sorlin

Je ne fais qu'apporter de la raison au débat. Je ne dis pas "moi je " justement. Je n'ai pas une "sensibilité". J'affirme juste le droit que chacun a de se retirer d'un mariage ou d'être homosexuel.

Pour moi le féminisme ne fait de mal à personne. La société patriarcale n'était ni pire ni meilleure. Je ne trouve foncièrement légitime ni le pouvoir des femmes ni celui des hommes mais seulement celui des individus sur leur vie propre.

Personnellement je supporte mal les nostalgiques qui nous prédisent l'apocalypse à cause des divorces ou du mariage universel. Ca ne change rien à ma vie.

L'église catholique a voulu longtemps et veut encore dans une certaine mesure avoir un pouvoir politique. Je pense que l'église catholique s'oppose à l'anarcho-capitalisme. Elle ne veut pas laisser les individus gérer librement leur vie. Par exemple elle ne veut pas que des pauvres donnent librement leur enfant à un couple homosexuel.

Article passionnant bien qu'un peu court. "L'originalité du godhordh est qu'il n'est ni une communauté fermée, ni un territoire. Tout Islandais est libre d'adhérer au godhordh qui lui convient et d'en changer quand bon lui semble, s'il n'est pas satisfait par la façon dont est dirigé le clan." : dans une société des droits naturels on a le droit de vivre dans une communauté où l'on partage les richesses. Mais seulement entre volontaires. La démocratie est une ennemie de la société des droits naturels. Moi même qui ne vote jamais , et ne voterais ni pour besancenot, bayrou, madelin, Nozick, Guillaumat.... je dois reconnaitre que le libéralisme est une pensée extraordinaire.

Je pense que Matthieu a raison.

La tyranie de la majorité n'est de toute façon pas un régime légitime. Le droit de chaque individu à gérer sa vie semble plus légitime. La démocratie, la dictature, la monarchie, la théocratie sont tous totalitaires.

François GUILLAUMAT est un bon pédagogue. "La liberté est la seule valeur universelle" En tout cas ce n'est pas de payer trop d'impots qui me ferait m'intéresser à la liberté. Un belge libertarien a dit "on est tous libertarien dans notre vie privée" : Je dois reconnaitre que c'est bien vu.

Je ne sais pas si je suis libéral. Mais ce qui est bien dans le libéralisme c'est que une pensée qui se distingue des autres dans sa façon de poser les questions essentielles. C'est la seule pensée qui trouve sa légitimité de façon rationnelle.

C'est une vérité que j'espère avoir si j'ai des enfants. Je crois en Dieu et c'est pour lui que j'éduquerai mes enfants. Sans attendre que mes enfants soient brillants, bons ou heureux.

Devrait on interdire à une mère qui attendrait un enfant de se suicider ? Doit-on interdire la pilule sous pretexte qu'elle peut avoir un effet contragestif ? Ceux qui veulent qu'on soigne tout le monde comprennent-ils que les maçons prennent de toute facon des risques, plus que d'autres ? Ne devrait-on avoir que des autoroutes ? Faut-il supprimer la tva sur les fruits et légumes ?

Bonjour, On m'a demandé de me présenter. Ayant décidé librement de m'inscrire il est normal que je respecte les règles du forum. J'admire l'esthétique intellectuelle de l'anarcho-capitalisme. Je suis sur ce forum plus pour lire que pour écrire. A vrai dire je connais peu de choses au monde des idées libérales. Mais ça ne m'empêche pas d'être heureux. Et c'est bien la chose qui compte le plus pour moi. Ca m'intéresse. Mais mourir idiot ne serait pas non plus dramatique. Donc je prends mon temps.

Personnellement je crois que rien ne peut empêcher sur le long terme un individu de faire son bonheur ou son malheur personnel. Rien. Ainsi pour moi vivre en corée du nord ou dans une société des droits naturels ne fait ni le bonheur ni le malheur des individus. Je respecte tout à fait les gens qui s'engagent, ils arriveront peut-être à créer un monde sans contraintes imposées, sans oppression. Mais les gens ne peuvent être plus libre ou moins libres de faire leur bonheur qu'hier , aujourd'ui et demain. J'ai bien du mal à trouver des philosophes du bonheur, qui croient dans la responsabilité totale de chacun.