'il n'y à pas de monopole de la richesse. Richesse dans le sens socialiste=argent.

     

    Il y à aussi une autre façon d'expliquer, mais celle-ci est très mal perçue: la démocratie de marché. En achetant un produit à monsieur Dupont, je vote pour l'enrichissement de monsieur Dupont. Le jour où les produits Dupont ne me conviendront plus, je ne les achèterai plus ce qui veut dire que je voterai pour son appauvrissement et l'enrichissement d'un autre.

    Mais cette façon est très mal perçue, car on me rétorque presque à chaque fois: <<wesh gros, çà c'est trop d'la loi d'la jungle! t'es qu'un bolos libéros>>

  12. Je réfléchis sur comment démontrer l'aporie de l'idée selon laquelle en s'abstenant de partager ses richesses, un riche nuit délibérément aux pauvres.

    (Par rapport à l'extrait de la DDH : La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.)

     

    On peut dire que le riche ne nuit en rien. Par exemple: Bill Gates est riche, très riche, voir extrêmement riche. M'à-t-il nuit? Pour jrépondre, voici deux possibilité:

    -J'ai acheté un windos, dans ce cas j'ai participé à sa fortune en échange d'un software. Comme j'ai reçu en échange ce logiciel, il ne m'à pas nuit.

    -Je n'ai pas acheté de windos. Dans ce cas je n'ai pas participé à sa fortune: il ne m'à rien donné, il ne m'à rien pris.

     

    Dans les deux il n'à nuit à personne.

     

     

    Note: on pourrait utiliser l'exemple de madona et de ses CD/concerts, l'exemple de Zlatan et de ses match/droits audiovisuels pour ses match ou autre.

  13. Bonjour,

     

    Pour répondre à la question initiale, je ne pense pas que l'agence d'interim soit un acteur parasite

    . L'agence se limite à fournir un service(trouver le job) et prendre une commission. C'est le même principe que le commerçant: il ne produit pas, il achète et revend en prenant une commission.

     

     AMHA, si l'épicier(ou autre marchand) n'est pas un parasite en vendant ce qu'il ne produit pas, l'agence d'intermin ne l'est pas non plus.

     

     

    Cordialement

  14. C'est ta réflexion de libéral ça, j'ai jamais entendu un candidat dire je serais le président de tous les fonctionnaires français.

    Et dans le pays ils sont nombreux à se souhaiter l'arrivée d'un président comme grand timonier.

     

    C'est aussi clair qu'inquiétant: il y à de plus en plus de gens, en France, qui veulent soit un Poutine soit un Chavez.

  15. Bonsoir à tous

     

    Je voulais poser la question suivant aux avocats ou étudiants de droit du forum:

     

    Il y a quelque temps j'ai entendu le discours d'un président latino-américain (je dirai pas son nom) dans lequel il disait: "Écoutez-moi bien. Le président de la République n'est pas seulement le chef du pouvoir exécutif, il est le chef de tout l'État X, et l'État X est pouvoir exécutif, pouvoir législatif, pouvoir judiciaire, pouvoir électoral, pouvoir de transparence et de contrôle social, pouvoir de procureur, ....". 

     

    Donc j'aimerais bien savoir, du point de vue juridique et des traités, ce qui se passerait en France ou dans un pays de l'Union européenne  si le président français ou un premier ministre s'exprimait ainsi, quelles seraient les conséquences?

     

    Merci beaucoup pour vos réponses et pour votre temps

     

    Ce n'est pas, par hasard, exactement ce qui ce passe en Hongrie?

  16. il faut se pencher sur les chiffres de l'immigrations pour mieux comprendre. 

    en suisse il y a 1,8 M d'etrangers pour 8 M au total on est donc autour des 22%, pour comparer je crois qu'en France on est à 11% et à 9% en allemagne.

     

    Une libre circulation, autorise, permet, que ce pourcentage soit plus grand encore.... il faut garder en mémoire que la fin des quotas et l'ouverture à l'europe n'est pas si vieille que cela (a peine 10 ans).

    Avec un taux de chomage frisant le plein emploi, on pourrait s'en foutre avec allégresse, sauf qu'il faut considérablement augmenter les infrastructures; ainsi que les services sociaux, et la Suisse est un bien petit pays...avec bcp de lac et de montagne (mais ca tout le monde le sait).

     

    On peu donc facilement montrer les chiffres rouges de ce que coute 22% d'immigrés, et facilement le détourner en le qualifiant "au detriment de"; sans avoir jamais a expliquer ce que cela rapporte en contre partie...

     

     

     Les cantons avec plus d'immigration, c'est à dire ceux qui doivent faire les investissements d'infrastructures, ceux qui subissent les embouteillages aux heures de pointe, ceux qui payent les investissements sociaux, ceux là ont voté majoritairement contre les cotas.

     

    Mais ce que je suis très curieux de voir, c'est le résultat qu'aura cette votation sur l'économie. La croissance s'est affolée après les accords bilatéraux, en les remettant en cause, je ne suis pas certain que cette croissance et ce pleine emplois ne disparaissent pas.

    Et si c'est le cas je dirai: <<bien fait pour vos g... les Suisses!>>  :icon_mdr:

  17.  

    Mmmhhh, again, ok quelques fonctionnaires à Bruxelles devront faire des heures sup' pour revenir sur les quelques accords entre la Suisse et l'UE, mais à part ça c'est tout. Cette votation emmerde surtout les suisses qui ont l'habitude d'embaucher des travailleurs étrangers pour quelque raison que ce soit, et les européens de la rue qui considéraient la Suisse comme un havre de plein-emploi à la fiscalité plus généreuse. Mais les politiciens et fonctionnaires européens bof quoi.

     

    Il ne faut pas oublier que la croissance suisse à reprise et s'est excitée après ces accords bilatéraux. Il est probable que cette croissance économique insolente en prenne un coup si les accords bilatéraux sont remis en cause.

    Sauf erreur de ma part, cette votation va finir par enquiquiner l'ensemble des suisses.

  18. La réponse est clairement non.

    En générale ceux qui se félicitent de telles votations se basent sur leurs opinion. Par exemple les islamophobes ont adoré la Suisse par ce qu'ils ont voté sur les minarets ou plus récemment sur l'immigration. Si par hasard les suisses, dans la même logique, votaient pour l'extermination massive des Français vivant en Suisse, là ils ne se féliciteraient plus du tout de l'existence de tels référendums. C'est certain.

  19. J'avoue que je ne comprends pas ce "fuck EU". Comment est-ce que tu fuckes la EU en empêchant des personnes de venir travailler?

    Je suis perplexe.

     

    Très simple: tout les accrods qui lient l'UE aux Suisses ont une clause guillotine. Donc en obligeant leur gouvernement à renégocier l'accord de libre circulation des personnes, les suisses ont obligé indirectement leur gouvernement à supprimer l'ensemble des accords.

    Voilà pourquoi le "Fuck EU"

×
×
  • Créer...