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Arto

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Tout ce qui a été posté par Arto

  1. Quel serait l'avantage pour le pauvre salarié précaire d'une privatisation croissante des organisations qui gèrent l'assurance chômage?
  2. C'est ça qui est bon aussi. Par exemple quand on arrête un CDD les indemnités de rupture + la prime de précarité ça gonfle vraiment le cheque Le côté positif de ces indemnisations c'est sans doute que ça permet de souffler un peu et chercher du travail de manière assez sereine...pour ceux qui veulent reprendre un travail.
  3. Il me semble que ce qu'il faut prendre en considération dans les chiffres élevés du nombre de chômeurs en France, c'est l'indemnisation du chômage. En effet, certains chômeurs ont qu'un gain de 300 à 400 euros en reprenant un travail. Faut-il reprendre ces indemnisations? Si oui, c'est le spectre de l'homme feignant que l'on ressort... ce qui ne plait pas forcement. Néanmoins si on estime qu'une politique économique devrait jouer sur les incitations, la question de l'indemnisation du chômage se pose.
  4. Arto

    L'être Et Le Devoir-Être

    A mon avis l'holisme, c'est à dire expliquer le comportement humain a partir des institutions (langues, institutions, fréquentations...) peut être relativement pertinent. Il me semble que l'être humain est marqué par son histoire. Schopenhauer estime que le fait qu'on trouve plus de jeunes en prison est dû au fait que passé disons 35 ans le caractère d'un être humain est relativement construite et il est moins fréquent qu'il cède à ses pulsions et passions passé cet âge. L'holisme semble donc négliger un peu le choix qui se présente à l'individu lors d'une interaction. Sans doute faut-il prendre en considération les 2. Mais bon je dois m'éloigner un peu du sujet là...
  5. Arto

    L'être Et Le Devoir-Être

    Beaucoup de libéraux (conservateurs, classiques...) ne sont pas pour une société sans Etat. Bien sûr la doctrine libérale au sens large estime qu'il faut un Etat minimal, mais il me semble qu'il n'y a guère que les anarchistes qui supposent une société sans Etat. Pour un professeur membre de l'éducation nationale française, il me semble que son rôle est de transmettre un savoir et non une idéologie ou une croyance. Il me semble que la république n'est pas un Etat totalitaire qui impose à ses agents de défendre une certaine idéologie. Celle-ci relève du domaine privé. Personnellement je ne vois pas l'ambiguïté dans le fait d'être fonctionnaire et prôner une réduction de leur nombre.
  6. L'Etat nous fait merveilleusement croire que ce serait notre "austérité", car bien sûr l'Etat c'est l'intérêt général, et donc que nous devrions la financer par impôt. En réalité, ça devrait être l'austérité de papa Etat, qui devrait diminuer ses dépenses propres...cela passe que par une diminution du nombre de ses agents...or la fonctionnariat vote à gauche...donc impossible!
  7. A mon avis Montebourg n'a pas tort de dénoncer "l'austérité". Quand on voit que Valls et Hollande préparent une augmentation de la TVA...je pense que la bonne "austérité" serait de dégraisser le mammouth en diminuant drastiquement le nombre de fonctionnaires. Là, l'Etait Français ferait de vrai économies...
  8. Hollande estime qu'étant donné la force de l'économie allemande, c'est à cette dernière "d'intervenir" pour "relancer" les économies européennes. La réponse allemande est plein de bon sens: Faites d'abord les reformes nécessaires chez vous. Je ne sais pas si beaucoup d'entre vous ont visité l'Allemagne, mais c'est vrai que ce pays dégage une puissance économique qu'on ne ressent pas en France. Je suppose que "C'est une allemande" comme le dit la pub...
  9. Oui...sans doute vous avez raison. N'était ce pas Marx qui considérait que dans les sociétés capitalistes chacun devient un marchand pour chacun. On peut discuter si cela est une bonne évolution pour l'espèce humaine ou pas. Je considère personnellement que cela a permis de libérer l'individu de beaucoup de contrainte. Dans un sens il est devenu plus responsable, moins prisonnier de son appartenance social. Néanmoins ma relative longue expérience des relations humaines m'amène à dire que le marché du travail est dur. Il y a peu de place pour la fragilité. Il faut tenir le coup. Mais bon là nous rentrons dans une discussion sur la fragilité humaine, qui est sans doute aussi issue de croyances et de représentations...
  10. A mon avis, ce qui marche c'est de faire bonne figure à chaque employeur. Etre en quelque sorte l'employeur modelé, celui qui ne pose pas de question, qui est toujours heureux, souriant, bref le bon petit soldat qui ne pose pas de problème. Bref être un bon faux cul ça aide...car l'employeur n'aime pas les emerdeurs, ceux qui relevent ce qui ne va pas....ils préfèrent les petits moutons tout blancs!
  11. Passez le concours pour être douanier ou mieux inspecteur du fisc pour vérifier que chaque bon citoyen a bien payé ses impôts!
  12. Il est certain que ceux qui ont des connaissances dans un champ du marché du travail s'en sortent mieux que ceux qui n'en ont pas. Faut-il blâmer cela? dans la fonction publique en tout cas pour favoriser "l'égalité des chances" les postes sont distribués selon le principe du positionnement dans un concours. Concours où les candidats sont censés être anonymes pour favoriser justement cette "égalité des chances". Il est certain que dans le privé, les recrutements peuvent se faire selon le capital "connaissance" du candidat.
  13. Je partage pas tout à fait cette opinion. Selon moi, ce sont les caractéristiques de la tâche accomplie par l'individu qui juge de la caractère "malfaiteur" de l'action et non la source de sa rémunération. Par exemple le fonctionnaire SS était sans aucune doute un malfaiteur. Je dirais que c'est le caractère "malfaiteur" de l'employeur qui permet de juger. Dans ce sens je pense que les Etats totalitaire ont produit un certain nombre de grand malfaiteurs. Il est à noter que l'individu a également le choix de l'employeur. L'individu accepte les valeurs de l'Etat qui l'a employé ainsi que les conditions de la réalisation de sa tâche. Le fait que de nombreuses personnes ont choisit, souvent librement, de faire des tâches ingrates pour des Etats criminels ne donne pas vraiment une bonne image de la nature humaine... A mon avis le racket fiscal reste aujourd'hui tolérable dans le sens que nous pouvons encore, la petite classe moyenne partir un peu en vacance. Néanmoins cela reste très lourd. Ce qui est plus inquiétant c'est que l'Etat socialiste a tendance a vouloir contrôler de plus en plus la vie des gens. Je pense notamment a la proposition de loi de Wallud-Belkasem qui voulait punir les clients de la prostitution. Ce qui me parait quelque peu débile. Je préférait payer des fonctionnaires pour essayer d'améliorer leur situation plutôt que a chasser le client qui devient du coup un criminel sexuel lui.
  14. Donc selon cette logique le fonctionnaire qui défend la fonction publique est un malfaiteur et celui qui ne la défend pas, en voulant par exemple diminuer son nombre ne l'est pas?
  15. Logique implacable: L'impôt est un vol et donc être payé par le vol ferait de l'agent de l'Etat un profiteur du "vol"...donc un criminel. Ehhh oui c'est le fonctionnaire qui est à l'origine de nos maux (surtout le petit prof pépére de province ).
  16. Effectivement les premiers travailleurs sociaux étaient des bénévoles, Néanmoins, à partir de la fin de la WW2 la demande de la prise en charge de la dépendance, et particulièrement celle de l'adolescence, a grossi à tel point que l'Etat, à travers sa modelé "providence", s'est retrouvé dans l'obligation d'ouvrir des centres d'accueil. De là, petit à petit, le métier du travailleur social s'est professionnalisé car on a estimé que prendre en charge des autistes lourds, des schyzo, l'adolescence inadapté, la misère de la rue...nécessitait une formation et une rémunération. Maintenant cette prise en charge doit-elle être alimentée par des contributions forcées? Je pense que oui...au moins mes impôts servent à ça. Je dois dire que travaillant dans le social, les conditions matérielles sont relativement bonnes, sauf pour certains lieux comme l'hôpital Charcot qui ressemble plus à un vieux goulag soviétique. Il y a des abus aussi, par exemple une mère qui veut toucher son allocation d'entrée scolaire alors que son môme est placé à l'aide social à l'enfance (c'est peanuts mais bon...).
  17. Je pense que l'Etat est responsable de beaucoup de maux, "L'enfer est pavé de bonnes intentions" lui correspond assez. Je suppose que la France doit se reformer. Dans ce sens je suis plus pour la reforme et non la révolution. Il me semble que l'éducation nationale doit se reformer en arrêtant cette politique 68 arde consistant à vouloir amener tous les élevés au bac. Il faut au contraire miser sur l'apprentissage dès 14 ans. Il faut alléger les charges administratives pour faciliter la création des initiatives privés...bref reformer la république toute en gardant son esprit de tolérance, d'ouverture des frontieraires...et bien sur légaliser le cannabis.
  18. Je pense que la discussion autour du SMIC et de son implication dans les difficultés pour l'employeur d'embaucher est pertinente. D'une manière large, est posé la question des incitations que l'Etat crée par ses normes. Je pense que pour des personnes qui sont relativement proche du marché du travail, des calculs stratégiques peuvent exister pour ne pas reprendre un travail. Et là le système ne fonctionne pas bien. Une grande partie des individus sont également très éloignés du marché du travail. Pour ceux là, ce n'est pas l'Etat qui crée leur dépendance mais au contraire leur propre fragilités et handicapes qui les empêchent d'acceder au travail et donc à la liberté. Ceci rejoint quelque peu la théorie de la dualité du marché du travail, à savoir qu'il existe une partie de la population sur laquelle l'Etat peut crée des conditions, des incitations vers plus d'autonomie et une autre qui de toute manière est dépendante et a besoin de la collectivité pour survire.
  19. Je pense que ce qui a aussi joué c'est le développement des grandes villes lié à l'industrialisation, qui a dégagé les gens de la campagne affamés qu'ils était d'aller dans les grandes villes pour essayer de gagner plus d'argent. Il est vrai aussi, il me semble, que nous sommes dans des sociétés où le monde du travail exclu certaines personnes, qui n'arrivent pas à la supporter, à la démarrer même puisque la personne est dans la rue.
  20. ...il me semble que le but des travailleurs sociaux, et des aides sociales, ce n'est pas de créer de da dépendance, mais d'accompagner les personnes vers plus d'autonomie et d'indépendance. Le problème est que beaucoup de personnes n'arrivent pas à travailler, à se débrouiller pour s'en sortir. Il me semble que la philosophie qui est derrière le travail social et les aides sociales est de reconnaitre la fragilité humaine et donc proposer une béquille en cas de coup dur. Avec l'éclatement des solidarités traditionnelles basées sur l'aide familiale, les missions d'aide et d'accompagnement de la dépendance a de plus en plus été confié à l'Etat, et donc financé par l'impôt.
  21. Il me semble que votre analyse est relativement juste. Vous dites que c'est le problème de fond de la sociale démocratie, je dirais, sans être un social démocrate, que c'est bien cela qui fait sa force: Tout le monde touche, tout le monde paye. Comment sortir de cette situation? Dkay semble préconiser une responsabilisation des individus par une "éducation" en quelque sorte de la population à la "responsabilisation". Je dois dire que pratiquement tout les services sociaux de la France travaillent vers cette direction à savoir aider les personnes dépendantes à sortir des "griffes" institutionnelles dans laquelle ils se trouvent. Il me semble que la dépendance, la fragilité ne sont pas des états qui sont liés à un système politique. C'est plus lié à l'individu lui-même et à son histoire. Je ne pense pas donc qu'un système politique crée de la dépendance. Dans toute société il y auras des personnes dépendantes, qui ne peuvent pas s'en sortir seul, qui ont besoin de la collectivité. Bien sûr que certains agents font des calculs stratégiques afin de toucher de l'argent public mais le plupart sont des "parasites" car ils ne peuvent pas faire autrement. La question est, il me semble, comment traiter ces personnes dépendantes.
  22. Juste une question qui sont les assistés? Tout ceux qui touchent au moins un centime d'argent public par mois? Les fonctionnaires? Les chômeurs?
  23. Hello Il me semble que vous appliquez à la conception de société, la définition marxiste des classes sociales. C'est à dire qu'une classe social n'existe que si ses membres ont le sentiment d'y appartenir. Bien sûr que je pense que l'influence de la société existe, cela ne fait pas de doute. Mais, il me semble que cela ne justifie pas l'existence objective d'une quelconque société. Tout est dans la tête...
  24. Il me semble donc que selon vous c'est le "sentiment d'appartenance" qui définit le sentiment d'appartenance. Je pense que c'est la définition de ce que K.Marx appliquait à ce qu'il nommait des "classes socia
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