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Johnathan R. Razorback

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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Ses posts sont parfaitement clairs. Simplement, ils ne peuvent être appréhendés que par une forme de civilisation supérieure à la notre.
  2. Les Kurdes ET la Turquie (cf mon lien plus haut sur l'accord USA-Turquie). Mais c'est effectivement une amusante illustration du proverbe selon lequel rien ne rassemble comme un ennemi commun
  3. Qui dit retour aux sources dit précurseurs. De qui s'agirait-il, au XIXème siècle ?
  4. "Le capital [chez Marx] est la valeur qui non seulement se conserve mais encore s’accroît comme valeur, en passant de la forme argent à la forme marchandise et réciproquement, en un procès indéfiniment recommencé." -Alain Bihr, Le concept de capital chez Marx (cf: http://www.revue-interrogations.org/Le-concept-de-capital-chez-Marx).
  5. C'est d'ailleurs peut-être pour ça que Marx n'emploie pas le terme de capitalisme (il parle de capital, du capitaliste mais pas du capitalisme). Le terme de capitalisme semble avoir été popularisé par Werner Sombart dans la première moitié du 20ème siècle (cf: http://fr.wikipedia.org/wiki/Werner_Sombart).
  6. Non, c'est juste un État en formation. Dans dix ou quinze ans on fera alliance avec eux (sunnites) contre l'Iran (chiites) et on leur achètera du pétrole.
  7. L'extrait vient de La Dynamique du capitalisme, un petit livre d'une centaine de pages (cf: http://livre.fnac.com/a2196502/Fernand-Braudel-La-dynamique-du-capitalisme#st=la%20dynamique%20du%20capital&ct=Livre&t=p), qui est la retranscription écrite de 3 conférences de Braudel en 1976. Et oui, il cite effectivement Wallerstein, ajoutant même qu'ils sont "d'accords sont l'essentiel". Autre extrait significatif: "On a fini par croire, à tort ou à raison, que les échanges ont, en eux-mêmes, un rôle décisif, équilibrant, qu'ils égalisent par la concurrence les dénivellations, ajustent l'offre et la demande, que le marché est un dieu caché et bénévole, "la main invisible" d'Adam Smith, le marché autorégulateur du XIXème siècle (sic), la clef de voûte de l'économie, si l'on s'en tient au laissez faire, laissez passer. Il y a là une part de vérité, une part de mauvaise foi, mais aussi d'illusion. Peut-on oublier combien de fois le marché a été tourné ou faussé, le prix arbitrairement fixé par des monopoles de fait ou de droit ? Et surtout, en admettant les vertus concurrentielles du marché ("le premier ordinateur mis au service des hommes"), il importe de signaler au moins que le marché, entre production et consommation, n'est qu'une liaison imparfaite, ne serait-ce que dans la mesure où elle reste partielle. Soulignons ce dernier mot: partielle. En fait, je crois aux vertus et à l'importance d'une économie de marché, mais je ne crois pas à son règne exclusif. N'empêche que, jusqu'à des temps relativement proches de nous, les économistes ne raisonnaient qu'à partir de ses schémas et ses leçons. Pour Turgot, la circulation c'est bien l'ensemble de la vie économique. De même David Ricardo, beaucoup plus tard, ne voit que le fleuve étroit, mais vif, de l'opposition, de l'économie de marché [R1]. Et si, depuis plus d'une cinquantaine d'années, les économistes, instruits par l'expérience, ne défendent plus les vertus automatiques du laissez faire, le mythe ne s'est pas encore effacé dans l'opinion publique et les discussions publiques d'aujourd'hui." (p.48-49) -Fernand Braudel, La dynamique du capitalisme. [Remarque 1]: Braudel distingue effet trois niveaux de la vie économique: le capitalisme, l'économie de marché et la vie matérielle.
  8. L'esprit humain est-il seulement capable d'appréhender l'infini ?
  9. « La première règle et la plus fondamentale est de considérer les faits sociaux comme des choses. » -Durkheim, Les Règles de la méthode sociologique.
  10. Euh non. Mais alors pas du tout. La première chose qu'a fait Mélenchon, c'est de s'insurger qu'Hollande est lancé l'opération en Libye sans consulter le parlement. Il me semble que c'est Bernard Guetta qui l'a traité de "nostalgique de la 4ème république" en cette occasion. Quant aux gauchistes derrière Mélenchon, leur américanisme habituel est parfaitement suffisant pour les immuniser aux sirènes de "la démocratie par les bombes" dont BHL est l'incarnation vivante.
  11. Ce type va devenir une putain de légende. On fera des films sur lui, un jour.
  12. Il y a bien cette phrase de Mises que j'ai inclue dans ma signature, mais on ne peut pas vraiment savoir s'il pensait à lui-même en l'écrivant. Sinon Marx a eu certaines intuitions tout à fait brillantes pour son époque. En géopolitique par exemple.
  13. Pour ceux qui l'ignoraient encore, le capitalisme a partie lié avec l'esclavagisme... "C'est tout de même l'Europe occidentale qui a transféré et comme réinventé l'esclavage à l'antique dans le cadre du Nouveau Monde et qui, par les exigences de son économie, a "induit" le second servage dans l'Europe de l'Est. D'où le poids de l'affirmation d'Immanuel Wallerstein : le capitalisme est une création de l'inégalité du monde ; il faut, pour se développer, les connivences de l'économie internationale. Il est le fil de l'organisation autoritaire d'un espace de tout évidence démesuré. Il n'aurait pas poussé aussi dru dans un espace économique borné. Il n'aurait peut-être pas poussé du tout sans le recours au travail ancillaire d'autrui." -Fernand Braudel, La dynamique du capitalisme.
  14. Bon résumé de ce que sont les structuralistes
  15. Il y a une faute d'orthographe énorme dans le titre du fil. Par ailleurs je ne vois pas bien l'intérêt du sujet. Valls verse dans la grandiloquence, et après ? On ne peut même pas dire de son projet de société qu'il est mauvais, pour une raison très simple: il n'en a aucun. Lui et sa bande ne sont pas là pour ça.
  16. Très intéressant. Même si je pense que l'histoire d'Antigone excède largement le cadre du libéralisme. Par contre je ne vois pas en quoi Socrate cherche à produire un changement social ou juridique ? Dans le genre défense de l'individu sacrifié par la communauté, le mythe d'Andromède est pas mal (cf: http://fr.wikipedia.org/wiki/Andromède_(mythologie)#Mythe).
  17. En fait la formule ne signifie pas que la loi a une force contraignante intrinsèque ou que la législation peut plier la réalité à sa guise, mais que les individus sont égaux juridiquement, et que même les riches et les puissants doivent respecter la loi commune. C'est l'évocation (d'aucun diront l'incantation) d'un idéal égalitaire issu de la Révolution française, libéral en cela qu'il s'oppose aux privilèges légaux du système d'Ordres.
  18. Le fait que Jésus n'est pas la même généalogie d'un évangile à l'autre ?
  19. La Chambre de Trolls, c'est l'Assemblée Nationale. Le Sénat, c'est une sorte d'annexe chargée de rendre les projets de lois juridiquement lisibles et valables (les députés les ayant souvent bâclés). Un boulot de juristes fait par des politiques.
  20. C'est peu hors sujet (enfin vu le contenu du topic...), mais j'ai lu il y a quelque temps de cela un dénommé Richard Wurmbrand qui fait une analyse du parcours de Marx sous l'angle de son rejet du Christianisme (auquel il s'était pourtant converti), cf: http://barruel.com/karl-marx-et-satan.html C'est assez instructif. Étant athée, ce n'est pas très palpitant comme critique du marxisme, mais ça peut intéresser les libéraux chrétiens.
  21. Non seulement ils piétinent le principe de non-ingérence*, mais c'est complèment idiot. Fabius lui-même a admis que la plupart des armes livrées aux rebelles syriens étaient récupérées par ou revendues à... l'État islamique. *Le droit international interdit les représailles armées mais aussi l'intervention d'un Etat dans les affaires internes d'un autre Etat. Selon la Cour Internationale de Justice, dans l'affaire des activités militaires et paramilitaires des Etats-Unis au Nicaragua en 1986, le principe de non-intervention "interdit à tout Etat ou groupe d'Etats d'intervenir directement ou indirectement dans les affaires intérieures ou extérieures d'un autre Etat. L'intervention interdite doit donc porter sur des matières à propos desquelles le principe de souveraineté des Etats permet à chacun d'entre eux de se décider librement. Il en est ainsi du choix du système politique, économique, social et culturel et de la formulation des relations extérieures. L'intervention est illicite lorsque à propos de ces choix, qui doivent rester libres, elle utilise des moyens de contrainte. Cet élément de contrainte, constitutif de l'intervention prohibée et formant son essence même, est particulièrement évident dans le cas d'une intervention utilisant la force, sous la forme directe d'une action militaire soit sous celle, indirecte, du soutien à des activités armées subversives ou terroristes à l'intérieur d'un autre Etat." (C.I.J. Recueil 1986, p. 108, §257) Source: http://www.ridi.org/adi/199901a3.html
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