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Johnathan R. Razorback

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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Je ne sais pas d'où vient la citation mais elle contient un fond de vérité. Les mouvements sociaux / grévistes ne sont pas mis en valeur hormis dans les média nettement à gauche (Huma, Monde Diplo, etc). Les média sont un espace de lutte sur la représentation symbolique des mouvements sociaux et politiques (c'est vrai aussi lorsque se sont des mouvements de droite, type Manif pour tous, qui sont couverts). La plupart des chaînes de Télé aiment dramatiser les manifs et faire passer la première poubelle brûlée pour un début de guerre civile. C'est con mais c'est le Spectacle. Après, la dénonciation de la violence des spéculateurs est surtout comique.
  2. C'est vrai que le peace and love n'est plus ce qu'il était. Pensons aux anarcho-écolos de Sivens qui attaquent la police à coup de projectiles incendiaires...Bien sûr, s'ils avaient tué un flic, ça aurait été de la légitime défense, alors qu'un mort chez eux, c'est du fascisme policier...
  3. Je dis pas le contraire, c'est le qualificatif de marxisme culturel qui me laisse perplexe. Surtout lorsqu'on connaît l'indifférence relative des marxistes (Gramsci excepté) pour les questions culturelles. Vous utilisez ce terme pour décrire une vision du monde agonistique mais il y en a tellement...Et à la limite, on pourrait dire que le marxisme évoque au moins une société sans contradictions, intégralement pacifiée. Délire utopique certes mais bien distinct de certaines féministes radicales pour lesquelles une cohabitation harmonieuse hommes/femmes ne semble même pas possible, en aucune façon.
  4. Le marxisme vise à une transformation radicale des structures économiques. Les mouvements féministes, sans-papieristes, zoophiles antispécistes, visent plutôt à une transformation des comportements. La coercition, y compris économique, n'est pas centrale et ne vise pas une transformation globale. Les femmes ne vont pas renverser le capitalisme (sauf chez quelques féminismes minoritaires des années 70). Les animaux ne font pas la révolution.
  5. Que la notion de marxisme culturel ne veut pas dire grand-chose. Voire rien du tout.
  6. C'est un début. Mais ça ne fait que ressortir l'apathie politique générale. S'il faut atteindre des responsables politiques qu'ils concèdent ce genre de réformes, on est pas rendu.
  7. Sauf que Foucault n'est pas marxiste. Ni Lacan, ni Lévi-Strauss, ni Derrida.
  8. Plus ou moins. Ceux qui ont lu Hayek vont te répondre. En attendant tu peux filer te présenter ici: http://www.liberaux.org/index.php/topic/3098-coucou-les-nouveaux-présentez-vous/page-556#entry1242069
  9. La paranoïa de Rousseau tient beaucoup au fait que Voltaire a essayé de le faire trucider, hein.
  10. Aux étatistes de droite et de gauche, oui. Question d'Hégémonie culturelle ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Hégémonie_culturelle ). Mais au-delà de ça, la présence des libéraux en politique est selon moi l'autre point crucial. Sous la République de Weimar, les partis libéraux obtenaient 10% des suffrages. Dans la France actuelle, nous n'avons guère que le MLG ( http://www.libgauche.fr/), ce qui ne va pas suffire.
  11. L'heure est grave, camarades. Je crois que des profondeurs des internets vient de surgir l'Ennemi ultime de Liborg, le boss de fin des antilibéraux. Manquerais plus qu'elle soit féministe radicale, le tableau serait parachevé
  12. Bien dit Tremendo. D'ailleurs la lutte des classes est un concept libéral: « Dans toutes les révolutions, il n'y a jamais eu que deux partis en présence : celui des gens qui veulent vivre de leur travail et celui des gens qui veulent vivre du travail d'autrui. Patriciens et plébéiens, esclaves et affranchis, guelfes et gibelins, roses rouges et roses blanches, libéraux et serviles, ne sont que des variétés de la même espèce. C'est toujours la question du bien-être qui les divise, chacun voulant, si j'ose me servir d'une expression vulgaire, tirer la couverture à soi au risque de découvrir son voisin. Ainsi, dans un pays, c'est par l'impôt qu'on arrache au travailleur, sous prétexte du bien de l'état, le fruit de ses sueurs ; dans un autre, c'est par les privilèges, en déclarant le travail objet de concession royale, et en faisant payer cher le droit de s'y livrer. » -Adolphe Blanqui, Histoire de l'économie politique en Europe, depuis les anciens jusqu'à nos jours, volume 1, Introduction, 1837.
  13. Exactement. Ils auraient d'ailleurs dénoncé l'écolo-féminisme comme du gauchisme de petits-bourgeois.
  14. D'ailleurs ça date de quand, historiquement ? C'était déjà là au XIXème siècle ?
  15. Désolé mais ça ne démontre rien du tout. Ce n'est pas parce que le mot liberté est présent qu'elle est définie en termes libéraux. Alors que le fait d'attribuer à l'Etat le droit d'user des propriétés de ses citoyens à sa guise est clairement antilibéral. Que Rousseau est retiré ce passage de la version finale ne change pas le fait que cette idée lui est parue acceptable pendant un moment, ce qui dit quelque chose de sa pensée politique en général.
  16. => http://www.wikiberal.org/wiki/Homo_%C5%93conomicus
  17. On peut donc raisonnablement considérer sa suppression comme prioritaire.
  18. Bonne question. Sans compter qu'il nous a fait le cadeau de l'homo oeconomicus, un formidable punching-ball pour des armées de sociologues et d'altermondialistes.
  19. Dans le débat de l'autre jour sur les précurseurs du socialisme, quelqu'un (peut-être bien Poney), soutenait que J.J. Rousseau pouvait être considéré à la fois comme un précurseur du socialisme et du libéralisme. Interprétation selon moi fausse, comme le montre le passage suivant: "L'État, par rapport à ses membres est maître de tous leurs biens par une convention solennelle, droit le plus sacré qui soit connu des hommes." -Jean-Jacques Rousseau, Du Contrat Social, p. 293. Ce passage, expurgé de la version courante du Contrat social, figurait dans le manuscrit genevois du traité (d'après Gopal Balakrishnan, in L'Ennemi. Un portrait intellectuel de Carl Schmitt, p. 328.
  20. Tu nous vend du rêve. On dirait un nouveau concept de télé-réalité.
  21. Je le pense aussi. Néanmoins la côte de popularité de Hollande est si basse qu'il ne gagnerait que de justesse -avec la force d'inertie d'un Brejnev, si vous voulez.
  22. [Mode Loïc Wacquant on]: Le contrôle accru des chômeurs et la criminalisation générale des pauvres sont des signes flagrants des ravages du néolibéralisme contemporain [Mode Loïc Wacquant off]
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