Aller au contenu

Rusty

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    1 690
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages postés par Rusty

  1. Ça vole haut en ce moment dans la Team Sarkozy.

    Je prends la déclaration de Baroin comme un bon signe, il doit y avoir le feu pour raconter des conneries pareilles.

     

     

    Toujours est-il que François Baroin a apporté dans le studio de France Inter une solution alternative toute faite aux menus de substitution qui divisent sa famille politique. Partant du principe que "la cantine est un service public facultatif", l’élu aubois suggère de prévenir la famille "un mois, un mois et demi avant". Ce qui lui permettrait de prévoir de "retirer l’enfant" le jour où il est prévu de servir du jambon. Il dit :

     "Vous prévenez la famille un mois, un mois et demi avant. Et si la personne n'est pas contente au regard de sa pratique, ce qui est éminemment respectable, eh bien dans ce cas, pendant un jour il [sic] retire l'enfant. [...] Si on annonce suffisamment tôt, qu'il y a une reconquête par les mots et qu'il y a un rééquilibrage diététique dans un service public facultatif, il me semble qu'on a réglé à peu près le périmètre d'un sujet qui est aussi fantasmagorique que tel ou tel autre sujet."

     

    http://lelab.europe1.fr/double-ration-de-frites-francois-baroin-trouve-plus-insultant-les-blancos-de-valls-et-les-illettrees-de-macron-2899925

  2. http://openeurope.org.uk/today/blog/brexit-the-view-from-rome/?utm_source=Open+Europe&utm_campaign=04e0a0f141-EMAIL_CAMPAIGN_2016_10_27&utm_medium=email&utm_term=0_c045172cb6-04e0a0f141-262744769

     

     

     

    Brexit : L'analyse depuis Rome

    Suite à plusieurs entretiens avec des représentants du gouvernement et des parlementaires italiens, Vicenzo Scarpetta, d’Open Europe, nous donne ses impressions sur la position que l’Italie pourrait avoir lors des négociations à venir sur le Brexit.

     

    Je reviens tout juste d’un court voyage à Rome, pendant lequel j’ai eu l’opportunité de rencontrer des représentants du gouvernement italien ainsi que des parlementaires pour discuter des négociations à venir sur le Brexit. Ces réunions ont été incroyablement utiles pour passer outre le bruit de fond sur ce sujet et avoir une vision du rôle que l’Italie pourrait vouloir jouer dans les négociations. En voici les cinq points clés.

     

    1. Aucune intention de punir le Royaume-Uni

     

    Nous avons vu passer un nombre incroyables d’articles de presse et d’analyses suggérant que l’Europe des 27 négocierait volontairement un accord nuisible avec le Royaume-Uni pour envoyer un message aux autres – afin de s’assurer qu’aucun autre état membre ne soit tenté de quitter l’Union Européenne dans le futur. J’ai posé la question à toutes les personnes que j’ai rencontrées et la réponse a été unanime : l’Italie n’a pas l’intention de punir le Royaume-Uni. Voici les mots d’un représentant du Ministère des Affaires Etrangères italien : « Si vous croyez à l’intégration européenne, alors vous prenez pour acquis le fait que vous êtes mieux à l’intérieur qu’à l’extérieur de celle-ci. Vous n’avez pas besoin de punir quelqu’un pour le prouver ».

     

    L’Italie reste convaincue que le vote en faveur du Brexit n’était pas le meilleur choix pour le Royaume-Uni et l’Europe, mais elle réalise également que c’est le résultat avec lequel elle doit maintenant composer. C’est pourquoi les négociations à venir sur le Brexit devraient avoir pour objectif de minimiser les dommages de chaque côté.

     

    Néanmoins, cela ne veut pas dire que l’Italie se prépare aux discussions avec une attitude d’idéaliste. Ce n’est un secret pour personne que Milan ne serait pas dérangée d’accueillir l’Autorité Bancaire Européenne, l’Agence Européenne des Médicaments ou la Juridiction Unifiée du Brevet – toutes basées à Londres. Et elle serait toute aussi heureuse d’accueillir quelques sociétés du secteur financier qui quitteraient le Royaume-Uni après le Brexit. Cependant, l’Italie croit dans l’ensemble que si tout le monde se rue sur sa petite part du gâteau, tous les partis seront perdants à la fin. Au contraire, les négociations peuvent être l’opportunité d’agrandir la taille du gâteau.

     

    2. Ne comptez pas trop sur l’Allemagne, l’Italie peut aussi être un négociateur important

     

     

    On m’a remonté que l’Italie se sentait, au moins en théorie, moins exposée aux conséquences économiques d’un mauvais accord (ou d’une absence d’accord) avec le Royaume-Uni. L’Italie échange bien moins avec le Royaume-Uni que la France et l’Allemagne. En 2014, le volume total des échanges de biens et services entre le Royaume-Uni et l’Italie était de 38 Md£. Ce chiffre est à comparer avec les 114 Md£ entre le Royaume-Uni et l’Allemagne, et les 68 Md£ entre le Royaume-Uni et la France. De manière similaire, en 2014, le stock d’investissement direct étranger au Royaume-Uni a été de 76Md£ pour la France, 50 Md£ pour l’Allemagne, près de 46 Md£ pour l’Espagne, et seulement 4,4Md£ pour l’Italie.

     

    Ainsi, l’Italie pense qu’elle peut être un négociateur-clé dans les discussions sur le Brexit. Elle est moins engagée, ce qui lui donne une plus grande liberté pour servir de médiateur et s’assurer qu’à la fois le Royaume-Uni reste un partenaire proche et que la cohésion au sein de l’Europe des 27 soit préservée.

     

    J’ajouterais également que, alors que l’Italie est relativement moins directement exposée via des liens d’échanges et d’investissement avec le Royaume-Uni, elle serait tout de même exposée à des instabilités économiques et financières plus larges qui pourrait arriver si les négociations se passent mal.

     

    De toute façon, il y a un message clair à destination du Royaume-Uni que j’ai entendu à Rome : l’Allemagne ne sera pas capable de négocier un accord en solitaire. Elle sera contrainte par la nécessité de sauvegarder sa relation spéciale avec la France, et ne voudra éloigner ni la Pologne, ni les autres Etats du Visgrad. C’est pourquoi, le Royaume-Uni ne devrait pas refaire l’erreur de s’appuyer excessivement sur Berlin. L’Italie a fait partie de ses principaux soutiens pendant la renégociation de David Cameron. Sur la base de mes échanges à Rome, elle veut continuer à aider.

     

    3.Ne jouez pas à « diviser pour régner », une Europe des 27 fragmentée résulterait dans un accord nuisible pour le Royaume-Uni

     

    Mais que peut offrir le Royaume-Uni pour sécuriser la bonne volonté de l’Italie ? D’après une des réponses que j’ai reçue, l’Italie voit les négociations pour le Brexit comme une opportunité de relancer une discussion plus large sur la future direction de l’intégration de l’Union Européenne – qui irait dans le sens d’un modèle d’Europe à deux vitesses, tel que défini par le Ministre des Affaires Etrangères italien Paolo Gentiloni avec son homologue anglais Philip Hammond dans une tribune commune datant de la fin de l’année 2015. De ce fait, préserver la cohésion au sein d’Union Européenne est une priorité absolue pour Rome.

     

    Ainsi, du point de vue de l’Italie, cela serait très utile que le Royaume-Uni soit clair dès le début des négociations que, bien qu’il la quitte, il veuille que l’UE des 27 soit unie dans les années et décennies à venir. Une UE des 27 fragmentée, m’a-t-on dit à Rome, rendrait plus probable la négociation d’un accord nuisible pour le Royaume-Uni. En d’autres termes, jouer la carte « diviser pour régner » pendant les négociations ne serait pas dans l’intérêt du Royaume-Uni.

     

    Les autres sujets auxquels l’Italie attache une grande importance sont, sans surprise, la position de centaines de milliers d’Italiens vivant, étudiant ou travaillant en ce moment au Royaume-Uni – et le rôle de la Grande-Bretagne dans la gestion de la crise des migrants en Méditerranée. Sur ce dernier sujet, l’Italie aimerait que le Royaume-Uni en fasse plus. Etant donné son important budget d’assistance et ses capacités sécuritaires, le Royaume-Uni a clairement quelque chose à proposer.

     

    4.L’Italie est sceptique quant à la négociation d’un accord sur le Brexit et d’un accord d’échange plus large entre le Royaume-Uni et l’UE en parallèle.

     

    Sur une note moins positive, j’ai eu l’impression que le gouvernement italien n’est pas favorable à négocier l’accord de retrait tel qu’envisagé dans l’Article 50 des traités européens en parallèle d’un traité d’échange complet avec le Royaume-Uni. Alors que certaines discussions sur de futurs accords d’échange seront inévitables pendant les négociations de l’article 50, l’Italie se méfie de négociations d’accord d’échange à part entière tant que le Royaume-Uni est encore techniquement un membre de l’Union Européenne.

     

    Le Royaume-Uni, m’a-t-on expliqué, dispose de corps diplomatiques et de services civils parmi les meilleurs du monde. L’UE des 27 devrait-elle réellement s’engager dans des discussions du type CETA/TIPP alors que les représentants officiels britanniques déambulent encore  dans les couloirs de la Commission Européenne  - avec, potentiellement, un accès à des informations sensibles ? Selon moi, cela met en lumière en premier lieu une rupture entre le Royaume-Uni et ses partenaires européens. Reconstruire cette confiance est certainement une tache que le gouvernement britannique devrait faire passer en priorité.

     

    5.Les symboles sont importants

     

    Un dernier point reste à analyser. Le calendrier du Brexit dévoilé par la Premier Ministre britannique Theresa May, qui a l’intention de démarrer les discussions sur l’Article 50  à la fin du mois de mars 2017, n’a pas particulièrement plu au gouvernement italien. Le 25 mars 2017, l’Italie sera l’hôte des célébrations du 60e anniversaire du Traité de Rome – un évènement qu’elle espère transformer en tremplin pour relancer le débat sur le futur de l’intégration européenne.

     

    Ces célébrations devraient donc rentrer en conflit avec (et donc être mis dans l’ombre de) la notification officielle par le Royaume-Uni de son intention de quitter l’UE – ce n’est pas tout à fait ce que Rome avait en tête. Peut-être cela a-t-il l’air d’un problème mineur au milieu des grandes machinations à venir, mais il est tout de même un rappel utile que les symboles sont importants en politique – et les négociations pour le Brexit n’y font pas exception.

     

    Conclusion

     

    L’Italie peut, et semble en ce moment prête à, aider à la négociation d’un accord gagnant-gagnant entre le Royaume-Uni et l’Europe des 27. Et cela avant tout car il y a un élément qui l’intéresse en tout premier lieu : les négociations du Brexit à venir sont une opportunité parfaite pour le pays de réaffirmer sa position de membre important et influent de l’Union Européenne. L’Italie a ses propres défis à relever. Le référendum du mois de décembre sur la réforme constitutionnelle en est un particulièrement important – mais il s’agit d’un sujet à traiter dans un autre article. 

  3. https://fee.org/articles/socialism-kills-more-babies-than-war/

     

     

    Le socialisme tue plus de nourrissons que la guerre.

     

    De récents rapports montrant que le taux de mortalité infantile est aujourd’hui plus élevé au Venezuela qu’en Syrie, pourtant en situation de guerre, ne sont malheureusement pas surprenants. Les résultats de la politique économique socialiste sont prévisibles. Le taux de mortalité infantile au Venezuela est même supérieur à celui de la Syrie depuis 2008.

     

    infantmortality.png?width=600&height=371

     

    La vue d’ensemble est heureusement plus favorable. Le taux de mortalité infantile au niveau mondial plonge, y compris en Syrie et au Venezuela, malgré la guerre et les mauvaises politiques. Dans ces deux pays, les améliorations sont visibles jusqu’à aussi récemment que l’année dernière. De 1960 à 2015, les taux de mortalité infantile en Syrie et au Venezuela ont baissé respectivement de 91% et 78%. Cette année (absente des deux graphiques de cet article), le taux en Syrie est passé de 11.1 ‰ à 15.4 ‰, alors qu’il a flambé au Vénézuela de 12.9  ‰ à 18.6 ‰. Dans le même temps, les taux de mortalité infantile ont continué à baisser presque partout ailleurs, et ont même décliné plus vite dans les pays qui bénéficient du plus de liberté et de stabilité. Considérez le Chili par exemple.

     

     

     

    infantmortality2.png?width=600&height=37

     

    Le taux de mortalité infantile au Chili en 1960 était supérieur à ceux du Venezuela et de la Syrie. Le Chili a réussi à faire mieux que la Syrie dès le milieu des années 1960, mais était encore tristement derrière son cousin riche du nord, le Venezuela. Au début des années 1970, les progrès du Chili ont ralenti lorsque son élite flirta avec les politiques socialistes. Une fois que le gouvernement abandonna le socialisme et commença à réformer économiquement le pays au milieu des années 1970, le rythme du progrès accéléra de nouveau, et bientôt, les nourrissons chiliens furent plus en sécurité que ceux du Venezuela. Aujourd’hui, le taux de mortalité infantile au Chili est similaire à celui des Etats-Unis.

     

    Il y a une leçon à retenir de ces éléments : les politiques économiques sont importantes. Alors que le socialisme au Venezuela réussit à tuer plus d’enfants qu’une guerre totale en Syrie, le succès incroyable du Chili  nous montre qu’en implémentant les bonnes politiques, l’humanité peut faire des progrès rapides et mieux protéger les jeunes et plus vulnérables membres de la société. Aujourd’hui, il est difficile de croire que les bébés chiliens de moins d’un an ont été historiquement plus en risque que leurs contemporains  vénézuéliens et syriens.

     

    Qu’en est-il de votre pays ? Pour mille naissances, combien meurent et combien vivent suffisamment pour assister à leur premier anniversaire ? Explorez les données par vous-même, et utilisez le nouvel outil de HumanProgress.org, Your Life in Numbers, pour mesurer les progrès de votre pays en termes de mortalité infantile (et dans d’autres domaines) depuis votre naissance.

    • Yea 1
  4. Je reviens d'une petite semaine à Cracovie, c'est charmant comme ville et la campagne environnante est magnifique en automne.

     

    J'en ai aussi profité pour aller faire un tour à Nowa Huta, modèle de ville socialiste qui a été construite sur proposition de Staline dans les années 50. Pas de surprise, cela ressemble à n'importe quelle banlieue française à barre d'immeuble (n'en déplaise au Lonely Planet qui sur-vend beaucoup trop la visite !)

     

×
×
  • Créer...