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bouju olivier

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    Libéral classique
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  1. Merci à tous pour vos commentaires qui font effectivement ressortir que l'absence de normes favorise la reflexion, l'intelligence et la responsabilité individuelle au moment de la prise de décision, et qu'au delà des sanctions punitives existent (pollueur payeur, buzz, assurances, sanctions pénales ...)pour blinder le système. Nouvelle interrogation personnelle concernant les brevets et copyright qui bornent la propriété de l'inventeur et rémunèrent son mérite, mais qui deviennent rapidement des outils de protection monopolistiques (ex les pièces détachées en France). Il me semble normal que des licences d'utilisation existent car c'est un business qui rémunère parfois des années d'effort et de recherches tout en apportant un service (marchand) à ses consommateurs, mais jusqu'à quel point ? on pense notamment aux concurrents asiatiques qui bénéficient d'un écosystème plus favorable (car peu respectueux de leur propre environnement).Sans copyrights, il leur suffit de pomper l'invention, de la produire au moindre coût, et d'inonder le marché de l'inventeur initial..
  2. J’ai cité le principe de précaution en faisant allusion à ce mauvais principe institutionnel (car il est inscrit dans notre constitution) qui , comme vous le signalez, est un prétexte utilisé par nombre de groupes de pression, de politiques, d’affairistes, pour maintenir des positions de marché ou s’opposer à tout changement qui nuirait à leurs intérêts ou dogmes. Et qui freine par ailleurs de nombreuses initiatives entrepreuneuriales. Il existe néanmoins des risques avérés tout comme des technologies souhaitables (ex dans le bâtiment les techno d’isolation..). Je crois moi que confier à l’Etat (donc aux politiques) l’inventaire, la labellisation, le contrôle de ces règlementations ne peut conduire qu’à ce que l’on connait aujourd’hui, à savoir un détournement caractérisé des normes pour avantager qui que ce soit, ou un empilage inextricable justifiant des cohortes de fonctionnaires évaluateurs, contrôleurs… pour les mettre en œuvre. Donc on ne s'en fout pas. Pourtant, on ne peut pas demander à chaque consommateur d’aller vérifier les toilettes ou les cuisines des restaurants où ils vont dîner, pas plus que de sonder les cloisons de leur location pour vérifier s’il y a de l’amiante… Je persiste donc : c’est quoi l’organisation libérale qui labellise et gère les normes sans les utiliser comme un outil de son pouvoir, ni laisser chacun se débrouiller avec des technologies qu’il n’est pas à même d’évaluer à son niveau de consommateur « moyen » ?
  3. Quelle est la position libérale classique vs les risques avérés ou potentiellement probables que certaines activités pourraient générer ? Le socialisme c'est le principe de précaution, c'est à dire la condamnation dans l'oeuf de toute velléité de prise de risque quelle qu'elle soit (dont on connait les effets désastreux sur l'économie à terme), le libéralisme est-il l'inverse , à savoir une réaction seulement a posteriori des risques avérés ? On sort ici du domaine des contrats, il s'agit de savaoir quel est le rôle de l'Etat en matière de réglementation sanitaire, voire conforme aux bonnes moeurs ?
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